vendredi 30 octobre 2009 à 18h06

initialement publié le 25 octobre à 22h02, dernière mise à jour : le 29 octobre à 12h34
Ce samedi 24 octobre 2009, le parcours du Giro d'Italia 2010 a été officiellement présenté. Le Tour d'Italie qu'on appelle aussi la Corsa Rosa partira en 2010, comme annoncé au mois d'avril depuis Amsterdam aux Pays-Bas et restera aux Pays-Bas pendant trois jours.

Denis Menchov (Rabobank) remportait le Giro d'Italia 2009 le 31 mai dernier à Rome. Fera-t-il pareil sur le Tour d'Italie qui partira du pays du sponsor de son équipe ? On le verra du samedi 8 au dimanche 30 mai sur les routes entre Amsterdam et Vérone !


AttentionAttention : les cartes et le parcours présentés dans cet article ne sont plus forcément à jour. En effet, après la reconnaissance le parcours change pas mal sur bon nombre d'étapes. Voilà pourquoi je vous invite à découvrir mon article Le parcours du Giro d'Italia 2010 sur Google Maps/Google Earth et les itinéraires horaires pour connaître le parcours qui sera finalement emprunté.

Le Giro d'Italia 2010 en quelques mots

Après un contre-la-montre de 8,4 kilomètres à Amsterdam, deux autres étapes partiront d'Amsterdam : une en direction d'Utrecht et une à Middelburg en Zélande, province qui sera également à l'honneur pendant le Tour de France 2010. Suit alors la première journée de repos pour le déplacement en Italie où un contre la montre par équipes sera organisé entre Savigliano et Cuneo.

Après ce départ un peu particulier, ce sont 11 étapes en ligne qui sont au programme : 4 étapes de plaine, 4 étapes de moyenne montagne et 3 étapes de haute montagne. Après la deuxième journée de repos un contre la montre individuel aura lieu en montant de San Vigilio di Marebbe vers le Plan de Corones / Kronplatz avant une étape de moyenne montagne, une étape de plaine et deux étapes de haute montagne. Le Giro 2010 termine comme d'habitude avec un contre-la-montre individuel, cette fois-ci à Vérone sur une distance de 15,3 kilomètres.

En 3418 kilomètres les coureurs auront notamment grimpé le Monte Terminillo (16,1 km avec un dénivelé de 1172 mètres et une pente moyenne de 7,3% et un passage de 12% au maximum), le très difficile Monte Zoncolan (10,1 km avec un dénivélé de 1200 mètres et une pente moyenne de 11,9% et un passage de 22% au maximum), le Passo del Mortirolo (12,8 km avec un dénivélé de 1317 mètres et une pente moyenne de 10,3% et un passage de 18% au maximum) et finalement l'imposant Passo di Gavia (Cima Coppi, le toit du Giro avec son point culminant à 2618 mètres ; un col de 24,9 km avec un dénivélé de 1399 mètres et une pente moyenne de 5,6% et un passage de 14% au maximum).
Yolanthe Cabau van Kasbergen
Sur 5 étapes ce Giro connaîtra une arrivée en altitude.

Avec le départ aux Pays-Bas, le Giro adopte également un visage néerlandais : Yolanthe Cabau van Kasbergen (photo : Gurney). Cette actrice / présentatrice néerlandaise, la copine du footballeur Wesley Sneijder (Inter Milan), est la fille d'un père espagnol et d'une mère néerlandaise et a joué dans plusieurs films mais est surtout connue de ses apparitions à la TV dans la série Onderweg naar Morgen, Costa! et Try before you die.
Elle était présente à la présentation du parcours (vêtue d'une robe en or) qui avait lieu dans le studio de l'émission X Factor et le sera également lors de différents événements organisés autour du Giro et bien évidemment au départ aux Pays-Bas.


Ci-dessous vous voyez la carte du parcours du Tour d'Italie 2010 (cliquez dessus pour l'agrandir).
Le parcours du Giro d'Italia 2010

Le départ aux Pays-Bas : 3 étapes au départ d'Amsterdam

Aux Pays-Bas, le Giro sera un des trois Grands Tours à y connaître son départ en l'espace de seulement un an, après Assen pour la Vuelta a España 2009 au mois d'août 2009 et deux mois avant le départ du de Rotterdam.

Pour le Giro il s'agit du neuvième départ de l'étranger et du deuxième départ depuis les Pays-Bas, après le départ de Groningen en 2002 qui s'était alors déroulé sous le thème Gironingen. En 2010, Amsterdam parle carrément de Giromania!

Sous ce nom, Amsterdam organise du 1er au 10 mai 2010 plusieurs activités et festivités afin de célébrer le départ du Giro d'Amsterdam. Après la Fête de la Reine du 30 avril, la capitale néerlandaise changera donc rapidement de couleur pour faire disparaître la couleur orange et adopter le rose !

Les étapes

Ci-dessous vous trouverez la liste des étapes qui seront au programme du Tour d'Italie 2010 (cliquez sur une étape pour les informations détaillées) :
#typedatedépartarrivéedistance
1CLM individuelsa. 8 mai 2010Amsterdam (NL)Amsterdam (NL)8,4 km
2Plainedi. 9 mai 2010Amsterdam (NL)Utrecht (NL)209 km
3Plainelu. 10 mai 2010Amsterdam (NL)Middelburg (NL)209 km
-Reposma. 11 mai 2010déplacement vers l'Italie
4CLM par équipeme. 12 mai 2010SaviglianoCuneo32,5 km
5Plaineje. 13 mai 2010NovaraNovi Ligure168 km
6Moyenne montagneve. 14 mai 2010FidenzaCarrara166 km
7Moyenne montagnesa. 15 mai 2010CarraraMontalcino215 km
8Haute montagnedi. 16 mai 2010Chianciano TermeTerminillo
(arrivée en altitude)
189 km
9Plainelu. 17 mai 2010FrosinoneCava De' Tirreni188 km
10Plainema. 18 mai 2010AvellinoBitonto220 km
11Moyenne montagneme. 19 mai 2010LuceraL'Aquila256 km
12Plaineje. 20 mai 2010Città Sant'AngeloPorto Recanati191 km
13Moyenne montagneve. 21 mai 2010Porto RecanatiCesenatico222 km
14Haute montagnesa. 22 mai 2010FerraraAsolo201 km
15Haute montagnedi. 23 mai 2010MestreMonte Zoncolan
(arrivée en altitude)
218 km
-Reposlu. 24 mai 2010
16CLM individuelma. 25 mai 2010San Vigilio di Marebbe / St. VigilPlan de Corones / Kronplatz12,9 km
17Moyenne montagneme. 26 mai 2010Brunico / BruneckPeio Terme
(arrivée en altitude)
173 km
18Plaineje. 27 mai 2010Levico TermeBrescia151 km
19Haute montagneve. 28 mai 2010BresciaAprica
(arrivée en altitude)
195 km
20Haute montagnesa. 29 mai 2010BormioPonte di Legno - Tonale
(arrivée en altitude)
178 km
21CLM individueldi. 30 mai 2010VeronaVerona15,3 km

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01/ samedi 8 mai 2010 - contre la montre individuel Amsterdam > Amsterdam - 8,4 km

La toute première étape se déroulera sous forme de contre-la-montre individuel entre deux musées dans la capitale néerlandaise : du Musée van Gogh au Rijksmuseum (Musée national) sur une distance de 8,4 km et un parcours complètement plat.

Après le départ du Musée van Gogh les coureurs emprunteront successivement la Van Baerlestraat, le Ceintuurbaan, la Wibautstraat, l'Amstel, la Jodenbreestraat, le Nieuwmarkt, le Geldersekade, Damrak, Rokin, la Vijzelstraat et finalement le Stadhouderskade jusqu'au Rijksmuseum.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    01 - Amsterdam > Amsterdam - parcours 01 - Amsterdam > Amsterdam - profil
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02/ dimanche 9 mai 2010 - Amsterdam > Utrecht - 209 km

La deuxième étape, première étape en ligne, partira également d'Amsterdam en passant par le centre névralgique de la TV néerlandaise, Hilversum, avant de suivre une boucle surprenante par Soesterberg, Driebergen, Amerongen, Rhenen, Wijk bij Duurstede, Houten et finalement une autre boucle autour de la ville d'arrivée, Utrecht.

L'organisation a réussi à trouver deux endroits dans cette étape où les premiers points pour le classement de meilleur grimpeur seront attribués : au Zeisterweg du côté de Woudenberg et dans l'Amerongse Bos entre Elst et Veenendaal.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    02 - Amsterdam > Utrecht - parcours 02 - Amsterdam > Utrecht - profil
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03/ lundi 10 mai 2010 - Amsterdam > Middelburg - 209 km

La troisième étape à partir d'Amsterdam est celle qui va en direction de Middelburg, la dernière étape aux Pays-Bas.

Avec un parcours parfaitement plat, la seule difficulté que les coureurs devront affronter est probablement ... le vent ! En effet, après un passage à Rotterdam - lieu de départ du Tour de France 2010 - cette étape longera - tout comme la première étape de son équivalent français - la mer dans la province de Zélande et il y a donc de fortes chances que le vent provoquera quelques cassures.
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mardi 11 mai 2010 - repos

Lors de cette première journée de repos, les coureurs et les suiveurs du Tour d'Italie 2010 se déplaçeront en Italie.

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04/ mercredi 12 mai 2010 - contre-la-montre par équipe - Savigliano > Cuneo - 32,5 km

La quatrième étape est la première étape en Italie et sera le deuxième contre-la-montre de cette 93ème édition du Tour d'Italie, cette fois-ci il s'agit d'un contre-la montre par équipes.

Cet effort collectif se fera sur un parcours relativement plat entre la Piazza del Popolo à Savigliano et une ville habituée à recevoir le Tour d'Italie, Cuneo, avec l'arrivée sur la Piazza Galimberti. Il s'agit d'un parcours quasiment rectiligne, direction sud sur 32,5 kilomètres.
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05/ jeudi 13 mai 2010 - Novara > Novi Ligure - 168 km

Une nouvelle étape de plaine avec un départ de Novara et deux difficultés vers la fin de l'étape : Avolasca (409 mètres d'altitude) et Castellania (368 m). L'étape se termine par une boucle autour de la ville d'arrivée : Novi Ligure.
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06/ vendredi 14 mai 2010 - Fidenza > Carrara - 166 km

Première étape de moyenne montagne au départ de Fidenza avec les montées du Passo del Brattello (altitude 946 m), du Passo del Cucco (520 m) et du Foce di Ortonovo (349 m). L'arrivée se trouve au pied du dernier à Carrara.
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07/ samedi 15 mai 2010 - Carrara > Montalcino - 215 km

Le départ de la deuxième étape de moyenne montagne se fait également de Carrara pour un début d'étape relativement plat jusqu'au kilomètre 106 où commence la montée de Volterra (altitude : 532 m). Les coureurs arrivent alors sur la deuxième moitié de l'étape plus vallonnée avec en plus de Volterra les montées du Poggio Cerrete (467 m) et du Poggio Civitella (600 m). Quelques kilomètres après le sommet de ce dernier, la ligne d'arrivée se trouve à Montalcino.
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08/ dimanche 16 mai 2010 - Chianciano Terme > Monte Terminillo - 184 km

En fin de la première semaine, les grimpeurs trouveront finalement leur vrai bonheur avec la première étape de haute montagne. Néanmoins, leur vrai bonheur ne se trouve qu'en fin d'étape, car après le départ depuis la ville thermale Chianciano Terme - à part le Valico di Monte Nibbio (altitude : 544 m) et le Marmore (368 m) - c'est bien la montée vers l'arrivée en altitude au sommet du Monte Terminillo (1672 m) qu'ils attendent. Il s'agit d'une montée de 16,1 km à 7,3% en moyenne pour un dénivelé de 1172 mètres et un passage de 12% maximum dans la première moitié du col.
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09/ lundi 17 mai 2010 - Frosinone > Cava De' Tirreni - 188 km

Après cette première étape de haute montagne, retour aux étapes de plaine, dont celle-ci de 188 kilomètres entre Frosinone et Cava De' Tirreni. Cette étape qui descend vers le pied de la botte italienne se déroulera sur un parcours quasiment complètement plat.
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10/ mardi 18 mai 2010 - Avellino > Bitonto - 220 km

Cette étape qui traverse le pays d'ouest en est est une étape de plaine qui, après son départ d'Avellino, propose quand même une montée avec un dénivelé de 380 mètres en début d'étape suivie par une descente vers le pied de la montée du Valico dell'Imbandina (altitude : 668 m). Suit alors un bout de parcours plat, une petite montée et finalement une descente d'environ 50 kilomètres vers la ligne d'arrivée qui sera traçée à Bitonto.
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    10 - Avellino > Bitonto - parcours 10 - Avellino > Bitonto - profil
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11/ mercredi 19 mai 2010 - Lucera > L'Aquila - 256 km

Après un transfert vers Lucera, cette étape de moyenne montagne est avec ses 256 kilomètres l'étape la plus longue de ce Tour d'Italie.
A la moitié de cette étape les coureurs trouveront après un parcours vallonné, la montée le Rionero Sannitico (altitude : 1051 m) et celle du Roccaraso (1247 m). Suit alors une descente vers le pied de la dernière montée de cette étape, celle du Capo di Valle (746 m). Une quarantaine kilomètres plus loin la ligne d'arrivée se trouve à L'Aquila, dans la zone touchée par le tremblement de terre du 6 avril dernier et qui a coûté la vie à 307 personnes.
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    11 - Lucera > L'Aquila - parcours 11 - Lucera > L'Aquila - profil
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12/ jeudi 20 mai 2010 - Città Sant'Angelo > Porto Recanati - 191 km

Une nouvelle étape de plaine, de 191 kilomètres, entre Città Sant'Angelo et Porto Recanati qui longe la mer sur une centaine de kilomètres avant de regagner la terre pour y trouver la montée de la Macerata (altitude : 280 m) et une boucle autour de la ville d'arrivée avec la montée de la Potenza Picena (188 m).
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    12 - Città Sant'Angelo > Porto Recanati - parcours 12 - Città Sant'Angelo > Porto Recanati - profil
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13/ vendredi 21 mai 2010 - Porto Recanati > Cesenatico - 222 km

Cette étape de moyenne montagne partira également de Porto Recanati et propose deux montées en deuxième partie de l'étape : le Perticara (altitude : 665 m) et le Barbotto (514 m). Après la descente de ce dernier sur 27 kilomètres une fin de parcours plat de 16 kilomètres amène les coureurs à la ligne d'arrivée à Cesenatico. Il s'agit de nouveau d'une étape qui suit le bord de la mer sur une large partie du parcours.
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    13 - Porto Recanati > Cesenatico - parcours 13 - Porto Recanati > Cesenatico - profil
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14/ samedi 22 mai 2010 - Ferrara > Asolo - 202 km

Une nouvelle étape de haute montagne : un parcours complètement plat entre Ferrara et la ville d'arrivée Asolo avant une boucle autour de cette ville qui propose la montée de l'impressionnant Monte Grappa (altitude : 1675 m) qui propose sur une distance de 18,9 kilomètres un dénivelé de 1501 mètres et donc un pourcentage moyen de 7,9% avec un passage de 14% maximum dans le deuxième tiers de la montée.
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15/ dimanche 23 mai 2010 - Mestre > Monte Zoncolan - 218 km

Avant la deuxième journée de repos, les coureurs auront encore une étape de haute montagne assez difficile à faire : celle qui partira de Mestre et qui propose, après un parcours relativement plat jusqu'au centième kilomètre, tout d'abord la montée de la Sella Chianzutan (altitude : 955 m) suivi par l'enchaînement du Passo Duron (1069 m), de la Sella Valcalda (958 m) et finalement la montée vers l'arrivée en altitude en haut du Monte Zoncolan (1730 m). Ce dernier est long de 10,1 kilomètres et propose avec un dénivelé de 1200 mètres un pourcentage moyen de 11,9 avec des passages à 22%, 20% et 18% au maximum.
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    15 - Mestre > Monte Zoncolan - parcours 15 - Mestre > Monte Zoncolan - profil
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lundi 24 mai 2010 - repos

Avant d'attaquer la dernière semaine très difficile, les coureurs pourront profiter de la deuxième journée de repos après pas moins de 12 étapes de suite.

16/ mardi 25 mai 2010 - contre la montre individuel - San Vigilio di Marebbe / St. Vigil > Plan de Corones / Kronplatz - 12,9 km

Après cette journée de repos bien méritée, place à la deuxième étape sous forme de contre la montre individuel, cette fois-ci en montée. En effet, les coureurs grimperont vers le Plan de Corones pour un effort individuel et chronométré sur 12,9 km.
Pour arriver au sommet à 2273 mètres d'altitude, ils auront un dénivelé de 1086 avec une pente moyenne de 8,5% et des passages tout d'abord de 20% et ensuite jusqu'à 24% !
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17/ mercredi 26 mai 2010 - Brunico / Bruneck > Peio Terme - 173 km

Entre le départ de Brunico (Bruneck) et la ligne d'arrivée les coureurs trouveront, après une première moitié de l'étape en descente, la montée du Passo delle Palade de 18,9 kilomètres, avec une pente moyenne de 6,6% (max. 16%) et un dénivélé de 1242 mètres pour arrivée à une altitude de 1523 mètres avant de descendre vers 723 mètres et de commencer la montée finale et progressive vers l'arrivée en altitude au sommet de Peio Terme (1393 mètres).
Cette étape se déroule dans le nord de l'Italie.
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18/ jeudi 27 mai 2010 - Levico Terme > Brescia - 151 km

En longeant le Lago di Garda, 67 kilomètres après le départ de Levico Terme, les coureurs trouveront ce jour-là un parcours relativement plat et ce jusqu'à l'arrivée à Brescia 151 kilomètres plus loin. Il s'agit là probablement de la dernière opportunité pour les sprinters de remporter une étape.
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    18 - Levico Terme > Brescia - parcours 18 - Levico Terme > Brescia - profil
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19/ vendredi 28 mai 2010 - Brescia > Aprica - 195 km

Le lendemain le départ sera également à Brescia. Au départ de cette étape, le Giro commémorera l'attaque à la bombe Piazza della Loggia du 28 mai 1974. Après le départ l'étape va très rapidement chercher le Lago d'Iseo que les coureurs longeront entre Iseo et Costa Volpino où commence la longue montée (13,95 km avec un dénivélé de 503 mètres, une pente moyenne de 3,6% et une pente maximale de 15%) vers la ville d'arrivée, Aprica, pour un premier passage sur la ligne d'arrivée. Une fois arrivés à Aprica, les coureurs continueront alors direction nord pour faire une boucle avec notamment la montée vers Trivigno (11 km pour monter 838 mètres avec un passage à 14%) mais surtout celle du fameux Passo del Mortirolo (12,8 km pour arriver à une altitude de 1854 mètres et avoir monté de 1317 mètres sur une pente moyenne de 10,3% et une pente maximale de 18%) avant de redescendre jusqu'à Edolo et reprendre la montée vers l'arrivée en altitude à Aprica.
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    19 - Brescia > Aprica - parcours 19 - Brescia > Aprica - profil
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20/ samedi 29 mai 2010 - Bormio > Ponte di Legno - Tonale - 178 km

Pour cette dernière étape de haute montagne, les organisateurs du Giro n'épargneront pas les coureurs qui auront réussi à arriver jusque là. En effet, avec une boucle autour de la ville de départ, Bormio, et un passage en Suisse, ils sont allé chercher une grosse montée et deux plus petites : tout d'abord la montée du Forcola di Livigno de 18 kilomètres et 1278 mètres de dénivélé (altitude : 2315 m, pente moyenne : 7,1%, pente maximale : 13%) avant d'enchaîner sur les montées plus courtes du Passo di Eira (2211 m) et du Passo di Foscagno (2291 m). Après la descente vers la ville de départ Bormio, commence alors la montée vers le toit de ce Tour d'Italie (Cima Coppi) qui arrive donc vraiment vers la fin, le Passo di Gavia de 24,9 kilomètres et avec son sommet à 2618 mètres d'altitude. Le dénivélé de cette montée est de 1399 mètres et la pente moyenne donc de 5,6% avec un passage à 14%. Après sa descente ce n'est pas encore fini car commence alors la montée finale de 11 kilomètres vers l'arrivée en altitude au sommet du Passo del Tonale (altitude : 1883 m, dénivélé 631 m, pente moyenne de 5,7% avec un passage à 10%).
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    20 - Bormio > Ponte di Legno - Tonale - parcours 20 - Bormio > Ponte di Legno - Tonale - profil
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21/ dimanche 30 mai 2010 - contre la montre individuel - Verona > Verona - 15,3 km

Après un transfert c'est un contre-la-montre de 15,3 kilomètres dans la ville de Vérone (Verona) qui clôture ce Giro d'Italia.
Après un départ au pied de la Palazzo della Gran Guardia sur la Via Roma les coureurs emprunteront un par un le trajet suivant : Corso Porta Nuova (jusqu'à Porta Nuova) > Circonvallazione Raggio di Sole > Via del Fante > Via del Pontiere > Via Pallone > Ponte Aleardi > Via Francesco Torbido > Via Barana > Via Giovanni Francesco Caroto > Via Torricelle (montée à 5% vers Torricelle à 277 mètres d'altitude) > Via Santa Giuliana > Viale del Colli > Via Marsala > Via Ippolito Nievo > Via Giuseppe Sirtori > Via Prato Santo > Lungadige Giacomo Matteotti > Ponte Vittoria > Corso Cavour > Via Roma et l'arrivée sur la Piazza Bra au niveau de l'Arena di Verona.
  • Parcours et profil de l'étape (cliquez pour les agrandir)
    21 - Verona > Verona - parcours 21 - Verona > Verona - profil
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door Thomas Vergouwen
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48 commentaires | 56483 vues

cette publication est référencée dans : Giro d'Italia 2010 | Giro d Italia

Commentaires

Il y a actuellement 48 commentaires !
  1. bsr rené.
    J'ai vu le tracé du giro 2010 et c'est du lourd.
    des cols très difficile sont proposés et il y en a 39 en tout.

    | fred | lundi 26 octobre 2009 om 19h00

  2. J'ai déplacé votre commentaire ici car il me semblait plus à sa place ici :-).

    | Thomas Vergouwen | lundi 26 octobre 2009 om 23h19

  3. slt thomas.
    aucun soucis.
    merci d'avoir mit toutes les étapes.

    | fred | mardi 27 octobre 2009 om 09h59

  4. Bonjour Fred,

    Puisque Thomas a eu le flair et l'amabilité d'ouvrir un forum sur le prochain Giro, je vous réponds ici sans que quiconque m'épingle pour "hors sujet".
    Indiscutablement, la 93ème édition de la Corsa rosa s'annonce plus hard que la "Grande Boucle". Angelo Zomegnan et son staff ont placé sur le chemin des coureurs quelques "obstacles" majeurs, quoique non inédits (1). Oui..., mais... Quitte à passer pour un pinailleur invétéré, je trouve le tracé fort mal dessiné, en particulier pour la dernière semaine, en zigzags. Approfondissons un peu les tronçons montagneux. Les organisateurs annoncent le Terminillo avec 16,1 km à 7,3% depuis Vazia. Or, le peloton traversera aussi Rieti où débute la pente (environ 3,8% pour les trois premiers kilomètres), ce qui donne 19,6 km à 6,5%. Lors de la 14ème étape, les concurrents escaladeront le Monte Grappa (18,9 km à 7,9%). Malheureusement, le point culminant (1675 m) de l'itinéraire (le véritable sommet affiche 1745 m) se trouve à 41,6 km, dont 15,8 de plat, d'Asolo. De quoi favoriser les regroupements. Autres fausses bonnes idées: le vendredi 28 mai, après la montée vers Trivigno et celle du Mortirolo (sans équivalent en France avec ses 12,8 km à 10,3%!), au lieu de prévoir la ligne blanche, soit au bas de la descente à Monno, soit (mieux encore) en haut du Monte Padrio (1825 m, 9,5 km à 9,8%) ou du Monte Colmo (1850 m, 12,5 km à 9,4%), rebelote vers Aprica (13,9 km à 3,6%, une déclivité assez faible, négligée, comme noté ci-dessus, pour l'amorce du Terminillo). Alors qu'après le Zoncolan, il eût été logique d'aborder les Dolomites linéairement par l'est, et donc le Gavia, qui aura l'honneur d'être la "Cima Coppi", par son versant le plus pentu (17,3 km à 7,9%, par Ponte di Legno), le 29 mai, on partira de Bormio. Idem pour le Tonale, le terme de "l'étape-reine" après 11 km à 5,7%, alors que de l'autre côté, il y a 14,5 km à 6,8%. En consultant la carte du Trentin-Haut-Adige, ces va-et-vient assez débiles sautent aux yeux. Le contre-la-montre entre San Vigilio di Marebbe et le Plan de Corones promet au minimum du spectacle. Toutefois, s'il pleut ou s'il reste trop de neige, l'exercice tombera à l'eau. Les six derniers kilomètres, après la barrière du Passo Furcia, ne sont pas asphaltés. En résumé, pourquoi proposer "du lourd", comme vous l'avez écrit avant-hier, si l'on réfrène son "audace" en rechignant à profiter pleinement des potentialités qu'offre le terrain? Financièrement peut-être pas, mais stratégiquement, il s'agit de "placements" à mauvais escient. J'ai dénombré huit étapes d'une longueur supérieure à 200 bornes, dont celle du mercredi 19 mai, à 256. De plus, la foultitude de transferts (je ne parle même pas du rapatriement des Pays-Bas vers la Botte) risque de peser également dans les organismes. Les deux journées de "repos" seront consacrées à des migrations.
    Hier, j'ai imaginé comment j'agencerais l'ultime semaine du Giro, sur la base d'un parcours voisin de celui commis par les gens de RCS Sport. Je vous livre les fruits de mon "travail".
    - Belluno - Pocol: 146 km, avec le Passo Cibiana (1536 m, 9,8 km à 7,8%, 2ème cat.), le Duran (1601 m, 8,2 km à 8,2%, 1ère cat.), le colle Santa Lucia (1485 m, 8 km à 5,7%, 2ème cat.) et le Passo di Giau (2236 m, 10,1 km à 9,1%, HC), à 9,2 km du but.
    - Cortina d'Ampezzo - Prene: 176 km, avec le Passo Tre Croci (1809 m, 7,9 km à 7,3%, 2ème cat.), le Passo di Monte Giovo (2094 m, 15 km à 7,5%, 1ère cat.), la grimpée vers Prene (1424 m, 11,2 km à 8,5%, HC).
    * Repos à Merano.
    - Merano - Bolzano: 31 km de "plat" c.l.m.
    - Bolzano - Valda: 145 km, avec le passage à Tires (8,5 km à 8,1%, 1ère cat.), le Passo Nigra (1688 m, 7,7 km à 8,2% après San Cipriano), le Passo di Lavaze (1805 m, 9,5 km à 8,4%, 1ère cat.), le colle di Cauria (1512 m, 12,7 km à 10%, HC), puis une descente de 11 kilomètres et demi.
    - Mezzolombardo - Monte Colmo: 175 km, avec le Tonale par son flanc oriental, le Monte Padrio, le Mortirolo par Mazzo di Valtelina, comme dans la version officielle, et la grimpée finale. J'ai déjà indiqué les coordonnées de ces ascensions.
    - Pour clore l'épreuve, Breno - Milano: 138 km, avec quatre passages au coeur de la métropole lombarde.
    Je respecte scrupuleusement les critères que j'ai édictés: des trajets plus courts, des ascensions très ardues, beaucoup moins de transhumances.
    Excellente lecture.
    Tchao,

    René

    (1) L'Archivio delle salite d'Europa (site ciclismo.sitiasp.it) en liste maints, très praticables, avec des pourcentages assez effrayants.

    | René HAMM | mercredi 28 octobre 2009 om 16h36

  5. slt rené.
    déja le giro 2010 sera plus intérréssant que cette année rien qu'a voir le nombres de cols ce n'est pas comparable.
    concernant son tracé on comprend pourquoi les mecs se chargent mais mal tracé ou pas les cols sont impressionnants... la pour le coup c'est un giro pour pur grimpeur et si cela avait été il y a 10 ou 12 ans en arrière pantani l'aurait écrasé.

    les étapes de 200 km ne me gènent pas ce sont des pros et il y a encore 20 ans sur le tour de france il y avait des étapes de 300 Km c'est leur boulot donc ils doivent s'adapter a tout style de parcours.

    ce que l'on peut reprocher c'est le départ de hollande ou de belgique.

    pour le tour de france c'est pas méchant ce sont des pays frontaliers mais concernant l'espagne ou l'italie je confirme que ce n'est pas terrible mais c'est l'évolution.

    Maintenant le plus intérressant sur les grands tours c'est a la limite les tracés car au niveau course et grands champions cela commence a dater que l'on soit limité sur ces plan-la.

    Sur le giro 2010 c'est quand mème un très bon cru pour les grands cols.

    | fred | mercredi 28 octobre 2009 om 17h04

  6. Bonsoir Fred,

    Pour moi, le tracé ne relève pas de la bagatelle, du "détail". Si vous en avez la possibilité, dépliez une carte du Trentin-Haut-Adige et vous constaterez à quel point celui imposé par Angelo Zomegnan et ses collègues est abracadabrantesque. Deux exemples: le 28 mai, on part de Brescia pour retourner dans les Dolomites, le surlendemain, après un voyage en voiture d'environ 145 kilomètres, on redescend pour se fixer à Vérone, distante de 55 bornes de... Brescia. Le 29, les coureurs effectueront, en sens inverse, une grande partie de l'itinéraire emprunté, la veille, assis dans le bus de l'équipe. Si je plaide pour des tronçons montagneux très exigeants, en revanche, j'épargnerais ce genre de "fantaisies" aux concurrents. C'est d'autant plus stupide en Italie, un pays relativement petit, très exigu (sauf dans le haut de la Botte), représentant les trois cinquièmes de l'Hexagone.
    Les étapes d'une longueur entre 200 et 225 kilomètres devraient constituer l'exception. Alors, pour trois cents kilomètres, j'oppose un niet ferme et définitif. Sept à huit heures en selle me semblerait insensé, en tout cas dans un Tour. A la limite, pour une classique, okay!
    J'approuve évidemment l'arrivée au Zoncolan et au Plan de Corones. Mais inscrire au programme le Grappa (j'aurais laissé de côté le Terminillo pour décider d'une arrivée sur le Monte surplombant Semonzo), le Mortirolo et le Gavia en les plaçant sur le parcours de telle sorte qu'ils ne jouent pas le rôle dû à leur rang ainsi qu'à leur degré de complexité revient à les galvauder. Idem lorsque chez nous on bifurque vers Pau après le Tourmalet ou l'Aubisque.
    Ciao,

    René

    | René HAMM | mercredi 28 octobre 2009 om 18h10

  7. bsr rené,
    si on prend l'exemple du tour de france 97 l'étape d'andorre arcalis comme celle de pampelune l'année précédente c'est abusé mais celle de courchevel en 97 aussi car 3 cols de 20 Bornes sur 148 Km c'est chaud et on arrive aux excés que l'on a connu.
    Mais faire une étape de plat sur 250 Bornes ( c'est mon point de vue )c'est pas méchant par contre pour la montagne c'est vrai qu'il faut arréter.

    Faire des étapes moin longue incite des tours moin long mais pas forcément plus passionnant d'aileurs après 97 on a eu 2003 de bon c'est pas beaucoup pour le tour de france depuis 12 ans.
    Le giro c'est différent mais mème si le tracé n'est pas cohérent le principal est de mettre des ascencions qui peuvent faire la différence la il y en a.

    Dans le giro les cols comme le stelvio m'impressionne et le monte grappa c'est du lourd.

    Leblanc faisait des tours classique et beaucoup de monde n'aimaient pas,
    la le giro est peut-ètre fantaisiste mais il y a de belles étapes de montagne, après les transferts c'est leurs choix.

    Dans tous les cas cela n'empechera pas les gars de se doper.

    Ce sont les coureurs qui font la course donc ils doivent s'adapter a tous les tracés mème s'il y a peu de repos pour cause de transferts.

    le giro sera plus intérressant que le tour a mon avis mais l'idée des pavés ca change.

    | fred | mercredi 28 octobre 2009 om 20h19

  8. Je suis d'accord à propos des transferts, c'est aux coureurs de devoir s'adapter, même si la tendance sur le Tour de France est à la limitation des grands trajets en voiture , quand on regarde la carte du Tour 2008 et 2009 on a déjà vu pire. Sous l'ère Leblanc on avait régulièrement des transferts assez long y'a qu'a regarder la carte des Tours 2004 et surtout 2005, mais c'est surtout dû aux candidatures déposées à notre époque le Tour de France c'est une moyenne de 30,35 villes étapes où le lieu de départ est très souvent different du lieu d'arrivée la veille...
    Concernant le Giro c'est clair qu'il va en falloir du gazole,entre le Terminillo et Frosinone, ou encore Cesenatico et Ferrara y'a du kilomètre sans parler (comme l'a fait remarqué René), entre le Passo del Tonale et Verone...
    Sinan si on regarde le parcours, effectivement c'est un très beau tracé, mais il fait un peu trop "frère jumeau" du Giro 2008 à mon gout, et il aurait pu passer ds les Alpes Italiennes franchement même si il y a moins de routes qu'en France, un passage ds le Queyras ou le Mercantour n'aurais pas fait de mal ;)

    | thibaut | jeudi 29 octobre 2009 om 23h14

  9. ce qui est intérressant sur ce tracé c'est qu'il y a les cols pour faire la différence cela change du tour.
    l'année prochaine tu vires les pavés et l'arrivée au sommet du tourmalet il n'y a rien d'extraordinaire.
    Comme je l'avais dit par la passé le port de pailhères et le port de balès mème si ce sont des cols dur n'ont jamais été décisif donc a voir.
    Je trouve assez risqué le fait de tout miser sur un massif...
    en italie tu peux faire des tracé plus cohérent mais si on veut le faire en passant du nord au sud ou vice versa il faudra peut-ètre faire des étapes plus longues...avec montagne ou pas.
    Sur la vuelta on peut trouver plus de choses sur les tracés des tours précédent pour le giro c'est un peu plus compliqué.

    | fred | vendredi 30 octobre 2009 om 16h44

  10. Bonsoir Thibaut,

    Avec une étape de montagne dans le Latium, une dans le Frioul, une dans le Trentin et trois dans le Haut-Adige, en rajouter dans les Alpes aurait été too much. Cependant, compte tenu du profil, avec le transfert des Pays-Bas à Cuneo via l'aéroport international Sandro Pertini de Turin-Caselle, au pied des montagnes piémontaises, il ne m'eût pas paru incongru de prévoir l'un ou l'autre tronçon dans cette région et d'alléger le programme dolomitain. Les possibilités ne manquent pas. Là encore, j'invite à étudier la carte routière (1). Je ne citerai ici que trois "géants" enquillables à la file: le Valcavera (2416 m, 22,8 km à 7,1%), le Sampeyre (2284 m, 16,2 km à 8,2%) et le colle dell'Agnello, le plus haut sommet accessible en Italie sur une chaussée macadamisée (2744 m, 13,9km à 8,1%, dont 5 à 10% et 2 à 10,5% de moyenne, dans sa seconde portion à forte inclinaison après un faux-plat de 3,4 km).
    Si dans mes interventions sur le Tour de France j'ai énoncé x grimpées auxquelles j'attribue le prédicat "hors catégorie", aucune n'atteint l'escarpement du Zoncolan et du Mortirolo. Les derniers 12,3 km à 9,7% du Mont du Chat depuis Le Bourget-du-Lac et Labérouat (1450 m, 10 km à 9,7%) s'en rapprochent. En revanche, je dresserais un parallèle entre le Terminillo, à partir de Vazia, et l'Aubisque par Laruns, le Grappa (2), tel qu'il sera escaladé le 22 mai, et le Ventoux, le Plan de Corones et le Signal de Bisanne (14,4 km à 8,5% par sa voie "classique"), encore que celui-ci soit goudronné jusqu'au bout. Le Gavia, comparable, côté sud, au Tourmalet, servira-t-il de "juge de paix" lors de "l'étape reine", alors qu'il n'affiche "que" 5,6% de moyenne à la sortie de Bormio? En conséquence, oui, les coureurs se coltineront quelques gros obstacles, mais malheureusement, hormis le Terminillo, le Zoncolan et le Plan de Corones, les autres difficultés supposées majeures sont très mal exploitées. Avant-hier, Fred insistait sur les ascensions susceptibles de générer des différences. Je n'imagine pas que les favoris se découvriront dans le Grappa, alors qu'après le franchissement de celui-ci, il restera 41,6 kilomètres jusqu'à Asolo. Je trouve cela aussi inane que de fixer, comme cette année, une arrivée à Tarbes ou à Pau, l'été prochain, au sortir des Pyrénées.
    Comme sans doute beaucoup d'autres, je m'octroie parfois le rôle du grand ordonnateur de la Grande Boucle, du Giro et du Tour de Suisse, non sans avoir arrêté des critères. Je maintiens que des pensums journaliers plus courts, des montées à forte déclivité et des longs transferts réduits au strict minimum (d'où l'importance du tracé global) modifieraient la donne. Avec des parcours comme ceux que j'ai esquissés, mercredi, dans mon message numéroté 4, sans dizaines de bornes en vallée, je gage qu'il y aurait du sport, et pas uniquement dans l'ultime escalade.
    Tchao,

    René

    (1) Les plus complètes sont celles confectionnées par Hallwag Kümmerly + Frey à Schönbühl-Bern (Suisse).
    (2) Il mériterait une arrivée à son faîte, situé à 1745 m, à l'issue de 18,5 kilomètres à 8,3% depuis Semonzo.

    | René HAMM | vendredi 30 octobre 2009 om 18h18

  11. quand on voit la configuration du massif alpin on peut constater notamment pour les alpes francaises ( alpes maritimes,haute-provence,hautes alpes ou la savoie que les chaines traversées sont très hautes donc cols très long et pas mal de vallée entre chaque ascencions c'est comme ca on ne peut rien y faire.

    Dans les pyrénées on fait que montées et descentes peu ou pas de vallée mais les cols sont moin haut et moin long sauf pour quelques exceptions et surtout l'altitude et moin présente...c'est plus difficile d'aller faire une route autour de l'iseran qu'en arriège par exemple.

    Ce qui n'enlève en rien la difficulté des cols pyrénéens car il y a autant de HC que dans les alpes francaise ca se jouent a quelques ascencions près.

    Dans le giro c'est un peu le mème style de montagne dans les dolomites montées et descentes peu de vallée des ascencions pas forcément longues mais plus sèches que chez nous,par contre suivant les endroits ce n'est pas forcément très haut non plus mais c'est dur.

    Après je ne connais pas toutes les ascencions d'italie mais un grand tour doit ètre pour un coureur complet sinon il n'y aurait que des étapes de montagnes et cela ne serait pas forcément plus intérressant car ce sont les coureurs qui font la course.

    René pour le monte grappa je ne suis pas d'accord si les mecs ils en ont ils peuvent faire les 41 K restant après c'est dans la tète en plus des jambes évidemment.

    Hinault ne se posait pas de question il partait quelque soit le tracé,en 96 a pampelune les mecs y sont allés c'est une question de mentalité.
    En 97 a courchevel les gars partent dans le glandon en 94 lors de l'étape de val-thorens ce ne fut pas le cas mais si tu fais la mème étape en 97 il y a au moin 130 ou 150 H-Délais.

    Ce qui est beau en italie c'est surtout la difficulté de certains cols.
    stelvio,gavia,mortirolo,monte zoncolan,plan de corones et d'autres encore c'est du lourd la on peut dire que c'est pour les purs grimpeurs.

    En espagne tu as moin de cols dur mais après de la a dire que cela vaut le tour de france je n'y crois pas car le tour peut se perdre tous les jours, le rythme,les coureurs tout est différent...

    | fred | vendredi 30 octobre 2009 om 21h08

  12. Bonjour Fred,

    9 H 45.
    Heureusement que mon cerveau est moins embrumé, ce matin, que la colline du Bischenberg sur laquelle j\'habite.
    Je consacre mes premiers traits de plume de ce samedi à vous répondre.
    Dussions-nous échanger x emails sur le blog paris.thover, nous ne tomberons pas d\'accord. A chacun ses conceptions, sa \"philosophie\".
    Je réfute imperturbablement la multiplication des étapes supérieures à 200 kilomètres et fixerai le \"seuil de tolérance\" à cinq heures et demi quotidiennes en selle. Je condamne sans ambages l\'idée que les coureurs \"n\'ont qu\'à s\'adapter\" à ce que leur imposent les organisateurs. Beaucoup se plaignent de l\'amplitude, entre le lever, très tôt, et la douche revigorante, le soir, à l\'hôtel. Si, au regard du profil, le Giro est indicutablement plus dur que la \"Grande Boucle\", la pénibilité de celle-ci résulte essentiellement du brimborium collatéral, des obligations vis-à-vis des médias, en particulier de France Télévisions dont les \"journalistes\" (?!?) vampirisent littéralement leurs interlocuteurs en short et maillot, y compris lorsque ces derniers sont couchés sur leur lit. Leur arracher un mot (alors que la plupart d\'entre eux n\'ont vraiment rien de passionnant à dire!) leur semble un haut fait susceptible d\'enjoliver leur curriculum vitae. La manière dont les deux chaînes détentrices des droits, installées sur l\'esplanade Henri de France, meublent leur programme me laisse assez pantois.
    Vous citez souvent Bernard Hinault et vantez ses exploits. Le 12 juillet 1978, au départ de la demi-étape vers Toulouse, le \"blaireau\", alors néophyte sur le Tour qu\'il remportera onze jours plus tard, s\'était mis en première ligne pour dénoncer les déplorables conditions de travail (transferts, phases de récupération bien trop étriquées...). André Chalmel, son équipier chez Renault-Gitane-Campagnolo, avait déclaré: \"Nous ne demandons pas plus d\'argent, mais simplement un peu plus de considération\".
    J\'oeuvre actuellement à une étude circonstanciée quant aux ascensions sur notre continent, que je synthétiserai d\'ici février 2010. La péninsule transalpine en possède infiniment plus au-dessus de 8,5% (distance minimale: 8,5 km) que l\'Hexagone (1). Aux personnes intéressées par cette question, mais non convaincues de la justesse de ma thèse, je recommande de cliquer sur l\'Archivio delle salite d\'Europa. Livio Marzoli et ses potes recensent 4476 montées dans la patrie de Damiano Cunego, dont la superficie ne représente que les trois cinquièmes de notre pays, et 1687 chez nous. Je signale également climbbyke.com ainsi que le dossier quasi-exhaustif, coordonné par Guy Bodoin, afférent aux grimpées sous nos latitudes (www.centcols.org). Il semblerait que le portail Geocities avec les challenging road climbs ait giclé très récemment. J\'avais vraiment eu le nez creux de l\'imprimer. Dans un classement des trente pentes très hard, parfaitement carrossables, les autochtones se compteraient sur les doigts d\'une main, voire brilleraient par leur absence. Je déplore d\'autant plus [sorry de me répéter!] que les gens d\'A.S.O. négligent systématiquement la plupart d\'entre elles. Un tel \"hot parade\" est évidemment subjectif, car il dépend surtout des critères retenus. Pour moi, les 12,8 kilomètres à 10,3% du Mortirolo devancent nettement les 18,1 à 6,9% du Galibier ou même les 19 à 7,4% du Tourmalet.
    Pour conclure, je rebondis sur deux autres éléments de votre message d\'hier soir. Quelle belle étape à concocter avec le Stelvio (plus de 7% sur 24,3 kilomètres d\'un côté et 21,5 sur l\'adret) à la sortie de Bormio après le franchissement du Gavia par son versant sud (17,3 km à 7,9%)! Je gagerais dès maintenant que, le samedi 22 mai, les favoris n\'attaqueront pas dans le Monte Grappa, qui mériterait assurément un statut plus flatteur, dans l\'intention de creuser un écart à Asolo.
    Tchao,

    René

    (1) Le \"palmarès\" de l\'Autriche et de la Suisse m\'impressionne pareillement.

    | René HAMM | samedi 31 octobre 2009 om 13h59

  13. Rebonjour Fred,

    Une précision. Le "seuil de tolérance" de cinq heures et demi quotidiennes en selle n'est évidemment que purement théorique, car ce sont les coureurs qui déterminent la vitesse de pédalage et donc le temps qu'ils mettent entre la ville-départ et la ligne blanche.
    Une observation à propos d'un des points que vous avez soulevés hier soir. Vous avez comparé les possibilités autour de l'Iseran et celles en Ariège. Le second plus haut sommet français bitumé, je l'aborderais toujours depuis Bonneval-sur-Arc (12,9 km à 7,4%). Terminus, soit Val d'Isère après 17 bornes de descente, soit la station de Bon-Conseil au-dessus de Sainte-Foy-Tarentaise (1550 m, 4,6 km à 10,91%). En l'occurrence, j'acquiesce à votre remarque, mais ajoute que globalement le massif alpin offre davantage de potentialités que les Pyrénées. Mais si les gens d'A.S.O. prévoient quasiment chaque année une virée entre Saint-Béat et Saint-Girons, c'est parce qu'ils manquent singulièrement d'imagination. Je me suis déjà exprimé sur les itinéraires très sélectifs qu'offre le Pays basque.
    Tchao,

    René

    | René HAMM | samedi 31 octobre 2009 om 16h21

  14. bsr rené.
    concernant l'opinion des personnes chacun pense ce qu'il veut c'est certain mème si cela peut-ètre discutable et je me mets dans le lot.

    Mais pour hinault je sais qu'il s'est plein a son époque mais cela ne l'a pas empéché de gagner 5 tours de france et tout ce qui suit.

    Quand on se plaint soit on change soit on se tait et hinault faisait les courses et il les gagnées...ca me fait penser a un mec qui roule a 200 km/h et qui va dire je dois arréter mais il continue,quand on veut on peut,( tout dépend de la situation évidemment ), après chacun sa manière de penser et de faire mais sur ce plan la hinault n'est pas le meilleur exemple.

    Oui les coureurs doivent s'adapter comment ils faisaient il y a 50 ans et plus, des étapes de plus de 300 Km il y en a eu un bon petit paquet dans le tour.

    On est en 2009,ce sont des hommes oui,des pros oui et on va réduire leurs nombres de kilomètres car c'est trop dur alors qu'ils gagnent 10 fois plus qu'il y a 20 ans pour certains faut pas abuser.

    Si les coureurs ne sont pas contents ils peuvent changer et aller travailler dans le batiment par exemple pour le SMIC et on verra s'ils préfèrent ne pas courir,les massages, les bon salaires...etc.
    Mème si le cyclisme est certainement le sport le plus difficile faut pas éxagérer sur les coureurs de notre époque sinon que dire pour les anciens...

    Concernant les commentaires sur le tour je confirmes que cela devient lourd vu qu'ils ne sont pas terrible.

    L'argent dirige le monde donc je doutes que l'ont voyent beaucoup de nouveautés dans les années a venir sur le tour de france sauf pour les départs a l'étranger.
    Si demain celui-ci peut partir de chine,du japon ou d'australie ils le feront.

    | fred | samedi 31 octobre 2009 om 19h28

  15. Concernant les cols le tourmalet et un peu plus dur que le galibier mais on pourrait classer le second plus difficile par valloire car on fait le télégraphe avant et on monte a 2645 Mètres je crois.

    Le ventoux comme la madeleine du coté de la chambre c'est du lourd tout comme le glandon par le versant nord mais après c'est psychologique pour certains coureurs...tourmalet,galibier,ventoux ca fait peur.

    En italie il y a souvent des cols comme joux-plane donc on peut y créer des écarts mais il y a aussi des ascencions très longues a pourcentage assez dur ce qui est fort intérressant pour faire les tracés et voir des grimpeurs gagner.

    Un pur grimpeur aimera des changements de rythme et en italie c'est le pied...une pente qui reste a 7% sur 10,12 ou 15 Km ne fera pas forcément beaucoup d'écarts d'ailleurs on peut le voir avec le plateau de beille mème si pantani a gagné la-bas.
    Des personnes pourront toujours dire il faut un col avant mais une ascencion dur fera des écarts.

    le mortirolo et le port de larrau en sont de bons exemples.

    Mais c'est vrai que le giro peut faire réver pour voir des tours très montagneux.

    | fred | samedi 31 octobre 2009 om 21h03

  16. Beste Thomas,
    Etappe 3 zou misschien Noordwijkerhout aan doen, en in ieder geval Alphen niet! Is hier reeds meer over bekend? Ben benieuwd!

    | Kees Warmerdam | lundi 02 novembre 2009 om 16h16

  17. Bonsoir Fred,

    Bernard Hinault, en début de carrière à l'époque de la mini-"grève" de Valence-d'Agen, était sensible aux excès imposés par les organisateurs. Du reste, ceux-ci apportèrent quelques améliorations, qui calmèrent les ardeurs "militantes" des meneurs au sein du peloton. Je déplore qu'au fil des ans il n'y ait pas eu de changements notoires, ni davantage de contestation de la part des principaux concernés.
    Nous pourrions épiloguer longuement sur les rémunérations des cyclistes, qui ont bénéficié, comme la plupart des sportifs, du tristement célèbre "arrêt Bosman", rendu le 15 décembre 1995 par la Cour de Justice des Communautés européennes à Luxembourg. Deux des effets induits par la décision de supprimer les indemnités de transfert pour les footballeurs en fin de contrat ainsi que les quotas de joueurs étrangers, citoyens d'un pays de l'U.E.: la professionnalisation de disciplines, comme le rugby, le handball, le basket-ball ainsi que l'explosion des salaires. Je referme la parenthèse en ajoutant que les émoluments et primes versés aux coureurs ne sont pas calculées en fonction du degré de difficulté des épreuves; c'est la loi de l'offre et de la demande, donc la surenchère pratiquée par les patrons d'équipe. Loin de moi l'intention de plaindre ces messieurs (je connais maintes personnes infiniment moins bien loties qu'eux!), mais je ne démordrai pas de ma thèse: des étapes de montagne (rangs 4 et 5) plus courtes (entre 140 et 180 bornes) avec des ascensions très accentuées rehausseraient l'intérêt de la course. Je ne connais pas d'exemple correspondant vraiment à mes critères (dans de précédents messages, j'avais imaginé quelques parcours); par conséquent, cela reste de la théorie. Samedi soir, vous-même aviez écrit que des pentes à 7% (ce qui est déjà costaud) sur dix, douze ou quinze kilomètres ne creusent pas forcément d'importants écarts. Pour moi, le seuil de grosse difficulté commence avec des pourcentages supérieurs à 8%. Une précision: le plateau de Beille affiche 15,8 km à 7,9% et justifie pleinement son classement en hors-catégorie.
    Sur l'usage au meilleur escient du Mortirolo, je me suis déjà extériorisé. Le Port de Larrau n'est pas idéalement placé pour servir de rampe de lancement, puisqu'après l'avoir franchi, on roule longtemps sur un terrain à très faible pourcentage avant d'aborder le col de la Pierre Saint-Martin. Je préconiserais une arrivée au col d'Erroymendi (1362 m, 10,8 km à 9,1%); après le sommet, il y a 1,2 km quasiment plat, avant l'attaque du Larrau proprement dit.
    Excellente soirée,

    René

    | René HAMM | lundi 02 novembre 2009 om 17h54

  18. Bonsoir rené,
    Je connais très bien l'arret bosman et sachant que je suis le foot et le vélo depuis que je suis gosse j'ai pu voir quand j'étais un peu plus agé les conséquences de ce problème dans le sport...mais le cyclisme est un sport de coeur a la différence du foot.

    Maintenant les étapes de 140 Km ne donnent pas forcément beaucoup de courses.
    en 1994 bourg-d'oisans-val thorens :
    Il ne s'y passe pas grand-chose a part la chute de marco Pantani et le fait qu'il y est environ 60 H-Délais.

    L'étape de Bourg-d'oisans-courchevel en 1997 rentra dans la légende car la course part d'entrée mais il y a malheureusement eu ce que l'on connait par la suite.
    Faire des étapes au dela de 170 Km jusqu'a 200 Km ok,
    mais plus c'est vrai que c'est beaucoup trop.

    Comme je l'ai déja dit a plusieurs reprises ce sont les coureurs qui font la course quelque soit le tracé.

    Après l'affaire festina tout a changé,
    la mentalité,le tracé des tours,l'évolution du dopage...le cyclisme a l'ancienne c'est fini depuis longtemps.

    | fred | lundi 02 novembre 2009 om 20h56

  19. comme étape courte on pourrait faire:
    barcelonnette-le granon: vars,izoard,le granon.
    briancon-l'alpe d'huez : galibier,télégraphe,croix de fer,l'alpe d'huez.
    bourg-d'oisans-le granon : croix de fer,télégraphe,galibier,le granon.
    bourg-d'oisans-val d'isère: galibier,télégraphe,l'iseran.
    bourg st maurice-verbier : petit st bernard,colle san carlo?,grand st bernard,verbier.
    cuneo-super-sauze : la lombarde,bonnette,super sauze.
    bourg-d'oisans-les deux alpes : croix de fer,télégraphe,galibier,les deux alpes.
    bourg-d'oisans-les menuires,meribel ou valmorel: glandon ou croix de fer,madeleine + une des 3 stations cités.
    Je ne parle pas des pyrénées par préférences pour les alpes.

    | fred | lundi 02 novembre 2009 om 23h13

  20. j'ai prit les routes souvent empruntés mais cela n'empèche en rien d'introduire des nouvelles arrivées près des cols cités.

    | fred | mercredi 04 novembre 2009 om 17h43

  21. Bonsoir Fred,

    Le profil du Giro 2010 ne semble pas inspirer grand monde, puisque nous sommes les seuls à alimenter cette page du blog. Et encore, là vous reparlez du Tour de France. Le Granon n'a figuré qu'une seule fois au programme, le 20 juillet 1986, lors du 17ème tronçon, en provenance de Gap, remporté par l'Ibère Eduardo Chozas. Il vaut mieux aborder ce col (2413 m, 11,5 km à 9,2%) après avoir franchi le Télégraphe et le Galibier. Vous mentionnez l'étape Bourg-d'Oisans - Courchevel du 20 juillet 1997, "entrée dans la légende"; j'ai vérifié: elle n'avait "que" 148 kilomètres.
    Lors de mes précédentes interventions, j'avais déjà dessiné quelques itinéraires "courts".
    J'en rajoute trois autres, pas forcément pour une même édition, dans le massif alpin.
    * Nantua - Ubine: 156,5 km, par Genève, le Salève (1307 m, 9,5 km à 8,4%), le col du Cou (1116 m, 6 km à 8,9%), celui du Feu (1117 m, 7 km à 6,6%), le Corbier (1235 m, 6 km à 8,6%) et la montée vers Ubine depuis Centfontaines (1495 m, 6,5 km à 9,4%). Le Chablais, encore une région aux potentialités négligées!
    * Albertville - Saint-Pierre-de-Chartreuse : 143 km, avec le col de Marocaz (958 m, 7,4 km à 8,2%), la côte de Saint-Marcel-d'en-Haut (1070 m, 7,8 km à 9,1%), le col du Coq (1434 m, 12,9 km à 8,5%), puis dix bornes de descente.
    * La Tour-du-Pin - Val Pelouse: 143,5 km, par le col de la Crusille (573 m, 7 km à 4,5%), celui de l'Epine (980 m, 7 km à 7,8%), le Granier (1134 m, 11,5 km à 7,2%), la côte de Saint-Marcel-d'en-Haut (1070 m, 6,3 km à 9,5%; il y a un kilomètre et demi en moins que dans le tracé précédent, car on ne passe pas par Chapareillan), le Barioz (1041 m, 5,9 km à 6,8%) et, enfin, l'escapade vers l'ancienne station (1728 m, 13,2 km à 8,9%).
    Deux triptyques pyrénéens.
    * Saint-Gaudens - Luz Ardiden (168 km), par le col d'Azet (1580 m, 7,5 km à 8,3%), la Hourquette d'Ancizan (1564 m, 10,3 km à 7,8%), le Tourmalet (2115 m, 17 km à 7,5%), puis l'ascension, via la route de Viscos, vers la station (1720 m, 12,6 km à 8,7%).
    * Lourdes - Col d'Erroymendi: 152 km, avec le col de Marie-Blanque (890 m, 5,5 km à 7,8%), celui d'Ichère (690 m, 3,8 km à 8,4%), de Lie (601 m, 2,6 km à 7,7%), la Hourcère (1440 m, 12,3 km à 8,3%) et le terminus (1362 m, 9,8km à 10%). [Le col d'Erroymendi, avec son prolongement, le Larrau, le 25 juillet 2007, constitua le premier (et le plus difficile!) obstacle, à l'occasion de la 16ème étape Orthez-Gourette/Aubisque (218,5 km)].
    * Mauléon-Licharre - Plateau d'Iraty: 154 km, par le col d'Arangaïtz ou de Lecharria (832 m, 7,3 km à 7,9%), le col d'Ipharlatzé (328 m, 2,6 km à 8,7%), Azconzabal ou Gamia (503 m, 3 km à 9,7%), le Landerre (1058 m, 8,7 km à 8,6%), le Burdincurutcheta (1135 m, 9,5 km à 8,4%), cinq bornes de descente vers la forêt (D 18).
    Dans le sens inverse des aiguilles, je concocterais par exemple ceci:
    * Bayonne - Plateau d'Iraty: 140 km, avec le Puerto de Otxondo (570 m, 10 km à 5%), le col d'Ispéguy (672 m, 6,6 km à 4,9%), le col d'Arnosteguy (1185 m, 9 km à 9,1%), Arthaburu (1119 m, 7,7 km à 10,5%), puis 9,5 kilomètres de descente.
    * Saint-Jean-le-Vieux - Labérouat: 152 km, par le Landerre (1058 m, 8,7 km à 8,6%), la Hourcère (1440 m, 12,3 km à 8,3%), le Soudet via le Suscousse (1540 m, 4,5 km à 7,2%), l'Ichère (680 m, 4,4 km à 6,2%), le Houaratate (1009 m, 7,4 km à 7,5%) et la grimpée finale (1450 m, 10 km à 9,7%).
    * Oloron-Sainte-Marie - La Curadière: 152 km, via Arudy, Saint-Christau, avec le col de Marie-Blanque (1035 m, 8,5 km à 7,7%), l'Aubisque (1709 m, 16,6 km à 7,2%), le col de Spandelles (1378 m, 10,5 km à 8,1%), le Couraduque (1367 m, 3,9 km à 4,2%), le col des Bordères (1157 m, 3,2 km à 8%), la route terminale (1617 m, 10,2 km à 9,2%).
    "Après l'affaire Festina, tout a changé", écrivez-vous. En pire! Les méthodes de doping se sont "affinées", la plupart des fraudeurs s'en sont sortis sans trop de dommages. Richard Virenque pérore comme "consultant" sur Eurosport, Bjarne Riis, qui a reconnu, le 25 mai 2007, avoir ingéré des substances illicites pour gagner en 1996 et déclaré s'en foutre de rendre éventuellement son maillot jaune (d'abord biffé des tablettes, il fut réhabilité pour son "honnêteté" (?!?!), le 4 juillet 2008), dirige l'équipe CSC, devenue Saxo Bank, cette année. Rolf Aldag, qui a confessé ses "fautes" du temps où il portait le maillot magenta de la Telekom, puis de la T-Mobile, manage le team Columbia High Road. Le plus pernicieux et pervers des tricheurs, Lance Armstrong, continue de dicter sa loi d'airain. Christian Prudhomme n'a apparemment pas les mêmes lectures que moi...
    Tchao,

    René



    | René HAMM | samedi 07 novembre 2009 om 20h53

  22. bonjour rené,
    concernant bourg d'oisans-courchevel c'est une des dernières étapes avec celle des deux-alpes en 98 a faire parti du cercle légendaire sur le tour.
    Celle de 99 a sestrières elle est mise sur les livres mais en dehors de la victoire d'armstrong qui n'a rien d'exeptionnelle mème si cela signifie son retour je ne comprends pas sauf pour ses fans.

    Les étapes données sont pour des grimpeur qui pourraient faire éventuellement une échappé solitaire comme richard a son époque.

    Mais virenque n'a pas fait pire que les mecs des années 60,70 ou 80 notamment fignon qui lui prenait de la cocaine chose que l'on pourrait classer de trafic et c'est plus grave encore que le dopage organisé ou en solo qui existe depuis des lustres dans le cyclisme et autres sports.

    Si j'ai dit qu'en 98 avec l'affaire festina tout avait changé...
    c'est certain que c'est en pire sinon je n'aurais pas dit que le cyclisme a l'ancienne serait fini.

    De plus hier j'ai regardé le premier grand chrono du tour 98 et quand je vois hamilton et ekimov battre olano et berzin...quand on connait la suite on comprend mieux pourquoi ce sport a touché le fond a commencer par cette année la avec des abus de ce style.

    Quand je vois le classemment de hamilton en 97 et l'année suivant il va presque battre ullrich du moin en chrono...j'ai du mal a voir que les organisateurs laissent faire...c'est vrai que voir un mec inexistant sur un tour en finissant dans les choux sachant que l'année suivante il peut battre le vainqueur sortant c'est quand mème phénoménal comme réveil.

    Bientot le 150è du tour 2009 va gagner le tour de france 2010...l'abus a été bien trop important a partir de 98 c'est une certitude.

    Si a l'époque les tours avaient été moin montagneux cela n'aurait pas empéché le dopage mais certains n'auraient pas eu la pastèque et cela aurait été différent.

    Beloki,rumsas,hamilton,botero,landis ca vaut rien a part peut-ètre une 20è ou 30è place sur le tour avec une étape mais jamais les perfomances qu'ils ont pu avoir.

    Concernant le giro mettre le monte zoncolan et plan de corones c'est beau et lourd a la fois...
    Après j'ai regardé les tracé des giro 2006,2007 et 2008 c'est pas mal non plus.

    | fred | dimanche 08 novembre 2009 om 15h25

  23. Bonjour Fred,

    D'abord, une rectification: il s'agit non point de la Curadière, mais de la Curadère. Le bas de la pente se trouve à environ huit kilomètres au sud-ouest d'Argelès-Gazost. Sur certains sites de randonneurs évoquant l'escalade vers le pic de Cabaliros, j'ai lu que l'on peut garer la voiture au bout de la piste forestière, à la cote 1660. Je me fie aux renseignements glanés sur pau.pyrenees.64, où les derniers 500 mètres sont indiqués "en très mauvais état". L'altitude du parking: 1617 mètres. Moyennant quelques déblayages et aménagements (pourquoi ne pas goudronner le secteur terminal?), cette ascension mériterait de figurer au menu du Tour. Théorie, fantasme, utopie!... Cela supposerait tout bonnement que des organisateurs vraiment novateurs suppléent les gens d'A.S.O., et sur un plan pratique, évidemment que les véhicules de la caravane publicitaire ne dépassent pas Sireix. Pour calculer le pourcentage, j'ai pris le point le plus bas de ce village (675 m). Vous l'aurez compris: j'aime beaucoup ce type d'itinéraires, avec plusieurs montées réparties sur une distance relativement courte. Ceux au Pays basque s'inscrivent dans une vision des choses identique. Mon credo: "la montagne, différemment!".
    Je constate notre convergence d'opinions quant au dopage: oui, ce n'est pas le profil des courses qui pousse des protagonistes à se shooter. Tant que les autorités (UCI, les Comités olympiques, le Tribunal arbitral du Sport de Lausanne...) ne prononcent pas de sanctions exemplaires, comme la suspension à vie et l'interdiction d'exercer de quelconques fonctions dans le vélo (manager, directeur sportif, "soigneur"...), le fléau ne sera pas éradiqué.
    Avec vos connaissances historiques et vos archives, vous concurrencez aisément Jean-Paul Ollivier, surnommé "Polo la science".
    Excellente journée,

    René

    | René HAMM | lundi 09 novembre 2009 om 12h07

  24. Bonjour rené,
    non absolument pas,
    polo reste et restera polo c'est une bible a lui seul mais quand j'aurais son age,si j'y arrive, peut-ètre...
    Mais ce n'est pas mon but de lui ressembler ( ni a personne d'ailleurs ) et puis je suis déja en concurrence avec un membre de ma famille en matière de connaissance sur le vélo sachant qu'il est plus jeune mais je peux vous dire qu'il en a vu et quand on a les étapes de montagne du tour de france depuis 83 en vhs + celle du giro et de la vuelta a partir des années 90 ca aide.

    Avec polo je ne suis pas d'accord a 100 % sur les livres ou il retrace les étapes de légendes car pour lui les années 90 c'est oublié.
    Seul l'étape du val louron en 91 et celle de sestrières en 99 sont dans la légende...chacun son époque mais il faudrait qu'il pense a mettre d'autres étapes et puis mettre fignon dans sa rétro sachant qu'il a prit de la cocaine... ce n'est pas le seul mais bon cela me laisse perplexe.

    Faire les louanges aussi de certains gars sachant qu'ils se sont fait prendre comme Joop ZOETEMELK,Thévenet que j'apprécie beaucoup et d'autres...que dire de plus.

    Ils ne sont pas mieux que les virenque,pantani,ullrich et j'en passe...

    Polo a le droit de ne pas aimer les années 90 mais il doit rester logique sur des faits chose qui n'est pas le cas sur cette époque la après concernant les années 2000 no comment...

    Il pourrait mettre sestrières en 92, Mende en 95, les arcs en 96, courchevel en 97 + andorre ainsi que les deux-alpes en 98.
    Je ne pense pas me tromper mais bon chacun ses opinions.

    J'envoie un peu sur les mecs que je ne supporte pas car c'est physique en plus de leurs mentalité,je pense a armstrong notamment.

    Pour avoir des livres de routes depuis 90 leblanc a fait des tours trop montagneux a partir de 93 et faire une moyenne de 20 cols n'aurait pas fait de mal au tour de france.

    En 95 : 23 cols / 96 : 24 cols / 97 : 25 cols et comme par hasard les mecs tombent...

    Mème si ce n'est pas les ascencions du giro il en faut pour tout le monde et a mon avis Jean-marie Leblanc avec l'aspect financier en plus a trop abusé et on eu ce que l'on connait a partir de 98 c'est un fait.

    Le giro est un tour très intérressant mais tous les mecs se font prendre pour dopage...ca devient très lourd.

    Je pense aussi que les organisateurs devraient se calmer...
    le giro 2010 sera très dur.

    Pour en revenir au tour de france.

    En 97 par exemple si jean-marie leblanc avait fait :

    pau-luchon : soulor,tourmalet,aspin,peyresourde /

    luchon-plateau de beille : ares,portet d'aspect,core,port,plateau de beille /

    chrono de st-étienne le mème que 2005 /

    le lendemain arrivée a l'alpe d'huez sans le col du grand bois /

    Bourg d'oisans-le pleynet sept laux : ornon,la morte,luitel,cote de st martin d'uriage,mouilles,barioz,le pleynet /

    Allevard-morzine : tamié, l'épine, marais, croix-fry,colombière,cote de chatillon sur cluses,joux-plane /

    Morzine-macon : berthiand.

    Ce n'est pas très original,n'y trop dur,pas d'étapes de légendes mais ce n'est pas vilain.

    Richard et pantani ne montent pas sur le podium et l'affaire festina n'y est pas.
    Je suis sur que sans cette affaire Lance ne gagne pas le tour du renouveau et il n'en gagne pas sept.

    | fred | lundi 09 novembre 2009 om 13h27

  25. je trouve que ce tour d\\\'italie est plus intérréssant que le tour de france (plus d\\\'arrivés au sommet et plus de côtes ...)

    | tour de france | lundi 15 mars 2010 om 16h22

  26. Wouaoh!!! La dernière semaine risque d'être...terrible!
    Un peu trop peut-être car les leaders risquent de se neutraliser à Terminillo,
    sans compter les nombreux sprinteurs qui risquent d'abandonner avant.
    Mais bon, on voulait du spectacle, et bah, je crois qu'on va être servi!

    | Val | vendredi 30 avril 2010 om 15h56

  27. Bonjour,
    Vous avez l'air de spécialistes... Est-ce que quelqu'un connaitrait une belle histoire de cyclisme qui s'est déroulée sur un des cols franchis par le Giro cette année?
    Merci

    | ju | lundi 03 mai 2010 om 10h20

  28. Bonjour tout le monde !! Ce message s'adresse au créateur de ce magnifique article. Je voulais tout simplement lui dire de mettre à jour son article car les cartes et profils des étapes ne sont plus exactes. Il suffit d'aller voir sur le site www.gazzetta.it rubrique Giro d'Italia et de regarder les profils et cartes à cet endroit. Voilà. Merci. Louis92i

    | Louis92i | vendredi 07 mai 2010 om 14h58

  29. Ju certains cols du giro ont une histoire notamment un qu'ils ont fait en 2009 a moitié légende du grand Eddy.
    Mais comme le giro a l'époque conmptait plus pour les coureurs que la vuelta après le tour bien sur beaucoup de cols sont connus mais après pour les histoires la c'est plus compliqué il faut retrouver des archives du temps de merckx et de hinault pour ne pas ètre trop lointain...

    | fred | vendredi 07 mai 2010 om 15h44

  30. salut, le tour sera aussi spectaculaire que le giro le jour où les organisateurs oseront y mettre des montées impossibles comme le grand colombier dans le sud du massif du jura (des passages à 19 et 22%), la dent du chat pas très loin et pas des autoroutes de montagne. Cela fait 6 ans que je regarde le giro au mois de mai et que je me fais moins chier qu'en regardant le tour en juillet.

    | dipo | vendredi 07 mai 2010 om 17h35

  31. Dipo tu ne peux pas le comparer certes comme tu l'as dit au niveau des cols mais au niveau des coureurs a part 2 ou 3 il n'y a pas grand monde aujourd'hui.
    Il y a 15 ans de ca par exemple il y avait la quantité et la qualité et des mecs qui étaient la pour gagner et non pour faire de la figuration.
    Mais c'est l'évolution.

    | fred | vendredi 07 mai 2010 om 20h04

  32. @Louis92i : merci pour votre message. Je sais effectivement que les cartes et les profils des étapes ne sont plus exactes.
    En effet, ce qui est bien avec le Giro, c'est que dès la présentation officielle les cartes détaillées sont disponibles. Par contre, ce qui n'est pas bien, c'est que de toute façon elles changent encore complètement avant le départ du Giro et après reconnaissance probablement.

    Au lieu de simplement mettre à jour cet article avec les nouvelles cartes et profils, je voulais vous proposer quelque chose de mieux encore : Le parcours du Giro d'Italia 2010 sur Google Maps / dans Google Earth et les itinéraires horaires !

    C'est donc maintenant chose faite pour les 4 premières étapes et ce sera bientôt le cas pour les autres étapes. Le parcours complet sera alors aussi téléchargeable dans Google Earth, comme d'habitude ...

    | Thomas Vergouwen | samedi 08 mai 2010 om 00h46

  33. Bonsoir Dipo,

    Je partage absolument votre avis, formulé vendredi, quant au manque d'audace patent affiché par les organisateurs de la Grande Boucle.
    Je me permets de vous renvoyer à mes commentaires postés sur ce site, les numéros 4 et 6 du 28 octobre 2009, 10 du 30, 12 et 13 du lendemain, 17 du 2 novembre 2009, 21 du 7 et 23 du 9 novembre dernier. Vous lirez que je critique également le tracé, selon moi fort mal dessiné, du Giro qui vient de débuter et quelques "fausses bonnes idées". Tout en raccourcissant les étapes, j'énonce des propositions de parcours qui rendraient la course plus "spectaculaire" .
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | mardi 11 mai 2010 om 18h30

  34. c'est un parcourt de costaux les etapes de montagnes sont belles l'une que l'autre j'aurai aimer que contadore et amstronge soient présent on aurai vu de beau duels mais il es claire que une fois le giro terminé il sera difficile de récupéré pour le tour de france dommage ... j'espère que le jeune italien nibali aura l'occasion de brillé cé un jeune plein de ressources ciao moez de tunis

    | moez | mercredi 12 mai 2010 om 05h23

  35. Bonsoir Moez,

    Vous devez être satisfait. Vincenzo Nibali vient de revêtir le maglia rosa à l'issue du contre-la-montre par équipes entre Savigliano et Cuneo, que la Liquigas a brillamment remporté. Du reste, Angelo Zomegnan, le patron de l'épreuve, aura sans doute également retrouvé le sourire. Qu'Alexandre Nicolaïevitch Vinokourov ait revêtu le maillot de leader, avant-hier à Middelburg (Pays-Bas), ne l'avait pas vraiment comblé de joie. Il n'avait qu'à ne pas autoriser Astana à prendre le départ ou poser ses conditions! Si l'on permet à un coureur de s'aligner, on endosse le "risque" qu'il gagne une ou des étape(s), voire qu'il s'empare de la tête du classement général. Christian Prudhomme n'aurait pas non plus apprécié la victoire du Kazakhe à Liège-Bastogne-Liège, le dimanche 26 avril. Je trouve ce genre d'attitude assez hypocrite. Soit on met un veto à la participation d'un "indésirable", soit on la boucle si ce dernier fait des étincelles!

    | René HAMM | mercredi 12 mai 2010 om 18h08

  36. Moi jdi c Sastre ki va rajouté le giro a son palmarès!!

    | Louis92i | mercredi 12 mai 2010 om 23h11

  37. bonsoir rené merci pour nibali pourvu que ca dure :)
    moi aussi je suis contre le dopage mais il faut etre aussi souple avec les coureurs le fautif a eu sa part de punissions donc il ne faut pas en rajouté plus personne n'ai innocent et personne n'ai coupable il faut savoir pardonner et passer a autre chose le cyclisme a subi beaucoup de scandale j'aimerai enfin regarder du beaux spectacles ...

    | moez | jeudi 13 mai 2010 om 03h34

  38. Nous avons en France des cols très pentues aussi de plus de 10 km à 10%, un exemple me vient en tête, le Joux Plane, le mont du Chat 12KM 0 10%, le Granon fait 11km à 9.5%, etc ... et y'en a d'autres je dis ces noms de mémoire. Que penser de la Bastille à Grenoble 3200 m à 17% qui pourrait clore une belle étape de montagne avec des cols comme: le Télégraphe, le Galibier, le col de Sarennes (qui annonce une moyenne de 7.5% pdt 12 kms mais quand on regarde en détail, c'est un col irrégulier avec des plats et même un descente et des passages entre 9.5% ET 13.5% sur plusieurs km et le Luitel (10.3 km à 8.7%, passages à 14%)avant le terrible Bastille chère à Bernard Hinault en 1977? Croyez moi y'a de quoi faire du pourcentage en France aussi.
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Col-de-Sarenne&MountainID=6415

    | Emmanuel | samedi 15 mai 2010 om 10h07

  39. Le Salève 6 km à 11% de moyenne en partant de Collonges sur Saléve de 570m à 1238 m d'altitude sur 6 kms http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Mont-Salève&MountainID=9740

    Le Grand Colombier à partir de Virieu le Petit http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Col-du-Grand-Colombier&MountainID=6621 Pas mal non plus ?

    | Emmanuel | samedi 15 mai 2010 om 10h36

  40. Même en Allemagne y'a des fort pourcentage:

    4.3 kms à 14.4% LE Grüntenhütte
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Grüntenhütte&MountainID=1183

    Le Kehlsteinstrasse énorme 10.2 kms à 11.6%
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Kehlsteinstrasse&MountainID=1200

    Le Nebelhorn 7.8 kms à 14%
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Nebelhorn&MountainID=1211

    Le Shlappold 5.7km à 13.2%
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Schlappold-Alpe&MountainID=1230

    | Emmanuel | samedi 15 mai 2010 om 10h54

  41. Bonjour Emmanuel,

    En me basant notamment sur l'Archive des côtes d'Europe ("salite.ch" ou "ciclismo.sitiasp.it"), je n'ai déniché dans l'Hexagone aucune ascension avec une pente de 10% de moyenne sur 10 kilomètres (1). Le Mont du Chat (1504 m), par son versant occidental, affiche 10,9% sur 8,3 km à partir de Trouet. Le Granon (2413 m) "offre" une déclivité de 9,2% sur 11,5 km. Ce col ne fut abordé qu'une seule fois par les coureurs du Tour de France; le 20 juillet 1986, l'Espagnol Eduardo Chozas y triompha à l'issue de la 17ème étape, avec 6'26" d'avance sur le Suisse Urs Zimmermann et l'Américain Greg Lemond. Dans les Alpes, je vous signale trois grimpées particulièrement exigeantes: le collet de Vaujany (1707 m, 9,2 km à 9,7%), que l'on pourrait "raccrocher" comme site d'arrivée (sur certaines portions, la réfection du revêtement s'imposerait au préalable) après la descente du col de Sarenne sur la D 211a vers Villard-Reculas via l'Alpe-d'Huez, puis en empruntant la D 43a jusqu'à Vaujany avant de bifurquer à gauche; le Signal de Bisanne (1939 m, 13,2 km à 9,3% par la route du Mont) dans le Beaufortain; le plateau des Saix (1626 m à 9,2% sur 10 km) dans le Chablais. Je me permets de vous renvoyer à mes diverses contributions sur le blog dédié au Tour de France 2010. J'y mentionne d'autres montées, y compris dans les Pyrénées et le Jura, expose ma "philosophie" quant au profil de l'épreuve (par exemple comment accroître l'intérêt de celle-ci en la durcissant tout en épargnant aux moins costauds la hantise du "hors-délais") et détaille quelques tronçons que j'ai concoctés. Ces derniers temps, j'ai lu sur des blogs de "paris.thover" que plusieurs passionnés de la "petite reine" partagent certaines de mes thèses.
    Tchao,

    René HAMM
    Bischoffsheim (Alsace)

    (1) En Autriche, en Italie et en Suisse, on dénombre beaucoup plus de voies, parfaitement carrossables en l'état, aux pourcentages supérieurs à 8,5%.

    | René HAMM | samedi 15 mai 2010 om 12h42

  42. Tu as raison on trouve plus de pentes raides en Italie ou en Autriche mais ce n'est pas que ca qui fait la difficulté d'une course de toute manière. C'est aussi la façon de courir et quels coureurs sont au départ. En Allemagne y'a aussi de très belle pentes raides. Après la Suisse, l'Espagne tous ces pays ont de grands cols.

    Un Bernard Hinault ou un Eddy Merckx étaient capable de transformer une étape de moyenne montagne en étape décisive !

    | Emmanuel | samedi 15 mai 2010 om 13h14

  43. Ne penses tu pas que le Pic de Beillurti est aussi dur qu\'un Mortirolo ? Et personnellement le Pic du Midi je le trouve énorme aussi http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Pic-du-Midi&MountainID=7042 en tant qu\'ancien coureur amateur je trouve ce pic plus difficile que les 10 kms du Mortirolo le Pic du Midi est mortel car long et pentue avec les 3 derniers km à plus de 10% pour une moyenne totale de 7.8% sur 24.7 kms !!!Et quelquefois faut se méfier des moyennes car y a des cols avec des replat ou descentes au milieu si on les enléves on a plus de 10 de moyenne pour bp de col.

    | Emmanuel | samedi 15 mai 2010 om 13h42

  44. Rebonjour Emmanuel,

    Vérification opérée, au lieu d'aborder, côté est, le Mont du Chat directement par Le-Bourget-du-Lac, l'on pousse sur la Nationale 211 jusqu'au port de Charpignat pour bifurquer à gauche sur la D 42, l'on gravirait sur 11,6 kilomètres la longue route la plus escarpée de notre pays (10,7%).
    Eu égard aux écarts qu'Eddy Merckx avait créés à l'issue de chevauchées fantastiques, j'ai quelque peine à imaginer que le "cannibale" avait accompli ces exploits sans user de substances prohibées... Je n'approfondis pas le sujet ici et reviens sur la thématique de nos échanges. Dans mon message N°423 du 2 octobre 2009, j'avais omis de mentionner la variante vers l'Elhursaro (1145 m) par le col de Beillurti (1093 m), qui présente, sur 9,4 km, une déclivité de 9,5%. Pour le Beillurti lui-même, j'ai repéré deux cotations: 6,7 km à 12,7% sur "salite", et 7,8 km sur "lyontoposvtt" (donc une moyenne de 10,8%). Depuis Mazzo, l'accès au Mortirolo (1852 m), d'une longueur de 12,4 bornes, affiche 10,5%. J'incline à juger le col transalpin plus difficile que celui du Pays basque, que j'inscrirais évidemment volontiers au programme de la Grande Boucle, sous réserve que la chaussée soit rendue praticable.
    J'ai lu sur plusieurs sites que la route sablonneuse (à péage) de 5,5 km vers le col des Laquets (2637 m) est désormais interdite à toute circulation.
    Pour mon calcul des pourcentages, je prends en compte des montées quasi ininterrompues (à condition que le degré de la pente se maintienne au-dessus de 2,3%!). Par conséquent, l'indication de la moyenne me semble absolument pertinente. A partir d'un replat, d'un segment inférieur à 2,3% et a fortiori d'une descente excédant un kilomètre, je prends en compte le point le plus élevé avant le début de ces portions, puis je considère qu'une nouvelle ascension autonome débute. Pour éviter toute confusion ou un casse-tête, je citerais le col d'Andrion dans les Alpes du Sud. Premier tronçon de 12,1 km jusqu'au col des Abeilles (1017 m), soit 6,4%; quatre kilomètres de légère descente, puis la seconde escalade de 8,2 km jusqu'au faîte de l'Andrion (1681 m), avec une pente de 8,3%.
    Tchao,

    René

    | René HAMM | samedi 15 mai 2010 om 17h10

  45. Bonsoir Moez,

    Comme vous êtes un fan déclaré de Vincenzo Nibali, sachez que votre "chouchou" vient de remporter la quatorzième étape du Giro entre Ferrara et Asolo. Le Sicilien s'était échappé dans la descente du Monte Grappa, dont le sommet était situé à 40,8 kilomètres du terme. Ivan Basso, son équipier de Liquigas, qui n'avait évidemment pas mené la chasse, a réglé au sprint, vingt-trois secondes plus tard, Michele Scarponi et Cadel Evans. L'Espagnol David Arroyo a revêtu le maillot rose de leader.
    Tchao,

    René

    | René HAMM | samedi 22 mai 2010 om 17h50

  46. N'oubliez pas que tous les jours un résumé de l'étape est publié sur ce blog. Aujourd'hui c'est donc également le cas avec l'article Vincenzo Nibali remporte la 14ème étape du Giro d'Italia 2010 grâce à sa bonne descente, l'espagnol David Arroyo prend le maillot rose.

    Par ailleurs, au cas où vous ne l'avez pas encore vus, le parcours du Tour d'Italia 2010 sur Google Maps et téléchargeable dans Google Earth est maintenant disponible pour l'ensemble des étapes.

    | Thomas Vergouwen | samedi 22 mai 2010 om 18h20

  47. merci pour ce profil exhaustif du Giro. cela va me permettre de bien suivre notamment les étapes de montagne. je suis tunisien et j'adore les grands tours européens.

    | monfes ben tahar | jeudi 27 mai 2010 om 17h40

  48. Voilà une route qui serait à goudronnée sur la fin: http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Croix-de-Lipodère&MountainID=8161

    et la croix de Toulouse à côté de Briançon aussi

    Qu'en penses-tu ?

    | Emmanuel | mardi 01 juin 2010 om 13h42

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