Toegevoegd: donderdag 23 mei 2013 om 20u06
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Er zijn 3 reacties!
  1. Bon, ce qui devait arriver arriva : le dyptique montagneux final - mis deux jours avant l'arrivée pour préserver le suspense (et l'audimat) à tout prix - ne servira à rien. Nibali a déjà gagné, et aujourd'hui il explose ses adversaires. On pourrait s'étonner qu'un coureur aussi impuissant lors du Tour de France 2012 gagne aussi facilement un grand Tour si seulement l'opposition était d'un autre niveau. Evans, Sanchez et Scarponi sont en fin de carrière et Uran n'est pour l'instant qu'un bon second couteau. Encore une fois, en ce moment sur la planète cyclisme, deux - Contador et Froome - voire 3 avec Rodriguez, sont de vrais bons grimpeurs (Schleck a disparu et Quintana est encore trop jeune). L'année dernière sur le Tour, il n'y avait aucun de ces 5-là (Froome était ce qu'on va appeler une "présence évanescente"). Le parcours était ce qu'il était (moi, je continue à le défendre), mais avec un tel plateau une course intéressante était inenvisageable. D'ailleurs la Vuelta était mal tracée et on a vu ce que ça a donné. Voyons le bon côté des choses : la 100ème Grande boucle s'annonce passionnante.

    | AT | donderdag 23 mei 2013 om 21u10

  2. Nibali a bien essayé d'attaquer dans le Tour 2012, notamment dans l'étape du Grand Colombier, mais comment réussir sur un tel parcours!?

    | Dom | vrijdag 24 mei 2013 om 00u23

  3. @Dom,
    Nibali a en effet essayé sur le Grand Colombier... mais en descente ! Je ne sais pas si vous appelez ça une attaque, moi pas.

    Sur le reste des étapes de montagne :
    - La Planche des Belles filles : course de côte de 6 km, écrémage au train, zéro attaques avant les 200 derniers mètres ;
    - Porrentruy : néant, alors que l'étape était magnifique ;
    - La Toussuire (belle étape sur le papier): Evans tente de loin mais n'a pas les jambes. Dans la dernière montée, toutes les attaques sont facilement contrées par Froome qui se serait envolé s'il n'était pas dans l'équipe de Wiggins ;
    - Foix (pas très bien tracée mais avec Péguère qui pouvait faire une différence) : l'étape soporifique par excellence, Cavendish grimpe le port de Lers en tête (!), et Péguère ne donne rien. Je me rappelle cette parole des commentateurs de France TV "on ne pourra pas reprocher à Evans de ne pas avoir tenté aujourd'hui" (pour rappel, tout ce que fait Evans, c'est se placer en tête pour aborder Péguère). Finalement, des clous sur la route viendront enfoncer le clou (si j'ose dire) du bilan très faible de cette étape ;
    - Luchon : Evans cède dès (le pourtant facile) Aspin, et Nibali tente un peu dans Peyresourde, mais Froome répond, évidemment ;
    - Peyragudes (étape bien tracée) : Nibali est dans un mauvais jour, alors il fait rouler son équipe pour bluffer, tandis qu'il faut attendre qu'un grimpeur (presque) offensif, j'ai nommé Jurgen Van den Broeck, tente un petit coup à 5 km de l'arrivée, évidemment contré par Froome qui se serait encore une fois envolé s'il n'avait pas dû garder son leader sur son porte-bagages ;

    Conclusion : le parcours n'était pas parfait, c'est sûr, mais Nibali a très peu tenté de déstabiliser la Sky, il n'avait pas les jambes. Sur ce Tour, la hiérarchie était claire :
    1) Froome
    2) loin derrière Wiggins
    3) Nibali
    Comme Wiggins n'est pas un attaquant, que les 100 km d'ITT lui garantissaient un net succès et que Froome était bridé, Nibali étant inférieur (même en montagne) à ces 2-là, on ne pouvait avoir qu'un Tour soporifique. D'ailleurs, les commentateurs TV (voulant préserver l'audimat) comptaient plus sur Froome que sur Nibali pour renverser Wiggins, c'est dire le niveau de Nibali sur ce Tour.

    Si Nibali gagne ce Giro c'est qu'aucun des ces 2-là n'est au départ (Wiggins n'était clairement pas à son niveau de l'an dernier et en plus il a eu quelques pépins). Le Giro de l'an dernier n'était pas fameux non plus (l'étape de l'Alpe di Pampeago a été une déception) mais il y avait un gros suspense concernant le vainqueur final et l'étape du Stelvio a donné plus ce qu'on pouvait en attendre. Cette année, rien de tout ça. Vivement le Tour (de France).

    | AT | vrijdag 24 mei 2013 om 11u09