Toegevoegd: donderdag 12 januari 2012 om 00u43
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Er zijn 43 reacties!
  1. Au-delà du tracé chaque année éloignée d'une "Vuelta" (a se demander s'il ne faut pas rappeler aux organisateurs que "Vuelta" signifie tour ou boucle)quel interêt de faire trois arrivées au sommet se succédant dans les Asturies.
    Vuelta a fustiger avec des courses de côtes qui vont se profiler à chaque étapes. Pourquoi pas mettre l'Angliru tant qu'on y était...
    Tracé incompréhensible (traversée Est-Ouest en avion ?) tout autant que les innombrables arrivées au sommet ...

    | Florian | donderdag 12 januari 2012 om 20u51


  2. Certains vont critiquer le parcours mais moi je préfère largement au Tour.

    Ce tracé est vraiment à l'opposé de celui du Tour, avec de nombreuses arrivées en altitude. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas Prudhomme qui l'a dessiné. C'est d'autant plus bizarre que la Vuelta appartient à ASO maintenant.

    Lors du rachat, Unipublic a du exiger que ni Pescheux, ni Prudhomme ne s'occupe du tracé et ils ont eu raison!

    En terme de difficulté, le Tour est devenu la course la moins exigeante des 3 grands tours, de très loin.

    | Dom | donderdag 12 januari 2012 om 23u25

  3. Il y a bien sur de belles arrivées en altitude, mais c'est tout de même un peu trop à mon goût, ca va donner des courses de côtes à chaque étape, à moins que certains coureurs tentent de faire exploser la course (mais ce n'est pas la mentalité dominante).
    Le Tour est peut-être pauvre, M. Prudhomme tente un nouveau parcours, le 2011 malgré quelque sursauts (A.Schleck dans l'Izoard) était très bien traçé, résultat : énormément de calcul, et heureusement que certains leaders ont chuté dans la première étape et ont dynamisé la course après.
    Je suis d'accord avec vous, Dom sur le fait que le Tour est probablement le GT le moins exigeant cette année, mais sera peut-être le plus spectaculaire grâce à son tracé .... Reste à voir, mais comme le dit si bien Thierry Adam : "Ce sont les coureurs qui font la course", et les arrivées en altitudes tous les jours, ca va faire sortir les calculettes plus qu'attaquer.

    | Florian | zaterdag 14 januari 2012 om 10u16

  4. Florian,

    Tout d'abord, je pense que Thierry Adam est tout bonnement insupportable et ne comprend rien au cyclisme. Aussi, il ne me semble pas que ce soit la bonne référence... Je crois en effet que ce sont les coureurs qui font la course... avec le parcours dont ils disposent.

    En 2011, une seule étape était bien tracée, celle de Luz-Ardiden et c'est vrai, il ne s'est rien passé. Les Alpes étaient horriblement dessinées. A. Schleck a attaqué dans l'étape du Galibier sud car il a du jouer son va-tout.

    Pour ce qui est du spectacle, je vous propose de faire le bilan des 3 grands tours 2012 quand ils auront eu lieu. En 2009, Prudhomme a tenté un peu le même style de parcours, avec des arrivées loin des derniers cols. On a vu une course insipide comme jamais.

    Pour ce qui est des arrivées en altitude, c'est le cyclisme moderne et je préfère avoir du spectacle en fin d'étape que pas de spectacle du tout...

    Malgré ce que dit Prudhomme, on est plus dans les années 70, les coureurs et la tactique ont changé, il faut adapter les parcours, on ne va pas revenir en arrière. En 1910, il me semble aussi qu'un coureur avait lui-même réparé sa fourche chez un forgeron à St Marie de Campan...



    | Dom | zaterdag 14 januari 2012 om 13u59

  5. Thomas > Dans la rubrique "A Votre Tour", j'ai écrit un Tour de France hier soir aux alentours de 23h45, j'ai validé le tout, mais bizarrement il n'a pas été publié, pourquoi? Il y a eu un bug (il peut y avoir bug?)?
    Je ne cache pas que j'ai la flemme de recommencer ^^... J'attends jusqu'à tout à l'heure, voir s'il se publiera de lui-même!

    | thibaut | zondag 15 januari 2012 om 09u49

  6. Thbault

    Le mieux aurait été de tracé se parcours sur open office ou world (si sur plusieurs jours) puis de le publier (copier/coller bien sur)
    Je comprend cela m'est arrivée lors de commentaires de Tour en plus fastidieux .
    Je le tape désormais sur open office et comme cela : no problem .
    Mais je crait que tu deviez recommencez malheuresement . Je te plait vraiment !

    | bapt77 | zondag 15 januari 2012 om 10u36

  7. Bapt77 > Lol le courage me manque ^^. J'ai essayé d'intégrer une image dans le commentaire en suivant les instructions données par Thomas (insérer les codes etc...), sauf que j'ai l'impression que, non seulement, ça n'a pas marché, mais qu'en plus ça a tout fait foiré ^^...
    Je vais voir ce que je vais faire, merci du conseil pr la prochaine fois!

    | thibaut | zondag 15 januari 2012 om 10u50

  8. Bonjour thibaut,

    Je vous ai envoyé un mail dès la publication du "A votre Tour" hier soir en vous expliquant un certain nombre de choses et en vous posant une question avant publication de celui-ci.

    En effet, je rappelle que pour tout "A votre Tour" qui contient un lien ou une image (ou plusieurs) une validation préalable est nécessaire avant publication.

    Rien n'est donc perdu, mais je vous invite à lire vos mails et à répondre au mien afin de voir comment faire ...

    | Thomas Vergouwen | zondag 15 januari 2012 om 13u29

  9. Dom,
    Ma "référence" a Thierry Adam était ironique, mais je n'ai pas su le faire comprendre, désolé. Reste que les parcours ne sont jamais totalement "à jeter" et un coureur qui veut dynamiter une course peut le faire, même avec un Grand Colombier à 40 bornes de l'arrivée.
    Il est vrai que l'on est plus dans les années 70 et que le spectacle n'est plus le même, malgré quelques "percées" (A. Schleck dans le Galibier) très rares.
    Cela dit, si on veut faire évoluer les mentalités, ce n'est pas en mettant 6 arrivées en altitudes, mais en essayant (dans certaines proportions) de "changer" les codes (pas en mettant le Granier à 140 kilomètres de la fin de l'étape, évidemment).
    Après, le constat de M. Prudhomme sur le Tour 2012 est logique : les grimpeurs n'ont pas attaqué (hors exceptions) sur un parcours taillé pour eux en 2011, ASO essaye autre chose en 2012, qui peut être accouchera d'une souris.
    La Vuelta n'a visiblement pas pris ce parti, reste à voir lequelde ces 2 GT sera le plus intéressant. Si le pari Prudhommien fonctionne, vous préfrerez le Tour à la Vuelta. Sinon, le Tour ne sera pas intéressant, et il suffira de regarder les 5 derniers kilométres des étapes espagnoles pour suivre toute la Vuelta.
    Si un grimpeur comme A. Schleck veut gagner le Tour, il devra attaquer, ce qui n'est manifestement pas le cas sur la Vuelta, vu le nombre d'arrivées en altitude et d'étapes de montagnes (en comparaison avec le nombre de kilométres C.L.M.)
    Je crois, et nos avis divergent sur ce point, que se réduire au peu de spectacle offert par d'innombrables arrivées en altitudes, c'est se limiter à une "routine" qui va conduire à allumer sa télé a 5km de l'arrivée de chaque étape.
    Cela reste bien sur mon avis, mais il faut essayer de changer cela, plutôt que de s'enfermer là-dedans. J'espere que des grimpeurs offensifs vont s'illustrer sur le Tour. Il est évident qu'avec les parcours proposés au Giro et à la Vuelta, ces grimpeurs les préféreront au Tour,faisant de celui-ci une véritable course de calculette.

    | Florian | zondag 15 januari 2012 om 15u58

  10. Florian,

    Le Tour 2011 n'était pas taillé pour un grimpeur. Il n'y avait qu'une seule étape bien dessiné, celle de Luz-Ardiden. Les Alpes étaient horriblement tracées, avec une étape vers l'Italie (quel intérêt d'aller à l'étranger pour voir ça?) et 2 autres qui incitaient clairement à la course de côte. Mais je pense définitivement qu'il y a un vrai problème avec Pescheux et Prudhomme...

    Par ailleurs, je n'ai pas bien compris votre dernière phrase. Pouvez-vous être plus explicite? Mais il est clair que le Tour 2012 est catalogué, dans l'esprit de tous les directeurs sportifs (et notamment dernièrement celui de Nibali et Basso), comme destiné à un non-grimpeur.

    Pour moi, le spectacle et la légende dans un grand tour, passent par la haute montagne. Sinon, il y d'autres courses tout au long de l'année (Paris-Roubaix, Paris-Tour, ect, ect...), mais moi ces courses-là ne m'intéressent pas.

    | Dom | zondag 15 januari 2012 om 22u02

  11. Dom,
    Pardon, je n'ai pas été clair sur ma dernière phrase. Je voulais dire que la Vuelta telle qu'elle est tracée en 2012 (ou le Giro d'ailleurs, même si c'est moins vrai) favorise les courses de côtes, et le spectacle à 5km du but. Cependant, je pense qu'avec des traçés comme celui du Tour cela va forcer les choses (ou accoucher d'une souris).
    J'aurais tout de même aimé voir une étape de haute montagne en plus sur le tracé du tour 2012, et je suis déçu par certaines étapes de "haute montagne" (principalement le Péguère à 40km de l'arrivée).

    Cependant, je pense que si les 3GT étaient moins taillés pour les grimpeurs (le tour 2011 l'était, malgré le tracé critiquable, alors on retrouverait du spectacle.
    C'est le pari qu'à tenté M Prudhomme en cette année 2012, certes ce changement est un peu excessifs, mais reste à voir comme les grimpeurs vont se l'approprier.
    Dans ma dernière phrase, je voulais vous dire que ces grimpeurs sont forcément attiré par des tours "sur mesure" (course de côte à chaque étape) comme la Vuelta plutôt que le tour, ce qui est logique.
    Mais, si la Vuelta (et le Giro) favorisaient moins ces "courses de côtes" avec moins d'arrivées en altitudes, que feraient les grimpeurs ? Ou bien ils laissent passer leurs chances, où ils deviennent offensifs c'est un pari à tenter ...

    | Florian | maandag 16 januari 2012 om 12u58


  12. Florian,

    On verra en 2012 en effet si ça marche.

    Prudhomme fait le constat que les arrivées en altitude ne favorisent pas le spectacle. C'est son avis, même si pour moi, cela dépend du tracé de l'étape. Sur des étapes comme celle de Beille, Galibier sud et Alpe en 2011, on sait déjà, telles qu'elles sont dessinées et avant que les coureurs s'élancent, qu'à 95%, cela va être une course de côte. Il ne faut pas s'étonner donc que ça se termine en course de côte.

    Par contre, Prudhomme n'a pas fait un autre constat. C'est que dans le cyclisme moderne, les étapes avec le dernier col loin de l'arrivée ne donne JAMAIS rien (Saint Girons et Tarbes 2009, Pau en 2010, Lourdes en 2011). Là, c'est sûr à 100%. Et il nous remet ça avec l'étape de Péguère et l'étape du Granier...

    | Dom | maandag 16 januari 2012 om 18u40

  13. Dom,

    Je pense que M. Prudhomme se dit qu'en ne proposant plius que ce type d'arrivées, ca va forcer les coureurs a attaquer.
    Il est vrai que l'étape du Granier est ridicule, même si 3 arrivées en altitude d'affillée dans les Asturies ne valent pas plus cher à mes yeux.
    De plus, et là où je crois que ces étapes telles que celle du Péguère en 2012 pourront donner quelques chose, les 100km de CLM vont forcer les attaques, qui n'auront que très peu de terrain ... La Planche des Belles Filles ne permet pas de gagner le Tour, et l'enchaînement Colombier/Richemond si critiqué sera peut-être une étape d'attaque nécessaire pour ceux qui n'ont que pas ou peu leur carte à jouer en CLM

    | Florian | maandag 16 januari 2012 om 18u55


  14. Concrètement, on a eu un peu ce type de parcours en 2009. Qu'avez vous pensé du spectacle sur le Tour 2009?

    Par ailleurs, je ne pense pas qu'on mette en valeur des nouveautés (puisque ASO se vante de mettre des nouveautés) en les mettant si loin de l'arrivée.

    | Dom | maandag 16 januari 2012 om 19u58

  15. Dom,

    Mes souvenirs du tour 2009 sont très vagues (montrant le peu d'interet). Mais il faut prendre en compte le fait qu' Alberto Contador a écrasé la course très rapidement, montrant qu'il était le plus fort dès la montée vers Arcalis (première étape de montagne si je ne m'abuse?). Verbier n'a fait que porter un coup de massue fatal. Cependant, Contador était supérieur et sans rival cette année là.
    Cependant, Contador n'est pas celui que je considérerais le plus dans le "besoin" d'attaquer, étant donné ses capacités en CLM, reste que dans ce domaine, il faudra se méfier du vainqueur sortant, ou de Nibali, Wiggins, etc ...
    A.Contador, comme les autres grimpeurs (Schleck, Sanchez, et d'autres) devra tout de même asseoir sa domination en montagne pour sereinement aborder les CLM. Etant donné la résistance que peut lui opposer A.Schleck, par exemple en montagne, et celle de C.Evans en CLM, je pense que l'on va assister à un match entre purs grimpeurs (se défendant ou non en CLM) et rouleurs passant la montagne.
    Ne pensez vous pas, que même A.Contador ( qui reste la référence actuelle dans les GT), ne puisse pas se permettre d'arriver "à égalité" sur les CLM avec des coureurs comme Evans ? Que dire d'A.Schleck dans ce cas.
    J'ai effectivement peur que Péguère soit une "nouveauté" totalement gachée, mais je suis plus optimiste en ce qui concerne le Grand Colombier du fait de l'enchainement (Richemond). En effet, des bons descendeurs pourraient faire exploser la course (je pense notamment à V.Nibali, inférieur aux "cadors" mais qui peut profiter d'une descente longue pour gagner beaucoup de temps).

    Chaque "favori" va disposer d'un terrain qui lui convient (CLM, Grands cols, Pentes sèches, arrivées en vallée), et devra utiliser au mieux ce terrain (aussi discutable soit-il) pour gagner du temps en vue des CLM nombreux (dans le cas des grimpeurs) ou en vue des étapes de montagne (il faut tout de même s'inquieter de l'étape du GC, et l'étape Alpine très dangereuse pour un B.Wiggins par exemple)

    Réponse en 2012, je suis probablement assez optimiste, mais je vous accorde que le Tour 2009 ne présentait que peu d'interêt. Il n'empeche qu'en terme de "spectacle" je suis prêt à prendre le risque de parier sur le Tour, plutôt que sur une Vuelta pré-écrite (le trois arrivées en altitudes en Asturies détermineront le vainqueur, malgré les belles étapes avant, et la Bola del Mundo la veille de l'arrivée)

    | Florian | maandag 16 januari 2012 om 21u12


  16. Florian,

    Je ne suis pas persuadé par vos arguments. Nous verrons bien en 2012.

    Concernant Prudhomme, il a eu le mérite de mettre un peu d'animation dans la première semaine, ça s'est très positif. Surtout après 20 années d'immobilisme avec Leblanc.

    Pour le reste, je trouve son bilan globalement négatif. Depuis qu'il est directeur, et malgré le point positif ci-dessus, les Tours sont insipides, surtout à comparer du spectacle sur le Giro. Je pense que ses parcours y sont pour beaucoup.

    | Dom | dinsdag 17 januari 2012 om 10u46

  17. Dom,

    Je comprends votre point de vue, cependant, les Giro font, pour moi, dans la surenchère (avec un sommet atteint en 2011). De plus, je n'appelle pas "spectacle" ce qui se passe sur les cols a forts pourcentages (Angliru, Zoncolan, etc. ...) je trouve qu'ils suscitent peu d'interêt du fait qu'aucune stratégie ni attaque y est possible.
    Il est vrai que la montagne au tour de France reste criticable. Les arrivées en vallées me plaisent, mais pas celle de Foix par exemple, qui voit le Péguère trop loin.
    Nous ne sommes pas d'accord, mais, pour le spectacle, il est important d'avoir un nombre important de kilomètres CLM, pour forcer les attaques en montagne.
    Pensez-vous que B.Wiggins n'aurait-il pas pu gagner la Vuelta 2011 ? C'est l'Angliru qui a tué la course : tout le monde à bloc, et JJ Cobo, gagne un GT comme s'il gagnait une classique ! Au vu du nombre d'arrivées en altitude en Italie, cette théorie est moins vraie pour le Zoncolan.
    En attendant, une montée finale telle que l'Angliru tue trois semaines courses. Trouvez-vous cela plus intressant ?

    | Florian | dinsdag 17 januari 2012 om 18u42


  18. Non, ça ne me choque aucunement. Les grands tours et la légende des grands tours, cela a toujours été la haute montagne. Le seul clm qui m'ait vraiment marqué en 25 ans de Tour, c'est l'exploit de J.F Bernard au Ventoux en 1987. L'année dernière, je me rappelle même plus où ils ont eu lieu et s'il y en avait 1 ou 2... C'est dire!

    D'une manière générale, je préfère que le sort d'un grand Tour se joue dans une montée (comme l'Angliru) que dans une descente, par exemple celle très dangereuse vers Pinerolo, pour rallier une arrivée sans aucun intérêt sportif (mais pas financier je suppose...).

    Concernant le kilométrage des contres la montre, très bien mais dans ce cas il en faut un en plaine et un en altitude. La, je suis OK. Sur le Tour 2012, les 2 clm sont plats comme la main. Il convient là aussi de revenir à un équilibre.

    | Dom | dinsdag 17 januari 2012 om 22u27

  19. Dom,

    Permettez-moi tout d'abord de vous dire que le CLM Arc-et-Senans -> Besançn est loin d'être tout plat.
    L'altitude, ok, mais un GT c'est 3 semaines, pas une course de côte qui détermine le vainqueur. Je préfere 5 étapes de Hte montagne moins interéssantes que une arrivée sans attaques (Angliru), avec le vainqueur en haut vainqueur à Madrid. JJ Cobo ne mérite pas, à mon sens, de dominer un GT juste en s'imposant à l'Angliru. Pensez-vous que P.Rolland méritait la victoire 2011 sur le tour juste parce qu'il s'est imposé à l'Alpe ? La question parait absurde.
    Il y a toujours des étapes majeures, mais que pensez vous sur le Giro 2011 de l'arrivée à Cortina d'Ampezzo? Il ne s'agit pas d'une arrivée en altitude, pourtant, l'étape est magnifique. (Il est évident qu'hormis l'étape de la toussuire, il est difficile de trouver une comparaison avec le Tour 2012)
    Puisque, et vous le dites vous-même, le "cyclisme moderne" est un cyclisme de comptables, je reste convaincu que multiplier les étapes de montagnes avec arrivées en altitude reste réducteur pour le spectacle. De plus, si les écarts en CLM sont importants, les grimpeurs devront prendre plus de risques, ou laisser filer le maillot jaune.
    Pour en revenir à la Vuelta, imaginez qu'il y ait un peu de bagarre dans l'Ancares, l'étape du lendemain sera annihilé. que dire de celle du Cuitu Negru dans ce cas?
    Je persiste à penser que le nombre de km CLM a volontairement été exagéré sur le tour 2012 dans ce but. Peut-être cela sera t'il un échec, mais je pense que les A.Schleck et autres grimpeurs vont être obligés de se bouger (même lors d'arrivées en descente) s'il veulent disputer leurs chances.
    Concernant les sites arrivées, il est clair que le tour est aujourd'hui un business. Cependant, je trouve que les directeurs se sortent pas trop mal de cette équation : une arrivée vers Pinerolo est peut-être inutile sportivement, mais le prix payé par Pinerolo, je suppose, doit agir sur la possibilité d'arriver au Galibier ? En attendant, s'il est évident qu'ASO ne refuse pas l'argent qu'on lui propose, je vous invite à lire (ou relire) l'interview de C.Prudhomme que le blog propose. Vous comprendrez que Prudhomme n'est pas un directeur si businessman que vous pourriez le croire, il cherche avant tout à promouvoir une course.
    Je vais vous poser une question. Si vous trouvez, à tort ou à raison, inutile sportivement l'arrivée du tour à Pinerolo, après une étape favorable aux bons descendeurs (chose rare sur un GT), que pensez vous du départ au Danemark du Giro ? Pourtant, vous félicitez le parcours du Giro dasn vos commentaires.
    De plus, pensez vous que le Tour s'est joué dans la descente vers Pinerolo ? Il me semble que des étapes ont été plus importantes. Sans oublier que le Tour 2011 s'est joué dans le dernier CLM de Grenoble , exercice que vous fustigez tant !

    | Florian | woensdag 18 januari 2012 om 22u34

  20. Bonsoir,

    Tout d'abord, je ne souhaite pas à tout prix des arrivées au sommet, même si je pense que c'est plus juste sportivement. Tout simplement car je préfère que le coureur qui le plus fort dans la montée ne soit pas rejoint, voire dépassé dans la descente. Et puis les arrivées en descente sont généralement dangereuses. C'est pourquoi tous les grimpeurs préfèrent des arrivées en haut.

    Ce que je souhaite par contre ABSOLUMENT, ce sont des arrivées PRES du dernier col. Car pour moi, faire grimper 2 cols durs à 140 km de l'arrivée, c'est fatiguer les coureurs pour rien (pour être vulgaire : c'est se foutre de la gueule des coureurs). Un premier pas pour lutter contre le dopage dans le Tour, c'est de supprimer tout ces cols inutiles dans ces étapes tracées à l'envers (Pau, Tarbes, ect...les années précédentes, celle du Granier, de Péguère cette année).
    On va voir ce que va donner l'étape du Grand Colombier…

    Concernant les départs à l'étranger, le Tour est recordman pour les départs à l'étranger (argent… quand tu nous tiens), cela ne me dérange pas trop car on est en début de course. Des sprints, on peut les faire en Bretagne ou en Grande Bretagne… Et puis on va réparer l'année prochaine l'injustice contre la Corse. Par contre, gaspiller une étape dans les Alpes, alors qu'il n'y en a que trois pour faire un crochet sans aucun intérêt sportif vers Pinerolo pour une histoire de fric : Oui, ça me gonfle. Car ça fait au moins 20 ans qu'on est pas passé par le Turini, la Cayolle, les Champs. Des cols pas très loin qui présentent un intérêt quand même supérieur à Pinerolo, pour ce qui aurait du être une étape de montagne dans les Alpes.

    Bon et puis évidemment, Prudhomme ne va pas dire dans son interview que c'est un business man!... C'est en tout cas est très bon communiquant, c'est sûr (c'est son vrai métier...). Il présente très bien, mais, force est de constater que, depuis qu'il a pris la direction du Tour, les différents parcours proposés ont souvent rendu la course assez insipide. Son chef d'œuvre étant à ce titre le Tour 2009, après avoir tourné sa veste et réadmis Armstrong dans sa course.

    | Dom | donderdag 19 januari 2012 om 00u18

  21. Dom,

    Désolé, suite à des obligations, je n'ai pas eu le temps de réagir plus tôt à votre commentaire.

    J'aimerais vous poser une question : en quoi une arrivée au sommet est-elle plus juste qu'une arrivée en descente (immédiatement en bas d'un col, bien sûr!), sur le plat? Je n'arrive pas à comprendre votre logique, la descente, à mon sens, doit faire partie du bagage qu'un coureur de GT doit avoir. Trouvez-vous normalqu'un coureur comme A.Schleck qui affiche clairement sa volonté de gagner le tour bute dans la descente du Col de Manse ?
    Bien sûr, il est impossible de prendre le risque de redescendre du Zoncolan, par exemple, et une arrivée telle que le Plateau de Beille ou l'Alpe d'Huez se prêtent à se finir au sommet.
    En ce qui concerne les cols par rapport à la ligne d'arrivée. Depuis le début de notre discussion, je condamne l'étape Saint-Jean de Maurienne - Annonay avec un véritable gâchis d'un col tel que le Granier. J'en pense tout autant pour le Péguère. Cependant, placer un "grand col" à 30 kilomètres de l'arrivée peut être efficace! (le sommet du col à 30 kilomètres avec 20km de descente me parait un maximum à ne pas dépasser). Sur le Tour 2010, La Madeleine était à 30 kilomètres du but avec 5-10 kilomètres de plat : on a assisté a une magnifique étape !
    Je comprends votre point de vue concernant Pinerolo, qui est une étape Alpestre relativement gaspillée. Cependant, ne croyez-vous pas qu'une "grosse" étape aurait été ratée ? Il était injustifiable de mettre une arrivée en altitude (avec le Galibier et l'Alpe d'Huez + le chrono en trois jours) car il ne s'y serait rien passé (type Luz-Ardiden ou Beille 2011). Auriez-vous préferé une étape plate, ou avec une seule difficulté? Je trouve que la Cote de Pramartino n'était pas mal située (malgré que ce soit une ascencion "facile" au vu des cols à coté), et qu'il ne fallait pas plus dur pour que quelque chose puisse s'y passer. De plus, quitte à ce que l'étape soit "inutile" je préfère savoir le Pramartino gaspillé que le Finsitere par exemple! Une grosse étape n'aurait pas eu sa place ici, malgré les traçés magnifiques qui pourraient se faire.

    Prudhomme, que vous qualifiez de "business-man", doit composer avec tous les enjeux du Tour. Il doit composer avec l'interet sportif, financier, et les moyens technologiques (sites-arrivées impraticables). Peut-être allez-vous me trouver optimiste, mais il me semble qu'ASO ne se sort pas mal de cette difficile équation! Je préfere penser que l'arrivée à Pinerolo a rapporté beaucoup d'argent dans les caisses d'ASO ! Si des villes sont prêtes à dépenser pour acceuillir le tour, que c'est "justifiable" sportivement, il faut y faire étape !

    Je crois fermement que les "excursions inutiles" depuis trois ans sont la garantie de pérénnité financière chez ASO, et qu'un départ en Corse aurait peut-être été difficile financièrement sans ces réserves.

    Vous critiquez les tours depuis l'arrivée de Prudhomme. Je vous accorde le fait que le spectacle ne s'est pas amélioré depuis son arrivée. Cependant, Prudhomme n'est pas sur le vélo. Et il a quand même su redonner à la moyenne montagne et aux premières semaines une nouvelle dimension (Mur-de-Bretagne, ...).
    Qu'avez vous pensé du Tour 2010 et du Tour 2011 ? Ne trouvez-vous pas cà moins lassant que durant la suprématie d'Armstrong ? Vous critiquez le Tour 2009, je ne crois pas que le tracé soit la seule raison de l'échec de ce Tour. Il ne faut pas oublier qu'Armstrong et Contador se "tapaient" dessus au sein d'une même équipe, et que les Schlecks n'en ont surtout pas profité. A cela, il faut rajouter la suprématie alors incontestable de Contador. Ce Tour ne pouvait donc qu'être un échec !

    Florian

    | Florian | zondag 22 januari 2012 om 18u52


  22. Bonsoir,

    Je considère, peut être à tort, que le cyclisme est un sport de force donc je préfère que la différence se fasse dans l'effort de la montée plutôt que dans un exercice de vitesse. Mais peut importe, si toutes les arrivés étaient pile en bas des cols, cela m'irait aussi très bien...

    Ensuite, vous défendez ASO mais par ailleurs, vous dites que 2 étapes sont dessinées de manière absurde. 2 étapes de montagnes (et il n'y a pas tant que ça dans le Tour...) gaspillées dans un même Tour, c'est énorme, trop!

    Quant au gigantisme du Tour, c'est un vrai problème mais il appartient à Prudhomme de réduire la voilure. La course n'a pas à être parasitée par des contraintes financières. En ce sens, les crochets dénués d'intérêt sportif style Pinérolo ne sont pas justifiables.

    Pour ce qui est de Prudhomme, je disais que, c'est vrai, il a amélioré la qualité des premières semaines après 20 ans de copier-coller et de conservatisme avec Leblanc. Par contre, il ne comprend pas la course, son évolution et il ne sait pas tracer correctement une étape de montagne. Il y a les étapes que vous évoquez dans le Tour 2012 et celles que je citais dans les tours précédents (Pau, Tarbes, ect...). Les cas sont malheureusement trop nombreux.

    Un autre exemple, c'est l'étape de la Toussuire dans le Tour 2012. Pourquoi rajouter le Mollard? C'est excessivement mal senti. La Croix de Fer aurait pu servir de rampe de lancement idéale pour des audacieux avant de monter La Toussuire. Là, avec le Mollard, tout le monde va se regarder dans la Croix de Fer et cela va se réduire à une course de côte vers La Toussuire. Quel dommage...!

    Enfin, je regardais le parcours du Dauphiné 2011 sur ce même site. Cette épreuve est gérée par ASO. Il n'y a QUE des arrivées au sommet (4 et même 5 si on compte La montée de la Croix-Rousse), soit plus en 1 semaine que dans un seul Tour de 3 semaines. Selon Prudhomme, les arrivées en altitude bloquent la course. Dites-moi où est la cohérence dans tout cela?...

    | Dom | zondag 22 januari 2012 om 21u47

  23. Bonjour,

    Dom, pour moi l'étape de la Toussuire est géniale au contraire!
    La montée finale est "nullissime" comme Peyragudes, la Planche-des-Belles-Filles est ss doute la + spectaculaire et la + dure (du moins en%) c dire!
    Mais pour ma part, les arrivées au sommet me font chi.. (voir Arcalis 2009, Avoriaz 2010 ou Ardiden et Beille 2011 par ex.)
    j'ai + vibré sur les finals de Gap et de Pinerolo où il s'est passé + de choses et où on a eu des écarts significatifs comme ds le col de Manse.
    Les descentes sont certe dangereuses, mais 1 coureur de GT doit ê complet!
    Pour moi, le "must" de cette année c la descente vers Grindelwald ds le Tour de Suisse, regarde sur YouTube...

    Pour en revenir à la Toussuire, ss le Mollard, on a ttes les chances d'avoir le même style d'étape qu'au dernier Dauphiné (ts les favoris groupés réglés au sprint par Purito) Le Glandon n'est pas 1 bonne rampe de lancement ds ce cas-là car après St-Sorlin la descente est longue, pas technique et la pente peu prononcée (il y a même des zones où on remonte) et dc favorise les regroupements.
    1 homme seul a ttes les chances de se crâmer avant la montée finale qui est en + amputée de ses premiers kms qui sont les + rudes.
    Là, tt incite à 1 attaque de loin, du pied de la Madeleine à l'arrivée, pas 1 m de plat, pas 1 moment de répit! des pentes sévères ds les 3 cols suivies de descentes rapides et techniques voir périlleuse ds le Mollard (des écarts peuvent s'y faire!) La moitié du peloton va arrivé HD d'autant plus que l'étape est courte!(bon, ils seront sûrement repêchés)

    L'étape du Granier c du gâchis, je le concède, cependant si qqu'1 connaît le final? Ca a l'air bien valloné sur des rtes étroites et sinueuses comme ds la côte d'Ardoix et je vois 2 chevrons sur la carte avant Davézieux.
    Mine de rien, ça peut ê intéressant, ds la plaine, il peut y avoir des coureurs partouts après 2 cols très difficiles et à la fin, on peut assister à des attaques, même de favoris, et des écarts + gds entre eux qu'Ardiden et Beille 2011 réunis! (je m'emballe 1 pt peu!)

    Pour Péguère, je suis moins d'accord, difficile de trouver 1 arrivée + proche et ss la boucle à la fin (pas possible d'aménager l'endroit dangereux!?) du sommet, il ne resterait pas 30 kms. Le seul Port de Lers avant, c 1 peu "light", mais imagine 1 étape avec l'enchaînement Menté/Portet d'Aspet/Core/Latrape/Agnes avant, terrible!!

    Ds le cyclisme moderne, les favoris n'attaquent plus de loin!? Contador a déjà prouvé le contraire ds 1 Paris-Nice et ds le Galibier 2007 et 2011. Je crois que ce parcours n'est pas pour lui déplaire!
    C 1 pari risqué de la part des organisateurs mais je crois qu'ils ont raison d'oser.
    Comme ds l'étape du Gd Colombier, le sommet est loin de l'arrivée mais ça n'empêche pas les gdes offensives, en 2002, on a vu que la rte du col de Richemond était très étroite et sinueuse.

    | Daron44 | maandag 23 januari 2012 om 18u42

  24. Dom,

    Je suis d'accord avec vous sur le principe des arrivées en altitude, il en faut, à mon sens, au moins " dans un GT. Ce que je regrette, c'est qu'une arrivée en altitude puisse faire gagner un grand tour : tous les médias ayant couvert la Vuelta 2011 disent "L'Angliru sacre COBO", trouveriez vous normal que celui qui gagne à l'Alpe, sans être dansa les 10 premiers d'un CLM et se contentant de suivre le train dans les autres étapes de montagne gagne le Tour?

    Je maintiens que Pinerolo, on a vu plus inutile sportivement -départ du giro au Danemark- et que l'étape n'était pas trop trop mal tracé (le problème était de la classer en HteMontagne.

    Concernant 2012 et l'arrivée à la Toussuire, je rejoins Daron, le Mollard durcit le final en coupant la descente de la Croix-de-Fer, et, il n'y aura pas plus de plat pour autant.

    Quant au Dauphiné, il y a longtemps qu'il n'est plus un objectif pour les favoris du Tour. Pour le coup, je rejoins votre raisonnement : je préfère voir 5 km de spectacle à l'arrivée en altitude que rien du tout, c'est très certainement la seule solution pour le Dauphiné pour proposer un peu de spectacle. Quoiqu'on fasse, les coureurs prétendant au Jaune viennent ici compter leur coups de pédales.

    PS: enfin quelqu'un sur cet article ! L'épreuve Espagnole n'intéresse que peu de monde ici.

    | Florian | dinsdag 24 januari 2012 om 09u53

  25. Florian,

    A moins 3, c'est ça?

    | Dom | dinsdag 24 januari 2012 om 13u50

  26. Désolé, effectivement je voulais dire 3

    | Florian | dinsdag 24 januari 2012 om 18u51

  27. bonjour Dom,

    réf. p22 du 22-01

    Permettez-moi de m'imiscer dans votre débat avec Florian.

    J'ai passé au crible les guides du Tour de 2001 à 2006 (6 derniers de JM Leblanc), en parallèle avec ceux de 2007 à 2011 plus la présentation 2012 (6 de C Prudhomme) avec comme perspective la comparaison des étapes initiales avant montagne portant sur :
    - les étapes de type très accidentées,
    - les étapes avec final et/ou arrivée musclée,
    - les étapes de pavés,
    - les étapes sur terrains éventuellement "venteux" (critère le plus subjectif)

    Je suis en désaccord total avec l'affirmation selon laquelle l'équipe actuelle aurait "revalorisé" les étapes de plaine de début de Tour.
    C'est un leurre, une désinformation de la part de la direction actuelle d'Issy les Moulineaux.
    J'aurais pu étendre la comparaison sur plus d'années avec le désavantage de comparer des époques éloignées mais avec des étapes de plaine entrées dans la légende comme Charleroi-Liège de 1995 (j'attends de vivre un épisode semblable sous l'ère Prudhomme-Pescheux).
    Les responsables d'ASO ont affiché leur grande satisfaction quant au déroulement de la première partie du Tour 2011, omettant de préciser que toutes ces étapes se sont conclues par un sprint, avec des échappés "ajustés à l'oreillette" quasi systématiquement entre 5 et 10 kilomètres avant la banderolle.

    salutations.

    | André | woensdag 25 januari 2012 om 17u36


  28. André,

    Un mauvais point supplémentaire pour Prudhomme donc! Ne comptez pas sur moi pour le défendre...
    A son actif, il me semble, mais ce n'est peut être qu'une illusion, qu'il est quand même moins conservateur que Leblanc.

    | Dom | woensdag 25 januari 2012 om 21u19

  29. bonsoir Dom,

    Vous avez raison, Christian Prudhomme est moins conservateur.
    Sur les memes périodes de 6 ans, JM Leblanc a proposé 31 étapes de montagne ou haute montagne avec 20 arrivées d'étapes différentes, C Prudhomme a dessiné 34 étapes montagneuses en utilisant 31 arrivées.

    Néanmoins, la somme des difficultés était supérieure à l'époque du Nordiste, y compris en intégrant les étapes de moyenne montagne (11 pour JML 14 pour CP).

    Les trois principaux reproches que je fais à JML sont : trop de km clm. individuellement, des parcours où le futur vainqueur apparaissait clairement beaucoup trop tot, déficience de recherches et innovations au niveau montagne. A sa décharge, il a du composer avec les dominations d'Indurain et Armstrong.

    Cependant, chaque fois que Leblanc et Prudhomme ont présenté des arrivées dans des localités identiques susceptibles d'intégrer des tracés interessants, force est de constater que la comparaison des étapes penche quasi toujours en faveur de l'ancien équipier de Luis Ocana :
    - le final vers Seraing (2001) était supérieur à celui de 2012,
    - l'étape vers Colmar (2001) était mieux construite et fut autrement plus passionnante que son homologue de 2009,
    - idem pour le trip vers Saint-Flour (2004), comparativement à 2011.
    - si nous étendons la comparaison à certaines étapes de haute montagne classiques (Alpe d'Huez, Luz Ardiden, Loudenvielle,...), la balance oscille toujours en faveur du successeur de Xavier Louy.

    Certains (dont moi) ont été parfois un peu injuste avec Jean-Marie Leblanc que je considère comme un homme intellectuellement honnete.

    salutations.

    | André | donderdag 26 januari 2012 om 20u44


  30. En effet, très clairement, Prudhomme a un vrai problème avec ses tracés montagneux ou vallonnés...

    Leblanc est donc selon vous un homme intellectuellement honnête. Et Prudhomme?

    | Dom | donderdag 26 januari 2012 om 21u39

  31. Bonsoir,

    Je n'ai jamais clairement dit que Christian Prudhomme avait rendues parfaites les premières semaines.
    Vous savez comme moi, qu'en 2012 le public réclame du spectacle tous les jours, il ne faut pas plus de deux étapes entiérement plates.
    Je trouve tout de même que malgré les calculs "ajustés à l'oreillette" (je trouve très juste cette expression), Prudhomme a su proposer quelques belles étapes de première semaine. Il en reste que ces étapes ont peu souvent tenues leurs promesses.
    Pour ma part, je ne connais pas assez les traçés des Tours sous JML pour juger. Je vais donc me fier à vos analyses, André. C Prudhomme reste un très bon communicant, avec de véritables stratégies markétings, qui sont sommes toutes utiles dans la société actuelle pour promouvoir la course.
    Il est vrai, que la domination d'Armstrong compliquait terriblement le tracé des parcours ... Je crois que même en adaptant le parcours, Armstrong se serait très vite placé comme vainqueur.
    Concernant le nombre de CLM, ça ne me dérange aucunement, dans le sens où les grimpeurs doivent "compenser" le temps perdu dans l'exercice lors d'étapes de montagne.
    Je soutiens que ce nombre de kilomètres CLM sur le Tour 2012 vient de ce constat.

    Prudhomme doit composer avec un attentisme terrible (combien d'années que les coureurs "comptent leurs coups de pédales" ?), et a voulu, en 2012 tenter autre chose... Je n'exclus pas l'hypothèse d'un echec total, mais je crois fermement que des grimpeurs vont devoir jouer leurs va-tout(s) lors des rares étapes de montagne propices aux attaques (il est évident que cela ne va pas se faire sur le Granier à 140 km de l'arrivée).
    Ce que j'aime dans les tracés de Prudhomme, c'est la recherche de difficultés partout en France, le Mont des Alouettes en est un exemple, alors que dire du Port de Balès ! Je me réjouis par exemple du Grand Colombier, qui, même si j'aurais préféré un parcours par le Col de la Biche, reste dans une étapes propice aux attaques.
    Le problème de JM Leblanc, qui n'était pas aidé par la composition du peloton (Armstrong qui domine tout) à été, à mon sens, d'être trop conservateur.
    En cela, je félicite les tentatives de C Prudhomme qui essaye de bouleverser les tracés, et donc les repères des coureurs. On est loin d'Armstrong qui a gagné 7 Tours de la même manière ...
    En me fiant aux analyses d'André, les tracés de C Prudhomme ont donc un problème concernant les étapes de montagne. Je ne peux que constater ... Il est vrai que les étapes de haute montagne sont moins intéressantes.
    Cependant, et malgré de meilleurs tracés, JM Leblanc n'a jamais cherché a transformer les tracés, pour essayer de créer un nouvelles courses sur les étapes de Hte Montagne. A cela, je trouve C Prudhomme louable dans sa prise de risque concernant certaines étapes de haute montagne, et le schéma général de la course. Il y a bien sur quelques (gros) ratés.
    En terme de "difficultés à composer", André, vous félicitez JM Leblanc qui a du composer avec d'écrasantes dominations. Je trouve que Prudhomme a un environnement plus difficile pour ses tracés : attentisme des coureurs, et image du Tour (rappelons qu'en 2006, ce n'est pas l'année la plus glorieuse en terme de marketing).
    Prudhomme doit "vendre" sa course pour qu'elle soit viable économiquement, il tente d'innover. J'aime ce défi qu'il s'impose, défi qui est aujourd'hui loin d'être réussi certes ! Le Tour 2012 va apporter des éléments de réponses sur ce challenge.

    Pour conclure, je vous dirais que les tracés sont surement moins intéressants aujourd'hui que sous l'ère JM Leblanc, mais que je préfère à ce "conservatisme" taillé pour le coureur qui domine, le challenge Prudhommien, qui, à mon sens, pourrait être mieux réalisé.

    | Florian | donderdag 26 januari 2012 om 22u18

  32. bonsoir Florian,

    Les cronos : j'ai stigmatisé le kilomètrage global des années JM Leblanc* (excepté 1996 et 2000) avec environ 130 km en moyenne quasi exclusivement en plaine.
    En 2011, 41 km c'était beaucoup trop peu, en 2012 je trouve le poids des cronos un peu excessif (96 km en plaine) comparativement au volet montagneux plutot léger. Je trouve que le positionnement du premier crono, le lendemain de la très belle étape de Porrentruy, est une erreur, et sera nuisible au déroulement du trip suisse (les ténors se réserveront je crains). Il aurait été préférable de fixer le repos le lundi.

    C. Prudhomme affiche une volonté de (re)dynamiser la plaine, mais il se contente d' "esquisses".
    Pourquoi le seul Mur de Bretagne quand il était possible d'intégrer 4 ou 5 cotes ?
    Pourquoi ne pas proposer une étape 100% "bords de mer" ?
    Pourquoi "snober" les pavés (2012), les cotes ardennaises (2012), les monts flandriens (2007) ?
    Meme remarque pour les étapes de moyenne montagne (plus nombreuses mais trop légères).
    Ok pour des finals musclés style Les Alouettes (2011), Boulogne (2012), et ok pour des étapes comme Arenberg ou Spa** (2010) ou Autun (2007).

    Les oreillettes : je suis contre leur suppression au niveau des étapes stratégiques. En revanche, je suis ouvert à des étapes de plaine "sans oreillette" qui pourraient favoriser les attaques.

    D'accord avec vous concernant les parcours nouveaux susceptibles de "déplacer" les points de repères. Ces efforts sont méritoires, ... mais "plombés" par l' "obnubilation" d'ASO de maintenir le suspens le plus longtemps possible (audimat quand tu nous tiens ...).
    Au delà de mes préférences personnelles concernant les types de montées à privilégier, les pontes d'Issy auraient pu "durcir" les étapes pyrénéennes décisives avec la perspective de vivre de grands moments quitte à connaitre le nom du vainqueur à 3 ou 4 jours de la fin.

    L'attitude ultra calculatrice des ténors, de leurs mentors mais aussi de coureurs de la deuxième ligne, est un réel problème pour un organisateur quel qu'il soit.

    * vous avez raison concernant le conservatisme excessif de JM Leblanc.

    ** le comportement de certains coureurs ce jour là reste un mystère : la course était lancée et rien ne justifiait l'acceptation de la temporisation orchestrée par Cancellara (alors que les frères Schleck étaient au "dernier échelon"), très suspecte. Incompréhensible !
    Je garde le "scandaleux" pour la voiture qui a renversé quasi volontairement les coureurs vers Saint-Flour, avant de filer lachement, et dont on aurait aimé connaitre les ignominieux occupants.

    salutations.

    | André | vrijdag 27 januari 2012 om 19u37

  33. André, Dom,

    Tout d'abord, je suis sincèrement désolé de ne pas avoir posté de commentaires sur ce débat depuis plus d'un mois.

    Je suis totalement d'accord avec vous, André, sur le mauvais placement du chrono Arc-et-Senans - Besançon. ASO a peut-être trouvé le meilleur moyen de gâcher une magnifique étape dessinée entre Belfort et Porrentruy.
    Cependant, avec une étape de Haute-Montagne supplémentaire, le nombre de kilomètres CLM n'aurait pas été dérangeant. Je maintiens que ces 96 kilomètres, que vous jugez "excessifs" sont présentes sur le parcours dans le seul but d'animer la course !
    Je m'explique : Si les ténors veulent gagner le Tour, l'attentisme ne va pas être une solution, car la plupart des ténors doivent assurer les étapes de montagne afin de ne pas se faire humilier en CLM.
    A mon sens, l'étape de Mûr-De-Bretagne (2011) a été dessinée pour qu'il y ait un minimum de bagarre entre grands, et non pas une courses de baroudeurs, j'aurais moi aussi preferé plusieurs côtes avant la montée finale, mais je trouve que la "course de côte" est totalement justifiable.
    Des étapes 100% bord de mer ont été un succès (La Grande-Motte 2009), je ne comprends pas qu'ASO n'en dessine pas plus.
    Je vous avour mon incompréhension totale devant l'"oubli" des pavés, des Ardennaises, mais également des Monts flandriens au cours des dernières années. J'imagine cependant que la logistique du tour nécessite un vrai travail d'adaptation sur les pavés, travail que n'était peut-être pas prêt à effectuer Prudhomme en 2012. Je préfère croire qu'un grand départ se fera dans le Nord en 2014, et qu'une ou plusieurs étapes pavées seront dessinées à cette occasion.

    Le débat des oreillettes est un débat très difficile, qui est devenu aujourd'hui médiatisé et houleux. Personellement, je trouve que les oreillettes ne valorisent pas l'expérience et l'intelligence d'une coureur, et l'argument de la sécurité est parable. Cependant, chaque camp à des argumentations solides, et bien malin est celui qui arrivera à uniformiser le monde du cyclisme en le positionnant pour ou contre celles-ci.
    Je trouve votre proposition très juste, mais discutable. En effet, je ne comprends pas pourquoi l'intelligence et l'expérience d'un coureur serait valorisée lors d'étapes de plaine et non pas lors d'étapes de montagnes ? Nous plongerions alors dans un débat très interessant mais très long, voire sans fin.

    Il est vrai que la politique de spectacle "du Grand Départ aux Champs-Elysées" est un véritable problème pour ASO, d'autant que le Tour ne peut que difficilement se targuer de grands juges de paix tels que l'Angliru ou le Zoncolan (pour ne citer que les plus célèbre). Cependant, je suis assez opposé à la présence de telles montées dans un grand Tour, je citais à Dom un exemple d'article sur l'Equipe.fr titrant "L'Angliru sacre J.J. Cobo". Trouvez-vous normal qu'un coureur gagne trois semaine de courses sur une seule montée sèche?
    Je pense également qu'ASO essaye, notamment à travers le nombre de kilomètres CLM de forcer la main au grimpeurs, je félicite ASO pour cela. Il est vrai qu'une étape bien dessinée par massif provoquerait du spectacle malgré la relative inutilité des autres étapes. Je suis entièrement d'accord avec vous sur ce point. Il en reste que je déplore la présence de l'Angliru (ou du Cuitu Negru et du Puerto de Ancares cette année en Espagne) ou du Zoncolan. A ce sens, le tracé du Giro 2012 me parait assez intéressant (même si pour le coup, je déplore le manque flagrant de kilomètres CLM, la dernière étape n'en étant pas un, à mes yeux, au vu de sa position dans le calendrier de l'épreuve).

    Le comportement des coureurs à Spa a été conditionné de logiques qui nous échappent entre grandes directions d'équipes. Personne n'osant s'opposer à l'union SaxoBank-RadioShack-Astana lors de cette étape. Quant à la voiture, cet acte est si odieux, qu'il ne mérite même pas le moindre débat, c'est un scandale qui mérite l'uninamité dans sa condamnation !

    Pour en revenir à la Vuelta, et au Tour 2012. Je crains qu'avec l'absence d'Alberto Contador au Tour, celui-ci se transforme en longue course ennuyeuse consacrant C.Evans lors des Contre-la-Montre, tandis que la Vuelta proposera de longues étapes ponctuées par une pseudo-bagarre dans les 5 derniers kilomètres de chaque arrivée en altitude, où A.Contador écrasera la concurrence, qu'il achevera au CLM de Salamanque puis de le triptyque Asturiens.

    Pour moi, le Giro sera de loin le plus beau grand Tour de 2012, mais il n'a aucun mal à l'être. Constat très pessimiste, mais fortement réaliste. Espérons qu'en 2013, C.Prudhomme saura enchaîner de magnifiques étapes de montagne!

    Florian


    | Florian | zondag 04 maart 2012 om 21u28

  34. bonsoir Florian,

    96 km en en crono individuel ne me dérangent nullement. Mais, que ces exercices se déroulent exclusivement en plaine, et dans un contexte aussi peu montagneux, crée un déséquilibre.
    Je m'interroge sur l'objectif d'ASO ? Ok si celui-ci est de contraindre les grimpeurs à faire preuve de plus d'audace et d'initiative ! Non si les 53 km vers Chartres ont pour "vocation" (que renforce le dessin "soft" des trois étapes de haute montagne) le maintien du suspense le plus longtemps possible "coute que coute".
    Une étape de montagne en plus ? Pas nécessairement (8 étapes sont influencées, dont ... Annonay), mais un durcissement des étapes au minimum d'une part, et des enchainements de cols favorables aux attaquants et non à des tactiques défensives d'autre part.

    Vous avez raison ! Mon idée de supprimer les oreillettes pour des étapes de plaine sans particularité est source de "deux poids deux mesures".
    La suppression ne peut se justifier que pour des motifs de sécurité, sinon la porte est ouverte au refus de toute forme de modernisme.
    L'idéal serait de (comme en F1 sur une course de ...deux heures)) pouvoir exercer un controle discret des propos échangés, afin de détecter des comportements qui heurtent l'éthique sportive, ou/et des ententes illicites, voire menaces.

    J'étais en villégiature à ... La Grande Motte (comme en 2009 et 2010, ... après la découverte de cette station balnéaire suite au passage du Tour 2009), et ai suivi la Vuelta 2011 en "différé".
    Si aucun coureur n'émerge au terme de trois semaines de course, le fait que la victoire se joue sur quelques kilomètres très pentu n'est pas à mes yeux outrageant. Cobo a bien mené sa barque en spéculant de la sorte. Lorsqu'une course se joue à la marge, les petits détails (saut de chaine, ...) prennent des proportions extremes.
    Ceci étant, avec un pelé crono individuel de 40 km plus 16 km en collectif (le Tour 2011 offrait 7 km en plus ...) cette Vuelta n'était pas non plus un exemple d'équilibre.

    A titre personnel, j'avoue mon faible pour les montées à forts pourcentages.
    Mais, contrairement à d'autres, je défends les grands raids de 240-250 km bien construits avec des successions de cols sur la fin, où cela se joue parfois sur la dernière montée (à l'usure, au courage, au bluff), avec sur la ligne d'arrivée des écarts significatifs.
    Zoncolan, Angliriu ? des montées à 9 9,5 10% (pas besoin de pourcentages "effarants") en France sont plus rares mais pas inexistantes :
    Plateau de Saix (9km à 9,7%)
    Col du Granon/Tour 1986 (11,5km à 9,2%)
    station du Mourtis (10,3km à 9,2%)
    mont du Chat/Tour 1974 (12,3km à 9,8% et 8km à 10,9%)
    Bisanne-domaine skiable des Saisies (11,4km à 9%)
    Grand Colombier (14km à 9,1%)
    Vaujany (9,4km à 9,6%).
    Je pourrais en citer d'autres (plus pentues sur des distances plus courtes).
    Une course de cote finale ou un crono ne pourraient-ils pas etre tentés sur le Tour sur une de ces montées ?

    Sur le papier, le Giro 2012 est plus emballant que Vuelta et Tour. Les trois grandes étapes de haute montagne (surtout celles des Dolomites) sont superbes.
    Concernant le Tour, je suis plus optimiste que vous : Contador (qui reste, était ? une référence) off, un parcours peu favorable aux grimpeurs, et Evans qui aura un an de plus ...

    Salutations.





    | André | zaterdag 10 maart 2012 om 20u41

  35. Les gagnants des Tours sont toujours des coureurs complets. Les excellents grimpeurs ne sont pas toujours des rouleurs et perdent la course contre la montre.
    Je suis d'accord pour les arrivées en altitude ; cela donne à chaque fois du spectacle. Les espagnols en font peut-être trop mais c'est pour Contador

    | spinoza | dinsdag 31 juli 2012 om 22u56


  36. Cher Florian, Cher André,

    Le Tour nous a endormi tout le mois de juillet et la Vuelta va s'achever demain. On avait dit qu'on ferait le bilan.

    Au niveau de l'intérêt de la course, du suspense et du spectacle, je crois que les choses sont claires...

    Très triste de voir que ce parcours indigne du Tour cette année.

    | Dom | zondag 09 september 2012 om 02u47

  37. Plus que le parcours mal ficelé(a cause des JO?)C est surtout qu il manquait des attaquants pour remuer tout ca.Contador aurait mis le feu aux sky dans la montagne.Le Tour aurait interet a attirer les rodriguez/quintana et cie(c est la qu on voit que l éspèce tend a disparaitre)meme si ceux ci veulent dabord gagner les autres GT

    | bichat | zondag 09 september 2012 om 05u41

  38. Effectivement, après l'arrivée a Madrid, force est de constater que la Vuelta a été haut la main plus interessante que le Tour. Il reste cependant a noter que le plateau de coureur etait totalement différent, car Contador ou Rodriguez auraient crée le spectacle dans le Tour. Je pense donc sincérement que le manque de coureurs attaquants (du fait de leur faiblesse CLM), A.Schleck, A.Contador ou J.Rodriguez auraient crée beaucoup plus de spectacle, car ils auraient été contraints d'attaquer les Sky. Nibali ou VanDenBroeck ne pouvant difficilement faire dérailler le train Sky. Le parcours du Tour était un coup de poker, dans lequel il fallait croire ! Le plateau de coureurs est surement plus responsable de l'insipidité du Tour que le parcours en lui meme. Car n'importe quel favori pouvait tenter quelque chose dans le Grand Colombier, et partir dès le port de Balès. Ils ont gaché leurs opportunités de lacher Wiggins, qui gagne le Tour sur l'attentisme des coureurs, et grace a une équipe qui ecrase la course. Dommage, car le parcours 2012 partait dans le bon sens pour ASO (Col de la Croix, Péguère, Colombier), meme si ce n'est pas aussi rapide que souhaité !

    | Florian | zondag 09 september 2012 om 18u09

  39. Florian,

    Je t'avais dit en janvier que le parcours du Tour allait nous servir une course insipide. Je n'ai aucun mérite, c'était écrit, et contrairement à ce que tu crois, quelque soit le plateau de coureur cela aurait été pareil. Tout simplement car il était impossible d'attaquer sur un tel parcours!

    Dans le cyclisme moderne, il est complètement illusoire de penser qu'on peut faire une course de mouvement en plaçant aussi loin de l'arrivée les cols. Les tracés du type Tour 2012 appellent la course d'attente et cette année, on l'a eu! A l'inverse, la Vuelta nous a donné une vraie course de mouvement, avec un nombre incalculable d'attaque. Il faut dire que le parcours s'y prêtait.

    Il faut préciser quand même que Rodriguez a choisi délibérément de ne pas faire le Tour quand il a vu le tracé. On ne peut pas à la fois regretter son absence et faire tout pour qu'il ne vienne pas!!!

    Enfin, contrairement à toi, je pense que ce parcours (ayant accouché du pire Tour depuis 30 ans de manière unanime) va vraiment dans le mauvais sens et j'espère que Prudhomme et Pescheux vont vite revoir leur copie, en allant chercher quelques idées du côté de la Vuelta et du Giro par exemple. Je suis assez confiant car le parcours 2012 a vraiment fait jaser... Et ASO n'a quand même pas intérêt à tuer la poule aux oeufs d'or.

    | Dom | maandag 10 september 2012 om 01u05

  40. Dom,

    Je reste plus mesuré en ce qui concerne le parcours, il y avait, paradoxalement, dans ce parcours relativement insipide de très belles cartes a jouer, pour de véritable grimpeurs-dynamiteurs, mais comme les autres GT leurs sont entierement destinés, pourquoi s'embeteraient t'ils a courir le Tour? Cela pose une éternelle question, quel est le profil type du coureur qui doit gagner le Tour? Le meilleur grimpeur (comme pour la Vuelta ou le Giro 2012) ou un coureur plus complet ?
    Le Tour n'avait peut etre pas un parcours magnifique, mais l'arrivée a Porrentruy, l'étape Alpestre, l'arrivée a Luchon, ou l'enchainement Balès-Peuragudes offrait il me semble de nombreuses possibilités aux grimpeurs de lacher Wiggins, mais il n'y a eu que très peu de grimpeurs capable de suivre le train Sky, alors de la a attaquer ... Je reste convaincu que la présence d'Andy Schleck ou d'Alberto Contador aurait totalement changé la physionomie de ce Tour, mais il est trop tard pour le refaire hein !
    Si Nibali, profitant de ses capacités de descendeurs avait porté l'attaque dès le Mollard, ou dès le pied de Balès, voire en bas de Peyresourde, les choses auraient été bien différentes. Le seul problème est que le parcours obligait a prendre des risques, et la course etait verrouillé par une équipe qui a au moins 4 coureurs capable de rentrer dans un Top10 ...

    | Florian | maandag 10 september 2012 om 09u03

  41. Florian,

    Je fais référence à ton post 1, départ de notre conversation. Le quotidien As a dit que c'était la plus belle Vuelta de l'histoire. Ton avis par rapport à ça?

    Au passage, sur les 4 premiers de la Vuelta, 2 étaient au Tour et le 3ème a choisi de délibérément de ne pas y aller...

    | Dom | maandag 10 september 2012 om 22u55

  42. dom,

    Ce qui dit As est totalement plausible, en termes de course, aucun "mythe" comme l'Angliru n'est venu tué la course, meme si pour moi la Bola delMundo la veille de Madrid était peut etre de trop.
    Je ne connais pas assez la course Espagnole pour juger, mais les transferts sont énormissimes, et il n'y a aucun équilibre dans le tracé.

    Quant aux coureurs : Valverde, sur le Tour, a vite été éloigné au classement général, Rodriguez n'y a pas été car il sait qu'il trop faible CLM. Le seul coureur capable de lacher Wiggins en montagne et de créer du spectacle étant Froome, il est difficile d'esperer quoi que ce soit en terme de spectacle !

    | florian | dinsdag 11 september 2012 om 08u39


  43. Rodriguez : Trop faible en chrono ou complètement découragé par un parcours où il ne pouvait s'exprimer en montagne. Bien évidemment, c'est la seconde solution. Il l'a expliqué lui-même.

    | Dom | donderdag 13 september 2012 om 23u44