Je vous présente un dernier Giro avant les vacances, avec un grand départ en Slovénie et une arrivée dans la ville éternelle. J'ai tâché d'éviter les écueils de mon précédent tracé ; celui-ci comporte plus d'étapes imprévisibles et un peu moins de difficultés. De plus, c'est cette fois la deuxième semaine qui est la plus dure, tout en préservant le suspense pour la suite.
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5 étapes *
4 étapes **
7 étapes ***
5 étapes ****
3233,9 km dont 16,2 km de contre-la-montre par équipes et 63,8 km de contre-la-montre individuel soit 80 km de contre-la-montre.
22 ascensions majeures : 15 de 2ème catégorie, 6 de 1ère catégorie, et la Cima Coppi (colle Fauniera).
3 arrivées au sommet de 2ème (2) et 1ère catégorie (1).
Etape 1 (contre-la-montre par équipes)
Etape 2
Etape 3
Etape 4
Etape 5
Etape 6
Une grande partie de l'étape Forlì – Imola d'il y a 2 ans est reprise en sens inverse, avec en plus deux côtes non répertoriées dans le final : 900 m à 10,4 % et 1700 m à 7 %.
Etape 7
Final pas tout à fait plat avec une petite montée de 400 m à 7,5 % à 1200 m de l'arrivée suivie d'une descente qui s'achève à 500 m de la ligne.
Etape 8
Etape 9
Etape 10 (contre-la-montre individuel)
Etape 11
Etape 12
Montée finale de 10,8 km à 8,4 %.
Etape 13
Etape 14
Montée finale de 7,6 km à 7,6 %.
Etape 15
Etape 16
Une côte de 800 m à 8,75 % culmine à 4300 m de la ligne.
Etape 17
Etape 18
Les derniers 4700 m sont à 4,6 % de moyenne.
Etape 19 (contre-la-montre individuel)
Etape 20
Attention strade bianche ! Les 4 premiers secteurs sont assez courts mais le dernier (la via dei Mori), bien que tout plat, fait 7900 m de long, et s'achève donc à 10 km de la ligne d'arrivée.
Etape 21
Arrivée devant le Colisée.
Bonjour,
À première vue, en regardant la carte, placer une grosse arrivée dans les Dolomites en milieu de première semaine aurait été logique. Néanmoins, tu avais beaucoup insisté sur les Dolomites dans ton tracé précédent, donc je comprends l'intention.
D'ailleurs, cette réserve mise à part, ta première semaine me plaît bien. Beaucoup de rythme. Un chrono par équipes, une étape ouverte, avant une première étape de plat. Trois jours d'attente, les sprinteurs seront déchaînés. J'aime beaucoup l'étape de Nevegal. Tout à fait le genre de parcours que j'aurais aimé tracer.
À Forli, la dernière bosse est peut-être un peu loin de l'arrivée. C'est à double tranchant, d'un côté ça peut freiner des ardeurs, de l'autre celui qui voudra profiter du terrain devra anticiper et partir de loin. Enfin ça reste une très belle étape.
Ascoli Piceno est parfaite, le genre de final excitant qui ouvre beaucoup de possibilités : sprint, baroudeur, attaquant ? J'aime beaucoup. Ça me rappelle mon étape de Vulcania sur mon premier tracé.
Ma seule véritable réserve sur la première semaine, c'est l'étape de Naples. Je comprends la volonté de laisser une belle étape aux sprinteurs, surtout au lendemain de Riccia, mais ça fait beaucoup d'étapes pour puncheurs et je trouve que ta semaine manque d'un vrai rendez-vous en montagne. Le Vésuve par exemple aurait été parfait pour terminer la première semaine.
Sur la deuxième semaine RAS sur les 10-11-12 qui me vont très bien. Je trouve en revanche que Côme est gâchée par les 40 kilomètres de plat avant la dernière bosse. Le peloton risque d'escamoter toutes les autres montées, et tout se jouera sur la dernière bosse, s'il n'a pas déjà abdiqué au profit d'une échappée. Néanmoins, j'apprécie l'idée d'une étape taillée comme une classique, surtout à Côme - joli clin d'œil - au milieu d'étapes très courtes.
En revanche j'adore Estoul. Le final est terrifiant. Ces 46 derniers kilomètres sont fantastiques. Pas un mètre de repos, le terrain est propice. Pour moi si un grimpeur veut dynamiter ce Giro promis à un rouleur, c'est ici qu'il doit attaquer.
Courmayeur très bien. Étape extrêmement courte, attention à la mise en action, surtout après l'étape terrible de la veille. L'enchaînement des étapes de montagne est excellent. RAS sur Demonte, qui est très bien tracée aussi. À part Côme, j'adore ta deuxième semaine.
Troisième semaine : après Côme la Cipressa. L'hommage aux classiques est appuyé, belle initiative. Et l'étape est belle. Barga pourquoi pas, même si avant deux étapes décisives, elle pourrait bien accoucher d'une souris.
La dernière séquence est propice aux rouleurs, qui devraient enfoncer le clou si les grimpeurs n'ont pas su profiter de la deuxième semaine. Magnifique chrono à Florence avant l'apothéose : les Strade Bianche.
Alors pour le coup je suis partagé. D'un côté il pourrait être injuste de tout perdre la veille de l'arrivée sur un incident. L'avantage de placer ce genre d'étape en début de parcours, c'est qu'un leader victime d'un incident mécanique a encore plus de deux semaines pour rattraper son débours. Ici, la moindre erreur ou malchance sera rédhibitoire. D'un autre côté, ça peut inciter tout le monde à prendre la moindre seconde au cours des trois semaines précédentes, sachant que tout peut arriver sur les Strade Bianche.
Belle étape à Rome enfin pour terminer, rien à redire dessus.
Très beau tracé, c'est certain. Je préfère largement celui-là au précédent. Il manque peut-être une étape de montagne en première semaine, mais sinon mes seules réserves concernent des partis pris. Difficile de les juger donc. Bien joué en tout cas !
Bonjour.
De retour de vacances, et quatre Tour d'Italie à se mettre sous la pédale.
Je commenterai les autres, mais je commence par celui-ci qui est pour le moins "déroutant".
J'aime "assez" la première partie. Concept équilibré, varié.
J'aurais accordé la mention avec une arrivée à Castrocaro-Terme (Giro 1963) plutot qu'à Forli.
"Amusant" le GPM à mi-étape vers Ascoli ...
Tufara-Riccia belle découverte. Vous me donnez aussi l'idée d'une arrivée à Rocca Pia pour mes cahiers (étape de moyenne montagne ... "moyenne"), grazie tante.
Un premier clm. individuel consistant.
Passo Maniva était en balance avec le Bondone pour une arrivée en 2006, bon enchainement de cols.
Vers Como, il manque le Civiglio.
Les Alpes occidentales en juges de paix. Etapes bien tracées.
Le Fauniera-est (Esischie) est un des cols les plus durs d'Italie, son positionnement sur une étape longue est de nature à faire "exploser".
Faudra que j'étudie avec mon "Atlante" l'étape de Barga pour vérifier à quoi correspondent les cols que vous mentionnez. Intéressant.
29 km pour l'ultime chrono semble un peu court, meme si après une "strade bianche" pourrait encore chambouler (surtout s'il pleut).
Pour je ne sais quels motifs, j'aurais fixé le depart vers Roma, d'Assisi ...
Parcours original, équilibré.
Ciao.
Bonjour AT,
C'est un Giro sympa que tu nous proposes, dur, varié et équilibré.
Bon départ, ok pour le mur de Nevegal, mais je serais arrivée plus haut, au niveau des pistes de ski.
J'aime l'étape de Forli. Ascoi intéressant, et beau tracé vers Riccia avec cette bosse de Tuffara.
En seconde semaine, j'apprécie le chrono vallonné genevois, j'en ai un semblable en réserve.
Après, enfin la montagne : Ok pour Maniva, enchaînement efficace.
Je suis déçu par Come, je ne comprend pas vraiment l'idée.
J'apprécie vraiment le tracé vers Estoul, d'autant que je n'aurais jamais eu l'idée d'établir le seul final du col de Joux (je serais redescendu vers Saint-Vincent, ce qui aurait été une erreur).
Ok pour Courmayeur, mais un poil trop court. et belle étape piémontaise.
Après une première semaine pour puncheurs, la seconde pour les grimpeurs, il y a la volonté d'étapes pièges pour offrir du changement. Mais la 3e semaine est perfectible. J'aurais mis le chrono avant Barga.
Je ne suis pas emballé par Imperia.
Barga, belle étape. Le Monte Carboli doit être connu sous le nom Foce il Cuccu. Je n'avais pas vu que le Colle d'Argegna était si dur. Monte Frignone est à Caprignana et se fait par la commune. J'aurais mis le sommet au passo dell'Orechielle. du mur, et pas d'arrivée au sommet, c'est une bonne idée.
Ok pour Arezzo en court.
Pas sûr de l'utilité du Monte Mario vers Rome.
Merci pour ces commentaires positifs.
Concernant l'étape de Côme, l'idée c'était une étape incertaine, pas vraiment pour les leaders mais loin d'être facile en même temps. 260 km avec le passo di San Marco et coincés entre deux étapes de montagne, c'est la configuration idéale pour une échappée-fleuve ou un coup de Trafalgar. Mais c'est vrai que les grosses montées sont très loin de l'arrivée et que tout risque de se jouer dans la seule côte de San Fermo della Battaglia.
Je pense que j'aurais dû faire : Vivione, Presolana, Zambla, San Pietro, Madonna del Ghisallo et Sormano (sans Civiglio ni San Fermo après). Là on aurait pu avoir quelque chose de plus intéressant, c'est-à-dire à la fois très dur, très long, mais sans difficulté à proximité immédiate de l'arrivée (16 km de plat entre le bas de la dernière descente et Côme). Mais ça aurait quand même fait 4 GPM de 2C en plus donc un total énorme de 26 ascensions majeures...
Barga souffre un peu du chrono du lendemain c'est vrai mais c'est la dernière occasion pour un grimpeur de gagner du temps avant le chrono et les Strade Bianche. Au début je voulais arriver à Abetone après le Pradaccio mais le problème de San Pellegrino in Alpe c'est que cette montée va crescendo et qu'elle ne pousse pas à l'attaque avant le sommet qui est la partie la plus dure. Alors j'ai préféré cet enchaînement avec le versant le plus raide d'Argegna (que j'ai d'ailleurs découvert dans un de tes parcours Aurélien...).
Bonjour AT
Je me retrouve beaucoup dans ce beau Giro varié que dans ton précédent.
Une première semaine rythmée où aucun leader ne devrait être éliminé. Les leaders devraient vraiment se découvrir durant le seconde où j'aime le mélange course de côte et arrivée en bas. Si la descente du Colle di Nava eut été un peu plus technique, Impéria pourrait peut-être marcher. Coincée entre la Fauniera et les montagnes de Barga, pas sûr que la bataille entre leaders se fassent. J'aurais peut-être inversé les strades et le CLM.
Bonne journée
Bonjour.
Retour sur l'étape de Barga.
J'ai identifié les montées, et je n'avais pas plus qu'Aurélien anticipé les rampes de l(Argegna.
Mais je regrette, sur le final, l'absence du Renaio (1009m 4,5 km à 10,16% sommet à 9 km au nord-est de Barga.
Ciao.
Bonsoir AT,
J'aime bien ce parcours, qui fait partie je pense des tracés de Giro les plus aboutis parmi ceux publiés cette année sur ce fil. J'apprécie notamment le fait de ne pas concentrer, contrairement à ce que fait trop souvent RCS et également beaucoup de traceurs de Giro sur velowire, toutes les difficultés en troisième semaine. De plus, à l'exception de 2-3 d'entre elles (cf ci-dessous pour savoir lesquelles), tes étapes sont bien tracées et s'articulent presque toutes bien entre elles.
Les seuls éléments que je déplore sont les suivants (classés du plus "grave" au plus anecdotique)
- le deuxième chrono individuel est très mal placé, il risque de plomber l'étape de Barga qui est pourtant sur le papier l'étape de la troisième semaine qui est la plus susceptible de conduire à des renversements de situation après la haute montagne.
- je suis persuadé qu'il y avait moyen de faire beaucoup mieux sur l'étape d'Imperia, quitte à ne pas arriver en bord de mer. Lorsque l'on propose une deuxième semaine de Grand Tour très dure, il faut faire attention à bien soigner les étapes de 3ème semaine qui peuvent conduire à des renversements de situation.
- j'approuve tout à fait un bloc unique de haute montagne (étapes 12 à 16, sachant que je considère l'étape 13 de Côme comme de haute montagne du fait du kilométrage d'ascension et de l'altitude des premiers cols, et l'étape 18, même si plus dure que la 13, comme vallonnée), quand, comme c'est le cas ici, il n'intervient pas en troisième semaine (c'est ce que j'avais proposé lors d'un Tour sans Pyrénées avec 4 étapes alpines en fin de deuxième semaine). Mais un bloc de 5 étapes, c'est un poil beaucoup, même s'il est entrecoupé d'un jour de repos. Dans ce Giro, tout en gardant un bloc de 3 étapes de haute montagne consécutives, j'aurai rajouté une étape dans l'est des Dolomites (plus dure et plus haute que Nevegal) en première semaine, et une étape en troisième semaine complétant celle de Barga. Je préfère par ailleurs ton alternative Madonna del Ghisallo - Sormano dans l'étape 13.
- ce Giro penche un peu trop vers le nord du pays.
- trop peu d'étapes propices à un sprint massif (pour 18 étapes en ligne, 6 est un minimum) et pas assez bien réparties (plus aucune après la 11ème étape, Imperia et Rome me semblant inaccessibles aux purs sprinteurs). En revanche, j'aime bien en première semaine le schéma 1 étape facile - 1 étape difficile.
- même si mon point de vue sur les étapes courtes a évolué (c'est un des points sur lesquels j'ai changé d'avis depuis que je fréquente velowire, du fait également des belles étapes courtes des Tour de Suisse 2014, Dauphiné 2014, Dauphiné 2017 et Tour n°104 entre autres), je considère toujours (comme le "vélowirien"1010 je crois) que hors étape critérium de fin d'épreuve ou demi-étape, une étape en ligne de moins de 100 km n'a pas sa place au niveau World Tour (on va voir ce que ça donner lors du Tour n°105, mais je suis dubitatif). Même si l'étape de Courmayeur est bien tracée, il aurait fallu l'allonger un petit peu à mon goût.
- le départ à l'étranger ne me semble pas présenter un intérêt sportif évident.
- ça manque un petit peu de cols au-dessus de 2000 m même si je comprends l'idée générale de ton tracé.
- je ne suis pas friand des étapes du style d'Ascoli, mais en première semaine OK pourquoi pas.
Malgré ces quelques réserves, c'est dans l'ensemble un très beau Giro, que j'aimerais bien voir dans la réalité. J'apprécie plutôt bien la plupart de tes autres tracés, notamment le n°7 que je classerais 2ème, mais aucun ne me semble aussi bon que ce n°4.
Je vais bientôt publier mon premier parcours de Giro, assez en rupture avec les tracés RCS, parcours que j'ai tracé il y a 2-3 mois, avant les rumeurs du parcours n°101 dont André a fait état sur un autre fil. Il me semble que le seul point commun notable de mon tracé vs le Giro à venir est l'arrivée en altitude au Campo Imperatore (je me disais justement à l'époque que cela faisait trop longtemps que le Giro n'y était pas retourné).
Merci pour ce commentaire élogieux kristo ! J'ai fait pas mal de "Giri" ces derniers temps et c'est vrai que celui-ci est, si ce n'est le plus réussi, en tout cas le plus original. Mais quand je revois mes parcours, j'y vois pas mal de défauts !
Pour le second chrono je suis un peu d'accord mais il fallait bien le mettre quelque part, et puis Florence est une ville magnifique, et les coteaux qui l'entourent aussi, un chrono au milieu des cyprès serait splendide.
Imperia l'idée c'était de ne pas faire dur mais plutôt une étape ouverte. Il y a plus dur à faire dans ce coin-là mais ce n'était pas le but. Mais c'est vrai que c'est une étape faible.
J'aurais dû modifier l'étape de Côme qui en l'état n'est pas vraiment satisfaisante : Iseo - Como par Presolana, Zambla, San Pietro, Ghisallo, Sormano (240 km) aurait été mieux (et plus humain qu'avec le Vivione en entrée). J'aurais dû supprimer la côte à Rome, ça aurait fait une possibilité de plus pour les sprinteurs et une carotte pour les faire rester 3 semaines.
J'aurais aussi pu durcir vraiment Imperia mais dans ce cas il faudrait aussi "aplanir" l'étape de Côme. Après, concernant tes autres critiques, il faudrait pour les résoudre changer un peu tout. A posteriori ce n'était peut-être pas très judicieux de ma part de finir à Rome après être parti de Ljubljana. J'aurais dû réserver le final romain avec les Alpes en 2ème semaine à un grand départ du sud de la botte, ça aurait évité ce transfert Naples-Gênes et ce tracé un peu bizarre.
Bonjour AT,
Avec le commentaire de kristo et ta réponse je découvre ce Giro... et c'est pour moi le meilleur de tes tracés, sans aucune hésitation. J'aime beaucoup le découpage de ce Giro qui sort des sentiers battus et, surtout, j'y vois une ligne directrice qui me permet de laisser aller mon imagination sur un possible déroulement de course.
Je rejoins un certain nombre des commentaires ci-dessus et ne vais donc pas les reprendre. Par contre, contrairement à d'autres, je ne vois pas l'utilité de durcir la première semaine et notamment l'étape de Nevegal qui se suffit à elle-même pour un 4ème jour de course.
A la rigueur, j'aurais un peu durci l'étape de Riccia, avec le Monte Ciglione et/ou Castellino Nuovo... mais touts les précédentes me vont très bien comme ça !
Autre chose et c'est récurrent dans tes tracés, c'est l'impossibilité pour un sprinteur d'espérer porter ne serait-ce qu'une journée le maillot rose, tes parcours commençant tous par une étape accidentée. Là, pour que le départ en Slovénie ait un sens, j'aurais rajouté une première étape en ligne autour de Ljubljana dévolue aux sprinteurs, avant de partir sur Trieste.
Pour la deuxième semaine, pas grand chose à redire... J'aime beaucoup les étapes du Passo del Maniva et de Como, même si pour la première des deux, j'aurais poursuivi jusqu'au Giogo della Bala (2132 m), avec 500 dermiers mètres en terre et un panorama exceptionnel.
L'étape très courte de Courmayeur me va très bien également...
La troisième semaine est de mon avis très bonne, avec notamment cette étape d'Imperia que je trouve très juste entre les deux énormes étapes qui l'encadrent. Elle peut justement être l'étape qui permet un "coup de Trafalgar" de la part d'un leader audacieux et elle met en valeur les deux autres étapes.
Pour le contre-la-montre, il ne l'aurait pas fallu plus long ou plus dur, pour ne pas bloquer l'étape de la veille... mais il est pour moi bien à sa place. La seule chose que je n'aurais pas mis sur cette troisième semaine, c'est le Monte Mario dans le final de la dernière étape, qui n'apporte rien hormis de rendre la part des sprinteurs encore plus famélique.
J'aime beaucoup l'étape d'Arezzo l'avant-dernier jour, avec les "strade bianche" qui peuvent jouer de mauvais tours et créer une surprise au niveau du classement général.
En conclusion, très bon Giro que j'aimerais également voir se réaliser.
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