À votre Tour : Un Tour de France exclusivement méridional !

Hormis la traditionnelle étape finale parisienne, toutes les étapes de ce tour sont au sud de la France. Au programme, 3 429 km et 39 cols.

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  • créé par Linkinito le samedi 09 juin 2012 à 20h18 | 2029 consultations | 7 messages
    Linkinito - le samedi 09 juin 2012 à 20h18 permalink

    Voici donc mon troisième tour, que j'ai eu un peu de mal à tracer, et je l'admets, est loin d'être parfait. J'ai tenté de me calmer sur le nombre de cols, mais rien à faire, quand certains gros enchaînements me plaisent, je ne peux qu'en ajouter. Au final, je frôle les 40 cols majeurs, dont 10 cols Hors Catégorie. Et j'ai de nouveau fait une petite bêtise, un prologue + 21 étapes (au lieu de 20 habituellement). Enfin bref, parlons de ce tracé exclusivement méridional.

    Ce Tour débute de la cité des Papes, dans la belle ville d'Avignon. En traçant ce Tour, j'ai décidé de le faire exclusivement dans le Sud de la France. Il n'y aura que deux incartades à cette règle, chacune dans les deux dernières étapes.

    La première semaine se déroule exclusivement en Provence et en Côte d'Azur, revisitant des cols plus empruntés depuis longtemps par le Tour, et dont certains méritent leur classement HC. La deuxième quant à elle se focalise sur le Massif Central et les Pyrénées, tandis que la troisième revient droit vers l'est et les Alpes du Nord pour un final dantesque. Trois contre-la-montre, deux individuels et un par équipe, agrémentent ce Tour taillé pour les grimpeurs.

    Voici donc le tracé avec une petite description pour chaque étape :

    Prologue : Avignon - Avignon (5.5 km)

    Départ donc de la cité des Papes pour un prologue d'un peu plus de 5 km, partant du centre-ville, pour faire le tour des remparts de la ville et pour arriver devant le mythique Pont d'Avignon. Un spécialiste du contre-la-montre devrait s'habiller de jaune à la fin du Prologue.

    1ère étape : Avignon - Les Baux de Provence (160 km)
    km 160 : Les Baux de Provence - 217 m (2.6 km à 4.5 %) - Cat. 4

    Le beau village des Baux de Provence est à l'honneur. Après avoir traversé la chaîne des Alpilles et fait le tour de l'étang de Berre, les coureurs devront faire un petit effort pour remporter l'étape, car en effet, c'est une arrivée en côte.

    2ème étape : Arles - Nans-les-Pins (176 km)
    km 96 : Col des Portes - 631 m (4.4 km à 4.6 %) - Cat. 4
    km 126.5 : Côte de Peynier - 425 m (3.6 km à 3.7 %) - Cat. 4
    km 156 : Col de l'Espigoulier - 724 m (11.3 km à 5.2 %) - Cat. 2

    Autre ville mythique de la Provence : Arles. Après un départ fictif devant les arènes, les coureurs se dirigeront vers la ville de Nans-les-Pins, où le Col de l'Espigoulier, premier col de 2ème catégorie, se dressera à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée.

    3ème étape : Saint Maximin - Ramatuelle (136 km)
    km 96 : Col de Barral - 372 m (5 km à 7 %) - Cat. 3
    km 136 : Ramatuelle - 248 m (3 km à 6.8 %) - Cat. 3

    Une nouvelle arrivée en côte, similaire à celle de Mûr de Bretagne, mais cette fois située à Ramatuelle. Une étape qui longe le littoral de la côte d'Azur, avec deux ascensions certes courtes, mais plutôt raides, surtout près de la mer ! Gare aux éventuelles bordures !

    4ème étape : Sainte-Maxime - Le Muy (23.5 km, CLM par équipes)
    km 8.5 : Col de Gratteloup - 206 m (2.5 km à 4.8 %) - Cat. 4

    Un nouveau contre-la-montre, cette fois par équipes. Seule une petite montée agrémentera cette épreuve chronométrée.

    5ème étape : Fréjus - Menton (196 km)
    km 11.5 : Col du Testanier - 312 m (5.2 km à 4.7 %) - Cat. 3
    km 75.5 : Col de Vence - 962 m (9.9 km à 6.5 %) - Cat. 1
    km 150 : Col de Turini - 1 607 m (15.3 km à 7.2 %) - Hors Cat.
    km 182 : Col de Castillon - 707 m (7 km à 5.1 %) - Cat. 3

    Cinquième étape, et déjà la montagne ! Premier cols de 1er et Hors Catégorie de ce Tour, respectivement le col de Vence, et le Col de Turini, qui malgré leur difficulté, n'ont plus été franchis par le Tour depuis longtemps. Une fois le col de Turini franchi, les coureurs devront juste franchir le col de Castillon puis redescendre sur Menton, la ville du citron.

    6ème étape : Lantosque - Risoul 1850 (212 km)
    km 22.5 : Col Saint-Martin - 1 503 m (22.5 km à 4.6 %) - Cat. 1
    km 60 : Col de la Couillole - 1 678 m (16 km à 7.3 %) - Hors Cat.
    km 119.5 : Col de la Cayolle - 2 326 m (32.1 km à 4.8 %) - Hors Cat.
    km 179.5 : Col de Vars - 2 108 m (14.7 km à 5.5 %) - Cat. 1
    km 212 : Risoul 1850 - 1 850 m (14 km à 6.1 %) - Cat. 1

    Attention, étape longue et difficile, on arrive dans la haute montagne ! Arrivée inédite dans la station de Risoul 1850, qui est précédée de 4 cols de première catégorie ou plus, dont la Couillole et la Cayolle, classés Hors Catégorie pour la première fois. Une journée de repos aura lieu après cette étape difficile.

    Repos à Gap/Embrun/Guillestre

    7ème étape : Veynes - Carpentras (166 km)
    km 52.5 : Col de Perty - 1 302 m (8.5 km à 5.6 %) - Cat. 2
    km 130 : Mont Ventoux - 1 912 m (21.2 km à 7.2 %) - Hors Cat.

    On ne pouvait pas quitter la Provence sans passer par son fameux géant : le Mont Ventoux. Le Mont sera escaladé par Malaucène, dont la montée est plus irrégulière que celle par Bédoin, et donc obligera les coureurs à changer de rythme souvent. Les coureurs redescendront ensuite à toute vitesse vers Carpentras.

    8ème étape : Orange - Vienne (174 km)

    Une étape pour les sprinteurs ! Sauf qu'il y a un détail qui peut tout changer : le mistral, vent puissant du Nord sévissant dans la vallée du Rhône. S'il se décide à souffler ce jour-là, l'étape pourrait s'avérer compliquée.

    9ème étape : Givors - Le Puy en Velay (178 km)
    km 42.5 : Collet de Doizieux - 946 m (15 km à 5.3 %) - Cat. 1
    km 55.5 : Croix du Planil - 846 m (4.1 km à 6 %) - Cat. 3
    km 71.5 : Côte de Laudière - 686 m (6 km à 3.8 %) - Cat. 4
    km 84 : Côte du Pas du Riot - 1 091 m (13.2 km à 4.2 %) - Cat. 2
    km 167.5 : Côte de Chaspinhac - 871 m (4.4 km à 4.8 %) - Cat. 3

    Le Tour fait son entrée dans le Massif Central, plus précisément dans le Vivarais. L'étape monte et descend très souvent, ce qui en fait une étape parfaite pour les baroudeurs. La plus grande difficulté sera en début d'étape avec un nouveau col de 1ère catégorie.

    10ème étape : Langogne - Le Vigan (184 km)
    km 50 : Côte de la Croix-Neuve - 1 084 m (3.1 km à 10.1 %) - Cat. 2
    km 97.5 : Col de Solpérières - 1 010 m (4.8 km à 8.2 %) - Cat. 2
    km 126 : Col de l'Espinas - 848 m (10.6 km à 4 %) - Cat. 2
    km 158 : Côte de l'Esperou - 1 198 m (19.4 km à 4.6 %) - Cat. 1

    On passe du Vivarais aux Cévennes, avec deux ascensions courtes mais raides, et deux ascensions plus longues mais plus faciles. Une nouvelle fois, l'arrivée se fera en longue descente, ce qui laissera une bonne chance aux bons descendeurs.

    11ème étape : Montpellier - Cerbère (215 km)

    Aucune difficulté sur cette étape toute plate promise aux sprinteurs. Attention cependant, les derniers kilomètres vers Cerbère sont très sinueux. Le peloton va devoir bien s'organiser pour éviter toute chute.

    12ème étape : Perpignan - Ax les Thermes (184 km)
    km 64.5 : Col de Fins - 897 m (3.7 km à 6 %) - Cat. 3
    km 100 : Col de la Llosa - 1 861 m (24.8 km à 5 %) - Cat. 1
    km 145 : Port de Pailhères - 2 001 m (11 km à 7.9 %) - Cat. 1
    km 166.5 : Col du Chioula - 1 431 m (6 km à 7.5 %) - Cat. 2

    On attaque les Pyrénées en douceur. Le Col de Fins pour commencer, une longue ascension, celle du Col de la Llosa s'ensuivra, puis le Port de Pailhères et sa montée assez raide. Enfin, une boucle autour d'Ax les Thermes permettra aux coureurs d'escalader le col du Chioula, qui, si elle s'avère moins difficile qu'une arrivée à Ax-3-Domaines, a le mérite de casser les codes établis.

    13ème étape : Aspet - Col des Tentes (205.5 km)
    km 21 : Col de Menté - 1 349 m (7 km à 7.8 %) - Cat. 1
    km 65 : Port de Balès - 1 755 m (19.2 km à 6.2 %) - Hors Cat.
    km 91 : Col de Peyresourde - 1 569 m (15.2 km à 6.1 %) - Cat. 1
    km 123 : Hourquette d'Ancizan - 1 564 m (10.3 km à 7.8 %) - Cat. 1
    km 158 : Col du Tourmalet - 2 115 m (17.1 km à 7.4 %) - Hors Cat.
    km 205 : Col des Tentes - 2 207 m (30 km à 5 %) - Hors Cat.

    L'étape reine pyrénéenne. Six cols de première catégorie, et une arrivée inédite au Col des Tentes, culminant encore plus haut que le légendaire Tourmalet. Une étape certes assez classique, enchaînant des cols reconnus, avec Ancizan à la place d'Aspin. Des ascensions très longues pour une étape de plus de 200 km. Un repos bien mérité s'ensuivra.

    Repos à Luz Saint Sauveur

    14ème étape : Oloron-Sainte-Marie - Saint-Jean-Pied-de-Port (146 km)
    km 38 : Col de la Taillade - 1 425 m (13 km à 7.7 %) - Cat. 1
    km 68 : Côte de Larrau - 635 m (3.2 km à 8.1 %) - Cat. 3
    km 80 : Col d'Orgambidesca - 1 284 m (9.3 km à 8.4 %) - Cat. 1
    km 104 : Col de Bilgossa - 571 m (2.8 km à 10.4 %) - Cat. 3
    km 127 : Col d'Arnostéguy - 1 236 m (13.3 km à 6.8 %) - Cat. 1

    Direction le pays basque et ses cols raides et redoutables. Une étape plus courte que celle de l'avant-veille, mais agrémentée de trois nouveaux cols de première catégorie : la Taillade, Orgambidesca, et Arnostéguy à 20 km de l'arrivée. Ces cols présentent souvent des passages à plus de 12-13 % !

    15ème étape : Bayonne - Agen (232 km)

    Première étape d'un duo promis aux sprinteurs : en effet, les coureurs parviendront en quelques jours aux portes des Alpes du nord.

    16ème étape : Cahors - Saint-Flour (212 km)
    km 96 : Côte de Quézac - 443 m (3.2 km à 5 %) - Cat. 4
    km 167.5 : Col de Cère - 1 294 m (2.9 km à 6.3 %) - Cat. 3

    On ne fait que traverser le Cantal pour cette étape se dirigeant à Saint-Flour. Deux petites côtes pas très méchantes, mais quelques petites différences d'altitude. Les sprinteurs auront l'occasion de prendre quelques points.

    17ème étape : Brioude - Roanne (157 km)
    km 105.5 : Col de la Charme - 1 120 m (8.5 km à 5.9 %) - Cat. 2
    km 127 : Col de la Loge des Gardes - 1 076 m (6.4 km à 7.1 %) - Cat. 2

    Deux cols de deuxième catégorie seront présents dans la deuxième moitié de l'étape. Les coureurs décideront si un baroudeur ou un sprinteur doit s'imposer dans cette étape, dernière pour ces coureurs là avant Paris.

    18ème étape : Meyzieu - Rumilly (163 km)
    km 76.5 - Col de Ballon - 930 m (9.4 km à 6 %) - Cat. 2
    km 114.5 - Col du Grand Colombier - 1 501 m (14 km à 9 %) - Hors Cat.
    km 146 - Col du Clergeon - (9 km à 8.1 %) - Cat. 1

    Nous sommes aux portes des Alpes du Nord, et c'est par les monts du Jura que commencera une série de trois étapes compliquées. Le col du Ballon pour commencer, puis le Grand Colombier, par sa directissime et ses 14 km à 9 % pour faire un gros écrémage, et enfin, le col du Clergeon pour arriver à Rumilly. Un final bien meilleur que celui utilisé par le Critérium du Dauphiné de cette année.

    19ème étape : Aix-Les-Bains - Le Bourget-du-Lac (46 km, CLM individuel)
    km 22 : Côte de Conjux - 382 m (1.9 km à 6.9 %) - Cat. 4
    km 29.5 : Côte d'Ontex - 707 m (3.6 km à 8.9 %) - Cat. 2

    Un CLM individuel avec une belle bosse au milieu ? Et oui. Dans ce contre-la-montre autour du lac du Bourget, les coureurs devront affronter, en solitaire, la terrible montée d'Ontex, à presque 9 % de moyenne. C'est au Bourget-du-Lac que leur chronomètre s'arrêtera.

    20ème étape : Annecy - Les Martinaux (Suisse) (178 km)
    km 29 : Côte de Saint-Jean-de-Sixt - 957 m (6.6 à 4.6 %) - Cat. 3
    km 43 : Col de la Colombière - 1 613 m (11.7 km à 5.9 %) - Cat. 1
    km 90.5 : Col de Joux-Plane - 1 691 m (11.7 km à 8.5 %) - Hors Cat.
    km 113.5 : Col de Joux-Verte - 1 760 m (12.5 km à 6.4 %) - Cat. 1
    km 123 : Col de Bassachaux - 1 778 m (2.8 km à 9.4 %) - Cat. 2
    km 138 : Pas de Morgins - 1 371 m (5 km à 5 %) - Cat. 3
    km 178 : Les Martinaux - 1 678 m (11.5 km à 10.8 %) - Hors Cat.

    L'ultime étape avant Paris, qui décidera du maillot jaune. Des cols difficiles : Colombière, Joux-Plane et Joux-Verte, suivi du Bassachaux (nda : le versant que j'emprunte est non goudronné, mais on va supposer qu'il l'est). Et voici la première incartade dont je parlais : on sort de la France pour aller en Suisse. Pourquoi donc ? La raison est simple : l'ultime ascension vers les Martinaux. En effet, cette montée est quasiment un Zoncolan suisse, exploitable pour le Tour grâce à la proximité avec la France. 11 kilomètres et demi à près de 11 % de moyenne, jusqu'aux Martinaux, là où prend fin la route goudronnée. Cette ascension valait bien la peine d'aller en Suisse !

    21ème étape : Antony - Paris Champs Élysées (80 km)

    Deuxième incartade, mais plus logique : le final Parisien sur les Champs. Départ d'Antony dans la banlieue Sud, puis arrivée sur les Champs, 8 tours de 6.5 km, une étape promise aux sprinteurs ayant réussi à "survivre" à ce Tour !
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    AT - le dimanche 10 juin 2012 à 13h41 permalink

    Ma toute première critique sur un parcours.
    Un Tour totalement à l'opposé de ma philosophie. Seulement 5 étapes plates dont la première après 9 jours de course (!), c'est bien trop peu pour les sprinteurs d'autant plus qu'elles sont toutes en fin de Tour après 3 étapes de haute montagne dont une arrivée en altitude : Cavendish et autres ne viendront jamais. Je suis également contre le fait d'emprunter des routes non goudronnées (Bassachaux). De plus, 7 étapes de haute montagne, c'est trop, surtout que les autres étapes sont loin d'être plates...
    Maintenant voyons étape par étape. La 3ème est une excellente courte étape pour puncheurs avec deux côtes pentues et du vent dans un magnifique décor. Dans la 5ème, le Turini est trop loin de l'arrivée, 46 km : aucune attaque de favoris, surtout après 5 jours. Les favoris vont vouloir attendre. Dans la 6ème, les 2 dernières montées sont plutôt faciles et il ne devrait pas y avoir de grosse bagarre malgré l'enchaînement des difficultés. Il aurait mieux valu remplacer cette étape par de la plaine. La 7ème, OK, par Malaucène c'est même plus dur que par Bédoin. La 9ème et la 10ème sont ratées, les dernières côtes sont peu pentues (moins de 5 %) et donc personne ne va bouger dans le peloton. A ce moment du Tour, certains sprinteurs auront abandonné (si tant est qu'ils soient venus sur le Tour) et donc les échappés auront leur chance. Pourquoi ne pas pour calmer le jeu avec de la plaine? La 12ème étape est assez étrange, pourquoi ne pas faire un final sur Pailhères? La 13ème tombe dans la surenchère sans être vraiment transcendante : il y a 20 km entre Luz Saint-Sauveur et le véritable pied du col de Tentes (ces 20 km sont à 3 %) ce qui pourrait assez faire ressembler cette étape à celle du Galibier de 2011 et à celle du Stelvio de cette année : deux étapes mal tracées qui ont donné du grand spectacle (merci Schleck et De Gendt). Pour en revenir à cette 13ème étape, elle est mieux tracée que les deux précédemment nommées mais elle est placée beaucoup plus tôt dans le Tour. Je resterais donc prudent dans la critique de celle-ci. La 14ème étape est pas mal même s'il y a mieux à faire dans la région. Enfin un peu de plaine dans les étapes suivantes! La 18ème étape est intéressante : tout va se jouer dans le Clergeon où l'on peut faire des écarts. Peut-être valait-il mieux laisser la Grand Colombier en dernière ascension. La 19ème étape est très difficile mais la montée finale est un peu isolée : la course de côte est probable. Mais quelle course de côte! Je n'ai rien contre les sorties du territoire tant qu'elles ne sont pas trop nombreuses et donc cette montée est une pure merveille, le Zoncolan suisse en effet! Gros écarts en perspective.
    En résumé, un Tour qui tombe dans la surenchère de difficulté mais qui ne propose de véritable étape de montagne bien construite. Dommage! Vous avez innové avec de nouvelles montées (Tentes, Les Martinaux) très intéressantes. Vous auriez mieux fait de faire moins d'étapes de montagne mais avec de vrais enchaînements de cols durs sans interruption.
    Je suis désolé si je vous ai paru un peu dur.
    AT
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    Linkinito - le dimanche 10 juin 2012 à 14h40 permalink

    Merci pour votre critique, même si elle est toutefois assez dure.

    C'est sûr qu'il y a peu d'étapes de plaine, mais personnellement, j'en ai horreur. Ce sont des étapes où il n'y a rien à voir (même télévisuellement parlant), où le scénario est trop souvent le même : un groupe s'échappe, prend 10 minutes d'avance, puis le train des équipes de sprinteurs se met en marche, les échappés se font rejoindre, et l'arrivée se fait au sprint : en gros, il n'y a que les 10 derniers kilomètres qui sont intéressants.

    Pour Bassachaux, j'ai fait une exception, car d'habitude je ne met jamais de routes non goudronnées non plus. Seulement, sans ce col, j'aurais dû rajouter 40 km de route pratiquement plate.

    Après reparlons des critiques sur les étapes. Pour la cinquième étape (celle du col de Turini), il y a de fortes chances qu'un échappé arrive au bout, et essaiera de conserver son maillot le plus longtemps possible vu que les favoris n'attaqueraient pas de suite. Après, en y regardant, cela me refait penser à l'étape du Grand Colombier, mais j'ai cherché à avoir des villes-étapes plus ou moins réalistes. Je tenais à arriver au bord de la mer.

    Pour la 9ème et la 10ème étape, je ne vois pas trop pourquoi elles seraient ratées, on est dans le Massif Central, et trouver des grosses côtes bien dures et pentues s'avère compliqué. Ces étapes sont plus pour de bons baroudeurs, et éventuellement le maillot jaune pourrait tenter de sauver quelques secondes (voire minutes).

    L'étape d'Ax-les-Thermes vient du fait que je ne voulais pas faire trop d'arrivées au sommet. Donc pas de final à Pailhères et l'étape aurait été trop courte à mon goût. Et je ne voulais pas faire l'habituel enchaînement Pailhères - Bonascre ou 3 Domaines. Donc j'ai privilégié une boucle sur le Chioula.

    J'ai eu du mal à tracer la 14ème étape dans le Pays Basque : en effet, il y avait énormément de routes et de cols, certains difficiles à trouver, d'autres où j'avais des craintes concernant l'état de la route (j'ai eu un gros doute sur le Bilgossa notamment). Car un Tour de France ça doit se faire sur des routes praticables et assez larges pour que ça passe.

    Pour l'étape du Grand Colombier/Clergeon, c'est surtout en voyant le final pas terrible de l'étape de Rumilly au Critérium du Dauphiné qui m'a poussé à modifier un peu le parcours. Sinon j'aurais pu mettre le final à Culoz ou à Anglefort sans aucun problème.

    Après ça risque d'être dur de faire une simple course de côte pour l'avant-dernière étape, surtout quand les coureurs auront passé le Joux-Plane et la Joux-Verte auparavant. En tout cas quand j'ai vu cette montée des Martinaux (qui est en fait la partie goudronnée du Rionda), je ne pouvais pas passer à côté.

    Pour finir, ici, pas mal de gens aiment les tours durs, bourrés de cols, les Tours typés années 90. Et puis ça reste du fictif, donc on peut se permettre un peu toutes les folies.
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    bapt77 - le jeudi 14 juin 2012 à 09h22 permalink

    Linkinito

    Début en prologue à Avignon .(que j'avais moi même envisagé de cette façon , au moins c'et fait ;)
    Première semaine qui fait la part belle à la Provence (grosse difficulté) mais qui est surtout beaucoup trop dure . Chaque étape est déterminante . Il aurait suffit de mettre rien que 2 étapes de plat et surtout enlever les cols avant Risoul 1850(même si cela semble compliqué dans les Alpes) . Simple opinion . Ok pour le Ventoux : d'ailleurs ; pourquoi n'avoir pas fait un départ de Provence , le tour habituel et revenir par la Provence après les Alpes : final par le Ventoux et Risoul par exemple .
    Massif Central dans une certaine continuité (pas assez pentu à mon goût).
    Puis je reste d'accord avec AT sur le Chioula , cela dénature la difficulté du Pailhères , même si cela me fait penser au final Tonale-Aprica sur le Giro 2011 .
    Le col des Tentes n'est pas inédit sur ce site mais ses 14 km à 7% sont à remarquer et aussi donné.
    L'étape me déçoit beaucoup quand on connaît la multitude de col à fort % que j'adore utilisé … c'est une approche ASO ici : prudence , prudence … La mienne par une telle étape aurait eu un final par le col d'Irey (4,8 km à 10,8%) puis de ''Behicaro''(début avant le village de saint-michel et final avant Honto car c'est le début du col d'Elhursaro : 4,1 km à 12,1%)
    Sinon Col d'Orgambidesca c'est le col de Bagargui (il n'est jamais bien écrit sur g maps)
    Ensuite j'attaque directement les Alpes ou le Jura avec bon remix de l'étape recente du GC . Ok pour le clm décisif … et bravo pour l'étape ultime et cette dernière ascension que j' applaudis .

    Pour conclure malgré la multitude de col je parirais moi sur un dénouement tardif car dans les 2 derniers jours : clm + étape Suisse . De ce fait c'est point positif tout comme un point négatif révélant (dans une pensée plutôt ''andriste'') un manque de difficulté (pour les écarts) au départ . Ainsi bon parcours , trop dense et assez homogène . A peut-être accentué en % ... à l'image de cette dernière .
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    Linkinito - le vendredi 15 juin 2012 à 14h03 permalink

    C'est surtout que les étapes de plat, très peu pour moi. C'est facile de tracer une ligne quasi-droite d'une ville à l'autre, c'était surtout pour essayer de trouver quelques montées sympas dans le sud. On voit que le Tour a quand même pas mal évité l'extrême sud des Alpes françaises ! Sûrement dû aux candidatures sans doute, enfin bref. Mais bon, pour un tour réaliste, les étapes de plat sont un mal nécessaire. Je n'ai peut être pas su être assez réaliste en voulant être trop réaliste : je me suis limité qu'aux départementales comme ASO pour être sûr que le Tour puisse y passer, tout en faisant des exceptions et en multipliant les cols.

    Tu dis ensuite que le Massif Central n'est pas assez pentu, c'est sûr. Mais c'est compliqué de trouver des ascensions pentues dans ce Massif. Vu la longueur des routes et la faible élévation, dur dur !

    Le Pays Basque a été un casse-tête pour moi. Trop de routes, peu d'élévations, sur Google Maps, c'est compliqué de voir des beaux pourcentages. Donc j'ai assez vite expédié l'étape.

    J'avais déjà utilisé l'enchaînement GC/Clergeon dans mon Tour avec contraintes.
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    bapt77 - le vendredi 15 juin 2012 à 14h26 permalink

    Linkinito

    je suis d'accord avec tes remarques sur les étapes de plats : regarde mes parcours attentivement et tu verra que j'ai cette même tendance que je crois André appelle ''Baptiste'' (lui faisant trop ces lignes mais se rattrapant en montagne). Mais il y a une sorte de saturation de copier entre les étapes se ressemblant de jour en jour , de difficultés en difficulté . Le spectacle tu le spectacle je dirais . Comme je le dis il faudrait 2 étapes de plat total dans cette 1ere semaine .

    La recherche plus expérimenté des petites routes viendra par une lassitude des ''grands '' et ''larges'' cols routiers ...
    je conçois aussi pour le Massif Central mais des solutions existent dans les Cevennes , mais c'est le massif que j'aime le moins en France personnellement .

    Au contraîre j'adore le Pays Basque (que je commence à dépouiller d'ailleurs). J'ai eu du mal à m'y retrouver comme toi au début (j'avais la même critique :)
    mais cela regorge de % au dessus de St Jean Pied de Port !!! Essais avec le site
    http://tracks4bikers.com/ -> GMAPS , met tes point comme sur google maps normale et les profils s'affichent en 2 clics ... (update profils) De toute façon au Pays Basque , tout les cols sont pentus ;) parfait pour le Andrisme .
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    Chabebert - le vendredi 03 août 2012 à 15h49 permalink

    Whaoh ! En tant que cycliste totalement amateur, mais mordu de montagne, je ne peux qu'être admiratif devant un tel parcours. Original qui plus est, avec les Alpes du Sud et le sud du Massif Central (Lozère, Cantal, Ardèche) très bien représentés, ce qui est malheureusement rare au programme du Tour de France.
    Et surtout merci pour les "coups de coeur" alpins, enfin la Savoie (où j'habite) ne se résume pas à ces géants connus de tous : Galibier, Croix de Fer, Madeleine, etc...
    Laissez-moi vous dire que vous n'allez pas être déçu du passage dans l'avant-pays, car vous n'avez pas opté pour la facilité, mais c'est tout à votre honneur. Enchaîner le Grand Colombier et le Clergeon côté lac du Bourget, vous allez en garder un souvenir mémorable (pas mécontent de fondre sur Rumilly au final). Et lendemain un contre-la-montre autour du lac du Bourget : le meilleur que l'on puisse imaginer (j'habite le Bourget-du-Lac). Préparez cependant à des surprises dans la côté d'Ontex, une petite route en forêt presque jamais fréquentée, mais beaucoup plus éprouvante que le traditionnel tour du lac qui emprunte la route du belvédère (qui ne culmine qu'à 605 m au lieu de 710). Je l'ai grimpée hier soir, j'étais sur les genoux ; on n'imagine pas qu'une petite côte de 3 km et demi puisse à ce point vous faire perdre haleine.
    Bon tour à tous ! Et profitez bien de ces paysages magnifiques !
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      il est sûr que là la question est plus délicate car il n'y a pas un autre endroit dans le coin qui reçoit déjà le Tour qui pourrait facilement remplacer cette arrivée


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