créé par Olivier73 le mardi 06 novembre 2012 à 23h40 | 1492 consultations | 4 messages
Olivier73
- le mardi 06 novembre 2012 à 23h40
Je m'excuse tout d'abord pour les nom des cols, qui comme pour mon 1er Giro sont peut être fantaisistes.
Pour ce tracé, j'ai voulu profiter de toute la richesse que propose l'Italie, pour offrir une course sans temps morts. Si l'on excepte les étapes 6 et 7, il ne passe pas plus d'une journée sans avoir une étape accidentée ou de montagne. Les sprinteurs ne sont pourtant pas oubliés puisqu'ils auront 8 occasions de briller (un nombre très important pour mes tracés). J'ai essayé d'utiliser au mieux les Appenins pour pimenter les 2 premières semaines de course.
92km de CLM permettent d'équilibrer ce tracé, même si les 2 CLM sont vallonnés.
Contrairement aux habitudes prises dernièrement sur les grands Tours, il n'y aura que 4 arrivées au sommet, dont 2 au sommet de cols de 3ème catégorie.
Étape 1 : Agrigento – Palermo 193,3km
Le grand départ est donné d'une ville devenu un haut lieu du cyclisme depuis l'organisation des championnats du monde. L'étape est faite pour les sprinteurs, qui en plus de l'étape, pourront également s'affronter en vue du maillot rose.
Portella Misilbesi :5,6km à 4%
Cote d'Alcamo : 4km à 4,5%
Étape 2 : Termini Imerese – Gioiosa Marea 182,6km
1ère étape accidentée de ce Giro. Après un début d'étape longeant le bord de mer, les coureurs entreront dans les terres pour une succession de difficultés permettant d'animer l'étape. Les puncheurs pourront s'en donner à cœur joie sur ces montées raides mais assez courtes.
Colle Raccuja : 17km à 4%
Monte di San Giorgio : 3,8km à 8%
Monte Sorrentini : 3,2km à 7,5%
Monte San Costantino : 4,6km à 7,6%
Étape 3 : Milazzo – Messina 41,7km CLM individuel
Pour compléter ce triptyque sicilien, je propose un CLM coupé en 2. Tout d'abord une partie pour purs rouleurs, suive d'une montée et sa descente. La montée très irrégulière comporte de nombreux replats. Les rouleurs pourraient donc tout de même tirer leur épingle du jeu.
Portella Rizzo : 10km à 4,5%
Étape 4 : Villa San Giovani – Isola Cappo 195,3km
Après le transfert sur le continent, les coureurs affronteront une étape devenant de plus en plus plate au fur et à mesure que se rapproche l'arrivée. Les 55 derniers kilomètres ne présentant plus aucune difficulté, les sprinteurs devraient pouvoir de nouveau faire parler la poudre.
Paparone : 11km à 4%
Monde di Jionadi : 18km à 3%
Canalelli : 6km à 3%
Monte di Catanzaro : 1,6km à 8,6%
Étape 5 : San Giovani in Fiore - San Severino Lucano 176,1km
Cette fois ci les grimpeurs trouveront une véritable occasion de commencer à reprendre le temps perdu dans les premiers jours. L'étape devrait se résumer à une échappée jusqu'au pied du colle di Dragone. C'est alors que commenceront les choses sérieuses sur un col difficile.
Monte Pettinascura : 10,8km à 4%
Monte di Campo Tenese : 7,4km à 5,8%
Colle di Dragone : 11,6km à 8,4%
Étape 6 : Francavilla – Barletta 190,2km
La plaine est de retour pour cette étape de transition permettant de rallier l'Adriatique. Une nouvelles occasion pour les sprinteurs.
Muro di Baracche : 4,4km à 6,6%
Étape 7 : Barletta – Termoli 139km
Une 2nde étape de plaine pour remonter le long de la côte. C'est le seul enchainement de 2 étapes de plaines consécutives de ce Giro.
Étape 8 : Termoli – Blockhaus 154,3km
La 1ère arrivée au sommet, sur une montée finale très longue. Les coureurs auront dû au préalable déjà monter le Passo Lanciano (le coté emprunté en 2009). Le pied de la montée finale se fera par le coté opposé à celui de 2009.
Bocca di Valle : 17km à 3%
Passo Lanciano : 19km à 5,8%
Blockhaus : 23,8km à 7,3%
Étape 9 : Pescara – San Lorenzo al Lago 210,3km
Au lendemain de l'arrivée au sommet, les coureurs devront de nouveau faire face à une étape difficile. , avec 100 derniers kilomètres en forme de montagne russe, complété par un dernier col plus long, avant de plonger sur l'arrivée.
Monte di Pretare : 14km à 5%
Monte di Rascio : 3km à 6%
Monte di Pignotti : 2,8km à 6,2%
Monte Capovalle : 3km à 7%
Monte Garulla : 4km à 4,6%
Colle di Fonte Lardina : 12,6km à 7,6%
Repos
Étape 10 : Ancona – San Marino 111,3km
Au lendemain de la journée de repos, une étape courte qui devrait se résumer soit à une échappée, soit à une course de cote dans les derniers kilomètres. Le peloton pourra donc presque profiter d'une 2nde journée de repos consécutive.
San Marino : 7,5km à 5,6%
Étape 11 : San Marino – Reggello 225,4km
Étape marathon en moyenne montagne. La succession des difficultés et la longueur de l'étape pourrait amener des défaillance dans la dernière montée de la journée.
Pesticara : 6km à 6,2%
Monte Ranchio : 5,8km à 6,4%
Monte di Spinello : 11km à 5,1%
Passo della Calla : 11,8km à 6%
Monte Camaidoli : 10,4km à 7%
Monte Secchieta : 13km à 5,7%
Colle di Saltino : 5,8km à 7,4%
Étape 12 : Firenze – Carrara 137,1km
Une étape de plaine courte pour se remettre de l'étape de la veille. Ne pas se fier au profil, le final est un faux plat à 1 ou 2%, pas de quoi faire peur aux sprinteurs.
Étape 13 : La Spezia 50,4km CLM individuel
Un CLM au Cinque Terme. Très vallonné et très long, il pourrait provoquer de gros écarts.
Via Fabio Filzi : 3km à 7,8%
Monte Manarola : 5km à 7%
Étape 14 : La Spezia – Brallo di Pregola 200,9km
Une étape à mi chemin entre de la moyenne et de la haute montagne. Les grimpeurs devront sauter sur l'occasion pour reprendre du temps après le CLM de la veille.
Passo del Bracco : 10km à 4%
Monte Crocetta : 7,8km à 6,4%
Monte di Falvare di Malvaro : 12,6km à 6,3%
Capella Tre Croci : 15,6km à 4,5% (dont 4 km de plat e descente à mi pente)
Passo del Giova : 13,2km à 7%
Monte di Barostro : 4,2km à 6%
Étape 15 : Novi Ligure – Cuneo 139,9km
Une nouvelle étape de plaine à la veille du jour de repos.
Costigliole d'Asti : 2km à 4%
Repos
Étape 16 : Cuneo – Briançon 181,7km
La 1ère étape vraiment de haute montagne, avec 4 cols à plus de 2000m.
Colle della Fauniera : 22,4km à 7,5%
Colle di Sampeyre : 17,8km à 7,6%
Col d'Agnel : 22,4km à 6,5%
Col de l'Izoard : 15,9km à 6,9%
Étape 17 : Briançon – Chasteiran 135,7km
Pour cette étape, j'ai voulu changer l'approche et le final du colle delle Finestre. La montée sur Moncenisio permettra déjà de fatiguer les organismes et de lâcher quelques coureurs avant d'entamer le colle delle Finestre . Le final, au lieu de prendre la direction de Sestrière, va aller dans la direction opposée, vers Pinerolo, mais tournera rapidement à droite, pour prendre la très difficile et très étroite montée sur Chasteiran. C'est l'arrivée la plus compliquée (voir impossible) à organiser de ce Giro.
Col de Montgenèvre : 14km à 4,1%
Moncenisio : 9km à 8%
Colle delle Finestre : 18,6km à 9,1%
Chasteiran : 5,4km à 10,2%
Étape 18 : Pinerolo – Monza 205,km
Une étape de plaine pour souffler entre les étape des Alpes et celles des Dolomites.
Étape 19 : Colico Piano – Aprica 151,3km
L'étape du Mortirolo. Comme dans mon 1er Giro, j'ai voulu essayer de changer du traditionnel enchainement Mortirolo – Aprica. Cette fois ci , je me suis tourné vers le Monte Padrio, qui permet d'enchainer 2 cols à plus de 9,5% de moyenne chacun. De plus cela permet d'arriver à Aprica du coté opposé, et donc de profiter d'une montée qui si elle n'est pas extrêmement raide, et plus difficile que celle venant d'Edolo.
Mortirolo : 12,4km à 10,5%
Monte Padrio : 9,4km à 9,8%
Aprica : 5,2km à 6,3%
Étape 20 : Riva del Guarda – Prato allo Stelvio 215,8km
Dernière étape de montagne, mais cela reste un sacré morceau. L'enchainement des 3 derniers cols se fait pratiquement sans vallée. Et la descente du Stelvio pourrait accentuer les écarts provoqués dans la montée.
Passo Durone : 7,4km à 6,5%
Madonna di Campliglio : 12km à 6%
Passo del Tonale : 15,2km à 6%
Passo Gavia : 17,3km à 7,9%
Passo dello Stelvio : 21,5km à 7,1%
Étape 21 : Bolzano - Padova 178,9km
Une fois n'est pas coutume, l'arrivée se fait avec une étape en ligne traditionnelle, sans circuit final. Les sprinteurs rescapés verront là la dernière occasion de lever les bras.
Aurélien M.
- le mercredi 07 novembre 2012 à 09h31
Bonjour Olivier,
Tou d'abord je suis ravi que tu ai pris l'enchainement Mortirolo Padrio (tour que je vais mettre en ligne lorsque j'aurai fait tous les profils), Mortirolo que je grimpe par Rovelo également (mais c'est 11.7 km à 11.1%), mais mon étape est un peu différente.
Bonne idée de la Sicile, même si peut-être il y avait moyen de chercher de meilleurs côtes et cols (je compte le prendre pour un autre giro que je tracerai donc je verrai bien) ? Un peu déçu pour la Calabre qui peu être mieux exploité.
Ensuite, le Blokchaus, vu que tu grimpe le Lanciano par l'Est tu as du monté le Blockhaus par le Nord (plus dur) donc bien vu. Mais après tu aligne 5 arrivée compliquées de suite, suivi d'un clm et encore d'une arrivée difficile, pour une seconde semaine je trouve cela un peu trop dense (le défaut du giro c'est de chercher le juste milieu sur un territoire qui nous offre de la montagne tous les jours) : tu as voulu trop bien faire mais il y en a beaucoup trop en 2e semaine. Tu monte la fauniera par l'Est ? parce que c'est le côté le plus facile : très bonne étape, excellente même. Chasteiran, je reste perplexe quant à la faisabilité (comme tu l'as souligné), perso je trouve ca infaisable, aucune place pour tracer la ligne, mais trouvé un enchainement avec le Finestre c'est compliqué. Aprica c'est ok et enchainement Gavia - Stelvio également, même si c'est dommage de tracé deux étapes dans le même coin.
Excellent tour mais un peu trop musclé (si tu veux mettres ds bosses tout le temps, essaye de tracer des étapes qui peuvent sourire aux sprinteurs, aux puncheurs ou aux baroudeurs), et à l'inverse 7 étapes de plaines c'est trop, en traçant des étapes mixtes tu passes à 5 (comme moi sur mon prochain tour, avec 9 possibilités pour sprinteurs, mais ils devront s'en donner la peine c'est tout).
J'espère que tu viendras critiqué le mien, qui est certainement plus titanesque en ce qui concerne la montagne (j'y vais fort).
André
- le jeudi 08 novembre 2012 à 18h38
Bonsoir Olivier.
J'ai craint le pire à la découverte de votre second Giro.
J'avais fait quelques découvertes intéressantes (pentues évidemment) dans certaines régions que traverse votre parcours, mais votre itinéraire s'engage sur d'autres voies. Oufffff.
Je trouve ce parcours supérieur à celui de Lecce à Florence meme si, comme Aurélien, j'estime qu'il est un peu trop lourd.
La Sicile est une bonne entame avec la deuxième étape prometteuse inédite, et un chrono déjà long (trop ?).
Comme pour le Giro 1999 qui démarrait aussi de Sicile, les premières montagnes sont en Basilicate et dans les Abruzzes.
Pour aborder le valico della Maielletta (1670m), tremplin du Blockhaus accessible par trois routes, ma préférence va à un enchainement, sur deux montées, Roccamorice-valico-Pretoro-Lettomanopello et montée finale et donc avec la montée de 2009 (la moins dure) en descente. Simple opinion !
Excellente étape "marchese" avant une course de cote peu convaincante vers le Rocca di San Marino (jadis cette arrivée souvent au menu du Giro empruntait un final beaucoup plus abrupt).
Belle étape sur l'est de la Toscane, en revanche le dernier clm. arrive (trop ?) tot. Encore une grosse étape de moyenne montagne dans le nord des Apennins.
J'ai proposé le meme enchainement (hiver 2010-2011) Fauniera(dur de tous les cotés)-Sampeyre-Agnello-Izoard (arrivée) sur un Tour.
J'ai conservé en mémoire le commentaire "hors catégorie" de René Hamm :
"le mastodonte s'essouffle (référence à l'Izoard que René déclasse en 1ère catégorie) à l'approche de l'écurie, mais il faut se farcir un pareil pensum".
Incomparable René ... Belle étape à mes yeux !
Je ne connaissais pas Chasteiran, le pied se situe à Villaretto ?
Le final dans le Valtellina : ok, mais je ne perçois pas l'utilité d'un départ à Riva, d'autant que vous snobez le passo Daone. Préférence pour une arrivée dans la station de Trafoi plutot que Prato allo Stelvio.
Le géant de 2758m d'altitude, et le Mortirolo figuraient déjà au menu du Giro précédent.
Je me réjouis à la découverte d'un parcours pareil : nouveautés, difficultés, prise de risques.
J'espère que d'autres vont "s'égarer" sur les routes italiennes (Bapt, Aurélien, Lucho, Elie ?).
A titre personnel, j'ai un projet de dix parcours intégrés (en enchainement).
Le numéro 1 devrait etre publié rapidement (les 9 autres sont déjà bien "esquissés"). L'objectif est de ne pas présenter deux étapes identiques, de n'utiliser un col que un minimum de fois, d'innover au niveau des escalades, et de rester dans la ligne "Hammianoandriste" tout en variant les parcours.
Salutations.
Olivier73
- le jeudi 08 novembre 2012 à 19h19
Bonsoir Aurélien et André,
merci pour ces commentaires.
Il est vrai que certaines étapes de moyenne montagne pourraient être allégées afin de devenir plutôt des étapes accidentées pour puncheurs.
Aurélien, j'attend ton parcours pour venir le commenter. Il y a certainement moyen de durcir la Sicile, mais ce n'était pas un objectif vu les difficultés qui se profilait par la suite.
André, je me doutais que le placement des CLM vous interpellerait. Votre approche du Blockhaus est en effet très intéressante.
L'étape san marinaise est volontaire plus soft, pour couper un peu de toutes les étapes de moyenne montagne.
L'enchaînement sur Briançon m'a été inspiré par Aurélien, qui avait proposé une étape semblable dans le sens inverse. Il est vrai que cette étape peut être considérée tracée à l'envers en terminant par l'Izoard, peut être un des cols mythiques les plus faciles.
Le pied de la montée de Chasteiran se trouve en effet à Villaretto.
L'oubli du passo Daone est simplement du à mon inculture des cols Italiens, j'essaye de progresser de ce coté là.
J'ai en effet réutilisé le Mortirolo et le Stelvio comme dans mon 1er tracé. Je vous avoue que bizarrement, contrairement au Tour de France où l'absence du Tourmalet, Galibier, Ventoux,... me convient, un giro sans Mortirolo, Stelvio ou Gavia n'est pour moi pas un vrai Giro.
Le plaisir que j'ai pris à faire ce tracé (l'Italie est vraiment une terre de vélo, je me suis cassé la tête sur certaines étapes pour avoir une étape de plaine) m'amènera surement à remettre le couvert sur un autre Giro.
Bien évidemment vous pouvez publier dans cette rubrique aussi bien vos idées de Tour de France que de Tour d'Espagne ou de Tour d'Italie.
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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Je m'excuse tout d'abord pour les nom des cols, qui comme pour mon 1er Giro sont peut être fantaisistes.
Pour ce tracé, j'ai voulu profiter de toute la richesse que propose l'Italie, pour offrir une course sans temps morts. Si l'on excepte les étapes 6 et 7, il ne passe pas plus d'une journée sans avoir une étape accidentée ou de montagne. Les sprinteurs ne sont pourtant pas oubliés puisqu'ils auront 8 occasions de briller (un nombre très important pour mes tracés). J'ai essayé d'utiliser au mieux les Appenins pour pimenter les 2 premières semaines de course.
92km de CLM permettent d'équilibrer ce tracé, même si les 2 CLM sont vallonnés.
Contrairement aux habitudes prises dernièrement sur les grands Tours, il n'y aura que 4 arrivées au sommet, dont 2 au sommet de cols de 3ème catégorie.
Étape 1 : Agrigento – Palermo 193,3km
Le grand départ est donné d'une ville devenu un haut lieu du cyclisme depuis l'organisation des championnats du monde. L'étape est faite pour les sprinteurs, qui en plus de l'étape, pourront également s'affronter en vue du maillot rose.
Portella Misilbesi :5,6km à 4%
Cote d'Alcamo : 4km à 4,5%
Étape 2 : Termini Imerese – Gioiosa Marea 182,6km
1ère étape accidentée de ce Giro. Après un début d'étape longeant le bord de mer, les coureurs entreront dans les terres pour une succession de difficultés permettant d'animer l'étape. Les puncheurs pourront s'en donner à cœur joie sur ces montées raides mais assez courtes.
Colle Raccuja : 17km à 4%
Monte di San Giorgio : 3,8km à 8%
Monte Sorrentini : 3,2km à 7,5%
Monte San Costantino : 4,6km à 7,6%
Étape 3 : Milazzo – Messina 41,7km CLM individuel
Pour compléter ce triptyque sicilien, je propose un CLM coupé en 2. Tout d'abord une partie pour purs rouleurs, suive d'une montée et sa descente. La montée très irrégulière comporte de nombreux replats. Les rouleurs pourraient donc tout de même tirer leur épingle du jeu.
Portella Rizzo : 10km à 4,5%
Étape 4 : Villa San Giovani – Isola Cappo 195,3km
Après le transfert sur le continent, les coureurs affronteront une étape devenant de plus en plus plate au fur et à mesure que se rapproche l'arrivée. Les 55 derniers kilomètres ne présentant plus aucune difficulté, les sprinteurs devraient pouvoir de nouveau faire parler la poudre.
Paparone : 11km à 4%
Monde di Jionadi : 18km à 3%
Canalelli : 6km à 3%
Monte di Catanzaro : 1,6km à 8,6%
Étape 5 : San Giovani in Fiore - San Severino Lucano 176,1km
Cette fois ci les grimpeurs trouveront une véritable occasion de commencer à reprendre le temps perdu dans les premiers jours. L'étape devrait se résumer à une échappée jusqu'au pied du colle di Dragone. C'est alors que commenceront les choses sérieuses sur un col difficile.
Monte Pettinascura : 10,8km à 4%
Monte di Campo Tenese : 7,4km à 5,8%
Colle di Dragone : 11,6km à 8,4%
Étape 6 : Francavilla – Barletta 190,2km
La plaine est de retour pour cette étape de transition permettant de rallier l'Adriatique. Une nouvelles occasion pour les sprinteurs.
Muro di Baracche : 4,4km à 6,6%
Étape 7 : Barletta – Termoli 139km
Une 2nde étape de plaine pour remonter le long de la côte. C'est le seul enchainement de 2 étapes de plaines consécutives de ce Giro.
Étape 8 : Termoli – Blockhaus 154,3km
La 1ère arrivée au sommet, sur une montée finale très longue. Les coureurs auront dû au préalable déjà monter le Passo Lanciano (le coté emprunté en 2009). Le pied de la montée finale se fera par le coté opposé à celui de 2009.
Bocca di Valle : 17km à 3%
Passo Lanciano : 19km à 5,8%
Blockhaus : 23,8km à 7,3%
Étape 9 : Pescara – San Lorenzo al Lago 210,3km
Au lendemain de l'arrivée au sommet, les coureurs devront de nouveau faire face à une étape difficile. , avec 100 derniers kilomètres en forme de montagne russe, complété par un dernier col plus long, avant de plonger sur l'arrivée.
Monte di Pretare : 14km à 5%
Monte di Rascio : 3km à 6%
Monte di Pignotti : 2,8km à 6,2%
Monte Capovalle : 3km à 7%
Monte Garulla : 4km à 4,6%
Colle di Fonte Lardina : 12,6km à 7,6%
Repos
Étape 10 : Ancona – San Marino 111,3km
Au lendemain de la journée de repos, une étape courte qui devrait se résumer soit à une échappée, soit à une course de cote dans les derniers kilomètres. Le peloton pourra donc presque profiter d'une 2nde journée de repos consécutive.
San Marino : 7,5km à 5,6%
Étape 11 : San Marino – Reggello 225,4km
Étape marathon en moyenne montagne. La succession des difficultés et la longueur de l'étape pourrait amener des défaillance dans la dernière montée de la journée.
Pesticara : 6km à 6,2%
Monte Ranchio : 5,8km à 6,4%
Monte di Spinello : 11km à 5,1%
Passo della Calla : 11,8km à 6%
Monte Camaidoli : 10,4km à 7%
Monte Secchieta : 13km à 5,7%
Colle di Saltino : 5,8km à 7,4%
Étape 12 : Firenze – Carrara 137,1km
Une étape de plaine courte pour se remettre de l'étape de la veille. Ne pas se fier au profil, le final est un faux plat à 1 ou 2%, pas de quoi faire peur aux sprinteurs.
Étape 13 : La Spezia 50,4km CLM individuel
Un CLM au Cinque Terme. Très vallonné et très long, il pourrait provoquer de gros écarts.
Via Fabio Filzi : 3km à 7,8%
Monte Manarola : 5km à 7%
Étape 14 : La Spezia – Brallo di Pregola 200,9km
Une étape à mi chemin entre de la moyenne et de la haute montagne. Les grimpeurs devront sauter sur l'occasion pour reprendre du temps après le CLM de la veille.
Passo del Bracco : 10km à 4%
Monte Crocetta : 7,8km à 6,4%
Monte di Falvare di Malvaro : 12,6km à 6,3%
Capella Tre Croci : 15,6km à 4,5% (dont 4 km de plat e descente à mi pente)
Passo del Giova : 13,2km à 7%
Monte di Barostro : 4,2km à 6%
Étape 15 : Novi Ligure – Cuneo 139,9km
Une nouvelle étape de plaine à la veille du jour de repos.
Costigliole d'Asti : 2km à 4%
Repos
Étape 16 : Cuneo – Briançon 181,7km
La 1ère étape vraiment de haute montagne, avec 4 cols à plus de 2000m.
Colle della Fauniera : 22,4km à 7,5%
Colle di Sampeyre : 17,8km à 7,6%
Col d'Agnel : 22,4km à 6,5%
Col de l'Izoard : 15,9km à 6,9%
Étape 17 : Briançon – Chasteiran 135,7km
Pour cette étape, j'ai voulu changer l'approche et le final du colle delle Finestre. La montée sur Moncenisio permettra déjà de fatiguer les organismes et de lâcher quelques coureurs avant d'entamer le colle delle Finestre . Le final, au lieu de prendre la direction de Sestrière, va aller dans la direction opposée, vers Pinerolo, mais tournera rapidement à droite, pour prendre la très difficile et très étroite montée sur Chasteiran. C'est l'arrivée la plus compliquée (voir impossible) à organiser de ce Giro.
Col de Montgenèvre : 14km à 4,1%
Moncenisio : 9km à 8%
Colle delle Finestre : 18,6km à 9,1%
Chasteiran : 5,4km à 10,2%
Étape 18 : Pinerolo – Monza 205,km
Une étape de plaine pour souffler entre les étape des Alpes et celles des Dolomites.
Étape 19 : Colico Piano – Aprica 151,3km
L'étape du Mortirolo. Comme dans mon 1er Giro, j'ai voulu essayer de changer du traditionnel enchainement Mortirolo – Aprica. Cette fois ci , je me suis tourné vers le Monte Padrio, qui permet d'enchainer 2 cols à plus de 9,5% de moyenne chacun. De plus cela permet d'arriver à Aprica du coté opposé, et donc de profiter d'une montée qui si elle n'est pas extrêmement raide, et plus difficile que celle venant d'Edolo.
Mortirolo : 12,4km à 10,5%
Monte Padrio : 9,4km à 9,8%
Aprica : 5,2km à 6,3%
Étape 20 : Riva del Guarda – Prato allo Stelvio 215,8km
Dernière étape de montagne, mais cela reste un sacré morceau. L'enchainement des 3 derniers cols se fait pratiquement sans vallée. Et la descente du Stelvio pourrait accentuer les écarts provoqués dans la montée.
Passo Durone : 7,4km à 6,5%
Madonna di Campliglio : 12km à 6%
Passo del Tonale : 15,2km à 6%
Passo Gavia : 17,3km à 7,9%
Passo dello Stelvio : 21,5km à 7,1%
Étape 21 : Bolzano - Padova 178,9km
Une fois n'est pas coutume, l'arrivée se fait avec une étape en ligne traditionnelle, sans circuit final. Les sprinteurs rescapés verront là la dernière occasion de lever les bras.
Monte Via Bassano : 2,4km à 6,6%
Au total :
3416,3km
58 grands prix de la montagne.
4ème catégorie : 11
3ème catégorie : 19
2ème catégorie : 12
1ère catégorie : 16
Soit 28 cols de 2ème et 1ère catégorie
Bonjour Olivier,
Tou d'abord je suis ravi que tu ai pris l'enchainement Mortirolo Padrio (tour que je vais mettre en ligne lorsque j'aurai fait tous les profils), Mortirolo que je grimpe par Rovelo également (mais c'est 11.7 km à 11.1%), mais mon étape est un peu différente.
Bonne idée de la Sicile, même si peut-être il y avait moyen de chercher de meilleurs côtes et cols (je compte le prendre pour un autre giro que je tracerai donc je verrai bien) ? Un peu déçu pour la Calabre qui peu être mieux exploité.
Ensuite, le Blokchaus, vu que tu grimpe le Lanciano par l'Est tu as du monté le Blockhaus par le Nord (plus dur) donc bien vu. Mais après tu aligne 5 arrivée compliquées de suite, suivi d'un clm et encore d'une arrivée difficile, pour une seconde semaine je trouve cela un peu trop dense (le défaut du giro c'est de chercher le juste milieu sur un territoire qui nous offre de la montagne tous les jours) : tu as voulu trop bien faire mais il y en a beaucoup trop en 2e semaine. Tu monte la fauniera par l'Est ? parce que c'est le côté le plus facile : très bonne étape, excellente même. Chasteiran, je reste perplexe quant à la faisabilité (comme tu l'as souligné), perso je trouve ca infaisable, aucune place pour tracer la ligne, mais trouvé un enchainement avec le Finestre c'est compliqué. Aprica c'est ok et enchainement Gavia - Stelvio également, même si c'est dommage de tracé deux étapes dans le même coin.
Excellent tour mais un peu trop musclé (si tu veux mettres ds bosses tout le temps, essaye de tracer des étapes qui peuvent sourire aux sprinteurs, aux puncheurs ou aux baroudeurs), et à l'inverse 7 étapes de plaines c'est trop, en traçant des étapes mixtes tu passes à 5 (comme moi sur mon prochain tour, avec 9 possibilités pour sprinteurs, mais ils devront s'en donner la peine c'est tout).
J'espère que tu viendras critiqué le mien, qui est certainement plus titanesque en ce qui concerne la montagne (j'y vais fort).
Bonsoir Olivier.
J'ai craint le pire à la découverte de votre second Giro.
J'avais fait quelques découvertes intéressantes (pentues évidemment) dans certaines régions que traverse votre parcours, mais votre itinéraire s'engage sur d'autres voies. Oufffff.
Je trouve ce parcours supérieur à celui de Lecce à Florence meme si, comme Aurélien, j'estime qu'il est un peu trop lourd.
La Sicile est une bonne entame avec la deuxième étape prometteuse inédite, et un chrono déjà long (trop ?).
Comme pour le Giro 1999 qui démarrait aussi de Sicile, les premières montagnes sont en Basilicate et dans les Abruzzes.
Pour aborder le valico della Maielletta (1670m), tremplin du Blockhaus accessible par trois routes, ma préférence va à un enchainement, sur deux montées, Roccamorice-valico-Pretoro-Lettomanopello et montée finale et donc avec la montée de 2009 (la moins dure) en descente. Simple opinion !
Excellente étape "marchese" avant une course de cote peu convaincante vers le Rocca di San Marino (jadis cette arrivée souvent au menu du Giro empruntait un final beaucoup plus abrupt).
Belle étape sur l'est de la Toscane, en revanche le dernier clm. arrive (trop ?) tot. Encore une grosse étape de moyenne montagne dans le nord des Apennins.
J'ai proposé le meme enchainement (hiver 2010-2011) Fauniera(dur de tous les cotés)-Sampeyre-Agnello-Izoard (arrivée) sur un Tour.
J'ai conservé en mémoire le commentaire "hors catégorie" de René Hamm :
"le mastodonte s'essouffle (référence à l'Izoard que René déclasse en 1ère catégorie) à l'approche de l'écurie, mais il faut se farcir un pareil pensum".
Incomparable René ... Belle étape à mes yeux !
Je ne connaissais pas Chasteiran, le pied se situe à Villaretto ?
Le final dans le Valtellina : ok, mais je ne perçois pas l'utilité d'un départ à Riva, d'autant que vous snobez le passo Daone. Préférence pour une arrivée dans la station de Trafoi plutot que Prato allo Stelvio.
Le géant de 2758m d'altitude, et le Mortirolo figuraient déjà au menu du Giro précédent.
Je me réjouis à la découverte d'un parcours pareil : nouveautés, difficultés, prise de risques.
J'espère que d'autres vont "s'égarer" sur les routes italiennes (Bapt, Aurélien, Lucho, Elie ?).
A titre personnel, j'ai un projet de dix parcours intégrés (en enchainement).
Le numéro 1 devrait etre publié rapidement (les 9 autres sont déjà bien "esquissés"). L'objectif est de ne pas présenter deux étapes identiques, de n'utiliser un col que un minimum de fois, d'innover au niveau des escalades, et de rester dans la ligne "Hammianoandriste" tout en variant les parcours.
Salutations.
Bonsoir Aurélien et André,
merci pour ces commentaires.
Il est vrai que certaines étapes de moyenne montagne pourraient être allégées afin de devenir plutôt des étapes accidentées pour puncheurs.
Aurélien, j'attend ton parcours pour venir le commenter. Il y a certainement moyen de durcir la Sicile, mais ce n'était pas un objectif vu les difficultés qui se profilait par la suite.
André, je me doutais que le placement des CLM vous interpellerait. Votre approche du Blockhaus est en effet très intéressante.
L'étape san marinaise est volontaire plus soft, pour couper un peu de toutes les étapes de moyenne montagne.
L'enchaînement sur Briançon m'a été inspiré par Aurélien, qui avait proposé une étape semblable dans le sens inverse. Il est vrai que cette étape peut être considérée tracée à l'envers en terminant par l'Izoard, peut être un des cols mythiques les plus faciles.
Le pied de la montée de Chasteiran se trouve en effet à Villaretto.
L'oubli du passo Daone est simplement du à mon inculture des cols Italiens, j'essaye de progresser de ce coté là.
J'ai en effet réutilisé le Mortirolo et le Stelvio comme dans mon 1er tracé. Je vous avoue que bizarrement, contrairement au Tour de France où l'absence du Tourmalet, Galibier, Ventoux,... me convient, un giro sans Mortirolo, Stelvio ou Gavia n'est pour moi pas un vrai Giro.
Le plaisir que j'ai pris à faire ce tracé (l'Italie est vraiment une terre de vélo, je me suis cassé la tête sur certaines étapes pour avoir une étape de plaine) m'amènera surement à remettre le couvert sur un autre Giro.
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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