created by Othon on Monday 12 November 2012 at 14h23 | viewed 997 times | 7 messages
Othon
- on Monday 12 November 2012 at 14h23
Mon deuxième parcours ! Encore plus montagneux, tout en restant raisonnable selon moi. Thierry Adam et Jean-Paul Olivier ne pourront malheureusement (pour eux !) pas considérer ce Tour comme celui du Tour de la France, car la part belle est faite à l'Est et au Sud du pays.
Particularité forte de ce tracé : seulement 2 arrivées au sommet au terme d'une étape en ligne, 1 chrono en côte.
Un mini Tour des Flandres pour commencer, une étape de montagne dès le 5e jour de course, une autre classique la veille de l'arrivée. C'est résolument un Tour pour costaud. Il faudra savoir grimper mais aussi et surtout descendre !
Les sprinteurs ne seront pas en reste, 6 ou 7 étapes peuvent se terminer au sprint.
En chiffres :
- Distance totale : 3415km
- 33 cols référencés entre la 2C et HC
- 2 arrivées au sommet
- 145 km de chrono dont 52 en équipe
Etape 1 : Bruxelles – Gand / 182km
Les choses sérieuses commencent immédiatement avec un mini Tour des Flandres. Mur de Gramont, Patenberg, Koppenberg et consorts vont déterminer le 1er maillot jaune du Tour.
Etape 2 : Gand – Saint Quentin / 222km
Pas de difficultés particulières
Etape 3 : Saint Quentin – Verdun / 205km
Pas de difficultés particulières
Etape 4 : Verdun – Commercy / 52km TTT
Contre la montre par équipe, le long du lac de Madine.
Etape 5 : Bacarrat – La Planche des Belles Filles / 206km
Premières passes d'armes à prévoir sur cette étape. Les coureurs monteront d'abord vers la Bresse puis emprunteront le col des Americains pour plonger vers le Grand Ballon escaladé depuis Moosch. Au menu ensuite, le petit col d'Oderen, le Ballon d'Alsace par son versant nord et enfin la montée finale de La Planche des Belles Filles.
- Montée vers la Bresse : 2C ; 7km ; 4% ; 953m
- Col des Américains : 2C ; 6.6km ; 6.9% ; 1195m
- Grand Ballon : 1C ; 12.3km ; 7.7% ; 1353m
- Col d'Oderen : 2C ; 9.8km ; 4.3% ; 884m
- Ballon d'Alsace : 1C ; 9km ; 6.9% ; 1178m
- La Planche des Belles Filles : 1C ; 5.9km ; 8.5% ; 1035m
Etape 6 : Belfort – Dijon / 190km
Pas de difficultés particulières
Etape 7 : Dijon – Mâcon / 180km
Pas de difficultés particulières
Etape 8 : Mâcon – Bourg en Bresse / 55km ITT
Premier chrono, relativement plat, qui devrait faire les affaires des spécialistes.
Etape 9 : Oyonnax – Culoz / 176km
Pour clôturer la première semaine de course, a première étape de haute montagne.
4 cols au programme :
- Col de la Croix de Serra : 2C ; 17km ; 3.1% ; 1049m
- Col de Sur la Semine : 2C ; 15km ; 5% ; 1190m
- Col de Bérentin : 2C ; 11.8km ; 5.4% ; 1144m
- Col de la Biche : 1C ; 6km ; 7% ; 1325m
- Col du Grand Colombier : HC ; 15.7 ; 8% ; 1501m
REPOS
Etape 10 : Annecy – Grenoble / 162km
On aborde les Alpes par une étape courte mais dense, surtout sur le début de l'étape. Un lendemain de repos, attention aux défaillances dès les premières pentes.
- Crêt de Chatillon : HC ; 11.3km ; 8.2% ; 1635m
- Mont Revard : 1C ; 21.6km ; 6% ; 1463m
- Col du Granier : 2C ; 15.3km ; 5.6% ; 1134m
- Col du Cucheron : 2C ; 8.5km ; 5.9% ; 1139m
- Col de Porte : 1C ; 8.5km ; 6.2% ; 1326m
Etape 11 : Grenoble – Briançon / 184km
Deux géants des Alpes au menu : la Croix de Fer et le Galibier. Ces deux cols mettront à mal certains coureurs éprouvés et créer des défaillances. Arrivée au bout de la descente roulante à Briançon. Il y a un risque d'escamotage de cette étape, mais il y a moyen aussi de partir de loin et faire des écarts.
- Col de la Croix de Fer : HC ; 27,5km ; 4,9% ; 2067m
- Col du Galibier : HC ; 34,8km ; 6,1% ; 2645m
Etape 12 : Briançon – Digne les Bains / 185km
Le peloton emprunteront la route des Puys et rencontreront la seule difficulté du parcours, la côte de la Serre.
- Côte de la Serre : 2C ; 6km ; 6% ; 1209m
Etape 13 : Digne les Bains – Marseille / 189km
On pourrait croire cette étape réservée aux sprinteurs, pourtant les cols de l'Espigoulier et de la Gineste feront une petite sélection.
- Col de l'Espigoulier : 2C ; 14km ; 4.6% ; 723m
- Col de la Gineste : 3C ; 8km ; 3.1% ; 326m
Etape 14 : Marseille – Avignon / 178km
Etape qui passera par Martigues et Nîmes et normalement réservée aux sprinteurs
Etape 15 : Carpentras – Mont Ventoux / 38km ITT
Le deuxième chrono du Tour et pas des moindres ! La montée du Ventoux par Malaucène fera de gros écarts, il faudra être en forme. Très certainement l'étape à ne pas louper.
Etape 16 : Orange – Narbonne / 215km
Pas de difficultés particulières
Etape 17 : Narbonne – Toulouse / 180km
Pas de difficultés particulières
Etape 18 : Muret – Bagnères de Luchon / 182km
Première étape pyrénéenne, avec 3 ascensions au programme :
- Col du Portet d'Aspet : 2C ; 14,3km ; 4,2% ; 1069m
- Col de Menté : 1C ; 11,1km ; 6,75% ; 1349
- Port de Balès : HC ; 19.2km ; 6.2% ; 1755m
Etape 19 : Bagnères de Bigorre – Arette Pierre Saint Martin / 165km
La seconde arrivée au sommet de ce Tour, pour une station inédite !
- Col de Spandelles : 1C ; 15.5km ; 6% ; 1378m
- Col d'Aubisque : HC ; 21km ; 5% ; 1674m
- Col de Marie Blanque : 11.5km ; 5.1% ; 1035m
- Arette Pierre Saint Martin : HC ; 25.8km ; 5.7% ; 1766m
Etape 20 : Saint Jean Pied de Port – Hendaye / 149km
Une étape en pays basque, entre la France et l'Espagne et utilisant une partie du tracé de la Clasica San Sebastian. Etape parfaite pour les baroudeurs, mais aussi pour un leader en retrait jusque là.
Etape 20 : Orsay – Paris / 120km
Arrivée nocturne pour permettre le transfert Hendaye – Paris.
Olivier73
- on Monday 12 November 2012 at 20h59
Bonsoir Othon,
je vais assez critique.
L'étape Flandrienne ne donnerait rien à cause des 30 km de plat à la fin. L'étape de la Planche des Belle Filles devient un classqiue, mais c'est bien. Dans cette 1ère seminae, j'aurais corsé l'étape de Macon, pour ne pas avoir trop d'étapes pour sprinteurs.
Plus de 100km de CLM en 1ère seminae, c'est trop, les grimpeurs se trouvant dans une équipe de grimpeurs vont se retrouver trop loin.
Le Grand Colombier devrait permettre une course de mouvement, contrairement aux 2 étapes alpestre. A Grenoble, j'estime à 50% les chances qu'il ne se passe rien, et le lendemain, je monte ce pourcentage à 75. Une de ces 2 étapes d'accord, mais il faut mettre comme autre étape quelque chose de plus difficile.
La Transition jusqu'aux Pyrénées va être longue, avec 5 étapes pour sprinteur, et le seul CLM du Ventoux pour les leaders.
Le pyrénées ne me plaisent pas non plus. Balès a pour l'instant toujours été survendu, il ne s'y est jamais rien passé, c'est un roque de plus après des étapes alpestres faible.
La Pierre Saint Martin sera une course de cote, et l'étape d'Hendaye ne donnera rien.
En résumé, trop de CLM pour des étapes de montagne qui si elles contiennes beaucoup de cols entre 2ème et hors catégories sont mal dessinées.
Il faudrait des étapes de montagne avec un final plus dense, moins de vallées, et des cols plus raides.
Désolé pour ce commentaire négatif, mais c'est comme cela que l'on peut progresser.
Aurélien M.
- on Monday 12 November 2012 at 22h11
Bonjour Othon,
Je vais être assez proche d'Olivier, sauf sur la conclusion finale.
Je relève le fait que tu as tracé trop d'étapes de plaines, sans réelles difficultés, donc un gros point négatif.
Ta première étape pavée ne sert à rien peu de pavés trop loin de l'arrivée, on aura droit à un gent-wevelgem avec presque tout le peloton à l'arrivée.
Bon, la Planche des Belles Filles ressort beaucoup ces derniers temps, mais étape classique qui fait son effet, sauf que le final depuis le sommet du Ballon du genre "les 3 ballons" a tendance à faire de la Planche une course de côte, donc tu n'as pas répondu au problème posé par les Vosges et la Planche selon moi.
Le Grand Colombier je n'aime pas du tout désolé, pour l'enchainement Biche Colombier je ne prône que la montée par Gignez pour la Biche et Virieu le Petit pour le Grand Colombier.
Pour Grenoble et Briançon je suis du même avis qu'Olivier.
Marseille j'aime bien, pour une échappée cela peut bien durcir la course.
Mont Ventoux : ok, mais pourquoi tu n'as pas essayer Malaucène à Bédoine (ou inversement ) ? juste une montée-descente.
Pour Balès je suis du même avis, cela ne donne rien.
Arette, course de côte ; et Hendaye tu aurais pu faire beaucoup mieux.
Le tour est certes montagneux, mais je reste perplexe quant au résultat obtenu. arrivées faciles, mais parfois ce sont ces parcours qui là qui réservent le plus de surprises.
Othon
- on tuesday 13 November 2012 at 08h12
Merci Olivier et Aurélien.
Alors je suis d'accord avec vous, j'aurais pu corser certaines étapes de plaine, en particulier celle arrivant à Mâcon, et Narbonne-Toulouse.
L'étape menant à Briançon a de grandes chances d'être escamotée, mais on est en fin de premier massif, je ne voulais pas rajouter de la difficulté.
Là où vous regardez ce tracé dans le détail des étapes, je l'ai conçu non pas comme une succession d'étapes plus ou moins difficiles, mais comme un tout.
- Oui l'étape flandrienne ne sera pas une bagarre pour le général. Mais certains coureurs potentiels vainqueurs du Tour n'aiment pas du tout les pavés. ça frottera beaucoup, et il faudra être vigilent et éviter les chutes. Le Tour peut se perdre dès le premier jour.
- Aborder la moyenne montagne dès la 5e étape (on peut critiquer l'étape en elle même, on peut faire mieux aussi je le pense)oblige les favoris à être prêts dès ce moment là et non pas en fin de 2e semaine.
- Les difficultés sont réparties sur 3 semaines, là encore, les favoris devront être au top sur 3 semaines, et non pas uniquement sur la dernière moitié de Tour comme actuellement.
- Placer 2 chronos en première semaine oblige les coureurs à se dévoiler par la suite en montagne, la carte rouleur ne servant plus à rien ensuite ; le chrono par équipe oblige les DS à monter un team pas uniquement prévu pour cadenasser la course en montagne sous peine de perdre beaucoup de temps dans cette épreuve.
- L'idée de n'avoir que 2 arrivées au sommet est d'avoir une course de mouvement sur les autres étapes. Les difficultés étant moindres, il faudra partir de loin, ou tôt dans la dernière ascension pour ne pas se faire reprendre dans la descente. Multiplier les arrivées au sommet cristallise la course sur ce type d'étape, qui se limite à une course de côte 99% du temps (ce qui pourtant est un défaut dans vos critiques).
J'espère avoir pu faire comprendre mon raisonnement ! Mais vos critiques permettent d'avancer, merci !
Aurélien M.
- on tuesday 13 November 2012 at 17h50
Bonjour Othon,
J'avais bien compris ta logique qui est bonne, mais le problème des pavés, même avec le stress, c'est qu'ils sont trop loin de l'arrivée ils ne servent à rien, donc même si des leaders roulent tranquillement, ils rentreront sur la tête du peloton.
Pour tes deux chronos je suis pour. Mais je crois que tu doit durcir plus ton étape de Grenoble (Chamrousse pour faire simple ou faire plus compliqué). Tes Pyrénées devraient peut-être être durcies également.
Mais ton idée est bonne, mais les étapes me déplaisent un peu.
ed-newgate
- on Wednesday 14 November 2012 at 15h36
Je vais publier mon 1er parcours (d'ici 2/3 jours), il commence aussi par un mini Tour des Flandres, dc j'approuve.
la 1ere semaine est réussie, même si le chrono par équipes est un poil long à mon goût (on peut le garder tel quel mais en réduisant les écarts pour le général, écarts divisés par 2 par exemple).
Concernant les alpes/jura, 3 arrivées consécutives en descente, c'est un peu redondant, même si ces étapes de montagne sont bien tracées.
Je pense que tu aurais pu terminer au sommet du col de Porte, au lieu de redescendre sur Grenoble).
Le 2e massif n'offre pas bcp d'occasions de renverser une situation et va se résumer à 2 courses de côte (plus une descente pour la 1ere), quant à la dernière étape de transition la veille de l'arrivée, c'est un choix surprenant.
Il y a aussi bcp trop d'étapes de plaine, les puncheurs sont les grands oubliés de ton parcours (revel plutot que toulouse par exemple)
Othon
- on Wednesday 14 November 2012 at 17h11
Effectivement, j'aurais du corser une étape de plaine en première semaine et celle de Toulouse en dernière. Les puncheurs sont un peu laissés pour compte avec mon tracé.
Rajouter une arrivée en altitude (étape de Grenoble par ex), pourquoi pas. Mais mon idée, pour créer une course de mouvement, c'est d'éviter les arrivées au sommet qui se résument à des courses de côte. Mis à part l'étape de Bagnères, je trouve qu'il y a possibilité de mettre en place une stratégie d'équipe et de partir avant la dernière ascension sur chaque étape de montagne.
L'étape du pays basque, c'est parfait pour un leader en retard, les deux dernières ascensions ne sont pas très longues, mais les pourcentages et la fatigue de fin de Tour peuvent permettre de grappiller quelques secondes.
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Mon deuxième parcours ! Encore plus montagneux, tout en restant raisonnable selon moi. Thierry Adam et Jean-Paul Olivier ne pourront malheureusement (pour eux !) pas considérer ce Tour comme celui du Tour de la France, car la part belle est faite à l'Est et au Sud du pays.
Particularité forte de ce tracé : seulement 2 arrivées au sommet au terme d'une étape en ligne, 1 chrono en côte.
Un mini Tour des Flandres pour commencer, une étape de montagne dès le 5e jour de course, une autre classique la veille de l'arrivée. C'est résolument un Tour pour costaud. Il faudra savoir grimper mais aussi et surtout descendre !
Les sprinteurs ne seront pas en reste, 6 ou 7 étapes peuvent se terminer au sprint.
En chiffres :
- Distance totale : 3415km
- 33 cols référencés entre la 2C et HC
- 2 arrivées au sommet
- 145 km de chrono dont 52 en équipe
Etape 1 : Bruxelles – Gand / 182km
Les choses sérieuses commencent immédiatement avec un mini Tour des Flandres. Mur de Gramont, Patenberg, Koppenberg et consorts vont déterminer le 1er maillot jaune du Tour.
Etape 2 : Gand – Saint Quentin / 222km
Pas de difficultés particulières
Etape 3 : Saint Quentin – Verdun / 205km
Pas de difficultés particulières
Etape 4 : Verdun – Commercy / 52km TTT
Contre la montre par équipe, le long du lac de Madine.
Etape 5 : Bacarrat – La Planche des Belles Filles / 206km
Premières passes d'armes à prévoir sur cette étape. Les coureurs monteront d'abord vers la Bresse puis emprunteront le col des Americains pour plonger vers le Grand Ballon escaladé depuis Moosch. Au menu ensuite, le petit col d'Oderen, le Ballon d'Alsace par son versant nord et enfin la montée finale de La Planche des Belles Filles.
- Montée vers la Bresse : 2C ; 7km ; 4% ; 953m
- Col des Américains : 2C ; 6.6km ; 6.9% ; 1195m
- Grand Ballon : 1C ; 12.3km ; 7.7% ; 1353m
- Col d'Oderen : 2C ; 9.8km ; 4.3% ; 884m
- Ballon d'Alsace : 1C ; 9km ; 6.9% ; 1178m
- La Planche des Belles Filles : 1C ; 5.9km ; 8.5% ; 1035m
Etape 6 : Belfort – Dijon / 190km
Pas de difficultés particulières
Etape 7 : Dijon – Mâcon / 180km
Pas de difficultés particulières
Etape 8 : Mâcon – Bourg en Bresse / 55km ITT
Premier chrono, relativement plat, qui devrait faire les affaires des spécialistes.
Etape 9 : Oyonnax – Culoz / 176km
Pour clôturer la première semaine de course, a première étape de haute montagne.
4 cols au programme :
- Col de la Croix de Serra : 2C ; 17km ; 3.1% ; 1049m
- Col de Sur la Semine : 2C ; 15km ; 5% ; 1190m
- Col de Bérentin : 2C ; 11.8km ; 5.4% ; 1144m
- Col de la Biche : 1C ; 6km ; 7% ; 1325m
- Col du Grand Colombier : HC ; 15.7 ; 8% ; 1501m
REPOS
Etape 10 : Annecy – Grenoble / 162km
On aborde les Alpes par une étape courte mais dense, surtout sur le début de l'étape. Un lendemain de repos, attention aux défaillances dès les premières pentes.
- Crêt de Chatillon : HC ; 11.3km ; 8.2% ; 1635m
- Mont Revard : 1C ; 21.6km ; 6% ; 1463m
- Col du Granier : 2C ; 15.3km ; 5.6% ; 1134m
- Col du Cucheron : 2C ; 8.5km ; 5.9% ; 1139m
- Col de Porte : 1C ; 8.5km ; 6.2% ; 1326m
Etape 11 : Grenoble – Briançon / 184km
Deux géants des Alpes au menu : la Croix de Fer et le Galibier. Ces deux cols mettront à mal certains coureurs éprouvés et créer des défaillances. Arrivée au bout de la descente roulante à Briançon. Il y a un risque d'escamotage de cette étape, mais il y a moyen aussi de partir de loin et faire des écarts.
- Col de la Croix de Fer : HC ; 27,5km ; 4,9% ; 2067m
- Col du Galibier : HC ; 34,8km ; 6,1% ; 2645m
Etape 12 : Briançon – Digne les Bains / 185km
Le peloton emprunteront la route des Puys et rencontreront la seule difficulté du parcours, la côte de la Serre.
- Côte de la Serre : 2C ; 6km ; 6% ; 1209m
Etape 13 : Digne les Bains – Marseille / 189km
On pourrait croire cette étape réservée aux sprinteurs, pourtant les cols de l'Espigoulier et de la Gineste feront une petite sélection.
- Col de l'Espigoulier : 2C ; 14km ; 4.6% ; 723m
- Col de la Gineste : 3C ; 8km ; 3.1% ; 326m
Etape 14 : Marseille – Avignon / 178km
Etape qui passera par Martigues et Nîmes et normalement réservée aux sprinteurs
Etape 15 : Carpentras – Mont Ventoux / 38km ITT
Le deuxième chrono du Tour et pas des moindres ! La montée du Ventoux par Malaucène fera de gros écarts, il faudra être en forme. Très certainement l'étape à ne pas louper.
Etape 16 : Orange – Narbonne / 215km
Pas de difficultés particulières
Etape 17 : Narbonne – Toulouse / 180km
Pas de difficultés particulières
Etape 18 : Muret – Bagnères de Luchon / 182km
Première étape pyrénéenne, avec 3 ascensions au programme :
- Col du Portet d'Aspet : 2C ; 14,3km ; 4,2% ; 1069m
- Col de Menté : 1C ; 11,1km ; 6,75% ; 1349
- Port de Balès : HC ; 19.2km ; 6.2% ; 1755m
Etape 19 : Bagnères de Bigorre – Arette Pierre Saint Martin / 165km
La seconde arrivée au sommet de ce Tour, pour une station inédite !
- Col de Spandelles : 1C ; 15.5km ; 6% ; 1378m
- Col d'Aubisque : HC ; 21km ; 5% ; 1674m
- Col de Marie Blanque : 11.5km ; 5.1% ; 1035m
- Arette Pierre Saint Martin : HC ; 25.8km ; 5.7% ; 1766m
Etape 20 : Saint Jean Pied de Port – Hendaye / 149km
Une étape en pays basque, entre la France et l'Espagne et utilisant une partie du tracé de la Clasica San Sebastian. Etape parfaite pour les baroudeurs, mais aussi pour un leader en retrait jusque là.
- Col d'Ispeguy : 2C ; 8.8km ; 5.8% ; 672m
- Puerto d'Otxondo : 3C ; 8km ; 3.8% ; 570m
- Col de Lizarrieta : 2C ; 9km ; 4,4% ; 441m
- Aiako Harria : 1C ; 7km ; 7% ; 494m
- Alto de Jaizkibel : 2C ; 8km ; 5.6% ; 475m
Etape 20 : Orsay – Paris / 120km
Arrivée nocturne pour permettre le transfert Hendaye – Paris.
Bonsoir Othon,
je vais assez critique.
L'étape Flandrienne ne donnerait rien à cause des 30 km de plat à la fin. L'étape de la Planche des Belle Filles devient un classqiue, mais c'est bien. Dans cette 1ère seminae, j'aurais corsé l'étape de Macon, pour ne pas avoir trop d'étapes pour sprinteurs.
Plus de 100km de CLM en 1ère seminae, c'est trop, les grimpeurs se trouvant dans une équipe de grimpeurs vont se retrouver trop loin.
Le Grand Colombier devrait permettre une course de mouvement, contrairement aux 2 étapes alpestre. A Grenoble, j'estime à 50% les chances qu'il ne se passe rien, et le lendemain, je monte ce pourcentage à 75. Une de ces 2 étapes d'accord, mais il faut mettre comme autre étape quelque chose de plus difficile.
La Transition jusqu'aux Pyrénées va être longue, avec 5 étapes pour sprinteur, et le seul CLM du Ventoux pour les leaders.
Le pyrénées ne me plaisent pas non plus. Balès a pour l'instant toujours été survendu, il ne s'y est jamais rien passé, c'est un roque de plus après des étapes alpestres faible.
La Pierre Saint Martin sera une course de cote, et l'étape d'Hendaye ne donnera rien.
En résumé, trop de CLM pour des étapes de montagne qui si elles contiennes beaucoup de cols entre 2ème et hors catégories sont mal dessinées.
Il faudrait des étapes de montagne avec un final plus dense, moins de vallées, et des cols plus raides.
Désolé pour ce commentaire négatif, mais c'est comme cela que l'on peut progresser.
Bonjour Othon,
Je vais être assez proche d'Olivier, sauf sur la conclusion finale.
Je relève le fait que tu as tracé trop d'étapes de plaines, sans réelles difficultés, donc un gros point négatif.
Ta première étape pavée ne sert à rien peu de pavés trop loin de l'arrivée, on aura droit à un gent-wevelgem avec presque tout le peloton à l'arrivée.
Bon, la Planche des Belles Filles ressort beaucoup ces derniers temps, mais étape classique qui fait son effet, sauf que le final depuis le sommet du Ballon du genre "les 3 ballons" a tendance à faire de la Planche une course de côte, donc tu n'as pas répondu au problème posé par les Vosges et la Planche selon moi.
Le Grand Colombier je n'aime pas du tout désolé, pour l'enchainement Biche Colombier je ne prône que la montée par Gignez pour la Biche et Virieu le Petit pour le Grand Colombier.
Pour Grenoble et Briançon je suis du même avis qu'Olivier.
Marseille j'aime bien, pour une échappée cela peut bien durcir la course.
Mont Ventoux : ok, mais pourquoi tu n'as pas essayer Malaucène à Bédoine (ou inversement ) ? juste une montée-descente.
Pour Balès je suis du même avis, cela ne donne rien.
Arette, course de côte ; et Hendaye tu aurais pu faire beaucoup mieux.
Le tour est certes montagneux, mais je reste perplexe quant au résultat obtenu. arrivées faciles, mais parfois ce sont ces parcours qui là qui réservent le plus de surprises.
Merci Olivier et Aurélien.
Alors je suis d'accord avec vous, j'aurais pu corser certaines étapes de plaine, en particulier celle arrivant à Mâcon, et Narbonne-Toulouse.
L'étape menant à Briançon a de grandes chances d'être escamotée, mais on est en fin de premier massif, je ne voulais pas rajouter de la difficulté.
Là où vous regardez ce tracé dans le détail des étapes, je l'ai conçu non pas comme une succession d'étapes plus ou moins difficiles, mais comme un tout.
- Oui l'étape flandrienne ne sera pas une bagarre pour le général. Mais certains coureurs potentiels vainqueurs du Tour n'aiment pas du tout les pavés. ça frottera beaucoup, et il faudra être vigilent et éviter les chutes. Le Tour peut se perdre dès le premier jour.
- Aborder la moyenne montagne dès la 5e étape (on peut critiquer l'étape en elle même, on peut faire mieux aussi je le pense)oblige les favoris à être prêts dès ce moment là et non pas en fin de 2e semaine.
- Les difficultés sont réparties sur 3 semaines, là encore, les favoris devront être au top sur 3 semaines, et non pas uniquement sur la dernière moitié de Tour comme actuellement.
- Placer 2 chronos en première semaine oblige les coureurs à se dévoiler par la suite en montagne, la carte rouleur ne servant plus à rien ensuite ; le chrono par équipe oblige les DS à monter un team pas uniquement prévu pour cadenasser la course en montagne sous peine de perdre beaucoup de temps dans cette épreuve.
- L'idée de n'avoir que 2 arrivées au sommet est d'avoir une course de mouvement sur les autres étapes. Les difficultés étant moindres, il faudra partir de loin, ou tôt dans la dernière ascension pour ne pas se faire reprendre dans la descente. Multiplier les arrivées au sommet cristallise la course sur ce type d'étape, qui se limite à une course de côte 99% du temps (ce qui pourtant est un défaut dans vos critiques).
J'espère avoir pu faire comprendre mon raisonnement ! Mais vos critiques permettent d'avancer, merci !
Bonjour Othon,
J'avais bien compris ta logique qui est bonne, mais le problème des pavés, même avec le stress, c'est qu'ils sont trop loin de l'arrivée ils ne servent à rien, donc même si des leaders roulent tranquillement, ils rentreront sur la tête du peloton.
Pour tes deux chronos je suis pour. Mais je crois que tu doit durcir plus ton étape de Grenoble (Chamrousse pour faire simple ou faire plus compliqué). Tes Pyrénées devraient peut-être être durcies également.
Mais ton idée est bonne, mais les étapes me déplaisent un peu.
Je vais publier mon 1er parcours (d'ici 2/3 jours), il commence aussi par un mini Tour des Flandres, dc j'approuve.
la 1ere semaine est réussie, même si le chrono par équipes est un poil long à mon goût (on peut le garder tel quel mais en réduisant les écarts pour le général, écarts divisés par 2 par exemple).
Concernant les alpes/jura, 3 arrivées consécutives en descente, c'est un peu redondant, même si ces étapes de montagne sont bien tracées.
Je pense que tu aurais pu terminer au sommet du col de Porte, au lieu de redescendre sur Grenoble).
Le 2e massif n'offre pas bcp d'occasions de renverser une situation et va se résumer à 2 courses de côte (plus une descente pour la 1ere), quant à la dernière étape de transition la veille de l'arrivée, c'est un choix surprenant.
Il y a aussi bcp trop d'étapes de plaine, les puncheurs sont les grands oubliés de ton parcours (revel plutot que toulouse par exemple)
Effectivement, j'aurais du corser une étape de plaine en première semaine et celle de Toulouse en dernière. Les puncheurs sont un peu laissés pour compte avec mon tracé.
Rajouter une arrivée en altitude (étape de Grenoble par ex), pourquoi pas. Mais mon idée, pour créer une course de mouvement, c'est d'éviter les arrivées au sommet qui se résument à des courses de côte. Mis à part l'étape de Bagnères, je trouve qu'il y a possibilité de mettre en place une stratégie d'équipe et de partir avant la dernière ascension sur chaque étape de montagne.
L'étape du pays basque, c'est parfait pour un leader en retard, les deux dernières ascensions ne sont pas très longues, mais les pourcentages et la fatigue de fin de Tour peuvent permettre de grappiller quelques secondes.
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