Après la trêve "projet ASO - parcours du Tour 2013", voici un nouveau Tour de France basé sur une entame musclée avant une portion plus tranquille nous menant au pied des Pyrénées. La transition vers les Alpes ne sera pas simple et ces dernières non plus ...
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Je vous présente ici un nouveau parcours de Tour de France : varié, difficile et inédit puisqu'il reprend en partie certains « projets ASO », j'y ai également ajouté quelques « trouvailles » personnelles …
Bonne lecture !
Samedi - Prologue :
Lyon, Place Bellecour / Basilique de Fourvière (3,2 km), contre-la-montre individuel.
Départ de la plus grande place piétonne d'Europe, en direction de l'Hôtel de Ville puis de la Saône et du Pont de la Feuillée. La gare Saint-Paul sera le point de départ du dernier kilomètre, en montée, sur la colline de Fourvière. Prologue explosif et exigeant, des écarts pourraient déjà être formés …
*km 3,2 : Basilique de Fourvière par St-Barthélémy (292 m) 1,1 km à 11 % (max 15 %) - 4e cat.
Dimanche – Étape 1 :
Lyon / Lons-le-Saunier (181 km), plaine.
Après un départ du parc de la Tête-d'Or, on aborde un premier GPM direct sur la colline de la Croix-Rousse. Ensuite, le parcours empruntera les bords de Saône en faisant un détour par le Mâconnais et la Roche de Solutré, puis, on aura Tournus, Louhans, Beaurepaire-en-Bresse et, enfin, Lons-le-Saunier et l'Avenue Camille Prost, pour un sprint massif sûrement.
*km 3 : Montée de la Boucle (244 m) 0,8 km à 10 % (max 14 %) - 4e cat.
*km 78 : Roche de Solutré (458 m) 5,2 km à 4,4 % (max 7 %) - 3e cat.
Lundi – Étape 2 :
Lons-le-Saunier / Château de Joux (177 km), moyenne montagne.
Après un départ assez vallonné, la course prendra cap au Sud le long de la rivière d'Ain, avant d'attaquer une succession de bosses plus ou moins raides jusqu'à l'arrivée au-dessus de la Cluse-et-Mijoux devant le somptueux Château de Joux, dans le département du Doubs. Casse-pattes et piège, attention à cette étape !
*km 7 : Côte de Montaigu (536 m) 3,6 km à 6,9 % (max 9 %) - 3e cat.
*km 53 : Côte de Montcusel (673 m) 4,1 km à 8,9 % (max 14 %) - 2e cat.
*km 65 : Côte des Villards-d'Héria (832 m) 7,2 km à 4,7 % (max 8 %) - 3e cat.
*km 83 : Côte d'Étival (950 m) 3,3 km à 4,6 % (max 6 %) - 4e cat.
*km 111 : Côte de Lac-des-Rouges-Truites (1135 m) 3,5 km à 5,9 % (max 9 %) - 3e cat.
*km 128 : Côte de Foncine-le-Haut (1001 m) 7 km à 3,2 % (max 5 %) - 4e cat.
*km 132 : Côte de Caux-Neuve (1111 m) 2,6 km à 5 % (max 8 %) - 4e cat.
*km 151 : Côte de Longevilles-Mont-d'Or (1212 m) 3,3 km à 9,2 % (max 13 %) - 2e cat.
*km 162 : Côte de Saint-Antoine (1063 m) 3,4 km à 4 % (max 7 %) - 4e cat.
*km 169 : Côte de Malbuisson (1041 m) 1,4 km à 6,9 % (max 10 %) - 4e cat.
*km 177 : Château de Joux (921 m) 0,8 km à 7,8 % (max 11 %) - 4e cat.
Mardi – Étape 3 :
Pontarlier / La Planche des Belles Filles (183 km), moyenne montagne.
Départ plein Nord pour cette 3e étape, qui arrive déjà (!) au sommet, à la désormais connue Planche des Belles Filles précédée du col des Chevrères, presque aussi difficile que sa voisine ! Au sommet, on aura une première idée du classement final alors qu'il reste 17 étapes ...
*km 166 : Col des Chevrères (916 m) 5,7 km à 7,4 % (max 15 %) - 2e cat.
*km 183 : Planche des Belles Filles (1035 m) 5,9 km à 8,5 % (max 14 %) - 1e cat.
Mercredi – Étape 4 :
Lure / Chaumont (145 km), plaine.
Retour à la normale pour cette courte étape se terminant dans la préfecture de la Haute-Marne, promise à un sprinteur puissant sur le faux-plat final menant au Boulevard Voltaire.
*km 95 : Côte de Bourbonne-les-Bains (433 m) 3,2 km à 4,3 % (max 6 %) - 4e cat.
Jeudi – Étape 5 :
Troyes / Briare (165 km), plaine.
Après une première partie légèrement vallonnée, la fin de cette 5e étape sera vraiment plate comme la main en arrivant sur la vallée de la Loire et Briare et son fameux pont-canal, mis à l'honneur lors d'un petit circuit final se terminant Avenue Maréchal de Lattre de Tassigny (oui, tout ça !), difficile d'imaginer un non-sprinteur s'imposer ici …
Vendredi – Étape 6 :
Gien / Fontevraux-l'Abbaye (235 km), plaine.
Départ de Gien, ville d'origine de Pierre Roland, pour un parcours passant par Chambord et qui rejoint la Loire à Blois, ensuite, on longera le fleuve (en passant par Amboise et Tours) jusqu'à Candes-Saint-Martin où l'on retrouvera un profil assez escarpé dans le final, devant l'imposant abbaye de Fontevraux. Un puncheur plus qu'un sprinteur, à voir …
*km 228 : Côte de Candes-Saint-Martin (85 m) 0,8 km à 6,9 % (max 11 %) - 4e cat.
*km 232 : Côte des Écoteries (82 m) 0,5 km à 9 % (max 12 %) - 4e cat.
Samedi – Etape 7 :
Châtellerault / Saint-Léonard-de-Noblat (156 km), plaine.
Après la longue étape de la vallée de la Loire, en voici une beaucoup plus courte en direction de la Creuse, le final sera vallonné mais pas vraiment difficile, de quoi permettre à un sprinteur de s'imposer à Saint-Léonard, même si ça sera forcément plus compliqué que d'habitude. L'arrivée sera jugée Avenue du Champ de Mars au terme d'un faux-plat montant assez prononcé.
*km 121 : Côte de Frégefon (398 m) 2,3 km à 4 % (max 6 %) - 4e cat.
*km 148 : Côte de Saint-Priest-Taurion (343 m) 3,4 km à 3,2 % (max 7 %) - 4e cat.
*km 151 : Côte des Grandes Chômes (356 m) 1,3 km à 5,3 % (max 8 %) - 4e cat.
Dimanche – Étape 8 :
Lac de Vassivière, Peyrat-le-Château / Peyrat-le-Château (38,3 km), contre-la-montre individuel.
Après une bosse assez soutenue au début, le tour du lac par le sens des aiguilles d'une montre sera relativement plat avant de redescendre sur Peyrat, propices aux rouleurs, surtout ceux visant le général. Arrivée Rue des Grammonts.
*km 5 : Côte d'Auphelle (652 m) 5 km à 4,5 % (max 7 %) - 3e cat.
Lundi – Repos :
Bordeaux
Mardi – Étape 9 :
Bordeaux / Biarritz (203 km), plaine.
Étape assez classique le long de l'Atlantique sur des routes assez plates voire légèrement vallonnées sur la fin, un sprinteur gagnera sûrement à Biarritz, Avenue de l'Impératrice !
Mercredi – Étape 10 :
Hendaye / Iraty (142 km), haute montagne.
La voilà, enfin ! La haute montagne et le pays basque à travers un enchaînement digne de velowire.com (merci pour vos dossiers !). L'arrivée sera jugée au centre de la forêt d'Iraty, au lieu dit « Iraty-Cize », nul doute que les grimpeurs seront à leur avantage sur ces routes sinueuses et pentues !
*km 94 : Col d'Ahusquy (1080 m) 10,4 km à 7,7 % (max 15 %) - 1e cat.
*km 119 : Col de Bostmendieta (1054 m) 10,8 km à 7,5 km (max 13 %) - 1e cat.
*km 135 : Col Bagargui (1327 m) 9,7 km à 8,5 % (max 16 %) - 1e cat.
Jeudi – Étape 11 :
Mauléon-Licharre / Lannemezan (180 km), moyenne montagne.
Voici, au lendemain de la première véritable étape de haute montagne, un tronçon original, typique de l'étape « mixte » que le Giro nous concocte chaque année, jamais de grosses montées mais j'ai comptabilisé (en sur-évaluant un peu volontairement) 14 GPM ! Pas souvent de plat, si ce n'est que sur les 10 dernières bornes pour rejoindre Lannemezan et la Rue Georges Clémenceau.
*km 5 : Côte d'Hoquy (230 m) 1,8 km à 4,7 % (max 6 %) - 4e cat.
*km 12 : Côte de Maysonnave (391 m) 3 km à 5,9 % (max 11 %) - 3e cat.
*km 20 : Côte d'Elguechourry (298 m) 2 km à 3,8 % (max 5 %) - 4e cat.
*km 41 : Côte de Candaus (328 m) 1,7 km à 4,8 % (max 7 %) - 4e cat.
*km 45 : Côte du Bager (426 m) 1,8 km à 5,9 % (max 8 %) - 4e cat.
*km 65 : Côte de Louvie-Juzon (485 m) 1,4 km à 4,9 % (max 6 %) - 4e cat.
*km 88 : Côte de Croutzat (472 m) 4,2 km à 3,7 % (max 8 %) - 3e cat.
*km 115 : Côte de Berbérust-Lias (711 m) 3,7 km à 8,5 % (max 12 %) - 2e cat.
*km 127 : Côte de Germs-sur-l'Oussouet (834 m) 7,2 km à 4,9 % (max 10 %) - 2e cat.
*km 134 : Côte de Soulagnets (833 m) 2,7 km à 7,6 % (max 11 %) - 3e cat.
*km 147 : Col des Palomières (810 m) 4,1 km à 6,5 % (max 9 %) - 2e cat.
*km 153 : Côte de Banios (584 m) 1,5 km à 7,9 % (max 10 %) - 4e cat.
*km 157 : Côte de Couret (619 m) 1,6 km à 7,6 % (max 9 %) - 4e cat.
*km 168 : Côte d'Esparros (658 m) 2,9 km à 6,9 % (max 8 %) - 3e cat.
Vendredi – Étape 12 :
Lannemezan / Plateau de Beille (209 km), haute montagne.
Avant d'atteindre le plateau de Beille, que je promets à une course de côte volontairement, il faudra gravir des cols typiquement pyrénéens, plus ou moins connus, le Pas de Soulombrie permettra de ne pas avoir une approche trop plate de la célèbre station pyrénéenne. Si la bataille est lancée bien plutôt, ça peut faire mal !
*km 39 : Col des Ares (797 m) 8,2 km à 4,2 % (max 7 %) - 2e cat.
*km 61 : Col de Portet-d'Aspect (1069 m) 4,4 km à 9,9 % (max 12 %) - 1e cat.
*km 113 : Col de la Crouzette (1241 m) 9,2 km à 7,3 % (max 13 %) - 1e cat.
*km 127 : Côte de Bordalis (942 m) 3,5 km à 9,9 % (max 14 %) - 2e cat.
*km 138 : Col de Péguère (1375 m) 6,4 km à 9,1 % (max 18 %) - 1e cat.
*km 187 : Pas de Soulombrie (911 m) 6,2 km à 5,9 % (max 10 %) - 2e cat.
*km 209 : Plateau de Beille (1780 m) 15,8 km à 7,9 % (max 11 %) - Hors cat.
Samedi – Étape 13 :
Tarascon-sur-Ariège / Font-Romeu – Stade de biathlon (191 km), haute montagne.
Départ de la haute vallée de l'Ariège pour les Pyrénées Orientales et la station de Font-Romeu via Pailhères, Moulis, Garabeil, Jau, Taurinya et Llose, la montée finale, roulante et peu difficile, se conclut, tout de même, à plus de 2000 m d'altitude ! Les ascensions de fin d'étape assez roulants contrasteront avec les autres cols pyrénéens de ce Tour, de quoi varier les plaisirs et avantager d'autres styles de grimpeurs ...
*km 46 : Port de Pailhères (2001 m) 18,6 km à 7 % (max 12 %) - Hors cat.
*km 70 : Col des Moulis (1099 m) 3,7 km à 5,3 % (max 8 %) 3e cat.
*km 75 : Col du Garabeil (1264 m) 4,1 km à 5,5 % (max 7 %) 3e cat.
*km 93 : Col de Jau (1506 m) 10,6 km à 6,3 % (max 9 %) 2e cat.
*km 128 : Côte de Taurinya (763 m) 8,1 km à 3,9 % (max 8 %) 3e cat.
*km 175 : Col de la Llose (1861 m) 24,8 km à 5 % (max 9 %) 1e cat.
*km 191 : Font-Romeu - Stade de Biathlon (2040 m) 8 km à 5,1 % (max 7 %) 2e cat.
Dimanche – Étape 14 :
Font-Romeu-Odeillo-Via, Odeillo / L'Ermitage (41 km), contre-la-montre individuel.
Le dernier jour de la deuxième semaine sera consacré au dernier chrono de ce tour, et il est long (41 km), accidenté (une descente puis une longue remontée) et à haute altitude (entre 1100 et 1800 m) ! Le rendez-vous à ne pas rater !
*L'Ermitage (1856 m) 22,5 km à 2,9 % (max 8 %) - 2e cat.
Lundi – Repos :
Perpignan
Mardi – Étape 15 :
Perpignan / Frontignan (187 km), plaine.
Tout plat, le long de la côte, on pense d'abord au vent, mais il y a aussi le Mont-Saint-Clair, à 10 bornes de l'arrivée, pour contrecarrer les plans des sprinteurs, lancés à vive allure Avenue du Muscat !
*km 177 : Mont-Saint-Clair (159 m) 1,6 km à 10,2 % (max 14 %) 3e cat.
Mercredi - Étape 16 :
Sète / Mont Aigoual (184 km), moyenne montagne.
Un départ plein Nord pour les Cévennes où l'on franchira la Luzette à 75 km du but, en suite, descente sur Valleraugue, Col du Pas (ou des Traverses), Saint-André et montée finale de l'Aigoual par le col Salidès et Cabrillac. Les leaders du général ont de quoi faire sur ce terrain, sinon, ça sera pour un grimpeur loin au général qui l'emportera au sommet.
*km 109 : Col de la Luzette (1521 m) 15,8 km à 7 % (max 15 %) Hors cat.
*km 143 : Col du Pas/des Traverses (833 m) 7,1 km à 6,2 % (max 8 %) 2e cat.
*km 184 : Mont Aigoual (1565 m) 26,9 km à 4,5 % (max 16 %) 1e cat.
Jeudi – Etape 17 :
Florac / Montélimar (161 km), plaine.
Avant d'attaquer le dernier week-end alpestre, voici la dernière chance pour que les sprinteurs s'imposent et il la saisiront sûrement Avenue John Kennedy !
Vendredi – Etape 18 :
Crest / Allemond - Lac du Verney (217 km), haute montagne.
Le col de Menée, situé dans la première partie du parcours, entrecoupera deux portions de plaine avant d'aborder le col de Sarenne par Mizoën, la descente se fera par Villars-Reculas après avoir traverser l'Alpe-d'Huez. Belle bagarre en perspective sur les pentes de l'Oisans !
*km 72 : Col de Menée (1457 m) 15 km à 5,5 % (max 7 %) 1e cat.
*km 189 : Col de Sarenne (1999 m) 15,3 km à 7 % (max 14 %) Hors cat.
Samedi – Étape 19 :
Allemond – Lac du Verney / Sainte-Foy-Tarentaise – Le Monal (191 km), haute montagne.
Après l'ascension de la Croix-de-Fer à froid, le tracé remonte l'intégralité de la vallée de la Maurienne jusqu'au sommet du col de l'Iseran, où il faudra redescendre jusqu'à Sainte-Foy-Tarentaise pour aller chercher la difficile ascension du Monal, dont les 5 derniers kilomètres ne sont pas asphaltés mais sur une piste en bon état malgré sa faible largeur, le GPM est situé 2 kilomètres avant l'arrivée où il faudra de l'imagination pour y installer la logistique ...
*km 27 : Col de la Croix-de-Fer (2064 m) 25,8 km à 4,8 % (max 9 %) 1e cat.
*km 94 : Côte d'Aussois (1523 m) 7,8 km à 5,9 % (max 8 %) 2e cat.
*km 116 : Col de la Madeleine (1752 m) 3,9 km à 7,6 % (max 9 %) 3e cat.
*km 142 : Col de l'Iseran (2764 m) 12,8 km à 7,5 % (max 11 %) Hors cat.
*km 189 : Le Monal (1873 m) 9,2 km à 8,6 % (max 20 %) 1e cat.
Dimanche – Étape 20 :
Bourg-Saint-Maurice / Chamonix-Mont-Blanc (206 km), haute montagne.
Vous l'avez compris, l'arrivée de ce Tour n'aura pas lieu à Paris mais bien à Chamonix, au pied du Mont-Blanc, pour cette étape de haute montagne passant en Italie (Val d'Aoste) et la Suisse (Valais). Les hauts, longs et roulants Petit et Grand-Saint-Bernard précèderont les plus pentus Champex et Forclaz avant d'aborder le dernier col de ce Tour, celui des Montets à 8 km de l'arrivée. De quoi permettre de lancer les dernières grandes offensives pour sceller le classement général !
*km 31 : Col du Petit-Saint-Bernard (2188 m) 27,8 km à 4,7 % (max 8 %) 1e cat.
*km 119 : Col du Grand-Saint-Bernard (2469 m) 32 km à 5,9 % (max 10 %) Hors cat.
*km 155 : Côte de Champex (1470 m) 9,1 km à 6,3 % (max 9 %) 2e cat.
*km 183 : Col de la Forclaz (1526 m) 13 km à 7,8 % (max 11 %) 1e cat.
*km 198 : Col des Montets (1461 m) 5,7 km à 5,8 % (max 8 %) 2e cat.
Au total :
Plaine : 8
Moyenne montagne : 4
Haute montagne : 6
CLM : 3
Arrivées en montée : 6
Château de Joux, PDBF, Beille, Font-Romeu, Aigoual, Monal
3399 km
70 GPM dont 36 de 2e, 1e et Hors catégorie (à noter que mon évaluation des catégories a été revue à la baisse, à la manière d'ASO depuis quelques années, ce qui peut expliquer ce nombre assez élevé) !
1 portion de 5 km non goudronnés pour arriver au Monal.
1 arrivée en Province, à Chamonix. A ce titre, je sens venir les remarques sur le rôle des sprinteurs dans les dernières étapes et leur intérêt à rester en course : avec un minimum de respect, on reste en course pour rallier l'arrivée et le maillot vert est toujours disputé et peut amener une bagarre originale entre sprinteurs dans les sprints intermédiaires (à l'occasion, placés avant les cols ou en début d'étape) …
Bonne soirée,
Elie.
Bonjour Elie,
Félicitation pour ce parcours si équilibré. Bon timing. Le Monal, tu pourrais me dire où c'est je n'arrive pas à localiser.
Pour l'étape 2, la côte de Malbuisson je ne vois pas ce que c'est, je suis du coin mais là, mystère :D. l'arrivée à Joux c'est bien vu.
Etape 10 : première étape de montagne, c'est long mais ca vaut le coup : avec une étape comme celle là, tu es sur que ca bouge dans le peloton.
Etape 11 : j'aime bien ces étapes pour échappées donc parfait, en plus elle peut faire des dégâts par l'arrière.
Deux très belles étapes pyrénéennes par la suite plus le chrono, mais petit défaut : un tout petit peu trop de cols (un de moins par étape aurait été parfait).
Etape 16 très bonne pour une échappée et coup de Trafalgar.
Belles étapes Alpestres, mais un petit regret, si tu veux faire une belle vue sur les Alpes, tu devrait pousser à Plaine-Joux.
Après, je n'arrive pas imaginer une arrivée à Chamonix. J'avais déjà précisé à Toulousain sur son parcours, que l'arrivée c'est Paris (à mon goût) parce que c'est historique et que Paris est Paris (qu'on aime ou pas : perso je préfère les villes de provinces, mais le parisianocentrisme à la vie dure). Une arrivée à Lyon aurait été possible, maisvu que tu débute tou tour à Lyon, c'est compliqué d'y finir.
Si j'ai un petit conseil à te donner, supprime une ou deux étapes de plaines (et moyenne montagne) pour changer le site d'arrivée, et deux cols de 2C dans les pyrénées.
Bonsoir Elie.
Je suis d'accord avec Aurelien sur la qualité du parcours ponctué par un final époustouflant et "historique" (étape de 1963 avec le duel Anquetil-Bahamontès) vers la reine de l'alpinisme.
Autant conclure à Ajaccio me semble "discutable" (mais je suis mal placé ayant en "tiroir" un Giro avec Palerme comme terminus), autant un site prestigieux de haute montagne ouvre une porte vers le futur. L'an dernier vous innovates déjà avec Lyon.
Il serait bon de "décrocher" avec Paris tous les deux ou trois ans. La ville-lumière pourrait en contre-partie servir de théatre pour un grand départ.
Cela permettrait de dessiner un Tour sans transfert.
Le prologue est un peu court. Je vous accorderais sans hésiter une dérogation pour l'adjonction une demi-étape au coeur de la ville (un circuit accidenté de 100 km)
L'entame musclée par le Jura mérite "doublement" le détour. Vous futes sage de ne pas "surcharger" l'approche des Belles Filles (à ce stade).
Les étapes suivantes en plaine : j'aurais programmé le chrono le vendredi ou samedi pour éviter cette succession d'étapes sans difficulté notable.
Les Pyrénées : 3/4. Meme si je conçois l'intégration d'un trip avec cols longs, Font Romeu ne m'inspire pas. J'ignorais l'éxistence de deux accès vers Bordalis (pourriez-vous détailler plus ?). Est-ce vous qui proposates jadis un itinéraire similaire dans les "petites Pyrénées ?.
Ok pour le positionnement et la longueur du dernier clm.
Sentiment mitigé pour l'Aigoual (plutot étape piège).
J'aime mieux le final avec Sarennes (aussi vicieux).
Quel week-end terminal !
Pour arriver à Le Monal, vous ne redescendez pas jusque Sainte-Foy Tarentaise ?
Salutations.
Merci pour vos réactions !
@ Aurélien :
- Le Monal est un hameau de haute montagne à près de 1900 m d'altitude au-dessus de Ste-Foy-Tarentaise, on y accède en montant à la station de Ste-Foy (village de Bon Conseil), à la sortie des chalets de la station, on trouve une route étroite et non goudronnée, jusqu'au parking qui interdit aux véhicules de continuer leur route, nous, nous continuons pour un dernier kilomètre très difficile (pointe à 20 %) avant 2 km plats jusqu'au Monal, un petit coin de paradis sur Terre qui offre une vue imprenable sur le Mont Pourri, haut lieu du massif de la Vanoise.
- La côte de Malbuisson, comme je l'ai appelée, ne passe même pas à Malbuisson mais emprunte une petite route juste avant le village pour aller chercher la Cluse-et-Mijoux plus loin. Le château de Joux est vraiment un lieu somptueux pour une arrivée du Tour (fictif !).
- Pour l'arrivée à Chamonix, à la base, j'avais bien prévu de pousser jusqu'à Paris mais une erreur de calcul dans mes étapes m'a obligé à m'arrêter au pied du Mont-Blanc et c'était trop tard pour changer quoique ce soit. Chamonix, le cadre est quand même sympa pour l'arrivée finale du Tour ...
@ André :
- Bordalis, je l'aborde dès le pied de la Crouzette, sur une route à priori pas trop étroite, après une courte descente, on reprend la route du Caougnous (puis de Péguère),que l'on retrouve pour la deuxième moitié de l'ascension du "mur".
- Je redescend bien jusqu'à Ste-Foy-Tarentaise, où je prend à droite dans le village direction le Baptieu, Chavarnier puis Montalbert, je retrouve la route menant à Bon Conseil 2 virages avant la station, ensuite, à la sortie des habitations, on retrouve la petite route du Monal.
Bonne journée,
Elie.
Bonjour Elie,
Un beau parcours globalement avec tout de même quelques petits défauts.
Le prologue est excellent, la distance n'est pas un problème vu que les écarts devraient être plus grands que pour un prologue traditionnel plat.
La 2ème étape est parfaite avec un enchaînement de petites difficultés similaire à celui de la 11ème manche. Un type d'étapes rarement vu sur le Tour et pourtant très intéressant.
La PDBF au bout de 3 jours, c'est très bien, ça me rappelle l'arrivée à Eibar sur la Vuelta. A l'inverse du Giro (2012 comme 2013), on évite l'absence de difficultés en début de tour, particulièrement éprouvante pour la patience.
Transition plaisante jusqu'au clm avec des étapes à l'issue incertaine.
Le CLM aurait pu être 10 km plus long.
La première étape pyrénéenne est évidemment sympathique, quoique manquant un peu de réalisme (Bostmendieta en particulier).
La suivante est excellente, une véritable classique au pied des Pyrénées!
Le Plateau de Beille restera toujours une course de côte, rajouter Péguère avant ne changera pas grand chose (on a vu comme il était facile de l'escamoter) et le peloton devrait être à mon avis encore assez fourni aux Cabannes.
Les Pyrénées-Orientales sont à la mode sur Velowire, souvent au détriment des pourcentages : cette étape me semble plus approprié à des baroudeurs qu'à des vrais grimpeurs.
Un CLM en altitude : original.
Frontignan est dans la lignée des étapes de la première semaine : la victoire n'est pas offerte à Cavendish sur un plateau.
L'étape de l'Aigoual est similaire à celle de Font-Romeu avec le col le plus ardu abordé en premier et une arrivée en altitude très roulante. Une étape à la Moncoutié quoi, mais pas pour Rodriguez.
La trilogie alpestre finale s'ouvre sur une bien belle étape avec Sarenne en juge de paix.
La deuxième est moins réussie. La longue longue descente (avec en plus du plat après Val-d'Isère) de l'Iseran assure quasiment une course de côte (très spectaculaire) sur les pentes du Monal, une nouveauté qui gagnerait à être abordé enchaînée depuis le nord.
L'ultime manche offre un magnifique terrain de jeu pour attaquants. L'étape que ASO devrait ABSOLUMENT insérer dans un parcours.
Moi aussi je vais refaire mon apparition grâce à des parcours. J'en avais posté un mais personne ne l'avait relevé ! C'était il y a 1 mois et demi ;)
Osez le départ au Sud mais tu le gères bien avec une remontée par le Nord compliqué : Lons, Chtateau-Joux, PDBF, soit 3 jours pleins dés le début. Puis ça se calme jusqu'au clm du dimanche (vallonée quand-même ?), et c'est normal.
Une étape basque qui se présente bien avec les possibles écarts de la première semaine vallonnée et individuel (clm). L'étape me semble assez dure pour faire des écarts : sans attaquer ! Pour une permière étape de montagne il faut soit une grosse étape, soit une arrivée en descente.
L'étape 11 = étape piège. Elle me fait pensé à une étape que j'avais aussi faite dans le même genre. Elle devait finir à Arreau par Ris-Lançon en venant de B-de-B.
On voit ensuite qu'on peut durcir la course avant le Plateau de Beille. En 2011, le Tour aurait du y passer quitte à supprimée le Portet d'Aspect.
Je rejoins André : Font-Romeu et ses envions c'est pas trop pour moi. C'est pas assez ''Andriste'' ! ;) Par contre le clm : belle belle idée … un clm en altitude; bien sûr !
Je vais proposer une alternative au Mont-Aigoual tu m'en dira des nouvelles .
(d'ailleurs, si André lit ce message, j'ai crée les étapes des gorges du Tarn, les aient postés mais elle ne sont pas visible …je sais pas encore pourquoi, je vais refaire tout ça)
L'étape du lac: piège comme dit encore André mais j'aurais peut-être prolongé jusqu'à la station de l'Olmet, pas très dure. Ce qui n'aurait pas focalisé l'attention comme Vaujany . La descente peut paraitre longue là …
Le monal belle découverte mais vraiment possible. Là cela laisse la possibilité d'aller un peu partout :)
Enfin je suis déjà arrivée lors de la 21 ème étape à Chamonix !
En conclusion, un parcours équilibré mais montagneux à souhait . J'attends le prochain avec impatience. Je ressens ici l'échauffement suite au ''éreintant'' projet ASO ;)
Bonjour Elie,
oui je vois pour Malbuisson c'est Montperreux et tu pousse encore au dessus, et Saint-ANtoine pensais à la départementale mais tu monte au fort. j'aurai également fait le Larmont avant l'arrivée, mais après si tu juge que ca fait torp je te comprends amplement.
Le paysage est magnifique à Chamonix, pas comme la ville en elle-même c'est pour cette raison que je pensais poussuer plus haut avec une plus belle vue. Mais après Chamonix est connue mondialement alors on ne peut pas trop te reprocher d'y finir non plus, même si on pouvais s'attendre à une plus grosse ville.
Par contre je diffère complètement de l'avis d'AT pour le Monal (merci pour la localisation j'ai trouvé ;)). tout d'abord, Aussois c'est bien l'ascension au dessus de Saint-Michel (j'avais un coup imaginé cette ascenions suivit de la montée vers Valmeinier 1800 donc très bonne idée pour couper la vallée) ? Ensuite l'Iseran est un monstre, alors la descente n'est que secondaire par rapport aux dégâts de la montée et l'altitude (javais proposé un final moins compliqué à lcoaliser avec Iseran puis Tignes (montée depuis vers 1550m d'altitude sur un ancien parcours).Idem pour les pyrénées orientales, je me suis un jour tiré les cheveux après avoir passé une journée à trouver de belles ascensions qui n'existent pas, donc je ne t'en veux pas du tout pour le manque de pourcentage (ce coin là monte haut mais trop peu pentu, çà moins d'arriver à Mantet après le col du même nom).
Bonsoir Elie,
un beau parcours, que je trouve bien équilibré.
La 1ère semaine devrait être intéressante, offrant déjà de belles possibilités d'offensive, des étapes de plaines mais pas trop, avec 2 étapes possédant une petite bosse dans le final.
Les Pyrénées sont originales avec cette étape 11, un véritable Liège Bastogne Liège intercalé entre le pays Basque et une étape plus classique au plateau de Beille (même si l'ajout du Pas de Soulombrie permet d'éviter la vallée). L'étape de Font Romeu ne me dérange pas car elle offre un profil différent et les autres étapes Pyrénéennes permettait déjà d'attaquer.
Bonne transition jusqu'aux Alpes, de nouveau avec des étapes variées et le final alpin est également composé de belles étapes même si l'arrivée au Monal est vraiment du domaine du rêve.
Bon, finalement, je n'ai pas de critique à faire ce parcours, il est top.
Merci encore pour vos réactions !
Olivier, je ne prétend pas à la perfection et, comme l'a dit Bapt, ce n'est qu'un échauffement après la trêve ASOiste !
Concernant le Monal, je n'y conçoit une arrivée que dans le cadre de parcours fictifs, ce qui laisse la possibilité à plein d'autres ascensions plus ou moins praticable en vélo de route dans vos parcours. Si j'avais voulu l'intégrer dans un dossier pour ASO, je l'aurais fait mais je n'y voit vraiment pas l'utilité, même le Giro ou la Vuelta n'y penserait pas !
Pour la dernière étape, par contre, c'est un terrain de jeu exceptionnel comme dernière manche montagneuse d'un Tour de France (enchaînement de cols et arrivée en descente) dans un cadre prestigieux ! A remettre au goût du jour, pour de vrai ...
le Monal c'est peut-être du rêve mais sur un chemin non goudronné j'adore, après c'est vrai qu'il n'y a pas de place au dessus c'est dommage.
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