créé par paulok6 le mardi 18 septembre 2012 à 16h58 | 2989 consultations | 16 messages
paulok6
- le mardi 18 septembre 2012 à 16h58
Tout d'abord, étant donné la taille du dossier, je vais publier celui-ci en plusieurs posts pour une meilleure compréhension. Par conséquent, je vous remercie par avance d'attendre que tout soit publié pour le commenter. Pour vous donner un repère je terminerai par deux propositions de parcours.
Merci de votre compréhension
paulok6
- le mardi 18 septembre 2012 à 16h59
Peu empruntées par le Tour, ces routes pourraient servir de tremplin pour une arrivée au Collet d'Allevard ou à Chamrousse (ces montées ne seront pas présentées dans ce dossier ; elles sont bien connues d'ASO). En effet, entre ces deux stations, sur le versant est de la vallée du Grésivaudan, il existe plusieurs cols intéressants à mettre en valeur. Ils s'enchaînent sans répit et peuvent permettre des étapes explosives. Ces cols seront traités du sud vers le nord, de Grenoble à Allevard-les-Bains. La troisième partie de ce dossier présentera deux arrivées au sommet méconnues dans la station des Sept Laux (1 arrivée en 1980). Enfin, deux parcours seront proposés pour illustrer ce dossier par des exemples.
1) Situation géographique
Tous les cols présentés sont situés sur le versant est de la vallée du Grésivaudan, qui correspond au versant ouest du massif de Belledonne. Ils sont tous situés entre 800 et 1200 m (sauf les arrivées au sommet) mais leur pied est à basse altitude donc cela entraîne des dénivelés intéressants. Le réseau routier est dense dans ce secteur. Par conséquent, ces ascensions s'enchaînent très bien sur des routes en bon état.
paulok6
- le mardi 18 septembre 2012 à 17h13
2) Les ascensions
9 cols sont présentés dans ce dossier. Les ascensions mentionnées sont celles depuis le fond de vallée de l'Isère mais ils peuvent s'enchaîner au flanc du versant sans redescendre tout en bas. Cela limite le kilométrage en cas d'étape longue. Tout est donc modulable. Les ascensions les plus longues, et dons les plus difficiles, ont toutefois été privilégiées ci-dessous.
2.1. Col de Pinet (809 m)
3 versants de ce col peuvent être empruntés : ouest, sud et nord. Le versant ouest franchit le sommet par le sud depuis Grenoble. Il culmine à Pinet (hameau de St-Martin d'Uriage) à 809 m d'altitude.
2.1.1. Le versant depuis Grenoble
Le col démarre de Gières, dans la banlieue de Grenoble, au bas de la route de Venon. L'ascension est longue de 10,3 km pour une pente moyenne de 5,6 %. Cette moyenne cache en fait une montée en deux parties : une première partie de 6,7 km, 1,2 km de replat puis une nouvelle portion de 2,4 km en montée pour finir. Les pentes sont donc plus accentuées qu'on pourrait le croire.
Tout d'abord très large pour monter au Chalp, la route se rétrécit à partir de Perroud.
A partir de St-Nizier, la route est parfaitement large jusqu'au sommet :
2.1.2. Le versant depuis St-Martin d'Uriage
L'ascension démarre au carrefour à Uriage les Bains. Elle est nettement moins difficile que le premier versant avec 6,5 km à 6,1 %. Très large la route ne posera aucun problème logistique. Elle correspond au pied de la montée de Chamrousse par ce côté.
2.1.3. Le versant nord depuis Domène
Les caractéristiques de l'ascension : 9,7 km à 5,8 % mais là encore ce chiffre est trompeur. 1 kilomètre en descente après Revel font chuter la moyenne qui serait alors de 8,7 km à 7,1 %. Concernant l'état de la route, il est à noter un passage étroit à Domène. Sinon la route est large.
Le pied de l'ascension
La route est large jusqu'à Revel où le kilomètre abordé en descente est plus étroit. La Route s'élargit ensuite à nouveau et peut permettre le passage de la course. La dernière partie de l'ascension est en moins bon état.
La dernière partie de l'ascension
2.2. Variante du col de Pinet : le col de Venon (575 m)
Situé parallèlement au col précédent le col de Venon est une alternative possible.
2.2.1. Le versant sud depuis Grenoble
Ce col emprunte le pied du col de Pintet jusqu'à Venon avant de bifurquer à gauche dans le village. Cependant, ici la route est de plus en plus étroite jusqu'au sommet.
La route à proximité du sommet
On peut l'envisager en montée, difficilement en descente. Dommage car cela rapprochait le sommet du col de l'arrivée à Grenoble par-rapport au col du Pinet. Le sommet du col est à 575 m d'altitude. L'ascension est longue de 4,1 km seulement mais présente une pente de 8,3 % de moyenne dont 800 derniers mètres à 10 %.
2.2.2. Le versant nord depuis Murianette
Le pied de la montée se fait dans le village au carrefour avec la départementale qui longe le pied du massif de Belledonne. La pente au pied est de 8 % pendant un peu moins de 2 kilomètres, plus douce vers le sommet. L'ascension totalise 4,8 km à 7,3 % de moyenne. La largeur de la route n'est pas exceptionnelle sur la D291.
La D291
Lorsqu'on la quitte après 3 kilomètres d'ascension, ça ne s'améliore pas jusqu'au sommet un peu comme l'autre versant.
L'approche du sommet
Par conséquent, joli petit col assez difficile mais l'emprunter dans le Tour semble compliqué.
paulok6
- le mardi 18 septembre 2012 à 17h18
2.3. Le col de la Poya (798 m)
2.3.1. Le versant sud depuis Domène
Ce col s'enchaîne parfaitement avec le col de Pinet. Le début de la montée est même commun avec le col du Pinet. Nous avons donc 2 ascensions possibles par la même route :
• Depuis Domène : 6,8 km à 7,9 %
• Depuis le Col de Pinet : 5,8 km à 7,9 %
Ascension courte mais difficile, ce col présente une route très large sur le premier kilomètre.
Le début du col
Ensuite c'est un peu plus étroit surtout dans la traversée de Saint-Jean le Vieux mais le passage du Tour est envisageable.
Le passage plus étroit
La fin de l'ascension se fait sur une route large : ci-dessous le sommet.
2.3.2. Le versant nord depuis Villard-Bonnot
La montée débute au niveau du musée de la Houille Blanche. Elle totalise 7,1 km à 7,6 %. Début d'ascension avec une largeur très correcte.
La sortie de l'agglomération
La traversée de la Combe-de-Lancey est cependant plus étroite sur environ 2,5 km.
Après le Mas Julien, la route est plus large pour le dernier kilomètre d'ascension moins difficile à 4 % de moyenne.
paulok6
- le mardi 18 septembre 2012 à 17h24
2.4. Le Col de Pré Long (1194 m)
C'est certainement le col le plus difficile de ce dossier. Le seul problème : la fin du versant sud n'est pas goudronnée. Il est tout de même présenté : certaines routes ont bien été améliorées dans un passé récent pour permettre le passage de la course.
2.4.1. Le versant sud depuis Domène
Il s'agit ici de franchir le col de la Poya et de reprendre l'ascension de Pré Long depuis le Mas Julien ce qui représente 13,1 km à 7,3 % dont 1 km en descente et les 5 derniers kilomètres à plus de 9 %. C'est vraiment une montée difficile surtout les derniers kilomètres. La route depuis le Mas Julien n'est pas très large mais praticable jusqu'à l'embranchement pour rejoindre la centrale électrique de du Fourneau.
2.4.2. Le versant sud depuis Villard-Bonnot
Cette commune est le point de départ pour franchir le col par les deux versants. Intéressons-nous d'abord au versant sud qui correspond à la montée du col de la Poya jusqu'au Mas Julien avant de prendre la même route que par Domène.
Les chiffres : 10,5 km à 9,1 %. Ca donne une idée de la difficulté avec 2 premiers kilomètres à 9,5 % puis 3,5 km à 8 % et enfin les 4 derniers km à 9 %. Sacré morceau. Pour l'état de la route, voir la photo ci-dessous :
2.4.3. Le versant nord par Villard-Bonnot
Ce versant est goudronné jusqu'au sommet. Le début du col est le même que l'autre versant. Il faut bifurquer à gauche après 2 kilomètres d'ascension direction St-Mury Monteymond. Le début de l'ascension est à plus de 9 % puis ça se radoucit un peu avant trois derniers kilomètres terribles à plus de 9 % (le dernier à 10 %).
La largeur de la route est correcte sur les premiers kilomètres.
Le début de la montée
Après St-Mury ça se rétrécit sacrément. Au final, l'ascension propose 11,2 km à 8,4 %.
Derniers kilomètres d'effort
paulok6
- le mardi 18 septembre 2012 à 17h26
2.5. Col des Mouilles (1021 m)
Un peu moins difficile que Pré Long, ce col des Mouilles mérite néanmoins le détour surtout par son versant sud.
2.5.1. Le versant Sud par Villard-Bonnot
L'ascension débute à la sortie nord du village pour une ascension de 9,5 km à 8 %. Un col au profil pyrénéen : pas très long mais des pentes respectables. Les trois premiers kilomètres sont à 10 % avant 4,5 km à plus de 7 %. Les deux derniers kilomètres sont moins durs, à 5,5 %.
La route est suffisamment large et en bon état du pied au sommet quoiqu'un peu plus étroite dans Ste-Agnès :
La traversée de St-Agnès
Le sommet
2.5.2. Le versant Nord par Froges
L'ascension est plus longue que l'autre versant mais les pentes sont moins dures : 12 km à 6,5 %. Les deux premiers kilomètres sont à 8 % puis 5,5 kilomètres à 7 % avant 2,5 kms moins durs à 4 %. Pour finir, il faut affronter 2 kilomètres à un peu moins de 6 %. Le pied est difficile, l'approche du sommet nettement moins. La route est bonne mais étroite entre Laval et La Boutière.
Embranchement vers La Boutière
paulok6
- le mardi 18 septembre 2012 à 17h30
2.6. Col du Lautaret (984 m)
A ne pas confondre avec son homonyme situé en contrebas du Galibier. Celui-ci est moins long mais plus pentu.
2.6.1. Le versant Sud depuis Brignoud
Ce col est une belle ascension de 1ère catégorie avec 9,4 km à 7,8 %. On démarre avec un peu plus de 3 kilomètres à un peu plus de 7 % de moyenne. La portion suivante est la plus difficile : 5 km à environ 9 % de moyenne. Le dernier kilomètre est moins dur : 4,5 % de moyenne.
La route est large dès le pied jusqu'à Laval.
La sortie de Brignoud
Dans le village, quelques rétrécissements.
Ensuite, la largeur de la route est moindre qu'au pied jusqu'à 500 m du sommet où la route s'élargit à nouveau.
La sortie de Laval.
Le sommet.
2.6.2. Le versant Nord depuis La Pierre
Ce versant est plus long mais moins dur : 12 km à 6,2 %. Les 3 premiers kilomètres sont à 5,7 % de moyenne environ. La portion médiane est la plus compliquée : 6 km à plus de 7,5 %. Ensuite on a 600 m à 4 %, puis une légère descente sur 800 m. La pente est plus compliquée sur la fin : 1,6 km environ à 7 %.
La route est un peu étroite au pied (la largeur de 2 voitures) jusqu'au Champ près Froges.
Avant le Champ près Froges
Elle est ensuite bien large jusqu'au sommet.
La route jusqu'au col
bichat
- le mercredi 19 septembre 2012 à 01h53
beau dossier(et la suite?^^) sur ce massif oublié par ASO
ca fait plein de possibilités soit sur le seul balcon de belledone soit en combinant avec la chartreuse
Ah si ASO avait de l imagination et de l audace
en restant dans belledone on peut rever d une etape grenobloise péchue de montagnes russes avec un enchainement laffrey/luitel/pré long/mouilles/prapoutel,pas un mètre de plat sauf si on veut prendre pré long depuis le bas
a ce propos s il faut goudronner pré long sur 2km c est pas insurmontable aso a vu pire et c est pas une zone protégée mais urbanisée et peu haute donc a priori pas de levée de bouclier ,le passage n a seulement pas grande utilité vu le réseau déja existant
paulok6
- le jeudi 20 septembre 2012 à 12h06
2.7. Col des Ayes (944 m)
Très proche du Lautaret, ses caractéristiques sont assez proches : ascension pas très longue mais des pentes loin d'être simples.
2.7.1. Le versant sud depuis Froges
La majorité du parcours est commun avec le versant nord du Lautaret sauf le final moins difficile. Par conséquent, la pente moyenne est plus rude et le kilométrage moindre : 9,6 km à 7,3 %. Les 8 premiers kilomètres sont réguliers autour de 7,5 % de moyenne. La fin est moins difficile avec une pente autour de 5 %. Pour l'état de la route, cf. point 2.6.2 sauf pour les premiers kilomètres où la route est large :
Le début de la montée.
2.7.2. Le versant nord depuis Villard Bozon
Ce versant est le frère de l'autre : 9,8 km à 7,2 %. Quant au profil, on trouve un km à 7 %, puis un autre à 6,6 %, puis 3 kms à 6,4 % puis 400 m de plat avant les plus dur, 4 kilomètres à 8,6 %. Contrairement à la majorité des cols de ce secteur, c'est ici le sommet qui est plus difficile.
L'état de la route est bon du pied au sommet. Aucun problème de largeur :
A la sortie de Theys
2.8. Col de la Croix des Adrets (871 m)
Ce col est une alternative crédible au col des Ayes, bien qu'un peu moins long. En effet, il permet de rejoindre les 2 même vallées, un peu plus à l'aval que le col des Ayes.
2.8.1. Le versant sud depuis Froges
Pendant plus de 7,5 kilomètres, la montée est la même que celle du col des Ayes. Seul le dernier kilomètre diffère. La pente est régulière sur toute la montée, ce qui nous donne 8,3 km à 7,5 %. La route est large jusqu'à l'embranchement pour le dernier kilomètre, qui lui est plus étroit :
Le sommet
2.8.2. Le versant nord depuis Tencin
Les chiffres sont presque les mêmes que pour l'autre versant : 8,3 km à 7,6 %. Cependant la montée est moins régulière : 5 premiers kilomètres à près de 9 % de moyenne. Les 3 derniers sont à moins de 6 %. Pied très difficile donc et sommet plus doux.
Sur toute la montée, la route est en bon état mais pas très large :
La route à la sortie d'Hurtières
paulok6
- le jeudi 20 septembre 2012 à 12h38
2.9. Le Col de Barioz (1041 m)
Dernier col présenté ici, c'est aussi un des seuls à dépasser les 1000 mètres d'altitude.
2.9.1. Le versant sud depuis Tencin
L'ascension présente le profil suivant : 12 km pour 6,6 % de pente moyenne. La pente est d'un peu plus de 6 % sur les 5 premiers kilomètres puis se radoucit sur 1,5 km à un peu plus de 4 %. La fin des l'ascension est plus raide : 4,5 km à près de 9 %. La route est large jusqu'à Theys avec quelques passages un peu plus étroits dans le village mais rien d'insurmontable.
Passage étroit dans Theys
Sortie de Theys
2.9.2. Le versant nord depuis Le Cheylas (ou St-Pierre d'Allevard)
Deux départs possibles pour cette ascension : du nord depuis St-Pierre d'Allevard ou de l'ouest depuis le Cheylas. L'ascension sera effectuée par le D280i, plus étroite mais praticable, qui propose des pentes plus intéressantes. Elle comporte 13 km à 6 % depuis le Cheylas, 7,8 km à 7,2 % depuis St-Pierre d'Allevard.
Depuis le Cheylas, elle se décompose en 3 parties : 2,2 km à plus de 7 % pour commencer puis un long replat de 3 km avant les 7,8 km à 7,2 % depuis Sailles le Bas. Du Cheylas à Sailles le Bas, la route est en bon état et très large.
La route entre Le Cheylas et St-Pierre d'Allevard.
Les 5 kilomètres effectués sur la D280i sont plus étroits.
La route dans les derniers kilomètres.
La largeur des trois derniers kilomètres est identique au bas de la montée depuis Le Cheylas.
Bien évidemment vous pouvez publier dans cette rubrique aussi bien vos idées de Tour de France que de Tour d'Espagne ou de Tour d'Italie.
Si vous ne souhaitez pas proposer un Tour en entier mais uniquement suggérer une nouveauté que l'on pourrait retrouver peut-être un jour sur un parcours du Tour, vous pouvez également le faire, soit en le proposant dans un fil de discussion existant et approprié, soit en créant votre propre fil de discussion. Dans ce deuxième cas, merci de bien vouloir choisir un titre adapté.
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Tout d'abord, étant donné la taille du dossier, je vais publier celui-ci en plusieurs posts pour une meilleure compréhension. Par conséquent, je vous remercie par avance d'attendre que tout soit publié pour le commenter. Pour vous donner un repère je terminerai par deux propositions de parcours.
Merci de votre compréhension
Peu empruntées par le Tour, ces routes pourraient servir de tremplin pour une arrivée au Collet d'Allevard ou à Chamrousse (ces montées ne seront pas présentées dans ce dossier ; elles sont bien connues d'ASO). En effet, entre ces deux stations, sur le versant est de la vallée du Grésivaudan, il existe plusieurs cols intéressants à mettre en valeur. Ils s'enchaînent sans répit et peuvent permettre des étapes explosives. Ces cols seront traités du sud vers le nord, de Grenoble à Allevard-les-Bains. La troisième partie de ce dossier présentera deux arrivées au sommet méconnues dans la station des Sept Laux (1 arrivée en 1980). Enfin, deux parcours seront proposés pour illustrer ce dossier par des exemples.
1) Situation géographique
Tous les cols présentés sont situés sur le versant est de la vallée du Grésivaudan, qui correspond au versant ouest du massif de Belledonne. Ils sont tous situés entre 800 et 1200 m (sauf les arrivées au sommet) mais leur pied est à basse altitude donc cela entraîne des dénivelés intéressants. Le réseau routier est dense dans ce secteur. Par conséquent, ces ascensions s'enchaînent très bien sur des routes en bon état.
2) Les ascensions
9 cols sont présentés dans ce dossier. Les ascensions mentionnées sont celles depuis le fond de vallée de l'Isère mais ils peuvent s'enchaîner au flanc du versant sans redescendre tout en bas. Cela limite le kilométrage en cas d'étape longue. Tout est donc modulable. Les ascensions les plus longues, et dons les plus difficiles, ont toutefois été privilégiées ci-dessous.
2.1. Col de Pinet (809 m)
3 versants de ce col peuvent être empruntés : ouest, sud et nord. Le versant ouest franchit le sommet par le sud depuis Grenoble. Il culmine à Pinet (hameau de St-Martin d'Uriage) à 809 m d'altitude.
2.1.1. Le versant depuis Grenoble
Le col démarre de Gières, dans la banlieue de Grenoble, au bas de la route de Venon. L'ascension est longue de 10,3 km pour une pente moyenne de 5,6 %. Cette moyenne cache en fait une montée en deux parties : une première partie de 6,7 km, 1,2 km de replat puis une nouvelle portion de 2,4 km en montée pour finir. Les pentes sont donc plus accentuées qu'on pourrait le croire.
Tout d'abord très large pour monter au Chalp, la route se rétrécit à partir de Perroud.
A partir de St-Nizier, la route est parfaitement large jusqu'au sommet :
2.1.2. Le versant depuis St-Martin d'Uriage
L'ascension démarre au carrefour à Uriage les Bains. Elle est nettement moins difficile que le premier versant avec 6,5 km à 6,1 %. Très large la route ne posera aucun problème logistique. Elle correspond au pied de la montée de Chamrousse par ce côté.
2.1.3. Le versant nord depuis Domène
Les caractéristiques de l'ascension : 9,7 km à 5,8 % mais là encore ce chiffre est trompeur. 1 kilomètre en descente après Revel font chuter la moyenne qui serait alors de 8,7 km à 7,1 %. Concernant l'état de la route, il est à noter un passage étroit à Domène. Sinon la route est large.
Le pied de l'ascension
La route est large jusqu'à Revel où le kilomètre abordé en descente est plus étroit. La Route s'élargit ensuite à nouveau et peut permettre le passage de la course. La dernière partie de l'ascension est en moins bon état.
La dernière partie de l'ascension
2.2. Variante du col de Pinet : le col de Venon (575 m)
Situé parallèlement au col précédent le col de Venon est une alternative possible.
2.2.1. Le versant sud depuis Grenoble
Ce col emprunte le pied du col de Pintet jusqu'à Venon avant de bifurquer à gauche dans le village. Cependant, ici la route est de plus en plus étroite jusqu'au sommet.
La route à proximité du sommet
On peut l'envisager en montée, difficilement en descente. Dommage car cela rapprochait le sommet du col de l'arrivée à Grenoble par-rapport au col du Pinet. Le sommet du col est à 575 m d'altitude. L'ascension est longue de 4,1 km seulement mais présente une pente de 8,3 % de moyenne dont 800 derniers mètres à 10 %.
2.2.2. Le versant nord depuis Murianette
Le pied de la montée se fait dans le village au carrefour avec la départementale qui longe le pied du massif de Belledonne. La pente au pied est de 8 % pendant un peu moins de 2 kilomètres, plus douce vers le sommet. L'ascension totalise 4,8 km à 7,3 % de moyenne. La largeur de la route n'est pas exceptionnelle sur la D291.
La D291
Lorsqu'on la quitte après 3 kilomètres d'ascension, ça ne s'améliore pas jusqu'au sommet un peu comme l'autre versant.
L'approche du sommet
Par conséquent, joli petit col assez difficile mais l'emprunter dans le Tour semble compliqué.
2.3. Le col de la Poya (798 m)
2.3.1. Le versant sud depuis Domène
Ce col s'enchaîne parfaitement avec le col de Pinet. Le début de la montée est même commun avec le col du Pinet. Nous avons donc 2 ascensions possibles par la même route :
• Depuis Domène : 6,8 km à 7,9 %
• Depuis le Col de Pinet : 5,8 km à 7,9 %
Ascension courte mais difficile, ce col présente une route très large sur le premier kilomètre.
Le début du col
Ensuite c'est un peu plus étroit surtout dans la traversée de Saint-Jean le Vieux mais le passage du Tour est envisageable.
Le passage plus étroit
La fin de l'ascension se fait sur une route large : ci-dessous le sommet.
2.3.2. Le versant nord depuis Villard-Bonnot
La montée débute au niveau du musée de la Houille Blanche. Elle totalise 7,1 km à 7,6 %. Début d'ascension avec une largeur très correcte.
La sortie de l'agglomération
La traversée de la Combe-de-Lancey est cependant plus étroite sur environ 2,5 km.
Après le Mas Julien, la route est plus large pour le dernier kilomètre d'ascension moins difficile à 4 % de moyenne.
2.4. Le Col de Pré Long (1194 m)
C'est certainement le col le plus difficile de ce dossier. Le seul problème : la fin du versant sud n'est pas goudronnée. Il est tout de même présenté : certaines routes ont bien été améliorées dans un passé récent pour permettre le passage de la course.
2.4.1. Le versant sud depuis Domène
Il s'agit ici de franchir le col de la Poya et de reprendre l'ascension de Pré Long depuis le Mas Julien ce qui représente 13,1 km à 7,3 % dont 1 km en descente et les 5 derniers kilomètres à plus de 9 %. C'est vraiment une montée difficile surtout les derniers kilomètres. La route depuis le Mas Julien n'est pas très large mais praticable jusqu'à l'embranchement pour rejoindre la centrale électrique de du Fourneau.
2.4.2. Le versant sud depuis Villard-Bonnot
Cette commune est le point de départ pour franchir le col par les deux versants. Intéressons-nous d'abord au versant sud qui correspond à la montée du col de la Poya jusqu'au Mas Julien avant de prendre la même route que par Domène.
Les chiffres : 10,5 km à 9,1 %. Ca donne une idée de la difficulté avec 2 premiers kilomètres à 9,5 % puis 3,5 km à 8 % et enfin les 4 derniers km à 9 %. Sacré morceau. Pour l'état de la route, voir la photo ci-dessous :
2.4.3. Le versant nord par Villard-Bonnot
Ce versant est goudronné jusqu'au sommet. Le début du col est le même que l'autre versant. Il faut bifurquer à gauche après 2 kilomètres d'ascension direction St-Mury Monteymond. Le début de l'ascension est à plus de 9 % puis ça se radoucit un peu avant trois derniers kilomètres terribles à plus de 9 % (le dernier à 10 %).
La largeur de la route est correcte sur les premiers kilomètres.
Le début de la montée
Après St-Mury ça se rétrécit sacrément. Au final, l'ascension propose 11,2 km à 8,4 %.
Derniers kilomètres d'effort
2.5. Col des Mouilles (1021 m)
Un peu moins difficile que Pré Long, ce col des Mouilles mérite néanmoins le détour surtout par son versant sud.
2.5.1. Le versant Sud par Villard-Bonnot
L'ascension débute à la sortie nord du village pour une ascension de 9,5 km à 8 %. Un col au profil pyrénéen : pas très long mais des pentes respectables. Les trois premiers kilomètres sont à 10 % avant 4,5 km à plus de 7 %. Les deux derniers kilomètres sont moins durs, à 5,5 %.
La route est suffisamment large et en bon état du pied au sommet quoiqu'un peu plus étroite dans Ste-Agnès :
La traversée de St-Agnès
Le sommet
2.5.2. Le versant Nord par Froges
L'ascension est plus longue que l'autre versant mais les pentes sont moins dures : 12 km à 6,5 %. Les deux premiers kilomètres sont à 8 % puis 5,5 kilomètres à 7 % avant 2,5 kms moins durs à 4 %. Pour finir, il faut affronter 2 kilomètres à un peu moins de 6 %. Le pied est difficile, l'approche du sommet nettement moins. La route est bonne mais étroite entre Laval et La Boutière.
Embranchement vers La Boutière
2.6. Col du Lautaret (984 m)
A ne pas confondre avec son homonyme situé en contrebas du Galibier. Celui-ci est moins long mais plus pentu.
2.6.1. Le versant Sud depuis Brignoud
Ce col est une belle ascension de 1ère catégorie avec 9,4 km à 7,8 %. On démarre avec un peu plus de 3 kilomètres à un peu plus de 7 % de moyenne. La portion suivante est la plus difficile : 5 km à environ 9 % de moyenne. Le dernier kilomètre est moins dur : 4,5 % de moyenne.
La route est large dès le pied jusqu'à Laval.
La sortie de Brignoud
Dans le village, quelques rétrécissements.
Ensuite, la largeur de la route est moindre qu'au pied jusqu'à 500 m du sommet où la route s'élargit à nouveau.
La sortie de Laval.
Le sommet.
2.6.2. Le versant Nord depuis La Pierre
Ce versant est plus long mais moins dur : 12 km à 6,2 %. Les 3 premiers kilomètres sont à 5,7 % de moyenne environ. La portion médiane est la plus compliquée : 6 km à plus de 7,5 %. Ensuite on a 600 m à 4 %, puis une légère descente sur 800 m. La pente est plus compliquée sur la fin : 1,6 km environ à 7 %.
La route est un peu étroite au pied (la largeur de 2 voitures) jusqu'au Champ près Froges.
Avant le Champ près Froges
Elle est ensuite bien large jusqu'au sommet.
La route jusqu'au col
beau dossier(et la suite?^^) sur ce massif oublié par ASO
ca fait plein de possibilités soit sur le seul balcon de belledone soit en combinant avec la chartreuse
Ah si ASO avait de l imagination et de l audace
en restant dans belledone on peut rever d une etape grenobloise péchue de montagnes russes avec un enchainement laffrey/luitel/pré long/mouilles/prapoutel,pas un mètre de plat sauf si on veut prendre pré long depuis le bas
a ce propos s il faut goudronner pré long sur 2km c est pas insurmontable aso a vu pire et c est pas une zone protégée mais urbanisée et peu haute donc a priori pas de levée de bouclier ,le passage n a seulement pas grande utilité vu le réseau déja existant
2.7. Col des Ayes (944 m)
Très proche du Lautaret, ses caractéristiques sont assez proches : ascension pas très longue mais des pentes loin d'être simples.
2.7.1. Le versant sud depuis Froges
La majorité du parcours est commun avec le versant nord du Lautaret sauf le final moins difficile. Par conséquent, la pente moyenne est plus rude et le kilométrage moindre : 9,6 km à 7,3 %. Les 8 premiers kilomètres sont réguliers autour de 7,5 % de moyenne. La fin est moins difficile avec une pente autour de 5 %. Pour l'état de la route, cf. point 2.6.2 sauf pour les premiers kilomètres où la route est large :
Le début de la montée.
2.7.2. Le versant nord depuis Villard Bozon
Ce versant est le frère de l'autre : 9,8 km à 7,2 %. Quant au profil, on trouve un km à 7 %, puis un autre à 6,6 %, puis 3 kms à 6,4 % puis 400 m de plat avant les plus dur, 4 kilomètres à 8,6 %. Contrairement à la majorité des cols de ce secteur, c'est ici le sommet qui est plus difficile.
L'état de la route est bon du pied au sommet. Aucun problème de largeur :
A la sortie de Theys
2.8. Col de la Croix des Adrets (871 m)
Ce col est une alternative crédible au col des Ayes, bien qu'un peu moins long. En effet, il permet de rejoindre les 2 même vallées, un peu plus à l'aval que le col des Ayes.
2.8.1. Le versant sud depuis Froges
Pendant plus de 7,5 kilomètres, la montée est la même que celle du col des Ayes. Seul le dernier kilomètre diffère. La pente est régulière sur toute la montée, ce qui nous donne 8,3 km à 7,5 %. La route est large jusqu'à l'embranchement pour le dernier kilomètre, qui lui est plus étroit :
Le sommet
2.8.2. Le versant nord depuis Tencin
Les chiffres sont presque les mêmes que pour l'autre versant : 8,3 km à 7,6 %. Cependant la montée est moins régulière : 5 premiers kilomètres à près de 9 % de moyenne. Les 3 derniers sont à moins de 6 %. Pied très difficile donc et sommet plus doux.
Sur toute la montée, la route est en bon état mais pas très large :
La route à la sortie d'Hurtières
2.9. Le Col de Barioz (1041 m)
Dernier col présenté ici, c'est aussi un des seuls à dépasser les 1000 mètres d'altitude.
2.9.1. Le versant sud depuis Tencin
L'ascension présente le profil suivant : 12 km pour 6,6 % de pente moyenne. La pente est d'un peu plus de 6 % sur les 5 premiers kilomètres puis se radoucit sur 1,5 km à un peu plus de 4 %. La fin des l'ascension est plus raide : 4,5 km à près de 9 %. La route est large jusqu'à Theys avec quelques passages un peu plus étroits dans le village mais rien d'insurmontable.
Passage étroit dans Theys
Sortie de Theys
2.9.2. Le versant nord depuis Le Cheylas (ou St-Pierre d'Allevard)
Deux départs possibles pour cette ascension : du nord depuis St-Pierre d'Allevard ou de l'ouest depuis le Cheylas. L'ascension sera effectuée par le D280i, plus étroite mais praticable, qui propose des pentes plus intéressantes. Elle comporte 13 km à 6 % depuis le Cheylas, 7,8 km à 7,2 % depuis St-Pierre d'Allevard.
Depuis le Cheylas, elle se décompose en 3 parties : 2,2 km à plus de 7 % pour commencer puis un long replat de 3 km avant les 7,8 km à 7,2 % depuis Sailles le Bas. Du Cheylas à Sailles le Bas, la route est en bon état et très large.
La route entre Le Cheylas et St-Pierre d'Allevard.
Les 5 kilomètres effectués sur la D280i sont plus étroits.
La route dans les derniers kilomètres.
La largeur des trois derniers kilomètres est identique au bas de la montée depuis Le Cheylas.
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