gestart door Simonvelo op zaterdag 01 maart 2014 om 10u19 | 4962 keer bekeken | 56 berichtjes
Svam
- op maandag 26 mei 2014 om 14u21
@ Aurélien :
Ça doit bien être la premier fois qu'on tombe d'accord sur quelque chose ^^ J'accepte parfaitement la remarque sur l'étape reine. J'ai pris un exemple d'un massif en trois étapes avec une étape reine au sommet mais j'envisage parfaitement des étapes reines en descente. D'ailleurs pour mon J3, je parle bien d'une baisse de prestige, pas d'impact sportif... L'étape reine c'est donc surtout un sens sportif, à savoir l'étape avec le plus de dénivelé (même si on arrive en descente). Un Briançon - Moutiers par Galibier, Croix de Fer, Madeleine, ce serait une étape reine.
De même, j'accepte volontiers les propositions d'André sur l'explosion des massifs traditionnels. J'ai beau argumenter sur ce schéma favorable, j'ai toujours mis en avant la variété des schémas, parcours, terrains, etc, comme priorité pour lutter contre l'attentisme. Le meilleur moyen de ne pas enfermer les coureurs dans une mono-tactique c'est de leur proposer tout et son inverse d'une année sur l'autre. C'est pour ça que je suis toujours en première ligne pour lutter contre le culte de la course de côte instauré par la Vuelta et le Giro (et dont le Tour de cette année peut faire craindre une contagion). L'aspect financier joue, mais pas que... Le Grand-Bornand s'est bien installée dans le paysage du Tour ces dernières années sans jamais accueillir l'arrivée au Chinaillon (vu sur le TDA). A l'inverse, Serre-Chevalier a financé une arrivée au sommet du Galibier alors qu'elle est parfaitement placée pour mettre en valeur la face nord.
Pour finir et revenir sur mon schéma "idéal", c'est justement à cause de lui que j'ai quelques regrets sur les Vosges cette année, pourtant unanimement saluées. Tout le monde pressent que l'étape de Mulhouse sera dédiée aux baroudeurs alors qu'en 2011, beaucoup se plaignaient de l'étape de Lourdes, coincée dans la même position. Ma proposition aurait été d'inverser les arrivées à Mulhouse et à la PBF. Le dimanche 13 Gérardmer-PBF (http://www.openrunner.com/index.php?id=3007390) et le lundi 14 Mulhouse-Mulhouse (http://www.openrunner.com/index.php?id=3007406). Et au passage, je bascule l'enchaînement Pt.Ballon-Platzerwasel dans l'étape de Mulhouse car il est trop intéressant pour n'être utilisé que pour faire grimper le dénivelé. L'étape du 14 peut ainsi permettre aux perdants de la veille de se relancer, en plus de conserver son aspect baroudeurs.
Aurélien M.
- op dinsdag 27 mei 2014 om 09u17
Bonjour Svam,
comme quoi, tout arrive ^^ !
En ce qui concerne la France, je suis plus d'avis à voir 3 étapes dans chaque grand massif (ou 2 dans le premier et 3 dans le dernier : comme cette année) à condition que la moyenne montagne soit juste.
Mais, lorsque 4 étapes sont tracées (l'année dernière, Pyrénées 2010...) : je pense que nous gagnerions à avoir un modèle : course de côte (ou du simple modèle HC suivi d'une 1C/2C comme Ax-3-Domaine) ; étape reine avec arrivée au sommet ; étape reine arrivée en descente ; étape plus légère et plus courte avec arrivée en descente, vallée, voire plaine (15 km de plat maxi).
Ce modèle pourrait surtout s'appliquer au Tour d'Italie qui, pour des raisons financières évidentes, préfère les Alpes aux Apennins.
Le Grand Bornand s'est installé (4 fois en 10 ans, égale presque Luchon et Pau), c'est vrai, mais c'est une rare station qui est accessible uniquement en descente (en 2012, le cheminement du tour de l'Avenir était d'ailleurs plutôt tordu !). Serre Chevalier pourrait faire de la partie, mais elle ne paraît sur les papiers que tous les 10/15 ans environ, Morzine est moins utilisée, et il reste quelques stations qui n'accueillent que rarement, voire jamais, le tour : Val d'Isère côté nord, Allos... A l'exception de quelques villes, souvent mal placées, il devient difficile de trouver des communes pour financer des arrivées en descente : d'où le fait d'encourager les CC à financer, cela aiderait grandement.
Concernant les Vosges, ta proposition est forcément intéressante, l'arrivée à la Planche des Belles Filles peut se passer de la triplette Firstplan-Petit Ballon-Platzerwasel, je suis d'accord, à condition d'utiliser d'autres ascensions mises de côté, versant vosgien cette fois. Une arrivée à Mulhouse via Firstplan, Petit Ballon, Platzerwasel, Grand Ballon par le Haag, n'aurait rien à envier aux "grandes étapes" proposées par ASO dans les Pyrénées et les 18 km de vallées finales sont dans ma limite : avec deux belles étapes la veille, il y aurait forcément du mouvement.
Bonne journée
André
- op dinsdag 27 mei 2014 om 14u55
Bonjour.
On pourrait inverser Mulhouse-PBF et/ou modifier les itinéraires.
Je reste favorable à une approche "musclée" de Chevrères-PBF.
La montée est du Markstein pourrait surprendre.
Arrivées en descente :
Vers Morzine, il serait intéressant soit de "coupler Joux-Plane et Joux-Verte, soit d'"initier" Morillon-les Esserts avant Samoens.
Serre Chevalier : préférence pour Le Monetier les Bains.
Parmi les arrivées "récurrentes" ou possibles susceptibles de descentes terminales :
La Mongie (Tourmalet), Saint-François Longchamps (Madeleine), Argelès-Gasost et à la limite Lourdes (Aubisque ou Soulor-Spandelles), Sain-Lary Soulan-village (Peyresourde-Azet), Briançon (Agnello-Izoard), Grenoble (Coq-Porte), ...
On pourrait meme pousser le "vice à Télégraphe-Galibier-Sarennes vers l'Alpe !
Concernant le Tour dans deux ans et l'arrivée éventuelle à Sestrières.
J'ai mentionné un article de la Stampa. Si mon souvenir est exact, un autre billet indiquait que ce passage dans le Piémont se ferait le lendemain d'une arrivée à Saint-Jean de Maurienne. J'ai peut etre été un peu vite de conclure à un départ de SJM.
Dans ce cas, je "souhaite Madeleine-Croix de Fer sans vallée.
Le sommet du Stelvio approche.
Ciao.
Svam
- op woensdag 28 mei 2014 om 10u15
@André : Si ça peut te rassurer, la différence de dénivelé entre la PBF officielle et ma proposition est minime : D+3800 dans le premier cas, D+3700m dans le mien, sachant que je récupère le bénéfice d'un départ en col à la Schlucht...
Concernant les arrivées en descente, les possibilités ne manquent pas. Attention quand même aux stations à mi-col car le site d'arrivée doit être plat ou en montée pour permettre un sprint en sécurité. St-François-Longchamp et La Mongie c'ets tortué mais ça peut passer (même si une arrivée après 4km de descente, soit 3' d'effort, je trouve ça ridicule personellement). L'an dernier, on avait évoqué Gourette où c'est déjà plus technique.
Sinon, à la liste des lieux récemment visités et accessibles en descente, je rajoute Ax-les-Thermes (par Pailhères), St-Girons (par Péguère-Portel ou Crouzette), Luz-St-Sauveur (Tourmalet), Sisteron (Lure), Bourg-St-Maurice (Roselend, Iseran, Pt.St.Bernard), Annecy (Semnoz ou Forclaz). Bref, en cherchant, c'est pas les possibilités qui manquent.
André
- op woensdag 28 mei 2014 om 12u06
Bonjour.
Svam :
Ok pour LuzSS, Ax les Th., et St-Girons.
Annecy, mais pas en dernière étape car le dernier col est trop isolé.
BourgSM : préférence pour Roselend, si PStB'd : avec SanCarlo !, Iseran trop loin.
Sisteron : la Lure comme col unique m'inspire peu, éventuellement avec 2/3 "obstacles" avant (ex. Lagarde d'Apt, Homme Mort, Négron), mais ce serait une étape "piège" et non "décisive".
Je ne pense pas que 4 km de descente sont "négligeables", pas plus qu'un faux-plat terminal de 3 km après une montée difficile.
Giro 1984, Val Gardena-Arabba (5 cols) : Moser récupéra 20" sur les 4 km séparant le sommet du passo di Campolongo à l'arrivée par rapport à Fignon.
Meme si au final de ce Giro "controversé", le Trentinois émergea de plus d'une minute, je reste convaincu que le rapport "psychologique" aurait été différent si le Parisien avait abordé, deux jours plus tard, l'ultime chrono de 42 km avec non pas 1'21" mais 1'41" d'avance.
Le début d'une descente est un moment "délicat", et le type de descente est important.
Combien de Milan-SanRemo Merckx a t il gagné en attaquant sur le faux-plat/plat du sommet du Poggio PUIS plongeant dans la courte descente avec meme pas 5 secondes d'avance ?
Ciao.
Aurélien M.
- op woensdag 28 mei 2014 om 12u37
Bonjour à Tous,
André, le Stelvio restera un grand moment de l'année pour tous (bon ou mauvais, ça dépend) !
On parle descente et ça polémique sur la descente du Stelvio sur le Giro, comme quoi !
Lorsque je parle d'arrivée en descente, je pense bien sûr à une descente technique où il est possible pour un bon descendeur de prendre du temps, et non pas ces ignominies dont nous avons droit si souvent !
Exemples : en 2013, la seule vraie arrivée en descente pour moi fut celle du col de Manse vers Gap ; en 2012 je n'en compte pas une seule (Péguère vers Foix n'est vraiment pas impressionnante, ni le Peyresourde vers Luchon (tout droit tout le long excepté 6 épingles) ; en 2011, les seules arrivées en descente n'étaient que sur du petit 2C ; en 2010, il y avait la Madeleine vers SJM et à la rigueur Balès (descente pas trop compliquée non plus) vers Luchon ; 2009, la Colombière vers Grand Bornand (et déjà pas si compliqué que cela !), et je vais m'arrêter à 5 ans, sinon, il y en aurait des pages !
André, je rejoint Svam sur le fait que 5 km de descente n'est pas vraiment une descente, et c'est souvent compliqué de tracer une ligne en descente : Saint-François Longchamp, Barèges, la Mongie... ne peuvent être classés de la sorte.
Il est aussi difficile de comparer une course par étapes et une classique : sur une course par étapes, seul le temps récupérer compte, sur une classique, seule la place compte ! Quant à la descente du Poggio, nous avons là à faire avec une route vraiment parfaite qui enverrais dans le décor certains coureurs qui passent plus le temps à parler avec leur DS qu'à faire attention à la route ! Mais combien avons-nous en France de descentes aussi tortueuses et pentues qu'en Italie (pas le Passo di Campolongo bien sûr, mais déjà peu large pour l'époque) ?
De la liste émise, je retiens certe Saint-Lary-Soulan village (que j'aime utiliser), Briançon (uniquement par l'Izoard), Grenoble (par la chartreuse), Serre Che, Morzine, Valloire (par Galibier), Val d'Isère (par Iseran), Luz, Annecy (si le Semnoz est descendu par son côté tourné vers Annecy), BSM par Roselend seulement, Ax-les-Thermes (Pailhères, Pradel surtout).
Quant à Saint-Girons : il n'y a qu'une partie de la Crouzette qui est vraiment difficile ; pareil pour Sisteron via Lure.
En fin de compte, ce sont toujours les mêmes qui sortent et ont-ils les moyens d'accueillir souvent le tour, et tout le monde mérite aussi de l'avoir (même si ça peut décevoir, comme Risoul cette année)
Bonne journée
André
- op woensdag 28 mei 2014 om 14u03
Bonjour.
Aurélien :
Beaucoup de vent pour quoi ?
La mauvaise interprétation et/ou communication ne porte que sur les 1500 premiers mètres de la descente de la "Cima Coppi" !
Dès le début de l'étape, Lefevere a "ruminé" sur la dangerosité du parcours.
Il voulait faire annuler l'étape, a mis de la pression.
Je n'ai pas détecté de neige ni de glace à aucun endroit du Gavia ni du Stelvio. Evident qu'on avait "salé".
Je venais de passer d'Eurosport à Rai3 au moment du communiqué, et j'avais bien compris que le role des motos était de faciliter la descente. Comment neutraliser avec des coureurs devant ?
Le DS d'OPQS se doutait qu'Uran aurait difficile sur un tel parcours.
Je n'ai pas connaissance de coureurs accidentés dont la saison se serait terminée entre Ponte di Legno et Val Martello.
Si à l'avenir, l'ancien mentor de Museeuw (faudra m'expliquer un jour pourquoi on s'est acharné sur Armstrong et pas Museeuw après certains enregistrements révélateurs !) "exige" des courses dénuées de "risques", supprimons Paris-Roubaix et le Tour des Flandres, théatres chaque année d'accidents graves.
C'est le sport.
L'étape d'hier, dans son déroulement, fut la plus belle sur un grand Tour depuis longtemps, supérieure au Galibier Tour-2011, avec laquelle elle présentait (excepté le kilomètrage) des similitudes.
Ciao.
Svam
- op woensdag 28 mei 2014 om 15u11
Concernant les descentes, je garde le sens large "route qui descend". Le Grand-Bornand après la Croix-Fry, c'est une arrivée en descente. Simplement, parce que si c'est pas le cas c'est quoi ?
Après on peut relativiser les différentes descentes, comme on compare les profils de cols. De la même manière qu'on rêve de grandes arrivées au sommet, on rêve de grandes descentes. Un tracé qui propose donc des bouts droits à -4% est décevant. Un tracé qui enchaînent les arrivées en station 5km après le col et qui parlent de multiples descentes se moque un peu du monde. Pour réaliser il faut prendre l'inverse. Un tracé qui ne proposerait que des arrivées au sommet moches et roulantes se ferait congédier. Pareil si celles-ci n'étaient que des 2C même un peu pentus...
Sur la liste des descentes, je prétendais pas établir une liste exhaustive. L'idée était plus de montrer que la ressource est déjà présente, même quand le col ou la descente n'est pas sensationnel (on a bien le droit à des arrivées au sommet pas sensationnelles non plus). De toute façon, avec l'exemple de Jausiers en 2008, n'importe quel petit village au pied d'un grand col pourrait accueillir son arrivée...
Aurélien M.
- op woensdag 28 mei 2014 om 15u35
Bonjour André,
Beaucoup de vent de la part d'un des plus mauvais perdants chez les DS : selon des dernières infos, il demanderait même des dédommagements et la démission de Vegni. Idem chez BMC où l'annulation pure et simple de l'étape aurait pu aboutir à un nouveau podium du Giro pour Evans, qui est à peine au niveau d'espérer le top 10. Kelderman et la Belkin s'y mettent aussi (peut-être devraient-ils apprendre l'italien ?), tout comme Oleg Tinkov : ceux qui pensent à leur argent avant la course vont-ils détruire une bonne fois pour toute le cyclisme ? AG2R a également été piégé avec Pozzovivo, mais ils ne s'en sont pas plaint, eux !
Lefevere n'a-t-il d'ailleurs pas participé à la polémique sur le vélo à assistance électrique de Cancellara en 2010 ?
De toute façon, Quintana est le meilleur et il aurait creuser le même écart en attaquant au pied de l'ascension du Val Martello seulement, Rolland semble également le grimpeur le plus fort et le plus régulier du reste du groupe (même si certains pourraient le critiquer pour le manque de relais avec Quintana dans le final : mais qui aurait pu relayer le Colombien ?), Hesjedal monte en puissance et quand on voit sa façon de s'accrocher, on peut regretter pour lui le temps perdu en début de tour. Quant aux autres, Evans n'est plus ce qu'il était, Uran baisse de régime, Aru, Majka et Kelderman ne sont pas réguliers : la logique est respectée.
Nous avons eu droit hier à une magnifique étape qui a révélé les limites de tous et sacré le meilleur. Et pour une fois qu'un Grand Tour offre une aussi belle échappée (semblable à celle de Contador sur la Vuelta 2012 vers Fuenté Dé) : depuis combien de temps n'avions nous pas vu cela ?
Coup de chapeau au passage à Rolland qui court toujours juste, devant, toujours à l'attaque, même si c'est pas payant : il pourrait être sur le podium dimanche soir. Peut-être va-t-il se "recycler" sur le Giro et la Vuelta au lieu de tenter sa chance pour un top 10 sur le tour.
Quant à Vuillermoz, s'il continue à progresser, il pourrait finir par partir sur du World Tour avec un rôle de leader (et pourquoi pas finir dans le top 10 de ce Giro si l'un devant lui connaît une défaillance).
L'acharnement sur Armstrong est simple : tout le monde le connaît, même celui qui ne s'intéresse pas au cyclisme, quant à Museeuw, il n'était qu'une "star" en Belgique et pour les suiveurs : ça change la donne. Frapper Armstrong assumait plus le cyclisme que frapper Museeuw.
Je pense que nous pourrions aussi mettre cela sur le dos d'un 'anti-américanisme' dans le sport de la part des Européens (forcément, quand l'Europe s'efface face aux autres nations, il est préférable de taper dessus quand on dirige encore les institutions) : acharnement contre les labos américains (Balco), contre les athlètes américains (Chambers, Jones) : Armstrong est presque la suite logique...
Je prévoie trois giri pour les prochaines semaines (bientôt finis).
Bonne journée
Aurélien M.
- op woensdag 28 mei 2014 om 15u47
Bonjour Svam,
désolé pour le doublon, j'avais déjà commencé l'écrit précédent.
Après chacun sa vision de la descente, mais des descentes pas assez "technique" (je mets technique entre guillemets puisque sur la route, seuls les pavés sont techniques pour moi : j'avoue aimer faire du vtt, d'où la raison) n'ont pas le piquant ni l'intérêt pour la course.
Je reprend 2012, la descente du Grand Colombier était pas mal pour attaquer, Nibali en profite et rien d'étonnant que Wiggins et Froome ne suivent pas, mais descente mal placée. Par contre, la descente de Peyresourde, Nibali ne peut rien faire d'autre qu'amener Froome et Wiggins : et au sommet du col, les coureurs étaient à peu près les mêmes qu'à l'arrivée (sur 15 km, ils ont du perdre 15 sec. à l'arrière si mes souvenirs sont bons), et la descente à même permis le retour de l'arrière chez les poursuivants ! Il est dommage de gâcher.
On a besoin d'avoir de belles descentes, pour offrir la possiblité d'attaquer de loin pour les bons descendeurs.
Bonne journée
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@ Aurélien :
Ça doit bien être la premier fois qu'on tombe d'accord sur quelque chose ^^ J'accepte parfaitement la remarque sur l'étape reine. J'ai pris un exemple d'un massif en trois étapes avec une étape reine au sommet mais j'envisage parfaitement des étapes reines en descente. D'ailleurs pour mon J3, je parle bien d'une baisse de prestige, pas d'impact sportif... L'étape reine c'est donc surtout un sens sportif, à savoir l'étape avec le plus de dénivelé (même si on arrive en descente). Un Briançon - Moutiers par Galibier, Croix de Fer, Madeleine, ce serait une étape reine.
De même, j'accepte volontiers les propositions d'André sur l'explosion des massifs traditionnels. J'ai beau argumenter sur ce schéma favorable, j'ai toujours mis en avant la variété des schémas, parcours, terrains, etc, comme priorité pour lutter contre l'attentisme. Le meilleur moyen de ne pas enfermer les coureurs dans une mono-tactique c'est de leur proposer tout et son inverse d'une année sur l'autre. C'est pour ça que je suis toujours en première ligne pour lutter contre le culte de la course de côte instauré par la Vuelta et le Giro (et dont le Tour de cette année peut faire craindre une contagion). L'aspect financier joue, mais pas que... Le Grand-Bornand s'est bien installée dans le paysage du Tour ces dernières années sans jamais accueillir l'arrivée au Chinaillon (vu sur le TDA). A l'inverse, Serre-Chevalier a financé une arrivée au sommet du Galibier alors qu'elle est parfaitement placée pour mettre en valeur la face nord.
Pour finir et revenir sur mon schéma "idéal", c'est justement à cause de lui que j'ai quelques regrets sur les Vosges cette année, pourtant unanimement saluées. Tout le monde pressent que l'étape de Mulhouse sera dédiée aux baroudeurs alors qu'en 2011, beaucoup se plaignaient de l'étape de Lourdes, coincée dans la même position. Ma proposition aurait été d'inverser les arrivées à Mulhouse et à la PBF. Le dimanche 13 Gérardmer-PBF (http://www.openrunner.com/index.php?id=3007390) et le lundi 14 Mulhouse-Mulhouse (http://www.openrunner.com/index.php?id=3007406). Et au passage, je bascule l'enchaînement Pt.Ballon-Platzerwasel dans l'étape de Mulhouse car il est trop intéressant pour n'être utilisé que pour faire grimper le dénivelé. L'étape du 14 peut ainsi permettre aux perdants de la veille de se relancer, en plus de conserver son aspect baroudeurs.
Bonjour Svam,
comme quoi, tout arrive ^^ !
En ce qui concerne la France, je suis plus d'avis à voir 3 étapes dans chaque grand massif (ou 2 dans le premier et 3 dans le dernier : comme cette année) à condition que la moyenne montagne soit juste.
Mais, lorsque 4 étapes sont tracées (l'année dernière, Pyrénées 2010...) : je pense que nous gagnerions à avoir un modèle : course de côte (ou du simple modèle HC suivi d'une 1C/2C comme Ax-3-Domaine) ; étape reine avec arrivée au sommet ; étape reine arrivée en descente ; étape plus légère et plus courte avec arrivée en descente, vallée, voire plaine (15 km de plat maxi).
Ce modèle pourrait surtout s'appliquer au Tour d'Italie qui, pour des raisons financières évidentes, préfère les Alpes aux Apennins.
Le Grand Bornand s'est installé (4 fois en 10 ans, égale presque Luchon et Pau), c'est vrai, mais c'est une rare station qui est accessible uniquement en descente (en 2012, le cheminement du tour de l'Avenir était d'ailleurs plutôt tordu !). Serre Chevalier pourrait faire de la partie, mais elle ne paraît sur les papiers que tous les 10/15 ans environ, Morzine est moins utilisée, et il reste quelques stations qui n'accueillent que rarement, voire jamais, le tour : Val d'Isère côté nord, Allos... A l'exception de quelques villes, souvent mal placées, il devient difficile de trouver des communes pour financer des arrivées en descente : d'où le fait d'encourager les CC à financer, cela aiderait grandement.
Concernant les Vosges, ta proposition est forcément intéressante, l'arrivée à la Planche des Belles Filles peut se passer de la triplette Firstplan-Petit Ballon-Platzerwasel, je suis d'accord, à condition d'utiliser d'autres ascensions mises de côté, versant vosgien cette fois. Une arrivée à Mulhouse via Firstplan, Petit Ballon, Platzerwasel, Grand Ballon par le Haag, n'aurait rien à envier aux "grandes étapes" proposées par ASO dans les Pyrénées et les 18 km de vallées finales sont dans ma limite : avec deux belles étapes la veille, il y aurait forcément du mouvement.
Bonne journée
Bonjour.
On pourrait inverser Mulhouse-PBF et/ou modifier les itinéraires.
Je reste favorable à une approche "musclée" de Chevrères-PBF.
La montée est du Markstein pourrait surprendre.
Arrivées en descente :
Vers Morzine, il serait intéressant soit de "coupler Joux-Plane et Joux-Verte, soit d'"initier" Morillon-les Esserts avant Samoens.
Serre Chevalier : préférence pour Le Monetier les Bains.
Parmi les arrivées "récurrentes" ou possibles susceptibles de descentes terminales :
La Mongie (Tourmalet), Saint-François Longchamps (Madeleine), Argelès-Gasost et à la limite Lourdes (Aubisque ou Soulor-Spandelles), Sain-Lary Soulan-village (Peyresourde-Azet), Briançon (Agnello-Izoard), Grenoble (Coq-Porte), ...
On pourrait meme pousser le "vice à Télégraphe-Galibier-Sarennes vers l'Alpe !
Concernant le Tour dans deux ans et l'arrivée éventuelle à Sestrières.
J'ai mentionné un article de la Stampa. Si mon souvenir est exact, un autre billet indiquait que ce passage dans le Piémont se ferait le lendemain d'une arrivée à Saint-Jean de Maurienne. J'ai peut etre été un peu vite de conclure à un départ de SJM.
Dans ce cas, je "souhaite Madeleine-Croix de Fer sans vallée.
Le sommet du Stelvio approche.
Ciao.
@André : Si ça peut te rassurer, la différence de dénivelé entre la PBF officielle et ma proposition est minime : D+3800 dans le premier cas, D+3700m dans le mien, sachant que je récupère le bénéfice d'un départ en col à la Schlucht...
Concernant les arrivées en descente, les possibilités ne manquent pas. Attention quand même aux stations à mi-col car le site d'arrivée doit être plat ou en montée pour permettre un sprint en sécurité. St-François-Longchamp et La Mongie c'ets tortué mais ça peut passer (même si une arrivée après 4km de descente, soit 3' d'effort, je trouve ça ridicule personellement). L'an dernier, on avait évoqué Gourette où c'est déjà plus technique.
Sinon, à la liste des lieux récemment visités et accessibles en descente, je rajoute Ax-les-Thermes (par Pailhères), St-Girons (par Péguère-Portel ou Crouzette), Luz-St-Sauveur (Tourmalet), Sisteron (Lure), Bourg-St-Maurice (Roselend, Iseran, Pt.St.Bernard), Annecy (Semnoz ou Forclaz). Bref, en cherchant, c'est pas les possibilités qui manquent.
Bonjour.
Svam :
Ok pour LuzSS, Ax les Th., et St-Girons.
Annecy, mais pas en dernière étape car le dernier col est trop isolé.
BourgSM : préférence pour Roselend, si PStB'd : avec SanCarlo !, Iseran trop loin.
Sisteron : la Lure comme col unique m'inspire peu, éventuellement avec 2/3 "obstacles" avant (ex. Lagarde d'Apt, Homme Mort, Négron), mais ce serait une étape "piège" et non "décisive".
Je ne pense pas que 4 km de descente sont "négligeables", pas plus qu'un faux-plat terminal de 3 km après une montée difficile.
Giro 1984, Val Gardena-Arabba (5 cols) : Moser récupéra 20" sur les 4 km séparant le sommet du passo di Campolongo à l'arrivée par rapport à Fignon.
Meme si au final de ce Giro "controversé", le Trentinois émergea de plus d'une minute, je reste convaincu que le rapport "psychologique" aurait été différent si le Parisien avait abordé, deux jours plus tard, l'ultime chrono de 42 km avec non pas 1'21" mais 1'41" d'avance.
Le début d'une descente est un moment "délicat", et le type de descente est important.
Combien de Milan-SanRemo Merckx a t il gagné en attaquant sur le faux-plat/plat du sommet du Poggio PUIS plongeant dans la courte descente avec meme pas 5 secondes d'avance ?
Ciao.
Bonjour à Tous,
André, le Stelvio restera un grand moment de l'année pour tous (bon ou mauvais, ça dépend) !
On parle descente et ça polémique sur la descente du Stelvio sur le Giro, comme quoi !
Lorsque je parle d'arrivée en descente, je pense bien sûr à une descente technique où il est possible pour un bon descendeur de prendre du temps, et non pas ces ignominies dont nous avons droit si souvent !
Exemples : en 2013, la seule vraie arrivée en descente pour moi fut celle du col de Manse vers Gap ; en 2012 je n'en compte pas une seule (Péguère vers Foix n'est vraiment pas impressionnante, ni le Peyresourde vers Luchon (tout droit tout le long excepté 6 épingles) ; en 2011, les seules arrivées en descente n'étaient que sur du petit 2C ; en 2010, il y avait la Madeleine vers SJM et à la rigueur Balès (descente pas trop compliquée non plus) vers Luchon ; 2009, la Colombière vers Grand Bornand (et déjà pas si compliqué que cela !), et je vais m'arrêter à 5 ans, sinon, il y en aurait des pages !
André, je rejoint Svam sur le fait que 5 km de descente n'est pas vraiment une descente, et c'est souvent compliqué de tracer une ligne en descente : Saint-François Longchamp, Barèges, la Mongie... ne peuvent être classés de la sorte.
Il est aussi difficile de comparer une course par étapes et une classique : sur une course par étapes, seul le temps récupérer compte, sur une classique, seule la place compte ! Quant à la descente du Poggio, nous avons là à faire avec une route vraiment parfaite qui enverrais dans le décor certains coureurs qui passent plus le temps à parler avec leur DS qu'à faire attention à la route ! Mais combien avons-nous en France de descentes aussi tortueuses et pentues qu'en Italie (pas le Passo di Campolongo bien sûr, mais déjà peu large pour l'époque) ?
De la liste émise, je retiens certe Saint-Lary-Soulan village (que j'aime utiliser), Briançon (uniquement par l'Izoard), Grenoble (par la chartreuse), Serre Che, Morzine, Valloire (par Galibier), Val d'Isère (par Iseran), Luz, Annecy (si le Semnoz est descendu par son côté tourné vers Annecy), BSM par Roselend seulement, Ax-les-Thermes (Pailhères, Pradel surtout).
Quant à Saint-Girons : il n'y a qu'une partie de la Crouzette qui est vraiment difficile ; pareil pour Sisteron via Lure.
En fin de compte, ce sont toujours les mêmes qui sortent et ont-ils les moyens d'accueillir souvent le tour, et tout le monde mérite aussi de l'avoir (même si ça peut décevoir, comme Risoul cette année)
Bonne journée
Bonjour.
Aurélien :
Beaucoup de vent pour quoi ?
La mauvaise interprétation et/ou communication ne porte que sur les 1500 premiers mètres de la descente de la "Cima Coppi" !
Dès le début de l'étape, Lefevere a "ruminé" sur la dangerosité du parcours.
Il voulait faire annuler l'étape, a mis de la pression.
Je n'ai pas détecté de neige ni de glace à aucun endroit du Gavia ni du Stelvio. Evident qu'on avait "salé".
Je venais de passer d'Eurosport à Rai3 au moment du communiqué, et j'avais bien compris que le role des motos était de faciliter la descente. Comment neutraliser avec des coureurs devant ?
Le DS d'OPQS se doutait qu'Uran aurait difficile sur un tel parcours.
Je n'ai pas connaissance de coureurs accidentés dont la saison se serait terminée entre Ponte di Legno et Val Martello.
Si à l'avenir, l'ancien mentor de Museeuw (faudra m'expliquer un jour pourquoi on s'est acharné sur Armstrong et pas Museeuw après certains enregistrements révélateurs !) "exige" des courses dénuées de "risques", supprimons Paris-Roubaix et le Tour des Flandres, théatres chaque année d'accidents graves.
C'est le sport.
L'étape d'hier, dans son déroulement, fut la plus belle sur un grand Tour depuis longtemps, supérieure au Galibier Tour-2011, avec laquelle elle présentait (excepté le kilomètrage) des similitudes.
Ciao.
Concernant les descentes, je garde le sens large "route qui descend". Le Grand-Bornand après la Croix-Fry, c'est une arrivée en descente. Simplement, parce que si c'est pas le cas c'est quoi ?
Après on peut relativiser les différentes descentes, comme on compare les profils de cols. De la même manière qu'on rêve de grandes arrivées au sommet, on rêve de grandes descentes. Un tracé qui propose donc des bouts droits à -4% est décevant. Un tracé qui enchaînent les arrivées en station 5km après le col et qui parlent de multiples descentes se moque un peu du monde. Pour réaliser il faut prendre l'inverse. Un tracé qui ne proposerait que des arrivées au sommet moches et roulantes se ferait congédier. Pareil si celles-ci n'étaient que des 2C même un peu pentus...
Sur la liste des descentes, je prétendais pas établir une liste exhaustive. L'idée était plus de montrer que la ressource est déjà présente, même quand le col ou la descente n'est pas sensationnel (on a bien le droit à des arrivées au sommet pas sensationnelles non plus). De toute façon, avec l'exemple de Jausiers en 2008, n'importe quel petit village au pied d'un grand col pourrait accueillir son arrivée...
Bonjour André,
Beaucoup de vent de la part d'un des plus mauvais perdants chez les DS : selon des dernières infos, il demanderait même des dédommagements et la démission de Vegni. Idem chez BMC où l'annulation pure et simple de l'étape aurait pu aboutir à un nouveau podium du Giro pour Evans, qui est à peine au niveau d'espérer le top 10. Kelderman et la Belkin s'y mettent aussi (peut-être devraient-ils apprendre l'italien ?), tout comme Oleg Tinkov : ceux qui pensent à leur argent avant la course vont-ils détruire une bonne fois pour toute le cyclisme ? AG2R a également été piégé avec Pozzovivo, mais ils ne s'en sont pas plaint, eux !
Lefevere n'a-t-il d'ailleurs pas participé à la polémique sur le vélo à assistance électrique de Cancellara en 2010 ?
De toute façon, Quintana est le meilleur et il aurait creuser le même écart en attaquant au pied de l'ascension du Val Martello seulement, Rolland semble également le grimpeur le plus fort et le plus régulier du reste du groupe (même si certains pourraient le critiquer pour le manque de relais avec Quintana dans le final : mais qui aurait pu relayer le Colombien ?), Hesjedal monte en puissance et quand on voit sa façon de s'accrocher, on peut regretter pour lui le temps perdu en début de tour. Quant aux autres, Evans n'est plus ce qu'il était, Uran baisse de régime, Aru, Majka et Kelderman ne sont pas réguliers : la logique est respectée.
Nous avons eu droit hier à une magnifique étape qui a révélé les limites de tous et sacré le meilleur. Et pour une fois qu'un Grand Tour offre une aussi belle échappée (semblable à celle de Contador sur la Vuelta 2012 vers Fuenté Dé) : depuis combien de temps n'avions nous pas vu cela ?
Coup de chapeau au passage à Rolland qui court toujours juste, devant, toujours à l'attaque, même si c'est pas payant : il pourrait être sur le podium dimanche soir. Peut-être va-t-il se "recycler" sur le Giro et la Vuelta au lieu de tenter sa chance pour un top 10 sur le tour.
Quant à Vuillermoz, s'il continue à progresser, il pourrait finir par partir sur du World Tour avec un rôle de leader (et pourquoi pas finir dans le top 10 de ce Giro si l'un devant lui connaît une défaillance).
L'acharnement sur Armstrong est simple : tout le monde le connaît, même celui qui ne s'intéresse pas au cyclisme, quant à Museeuw, il n'était qu'une "star" en Belgique et pour les suiveurs : ça change la donne. Frapper Armstrong assumait plus le cyclisme que frapper Museeuw.
Je pense que nous pourrions aussi mettre cela sur le dos d'un 'anti-américanisme' dans le sport de la part des Européens (forcément, quand l'Europe s'efface face aux autres nations, il est préférable de taper dessus quand on dirige encore les institutions) : acharnement contre les labos américains (Balco), contre les athlètes américains (Chambers, Jones) : Armstrong est presque la suite logique...
Je prévoie trois giri pour les prochaines semaines (bientôt finis).
Bonne journée
Bonjour Svam,
désolé pour le doublon, j'avais déjà commencé l'écrit précédent.
Après chacun sa vision de la descente, mais des descentes pas assez "technique" (je mets technique entre guillemets puisque sur la route, seuls les pavés sont techniques pour moi : j'avoue aimer faire du vtt, d'où la raison) n'ont pas le piquant ni l'intérêt pour la course.
Je reprend 2012, la descente du Grand Colombier était pas mal pour attaquer, Nibali en profite et rien d'étonnant que Wiggins et Froome ne suivent pas, mais descente mal placée. Par contre, la descente de Peyresourde, Nibali ne peut rien faire d'autre qu'amener Froome et Wiggins : et au sommet du col, les coureurs étaient à peu près les mêmes qu'à l'arrivée (sur 15 km, ils ont du perdre 15 sec. à l'arrière si mes souvenirs sont bons), et la descente à même permis le retour de l'arrière chez les poursuivants ! Il est dommage de gâcher.
On a besoin d'avoir de belles descentes, pour offrir la possiblité d'attaquer de loin pour les bons descendeurs.
Bonne journée
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