À votre Tour : Tour de France n°24 - D'Ajaccio à Lyon

Un parcours faisant la part belle à la partie Nord de la France, car à l'exception du départ Corse, la vive la plus méridionale est Bordeaux.

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  • créé par Olivier73 le dimanche 08 mai 2016 à 16h43 | 1277 consultations | 8 messages


    Olivier73 - le dimanche 08 mai 2016 à 16h43 permalink

    Bonjour à tous. En regardant les parcours déjà publiés sur ce site, je me suis aperçu qu'il y avait un gros vide qui ne demandait qu'à être comblé : je n'avais proposé d'étapes en Corse qu'à une reprise, lors de mon 1er parcours présenté. Il me fallait donc retourner sur ces terres pour proposer un parcours démarrant sur l'île de beauté. J'ai essayé de profiter au maximum des possibilité qu'offre l'île, c'est pourquoi il n'y a pas d'étape pour sprinteur avant la 6ème étape.

    Les autres particularité de ce parcours sont les suivantes :
    3 jours de repos
    Un parcours évitant tout le Sud de la France.
    Ribinous et pavés au programme.
    3 CLM (1 par équipe et 2 individuels).
    Une étape inhumaine (comme ça c'est dit, mais j'avais envie de me faire plaisir).
    Un toit du Tour à seulement 1745m.
    Aucun col Hors Catégorie.
    Un final évitant les Champs Élysée mais proposant tout de même un tourniquet.






    Étape 1 : Ajaccio – Ajaccio 26km CLM par équipe
    Dénivelé : 599m

    Attention, étape se déroulant le Vendredi en fin de journée.
    Un départ par un CLM par équipe escarpé, offrant 4 montées très courtes mais qu'il va faudra savoir gérer correctement pour ne pas voir l'équipe exploser.




    Étape 2 : Ajaccio - Col de Bavella 176km
    Dénivelé : 4855m

    1ère grosse étape de montagne, et 1ère arrivée au sommet (pas si nombreuse que cela sur ce parcours). On peut s'attendre à une bataille dans les 2 dernières difficultés de la journée, mais le parcours difficile les précédent devrait augmenter les écarts à l'arrivée par rapport à une simple course de côte.




    Étape 3 : Porto Vecchio – Bastia 253km
    Dénivelé : 2450m

    Étape marathon longeant la mer jusqu'à un 1er passage à Bastia. S'en suit un tour du doigt de la corse offrant un profil plus escarpé avant un retour à Bastia pour l'arrivée finale.



    Étape 4 : Bastia – Tavaco 174km
    Dénivelé : 3498m

    Derniers tours de roue en Corse, avec une nouvelle étape de montagne et la dernière arrivée en altitude (à 425m l'altitude reste tout de fois relative). Les grimpeurs devront saisir cette nouvelle occasion pour faire des différences car il devront attendre 12 étapes pour retrouver une étape de montagne (plutôt moyenne montagne d'ailleurs) et subir des CLM, des pavés, des ribinous



    Repos à Bordeaux

    Étape 5 : Bordeaux – Bordeaux CLM Individuel 19km
    Dénivelé : 57m

    1er CLM individuel, pas très long, tout plat, avec une particularité : 52 virages de toute sorte, angle droit, 180°, courbe rapide,... Il faudra savoir rouler vite mais également avoir les capacités de virer et relancer rapidement.





    Étape 6 : Mirambeau – La Roche sur Yon 186km
    Dénivelé : 651m

    Enfin! Les sprinteurs pourront s'étalonner sur cette 1ère étape de plaine, sans aucune difficulté.





    Étape 7 : Challans – Vannes 151km
    Dénivelé : 576m

    Nouvelle étape de plaine pour continuer la remontée vers le Nord et prendre la direction de la Bretagne.





    Etape 8 : Lorient – Lannilis
    Dénivelé : 1800m

    L'étape des ribinous, basée sur le parcours 2015 du Tro Bro Leon, avec tout de même quelques modification, coupant notamment une partie du parcours entre les secteurs 13 et 12.




    Étape 9 : Morlaix – Mûr de Bretagne 164km
    Dénivelé : 2228m


    Une étape en 2 parties se terminant par un circuit autours de Mûr de Bretagne. La 1ère portion de la course se fait sur un parcours toboggan, sans véritable ascension, mais sans vrai difficulté. Puis on attaque une 2nde partie de course avec en point d'orgue les 4 ascensions de plus célèbre mur breton. La boucle comprend une autre petite difficulté, pas assez longue pour faire office d'un grand prix de la montagne, mais proposant de beaux pourcentages au delà de 7%




    Repos à Saint Brieuc


    Étape 10 : Saint Brieuc – Le Mans 247km
    Dénivelé : 1459m

    Une nouvelle étape de plaine sans difficulté si ce n'est la longueur de l'étape.




    Étape 11 : Alençon – Orsay 192km
    Dénivelé : 1481m

    Cette étape est elle dédiée aux sprinteurs, aux baroudeurs ou aux puncheurs? Aucune difficulté n'est insurmontable, les pourcentages restent faibles, mais le final pourrait au moins être animé.




    Étape 12 : Versailles – Paris 35km CLM Individuel
    Dénivelé : 175m

    Une étape des rois et des reines. Départ devant la place d'Arme du chateua de Versailles. Après une boucle dans la ville, les coureurs emprunteront le boulevard de la Reine, l'avenue du Trianon puis l'avenue des 2 Trianons et l'Allée St Antoine avant de sortir du parc de Versailles. Les coureurs traverseront ensuite le Chesnay avant d'emprunter la route de l'Impératrice pour ralier le Point de Saint Cloud. La parcours suivra alors la Seine jusqu'à l'extrémité Nord de l'hippodrome de Longchamp avant de contourner l'hippodrome et redescendre au Sud du bois de Boulogne, qui sera traversé en empruntant l'Allée de la Reine Marguerite. Le final de l'étape empruntera l'Avenue Foche, la Place Charles de Gaulle et enfin l'Avenue de la Grande Armée, où sera jugée l'arrivée avec l'Arc de Triomphe en toile de fond.




    Étape 13 : Paris – Arras 186km
    Dénivelé : 1091m

    Nouvelle opportunité pour les sprinteurs avec une nouvelle étape toute plat en direction du Nord.




    Étape 14 : Arras – Aremberg – Portes du Hainault 136km
    Dénivelé : 378m
    Une étape courte, mais qui fera peur, avec ses 17 secteurs pavés, empruntant tous ceux utilisés par Paris – Roubaix, mais en sens inverse de la classique. En débutant par les secteurs de Gruson et du carrefour de l'Arbre, on peut s'attendre à une lutte acharnée pour placer les leaders. L'arrivée se fera 200m après la sortie de la Trouée d'Aremberg, qui, en étant empruntée dans le sens de la montée, en entrant sur le secteur à faible allure, après un virage à gauche, ceci afin de réduire les risques de chute grave.




    Étape 15 : Valenciennes – Hermonville
    Dénivelé : 1868m

    Une étape dans le style d'Orsay, avec un parcours accidenté mais sans difficulté très raide. Les 30 derniers km se font sans grand prix de la montagne, mais une multitude de petite bosses au milieu des vignes se hérissent sur la route.





    Repos à Belfort


    Étape 16 : Belfort – Bielle 200km
    Dénivelé : 4126m

    Une étape Jurassienne utilisant au maximum les possibilités proches de la ville de Bienne. Du pourcentage, et une différence à faire tôt pour avoir un peu d'avance avant les 15km de plat pour rallier l'arrivée.





    Étape 17 : Neufchâtel – Montreux 139km
    Dénivelé : 1600m

    Dernière occasion pour les sprinteurs avec cette étape 100% Suisse.




    Étape 18 : Montreux – Samoëns 182km
    Dénivelé : 4738m

    Entrée dans les Alpes avec une étape déjà difficile, et qui évitera dans le final le classique col de Joux-Plane pour emprunter son coté opposé par le col de Ranfolly.




    Étape 19 : Cluses – La Clusaz 76km
    Dénivelé : 2834m

    Au lendemain de la 1ère grosse étape Alpestre et à la veille de l'étape reine, nous avons droit à une course au format sprint de seulement 76km mais avec 4 cols très difficiles, offrant de forts pourcentages.




    Étape 20 : Chambéry – Albertville 267km
    Dénivelé :8267m

    L'étape reine, l'étape « inhumaine » au niveau du dénivelé(et encore au début le départ se faisait d'Annecy et on commençait par les ascensions du Semnoz par Quintal et du Revard). Une multitude de montée mais ne dépassant pas les 1200m d'altitude. Pas de temps mort, tout est fait pour que le général se retrouve chamboulé.




    Étape 21 : Bourgoin Jallieu – Lyon 113km
    Dénivelé : 2100m

    Un final provincial conservant le principe d'un circuit à effectuer à 10 reprises (11 passages sur la ligne). 11 ascension de la côte de Fourvière par la montée de St Bathélémy et 10 de la Croix Rousse par la montée de la Butte. Le final a lieu devant la basilique. Pour plus d'aisance, l'arrivée pourrait être déplacée vers un endroit disposant de plus de place (en conservant 10 tours de circuits à l'issue duquel on sort du circuit pour aller vers l'arrivée.





    Total : 3349km
    Dénivelé total : 46831m


    3 étapes CLM
    2 étapes « pavées »
    5 étapes de plaine
    5 étapes accidentées
    3 étapes de moyenne montagne
    3 étapes de haute montagne

    91 grands prix de la montagne dont 30 en 2ème, 1ère et hors catégorie.

    4ème catégorie : 46
    3ème catégorie : 15
    2ème catégorie : 15
    1ère catégorie : 15
    Hors catégorie : 0



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    Freddy - le jeudi 12 mai 2016 à 18h39 permalink

    Bonjour

    Je vais décomposer mon commentaires en deux parties : la première que je qualifierai de "chipotage", et la seconde qui abordera des points que je considère plus importants.

    Donc on commence par la partie diptérophilie :
    + Premièrement, 4 étapes en Corse, ça fait un bon gros paquet. Surtout quand on sait que beaucoup de régions attendent le Tour depuis longtemps, 3 étapes m'auraient semblé suffisantes. J'aurais supprimé l'étape de Tavaco qui ne m'excite guère.

    + Deuxièmement, sur l'étape des pavés : je trouve dommage de se cantonner à l'enchainement des secteurs pavés du Paris Roubaix. Il y a plein d'autres secteurs, dont certains particulièrement corsés, autour de Valenciennes, et on aurait pu tenter un enchainement du type Cambrésis - Hainaut/Valenciennois et une arrivée à Arenberg. Et je pense qu'un secteur aussi dur que le secteur révélé par Jean Stablinski aurait plus tendance à vérouiller l'approche du final qu'à l'ouvrir.

    + Troisièmement, on peut être contre le surclassement des difficultés qui se produit régulièrement sur le TDF, mais de là à classer le Balmberg et ses 15% de moyenne en 3c... de même, certaines montées de l'étape d'Albertville me semblent échoir dans une catégorie qui ne reflète pas le système de notation d'ASO.

    Et maintenant, ce que je considère comme étant important :
    + La première chose qui me saute aux yeux, c'est le problème de répartition. Les deux morceaux de moyenne montagne et montagne de début de Tour ont de grandes chances d'être réduits par le fait qu'on est encore loin de l'arrivée et qu'il faut garder des forces pour tenir trois semaines. On se retrouve donc avec 4 étapes de montagne et moyenne montagne, toutes en dernière semaine.

    + Deuxième chose, parlons un peu de la montagne. La dernière étape, c'est non. C'est dommage parce que j'aime bien les autres (même si j'aurais peut-être raccourci la vallée en fin de l'étape jurassienne en plaçant la ligne à Grenchen, mais c'est un détail). De plus, l'absence de Pyrénées (ou de Vosges/Cévennes/Massif Central/autres) se fait sentir à la fin. Avec des difficultés mieux réparties sur les trois semaines, on évite le "craquage" de la dernière étape. Et je suis sûr que confrontés à un Tour avec un final pareil, aucun favori ne bougerait le petit doigt avant ce monstre. En revanche, je remarque le travail de recherche, et il est possible que je m'inspire du morceau (seulement en partie) si jamais je cherche un quelque chose à faire dans la zone.
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    Aurélien M. - le samedi 14 mai 2016 à 12h24 permalink

    Bonjour Olivier,

    mon commentaire sera tout autre que celui de Freddy.
    Tout d'abord, niveau classification, tout est correct pour moi, on ne tombe pas dans l'idéologie aso-ienne de la surévaluation. Il y a seulement le Balmberg qui mériterait le classement en 2C.Il y a même des bosses vers Albertville classées 2C que je classerai en 3C (St-Georges, Etable...)
    Puis un tour sans un grand massif n'est pas un problème, par contre concentrer en Savoie toute la haute-montagne est pour moi un problème.

    4 jours en Corse, c'est le maximum. Par contre, je regrette l'absence d'une étape de plaine. Bastia par Téghime serait à modifier.
    Vers la Bavella, je ne pense pas que les bosses entre Lugo di Nazza et Ventiseri soient utiles, il aurait fallu raccourcir l'étape.
    Je préfèrerai une arrivée à Ajaccio au lieu de Tavaco.

    La 2e partie du tour, entre Bordeaux et Hermonville est trop longue à mon goût. Mais je trouve les étapes de ribins et pavées bonnes. Par contre, les étapes vallonnées sont perfectibles.

    Vu les bosses vers Bienne, l'arrivée en plaine est bonne.
    Je ne comprend pas l'intérêt de l'étape de plaine à Montreux d'autant que nous avons de beaux sites d'arrivées sur les balcons du Léman.

    Les Alpes posent problème pour moi : 3 étapes ne sont pas assez, et du coup tu es obligé de proposer des étapes trop denses. Individuellement elles sont très bien tracées, mais elle ne permettent pas vraiment un bon enchaînement.
    Vers Albertville : j'aurais commencé les bosses avec la côte de Barbouse pour raccourcir l'étape.

    L'arrivée vallonnée à Lyon est sympa : autant avoir un court circuit vallonné pour pimenter la der'.

    Il y a beaucoup de bon dans ce parcours, mais l'agencement n'est pas forcément le plus heureux.

    Bonne journée
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    bapt77 - le dimanche 15 mai 2016 à 14h27 permalink

    Salut Olivier, l'Etape du Tour se prépare correctement ?

    Un tracé qui me ressemble beaucoup. Beaucoup de prise de risque et quelques détails qui font la différence pour moi.

    Ca commence avec ce clm/équipe que peu oserait tenté, le Bavella trop souvent oublié (pas certains de l'utilité des cols avant). Ok pour Bastia et Tavaco proposera une course moins généralisé sur le site.

    Toujours utile ces petites informations pour le chrono qui participent à une course sans relâche, surtout avec une second semaine qui s'annonce … ''dur à négocier''. Pas temps que ça grâce aux classiques littoraux, ribinous, pavés et côtes de Chevreuse.
    Mur de Bretagne est sûrement la meilleur façon de tracer l'étape mais je ne peux m'empecher de trouver cette solution trop ''facile'' … Attention à ne pas abuser des circuits pour combler un manque.

    Paris (clm) + milieu de Tour = un temps ce que je faisais à chaque parcours …

    Grosse étape Suisse, heuresement sinon quelle gâchis. Après Montreux proposait aussi des possibilités mais le Jura propose des % incomparables … Difficile de comparer donc.

    Samoens classique puis La Clusaz courte (avec le meilleur enchaînement de France dés le départ ;) ) et enfin ce marathon avec 20 côtes répertoriés vers Alberville. Je souscrits pleinement car sinon je me tirerais une balle dans le pied …

    Pas de pavé dans les montées de Lyon comme j'avais pu le faire précédemment ?

    Un parcours pour moi aboutit car avec des prises de risques considérés. Je me vois clairement à la place de ton pseudo …
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    Olivier73 - le dimanche 15 mai 2016 à 16h36 permalink

    Bonjour à tous et merci pour vos commentaires.

    On va commencer par le petit apparté étape du Tour : et bien non, Bapt, ça ne se prépare pas très bien, la faute au mauvais temps en Savoie, j'espère que le soleil va enfin s'installer durablement.

    Concernant les critiques, je m'y attendais. Comme Bapt l'a bien remarqué, j'ai voulu prendre des risques, en faisant un parcours le plus au Nord possible, ce qui explique que les Alpes se limitent aux 2 Savoies.

    On sait également que la France se coupe en 2 au niveau du relief, avec une ligne Biarritz - Strasbourg, et qu'il plus simple de faire un parcours en dessous de cette ligne. j'ai pour ma part voulu faire le plus d'étapes possibles au Nord de cette ligne, cela implique certaines difficultés.
    Bapt a comprise la philosophie que je voulais mettre dans ce tracé.

    Montreux est là pour couper entre l'étape Jurassienne et les Alpes, et ne pas enchainer 5 étapes de montagne.

    4 jours en Corse me semble logiques pour ma part, sachant que ce n'est pas un endroit où on peut aller souvent, autant en profiter quand le Tour va là bas. Je ne voulais pas d'étapes de plaine là bas, car sachant que mon parcours allait emprunter longuement l'Ouest et le Nord, je préférais utiliser toutes les possibilités offertes par l'île de beauté.

    Je savais bien que l'étape d'Albertville susciterais des commentaires négatifs, mais c'est pour moi l'étape type permettant, quelque soit le leader, une grande possibilité de retournement de situation.

    Pour Lyon, pas de montées pavés.


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    AT - le dimanche 15 mai 2016 à 16h41 permalink

    Salut Olivier,

    Je m'apprête à poster un parcours très proche du tien - pardonne-moi d'avance, j'ai été surpris en voyant ton parcours. Je dois avouer que ton tracé me fait une impression bizarre. J'ai l'impression que ça ne me plaît pas totalement, il y a quelque chose qui me chiffonne.

    Déjà le départ corse n'est pas pleinement satisfaisant. Les bosses de la première étape, je les aurais plus vus dans une étape en ligne, surtout si se joue là le premier maillot jaune.
    La deuxième étape est belle mais est-ce que vraiment les favoris vont se livrer dès le deuxième jour ? De plus, je n'aime pas trop les arrivées en haut des cols.
    Le versant est de Teghime est plus intéressant, pourquoi ne pas bifurquer avant le sommet pour plonger vers Bastia ?
    Et je ne suis pas fan de la quatrième étape.

    Après j'aime assez. Le CLM avec plein de virages ça me plaît. Les ribins j'ai presque les mêmes. Mûr-de-Bretagne, comme Bapt, je trouve ça un peu facile.
    Orsay manque trop de pourcentages, comme Hermonville.
    En revanche pas de problème de ce côté-là vers Bienne : superbe étape.
    Et on arrive aux Alpes, un peu timorées à mon goût, trop attendues, et je suis contre des étapes si difficiles que l'avant-dernière, même si celle-ci ne contient aucun col monstrueux.

    Circuit final OK.

    Bref je ne sais pas trop quoi en penser. C'est osé, mais pas franchement, ça manque d'altitude, de hors catégorie - même si j'ai aussi fait un Tour sans HC mais avec plus d'étapes difficiles. Ton parcours a un côté bancal intéressant mais ça manque un peu de folie je trouve. Après c'est vrai que je serais curieux de savoir ce qu'un tel tracé pourrait donner, même si j'ai tendance à penser qu'un second couteau opportuniste et malin aurait des chances de faire la nique à tout le monde. C'est un peu trop un Tour pour Jalabert, ou aujourd'hui pour Tom Dumoulin ou Tony Gallopin, et ces coureurs-là ne méritent pas de gagner des grands Tours.

    (En écrivant tout cela je me demande si on ne pourrait pas faire le même reproche à plusieurs de mes parcours...)
    répondre citer

    Olivier73 - le mardi 17 mai 2016 à 10h05 permalink

    Bonjour AT et merci d'avoir pris le temps de commenter mon parcours.

    Il y a en effet beaucoup de ressemblance avec ton parcours que je commenterais plus tard.
    Concernant le Teghime, l'objectif était d"aller le plus possible au Nord de l'île et donc de revenir par l'ouest. Et je voulais également une étape où un sprinteur costaud du type Sagan puisse tirer son épingle du jeu.
    J'ai bien compris que la 4ème étape ne plaisait pas à grand monde.

    Le circuit à Mûr de Bretagne n'était pas prévu, mais aucun parcours tracé ne me donnait satisfaction. Personnellement, les circuits ne me dérangent pas, cela permet au public de voir plusieurs fois les coureurs, et proposer des étapes pouvant être plus difficiles que sur une étape en ligne.

    Je ne crois pas qu'un Gallopin aurait la moindre chance de gagner ce Tour, quand à Tom Dumoulin, vu ce qu'il a montré que la Vuelta l'an dernier, je ne vois pas pourquoi ce coureur ne mériterait pas de gagner un grand Tour. Après tout, s'il est meilleur que les autres...
    En plus, je fait partie des rares personnes n'en ayant rien à faire des "grands noms" dans une course. pour moi, mettre plein de favoris, c'est le meilleur moyen d'avoir une course soporifique. J'adore quand un 2nd couteau vient se mêler à la lutte (Peirero en 2006, Arroyo en 2010 sur le Giro ou Voeckler en 2011). Donc pour moi ta remarque n'est pas du tout une critique, plutôt un compliment.
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    vinvin - le samedi 21 mai 2016 à 18h04 permalink

    Olivier
    Pour contrebalancer la suite, je suis d'accord d'avoir une Corse "forte" mais j'aurais préferé finir par Bavella.
    La Clusaz en étape courte bien (un format oublié des grands tours mais intrigué de savoir ce que ça donnerait maintenant)
    Evidemment, Albertville inhumaine, déjà qu'on trouve que 5000m de dénivelée c'est énorme, alors là 8000m.....
    Un Tour différent des standards ne me dérange pas, les coureurs prennent des habitudes et des automatismes. Ici, ils faudrait surement qu'ils s'entourent moitié de grimpeurs (en espérant pas trop en perdre en chemin) et moitié de flahutes (en espérant qu'ils passent la Corse.


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