créé par Simonvelo le samedi 01 mars 2014 à 10h19 | 4962 consultations | 56 messages
Crico
- le mercredi 28 mai 2014 à 20h46
Bonjour à tous,
ça s'anime, sur le Tour d'Italie.
Val Martello, ça faisait longtemps une étape comme celle-ci.
Heureusement, cette fois, il y a vraiment peu de suspicions et de délits flagrants vis-à-vis du dopage cette année.
J'avais grimacé avec Uran au chrono, mais je pense que si il était "chargé" il ne se serait sans doute pas pris 4 minutes dans la vue hier.
Car question crédibilité du cyclisme, on en eu plein la vue en 2013 sur la Vuelta avec Horner (surnommé sur cetains sites comme le frère à Riis pour la ressemblance), 42 ans, avec seulement un top 10 au Tour en palmarès dans l'équipe d'Armstrong qui ne tournait pas à l'eau claire, et qui se met à déposer Nibali "le Requin de Messinne" pourtant donné archi favori après sa démonstartion de force sur le Giro et au Tre Cime di Lavaredo.
On a même eu des frayeurs pour notre petit Elissonde au sommet de l'Angliru ! (39 secondes d'avance sur Horner à l'arrivée si je me souviens bien)
Enfin, reste le problème Sky, mais pour les non-particicpants au débat, je me retiens là -dessus, même si après les 446 watts de Froome à Ax-3, je reste cloué sur ma chaise, avec en plus ses attaques assis sur la selle, où il mouline d'une façon presque amusante dans les virages à 10 % du Ventoux.
La descente du Stelvio fait parler d'elle, mais je crois que c'est surtout du à l'organisation.
Sinon, quelqu'un peut me dire où ils ont trouver leurs caméramans et leurs régisseurs au Giro, car j'ai l'impression qu'ils aiment filmer les arbres plus que les coureurs ! ;)
Bravo à Quintana, mais ce qui retiens l'attention aussi, c'est le retour de la Colombie, impressionnant, comme Arredondo, Uran, ou encore Pantano à l'Oropa.
D'ailleurs en parlant de neige, je tiens à féliciter (non sans pointe d'ironie) Google Maps pour son réalisme qui me bloque depuis un moment dans une étape que j'aurais voulu faire passer à la Bonnette. Et donc avec un septième Tour au placard depuis près d'un mois.
Demain, le Panarotta va faire mal. J'essaie de tracer un Giro, mais c'est plus dur que ce que je ne pensais. Je crois que je vais sortir du très très classique, mais bon tant pis.
Pour en revenir sur les descentes, pour moi, une descente est nottament marquée par sa largeur. A partir de 4 %, une route mal goudronnée et très étroite peut faire des écarts, ainsi que la courbe des virages. Sarrennes était une belle tentative en 2013, même si l'Alpe lui a fait de l'ombre (Mais ce n'est pas sans regretter l'arrivée magnifique de Riblon au sommet, dans une ambiance que j'apprécierai toujours).
Et si la pente est de mise est encore mieux (alors du coup le Solude bénéficie d'un des meilleurs rapports, d'après ce que je connais à peu près même si la descente n'est pas la plus longue, en parlant bien sur du versant Est)
Bon une fois dis, il ne reste pu qu'attendre la fin du Giro. La cima Grappa, à mon avis creuserat des écarts assez épais, et c'est à mon avis là que Rolland pourra dire à mon avis si il est capable ou pas de gagner celui-ci.
Sur-ce Bonne Soirée
PS : Le Zoncolan, en descente, ça doit être du lourd puisque la route n'est pas très large, et la pente est absolument terrible. La Gazzetta devrait essayer.
kristo
- le lundi 02 juin 2014 à 21h21
Bonjour,
Le fait que le Giro de cette année ait été globalement assez fade constitue un argument supplémentaire pour affirmer que tracer un parcours dont les étapes les plus difficiles sont toutes en troisième semaine est une erreur. On peut également souligner le manque de variété des étapes montagneuses de cette édition (montées finales trop difficiles par rapport aux ascensions gravies plus tôt dans l'étape, la seule exception étant l'étape de Val Martello qui comme par hasard a été de loin la plus belle étape de ce Giro, malgré la polémique sur la neutralisation, trop d'arrivées en altitude et pas assez en descente), le mauvais placement de 2-3 étapes difficiles notamment Savone et Panarotta, aucun chrono individuel plat ou peu vallonné (celui de Barolo était difficile) mais ça c'est une habitude sur le Giro. Ce qui fait que cette année, ce qui a rarement été le cas par le passé, le Tour propose un parcours plus intéressant et plus intelligent que le Giro (alors même que l'Italie est très probablement le pays qui offre le plus de possibilités pour tracer des bons parcours). Cela dit, ce n'est pas seulement le parcours qui est en cause, ce constat est aussi dû à l'attentisme du top 10 (excepté Rolland et Hesjedal), et à l'homogénéité du niveau de ces top coureurs (ils avaient tous à titre individuel de bonnes raisons d'être attentistes, mais un parcours mieux tracé les auraient incités à être plus portés vers l'offensive).
André, dans mon message du mois dernier (2 pages avant celle-ci), j'entendais par "chronologie un peu simpliste des étapes difficiles" pour le tracé du Tour 2014 le fait qu'on monte crescendo dans la difficulté (en tout cas du point de vue des coureurs, en réalité les Vosges y sont peut-être plus difficiles que les Alpes), dès lors peut-être que certains se diront dans les Vosges: "J'attends un peu avant de me lancer dans des offensives, la haute montagne n'a pas encore commencé", puis dans les Alpes: "les Pyrénées sont dures cette année, attendons ce massif pour attaquer", peut-être qu'en réalité cela n'aura pas d'impact, mais ce risque est réel, c'est une des raisons pour lesquelles à difficulté égale, je préfère un massif intermédiaire abordé en fin de Tour qu'en début.
Et sinon HS mais j'ai été sidéré de lire dans la page précédente qu'on utilisait le terme d'"acharnement" à propos de celui qui avait volé 7 Tours de France.
Aurélien M.
- le lundi 02 juin 2014 à 22h04
Bonsoir,
Crico, il est difficile de savoir, à l'heure actuelle, les coureurs qui sont "propres" et ceux qui ne le sont pas. Il y a, il y aura, et il y a toujours eu une énorme hypocrisie concernant la tricherie, et ce dans tous les domaines : on est forcément contre la tricherie (parce que tricher n'est pas légal), mais qui ne l'a jamais fait ? Qui n'a jamais triché à l'école, ni volé un petit truc en magasin étant jeune, etc. ? Pourtant, l'aurions-nous avoué devant les enseignants ou le commerçant ?
Même ceux qui se font les porte-paroles de la lutte contre le dopage n'ont pas toujours été "propres", et le sont-ils forcément ? Est-ce que les moyens de lutte contre le dopage sont suffisants pour détecter des tricheurs, malgré le fait qu'il soit certainement le plus développé dans le cyclisme ?
Du coup, restons sur ce que nous savons : Horner n'est pas dopé parce qu'il n'a pas été pris (mais c'est vrai qu'il peut être permis d'y douter, à 42 ans, je veux bien avoir la même pêche) ; Froome, qui roule de la sorte en étant anorexique (et même pas affûté), permet aussi de douter, mais s'il n'est pas contrôlé positif, on ne peut pas dire qu'il soit dopé.
Kristo, il est difficile de dire qu'Armstrong a volé sept tours de France, tous ceux qui ont fini sur le podium (et même dans le top 10) durant cette période ont été mêlé au dopage (sauf Escartin il me semble, podium en 99). Et dans des cas comme celui-là, il est inenvisageable que le dopage ne se soit pas étendu aux chasseurs de classiques, aux sprinteurs... (ce ne serait qu'hypocrisie de le nier), bien connu pour les chasseurs de classique (Museeuw, Camenzind, Rebellin, Boogerd, etc.).
Bref, le dopage étant systématique, taper sur Armstrong uniquement n'est qu'acharnement : les places sur le podium de Beloki, Rumsas, Ulrich et consort ont-ils été rayés ? Bien sûr que non, alors pourquoi rayer Armstrong qui a fait comme les autres ? Je tiens à préciser que je n'accepte pas l'argument du dopage ultra organisé spécifique à l'USPostal, puisque toutes les équipes devaient le faire, sinon elles seraient tombées plus vites !
Concernant le Giro, les étapes sont, en règle général, des ratés : seules les étapes du monte Carpegna et du Val Martello sont réussies, le reste ne correspondait qu'à des courses de côtes. Malheureusement pour le monte Carpegna, elle était la première étape de montagne, et les coureurs ont été trop attentistes du coup ! Oropa aurait pu valoir le coup, si la route pour rejoindre le sanctuaire avait été l'accès nord, montée qui débute au niveau de la fin de la descente de Bielmonte.
Sinon, le classement n'est pas surprenant, même plutôt logique, les vieux à la porte (ce qu'on ressentait déjà l'année dernière) et des jeunes qui poussent.
Kristo, ta répartition de la montagne sur trois semaine serait du meilleur effet, surtout en Italie où il est possible de tracer de la montagne partout.
Crico, la descente du Zoncolan n'est pas étroite, hormis les trois premiers kilomètres. Puisqu'on rejoint à 1400m d'altitude la station de ski et nous avons une belle route à 2 voies pour rejoindre Sutrio. Ce n'est pas du tout la même route que par Ovaro. Ce serait alors possible, mais faut-il encore que l'organisateur tente le coup ! Et le Zoncolan lorsque le classement est fait n'a plus aucune utilité, autant le situer au début de la montagne, pour offrir la possibilité de changer la donne pour les coureurs plus massifs comme Rolland. S'il veut briller sur le Giro et la Vuelta, il va falloir qu'il s'affûte plus.
Bonne soirée
Crico
- le mardi 03 juin 2014 à 19h32
Bonjour à tous,
Aurélien et kristo : je suis d'accord dans la plupart des cas. Les arrivées en altitude ne sont pas ma tasse de thé. Mais déjà, je n'ai pas aimé surtout le Monte Campione, trop statique.
Le Zoncolan, pour ma part, j'ai trouvé ça dix fois trop difficile, quand en troisième semaine, on a plus d'énergie. Si les organisateurs voulaient voir du spectacle, il aurait fallu autre chose, parce que le 16 %, tu peux pu attaquer limite dedans.
En réponse à Aurélien sur le dopage : Ce que je n'ai pas aimé surtout chez Horner, c'est aussi que Vincenzo Nibali (2ème) est le coureur que j'adule, celui que je préfère. Alors, quand j'avais vu l'Angliru en septembre dernier, ça m'avait mis un peu hors de moi.
Mais après, quand je vois toutes les affaires des années 90-2000 qui sont en cours de procédure, j'opterais plutôt pour se tourner entièrement sur les techniques de dopage actuelles. ça ne sert à rien des se river sur les anciens : Si on a mis à blanc le palmarès d'Armstrong, c'est bien parce que derrière, on ne tournait pas non plus au clair. Seul feu Pantani ne sera jamais inquiété, par respect du défunt, c'est plus correct.
Pour en revenir sur le Giro, je crois que il faut revoir le tracé entièrement.
Mais puisque au Nord c'est enneigé, je crois que les organisateurs devraient quand même aussi mieux exploiter les Alpes du Sud, car il doit y faire plus chaud).
Bon le pire a été le Panarotta, on est tous d'accord. (belle victoire d'Arredondo, mais ça s'érrête là).
J'ai lu les 3 Giros d'Aurélien, je pense y faire une grande pause demain, vu qu'ils sont d'un très large niveau au-dessus de celui présenté cette année.
Bonne soirée
kristo
- le mardi 03 juin 2014 à 20h08
Bonsoir Aurélien,
En effet, il y avait aussi l'étape du Monte Carpegna qui était tracé dans l'absolu, mais qui aurait été mieux placée en fin de Tour. Pour Oropa, évidemment que l'abordage par le nord aurait été préférable (avec un sommet à 4-5 km de l'arrivée avant la descente vers le sanctuaire), mais n'y a-t-il pas un tunnel mal éclairé qui pour des raisons logistiques aurait conduit les organisateurs à privilégier la montée depuis Biella ?
Je te réponds ci-dessous sur le HS mais je ne veux pas trop m'étendre là-dessus car on est sur un fil de discussion très intéressant et je ne souhaiterais pas qu'il soit pollué par un HS. Peut-être que cela a déjà été traité dans un vieux sujet (je suis loin de les avoir tous parcourus), tu lis ce forum depuis plus longtemps que moi, donc si tu souhaites continuer à débattre de ça, on peut poursuivre la discussion sur un de ces vieux sujets.
Pour moi, il y a eu vol de 7 Tours de France dès lors qu'il y a eu dopage avéré. Je ne prétends pas que ses poursuivants étaient propres ou plus propres, mais dès lors qu'il y avait un coureur propre dans le peloton, c'est lui qui aurait dû remporter le Tour.
Ce n'est pas le seul coureur convaincu de dopage dont les places ont été rayées, il est donc faux de dire que les instances de lutte contre le dopage n'ont tapé que sur lui.
Et puis surtout, son cas dépasse largement le simple stade de la tricherie, il s'agit quand même de quelqu'un qui est soupçonné de menaces physiques et verbales (sur des coureurs et sur son entourage), d'entrave à la justice, de parjure et de corruption. Qu'il s'estime heureux qu'on n'ait touché qu'à son palmarès et pas (pour l'instant) à sa fortune et à sa liberté. Donc évoquer le terme d'acharnement à son égard me paraît très largement exagéré.
Crico
- le samedi 07 juin 2014 à 16h18
Pour en revenir à l'Oropa : à mon avis, l'arrivée est quand même impressionnante par les pavés si on arrive par le sud même si ce n'est pas le mieux.
Pour une question de mythe aussi, j'aurais aussi privilégié l'arrivée par le sud.
Mais on aurait pu également chez les organisateurs rajouter quelques difficultés avant l'Alpe Noveis.
Question Armstrong : ce qu'il a fait est illégal en dehors du monde cycliste, mais à mon avis, une fois le problème réglé il faut laisser ça derrière, ce n'est pas parce que une génération de dopés se fait coincé qu'il n'y en aura plus.
Mieux vaut laisser derrière cette génération et contrer le dopage "actuel" (Aicar, nouveaux produits apparus depuis les années 2010, etc.) .
Bien évidemment vous pouvez publier dans cette rubrique aussi bien vos idées de Tour de France que de Tour d'Espagne ou de Tour d'Italie.
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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Bonjour à tous,
ça s'anime, sur le Tour d'Italie.
Val Martello, ça faisait longtemps une étape comme celle-ci.
Heureusement, cette fois, il y a vraiment peu de suspicions et de délits flagrants vis-à-vis du dopage cette année.
J'avais grimacé avec Uran au chrono, mais je pense que si il était "chargé" il ne se serait sans doute pas pris 4 minutes dans la vue hier.
Car question crédibilité du cyclisme, on en eu plein la vue en 2013 sur la Vuelta avec Horner (surnommé sur cetains sites comme le frère à Riis pour la ressemblance), 42 ans, avec seulement un top 10 au Tour en palmarès dans l'équipe d'Armstrong qui ne tournait pas à l'eau claire, et qui se met à déposer Nibali "le Requin de Messinne" pourtant donné archi favori après sa démonstartion de force sur le Giro et au Tre Cime di Lavaredo.
On a même eu des frayeurs pour notre petit Elissonde au sommet de l'Angliru ! (39 secondes d'avance sur Horner à l'arrivée si je me souviens bien)
Enfin, reste le problème Sky, mais pour les non-particicpants au débat, je me retiens là -dessus, même si après les 446 watts de Froome à Ax-3, je reste cloué sur ma chaise, avec en plus ses attaques assis sur la selle, où il mouline d'une façon presque amusante dans les virages à 10 % du Ventoux.
La descente du Stelvio fait parler d'elle, mais je crois que c'est surtout du à l'organisation.
Sinon, quelqu'un peut me dire où ils ont trouver leurs caméramans et leurs régisseurs au Giro, car j'ai l'impression qu'ils aiment filmer les arbres plus que les coureurs ! ;)
Bravo à Quintana, mais ce qui retiens l'attention aussi, c'est le retour de la Colombie, impressionnant, comme Arredondo, Uran, ou encore Pantano à l'Oropa.
D'ailleurs en parlant de neige, je tiens à féliciter (non sans pointe d'ironie) Google Maps pour son réalisme qui me bloque depuis un moment dans une étape que j'aurais voulu faire passer à la Bonnette. Et donc avec un septième Tour au placard depuis près d'un mois.
Demain, le Panarotta va faire mal. J'essaie de tracer un Giro, mais c'est plus dur que ce que je ne pensais. Je crois que je vais sortir du très très classique, mais bon tant pis.
Pour en revenir sur les descentes, pour moi, une descente est nottament marquée par sa largeur. A partir de 4 %, une route mal goudronnée et très étroite peut faire des écarts, ainsi que la courbe des virages. Sarrennes était une belle tentative en 2013, même si l'Alpe lui a fait de l'ombre (Mais ce n'est pas sans regretter l'arrivée magnifique de Riblon au sommet, dans une ambiance que j'apprécierai toujours).
Et si la pente est de mise est encore mieux (alors du coup le Solude bénéficie d'un des meilleurs rapports, d'après ce que je connais à peu près même si la descente n'est pas la plus longue, en parlant bien sur du versant Est)
Bon une fois dis, il ne reste pu qu'attendre la fin du Giro. La cima Grappa, à mon avis creuserat des écarts assez épais, et c'est à mon avis là que Rolland pourra dire à mon avis si il est capable ou pas de gagner celui-ci.
Sur-ce Bonne Soirée
PS : Le Zoncolan, en descente, ça doit être du lourd puisque la route n'est pas très large, et la pente est absolument terrible. La Gazzetta devrait essayer.
Bonjour,
Le fait que le Giro de cette année ait été globalement assez fade constitue un argument supplémentaire pour affirmer que tracer un parcours dont les étapes les plus difficiles sont toutes en troisième semaine est une erreur. On peut également souligner le manque de variété des étapes montagneuses de cette édition (montées finales trop difficiles par rapport aux ascensions gravies plus tôt dans l'étape, la seule exception étant l'étape de Val Martello qui comme par hasard a été de loin la plus belle étape de ce Giro, malgré la polémique sur la neutralisation, trop d'arrivées en altitude et pas assez en descente), le mauvais placement de 2-3 étapes difficiles notamment Savone et Panarotta, aucun chrono individuel plat ou peu vallonné (celui de Barolo était difficile) mais ça c'est une habitude sur le Giro. Ce qui fait que cette année, ce qui a rarement été le cas par le passé, le Tour propose un parcours plus intéressant et plus intelligent que le Giro (alors même que l'Italie est très probablement le pays qui offre le plus de possibilités pour tracer des bons parcours). Cela dit, ce n'est pas seulement le parcours qui est en cause, ce constat est aussi dû à l'attentisme du top 10 (excepté Rolland et Hesjedal), et à l'homogénéité du niveau de ces top coureurs (ils avaient tous à titre individuel de bonnes raisons d'être attentistes, mais un parcours mieux tracé les auraient incités à être plus portés vers l'offensive).
André, dans mon message du mois dernier (2 pages avant celle-ci), j'entendais par "chronologie un peu simpliste des étapes difficiles" pour le tracé du Tour 2014 le fait qu'on monte crescendo dans la difficulté (en tout cas du point de vue des coureurs, en réalité les Vosges y sont peut-être plus difficiles que les Alpes), dès lors peut-être que certains se diront dans les Vosges: "J'attends un peu avant de me lancer dans des offensives, la haute montagne n'a pas encore commencé", puis dans les Alpes: "les Pyrénées sont dures cette année, attendons ce massif pour attaquer", peut-être qu'en réalité cela n'aura pas d'impact, mais ce risque est réel, c'est une des raisons pour lesquelles à difficulté égale, je préfère un massif intermédiaire abordé en fin de Tour qu'en début.
Et sinon HS mais j'ai été sidéré de lire dans la page précédente qu'on utilisait le terme d'"acharnement" à propos de celui qui avait volé 7 Tours de France.
Bonsoir,
Crico, il est difficile de savoir, à l'heure actuelle, les coureurs qui sont "propres" et ceux qui ne le sont pas. Il y a, il y aura, et il y a toujours eu une énorme hypocrisie concernant la tricherie, et ce dans tous les domaines : on est forcément contre la tricherie (parce que tricher n'est pas légal), mais qui ne l'a jamais fait ? Qui n'a jamais triché à l'école, ni volé un petit truc en magasin étant jeune, etc. ? Pourtant, l'aurions-nous avoué devant les enseignants ou le commerçant ?
Même ceux qui se font les porte-paroles de la lutte contre le dopage n'ont pas toujours été "propres", et le sont-ils forcément ? Est-ce que les moyens de lutte contre le dopage sont suffisants pour détecter des tricheurs, malgré le fait qu'il soit certainement le plus développé dans le cyclisme ?
Du coup, restons sur ce que nous savons : Horner n'est pas dopé parce qu'il n'a pas été pris (mais c'est vrai qu'il peut être permis d'y douter, à 42 ans, je veux bien avoir la même pêche) ; Froome, qui roule de la sorte en étant anorexique (et même pas affûté), permet aussi de douter, mais s'il n'est pas contrôlé positif, on ne peut pas dire qu'il soit dopé.
Kristo, il est difficile de dire qu'Armstrong a volé sept tours de France, tous ceux qui ont fini sur le podium (et même dans le top 10) durant cette période ont été mêlé au dopage (sauf Escartin il me semble, podium en 99). Et dans des cas comme celui-là, il est inenvisageable que le dopage ne se soit pas étendu aux chasseurs de classiques, aux sprinteurs... (ce ne serait qu'hypocrisie de le nier), bien connu pour les chasseurs de classique (Museeuw, Camenzind, Rebellin, Boogerd, etc.).
Bref, le dopage étant systématique, taper sur Armstrong uniquement n'est qu'acharnement : les places sur le podium de Beloki, Rumsas, Ulrich et consort ont-ils été rayés ? Bien sûr que non, alors pourquoi rayer Armstrong qui a fait comme les autres ? Je tiens à préciser que je n'accepte pas l'argument du dopage ultra organisé spécifique à l'USPostal, puisque toutes les équipes devaient le faire, sinon elles seraient tombées plus vites !
Concernant le Giro, les étapes sont, en règle général, des ratés : seules les étapes du monte Carpegna et du Val Martello sont réussies, le reste ne correspondait qu'à des courses de côtes. Malheureusement pour le monte Carpegna, elle était la première étape de montagne, et les coureurs ont été trop attentistes du coup ! Oropa aurait pu valoir le coup, si la route pour rejoindre le sanctuaire avait été l'accès nord, montée qui débute au niveau de la fin de la descente de Bielmonte.
Sinon, le classement n'est pas surprenant, même plutôt logique, les vieux à la porte (ce qu'on ressentait déjà l'année dernière) et des jeunes qui poussent.
Kristo, ta répartition de la montagne sur trois semaine serait du meilleur effet, surtout en Italie où il est possible de tracer de la montagne partout.
Crico, la descente du Zoncolan n'est pas étroite, hormis les trois premiers kilomètres. Puisqu'on rejoint à 1400m d'altitude la station de ski et nous avons une belle route à 2 voies pour rejoindre Sutrio. Ce n'est pas du tout la même route que par Ovaro. Ce serait alors possible, mais faut-il encore que l'organisateur tente le coup ! Et le Zoncolan lorsque le classement est fait n'a plus aucune utilité, autant le situer au début de la montagne, pour offrir la possibilité de changer la donne pour les coureurs plus massifs comme Rolland. S'il veut briller sur le Giro et la Vuelta, il va falloir qu'il s'affûte plus.
Bonne soirée
Bonjour à tous,
Aurélien et kristo : je suis d'accord dans la plupart des cas. Les arrivées en altitude ne sont pas ma tasse de thé. Mais déjà, je n'ai pas aimé surtout le Monte Campione, trop statique.
Le Zoncolan, pour ma part, j'ai trouvé ça dix fois trop difficile, quand en troisième semaine, on a plus d'énergie. Si les organisateurs voulaient voir du spectacle, il aurait fallu autre chose, parce que le 16 %, tu peux pu attaquer limite dedans.
En réponse à Aurélien sur le dopage : Ce que je n'ai pas aimé surtout chez Horner, c'est aussi que Vincenzo Nibali (2ème) est le coureur que j'adule, celui que je préfère. Alors, quand j'avais vu l'Angliru en septembre dernier, ça m'avait mis un peu hors de moi.
Mais après, quand je vois toutes les affaires des années 90-2000 qui sont en cours de procédure, j'opterais plutôt pour se tourner entièrement sur les techniques de dopage actuelles. ça ne sert à rien des se river sur les anciens : Si on a mis à blanc le palmarès d'Armstrong, c'est bien parce que derrière, on ne tournait pas non plus au clair. Seul feu Pantani ne sera jamais inquiété, par respect du défunt, c'est plus correct.
Pour en revenir sur le Giro, je crois que il faut revoir le tracé entièrement.
Mais puisque au Nord c'est enneigé, je crois que les organisateurs devraient quand même aussi mieux exploiter les Alpes du Sud, car il doit y faire plus chaud).
Bon le pire a été le Panarotta, on est tous d'accord. (belle victoire d'Arredondo, mais ça s'érrête là).
J'ai lu les 3 Giros d'Aurélien, je pense y faire une grande pause demain, vu qu'ils sont d'un très large niveau au-dessus de celui présenté cette année.
Bonne soirée
Bonsoir Aurélien,
En effet, il y avait aussi l'étape du Monte Carpegna qui était tracé dans l'absolu, mais qui aurait été mieux placée en fin de Tour. Pour Oropa, évidemment que l'abordage par le nord aurait été préférable (avec un sommet à 4-5 km de l'arrivée avant la descente vers le sanctuaire), mais n'y a-t-il pas un tunnel mal éclairé qui pour des raisons logistiques aurait conduit les organisateurs à privilégier la montée depuis Biella ?
Je te réponds ci-dessous sur le HS mais je ne veux pas trop m'étendre là-dessus car on est sur un fil de discussion très intéressant et je ne souhaiterais pas qu'il soit pollué par un HS. Peut-être que cela a déjà été traité dans un vieux sujet (je suis loin de les avoir tous parcourus), tu lis ce forum depuis plus longtemps que moi, donc si tu souhaites continuer à débattre de ça, on peut poursuivre la discussion sur un de ces vieux sujets.
Pour moi, il y a eu vol de 7 Tours de France dès lors qu'il y a eu dopage avéré. Je ne prétends pas que ses poursuivants étaient propres ou plus propres, mais dès lors qu'il y avait un coureur propre dans le peloton, c'est lui qui aurait dû remporter le Tour.
Ce n'est pas le seul coureur convaincu de dopage dont les places ont été rayées, il est donc faux de dire que les instances de lutte contre le dopage n'ont tapé que sur lui.
Et puis surtout, son cas dépasse largement le simple stade de la tricherie, il s'agit quand même de quelqu'un qui est soupçonné de menaces physiques et verbales (sur des coureurs et sur son entourage), d'entrave à la justice, de parjure et de corruption. Qu'il s'estime heureux qu'on n'ait touché qu'à son palmarès et pas (pour l'instant) à sa fortune et à sa liberté. Donc évoquer le terme d'acharnement à son égard me paraît très largement exagéré.
Pour en revenir à l'Oropa : à mon avis, l'arrivée est quand même impressionnante par les pavés si on arrive par le sud même si ce n'est pas le mieux.
Pour une question de mythe aussi, j'aurais aussi privilégié l'arrivée par le sud.
Mais on aurait pu également chez les organisateurs rajouter quelques difficultés avant l'Alpe Noveis.
Question Armstrong : ce qu'il a fait est illégal en dehors du monde cycliste, mais à mon avis, une fois le problème réglé il faut laisser ça derrière, ce n'est pas parce que une génération de dopés se fait coincé qu'il n'y en aura plus.
Mieux vaut laisser derrière cette génération et contrer le dopage "actuel" (Aicar, nouveaux produits apparus depuis les années 2010, etc.) .
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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