Le collectif des coureurs cyclistes pro néerlandais, VVBW (Vereniging Van BeroepsWielrenners), vient de donner un avis favorable à une convention collective (CAO en néerlandais) proposée par les 3 équipes pro néerlandaises, Rabobank Wielerploegen, Skil-Shimano et Vacansoleil Pro Cycling Team. Cette convention collective permettra de définir un compromis entre les règlements de l'UCI (Union Cycliste Internationale) et le code du travail néerlandais.

Les négociations avaient été initié par Rabobank Wielerploegen il y a plusieurs années déjà et il a fallu courir de nombreux kilomètres avant de pouvoir accoucher d'une convention acceptable par les coureurs. C'est maintenant chose fait avec la convention reconnue par les 3 équipes néerlandaises qui a obtenue un vote favorable à grande majorité du VVBW.

Harold Knebel (manager de l'équipe Rabobank) déclarait suite à ce vote : Cela fait longtemps qu'il y ait des différences entre les règles de l'UCI et le code du travail aux Pays-Bas. Grâce à cette convention collective on a pu trouver un choix acceptable pour tout le monde sur ces différences.

Iwan Spekenbrink (manager de l'équipe Skil-Shimano) est également content de la situation claire créée par cette convention collective : des choses comme l'incapacité de travail, durée de contrats, début et fin de contrat sont maintenant clairement définies. Cette convention collective contribue à la professionnalisation du cyclisme.
Daan Luijckx (manager de Vacansoleil Pro Cycling Team) pense la même chose : la convention collective est un bon moyen pour créer de la clarité dans la relation de travail qui nous a également obligé à réfléchir sur notre contribution à l'après-carrière des coureurs pros.

John van den Akker (coureur pro de 1988 à 1997 et actuellement agent de plusieurs coureurs), représentant des coureurs et de VVBW, montrait également sa satisfaction : finalement nous avons trouvé un accord, c'est un moment historique pour le cyclisme néerlandais.

La convention collective qui s'applique de façon rétro-active depuis le 1er janvier 2010, garantit entre autres un coureurs en invalidité de travail qu'il garde son salaire jusqu'au terme de son contrat et définit un salaire minimum pour les coureurs.

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