Toegevoegd: vrijdag 30 oktober 2009 om 18u06
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Er zijn 48 reacties!
  1. bsr rené.
    J'ai vu le tracé du giro 2010 et c'est du lourd.
    des cols très difficile sont proposés et il y en a 39 en tout.

    | fred | maandag 26 oktober 2009 om 19u00

  2. J'ai déplacé votre commentaire ici car il me semblait plus à sa place ici :-).

    | Thomas Vergouwen | maandag 26 oktober 2009 om 23u19

  3. slt thomas.
    aucun soucis.
    merci d'avoir mit toutes les étapes.

    | fred | dinsdag 27 oktober 2009 om 09u59

  4. Bonjour Fred,

    Puisque Thomas a eu le flair et l'amabilité d'ouvrir un forum sur le prochain Giro, je vous réponds ici sans que quiconque m'épingle pour "hors sujet".
    Indiscutablement, la 93ème édition de la Corsa rosa s'annonce plus hard que la "Grande Boucle". Angelo Zomegnan et son staff ont placé sur le chemin des coureurs quelques "obstacles" majeurs, quoique non inédits (1). Oui..., mais... Quitte à passer pour un pinailleur invétéré, je trouve le tracé fort mal dessiné, en particulier pour la dernière semaine, en zigzags. Approfondissons un peu les tronçons montagneux. Les organisateurs annoncent le Terminillo avec 16,1 km à 7,3% depuis Vazia. Or, le peloton traversera aussi Rieti où débute la pente (environ 3,8% pour les trois premiers kilomètres), ce qui donne 19,6 km à 6,5%. Lors de la 14ème étape, les concurrents escaladeront le Monte Grappa (18,9 km à 7,9%). Malheureusement, le point culminant (1675 m) de l'itinéraire (le véritable sommet affiche 1745 m) se trouve à 41,6 km, dont 15,8 de plat, d'Asolo. De quoi favoriser les regroupements. Autres fausses bonnes idées: le vendredi 28 mai, après la montée vers Trivigno et celle du Mortirolo (sans équivalent en France avec ses 12,8 km à 10,3%!), au lieu de prévoir la ligne blanche, soit au bas de la descente à Monno, soit (mieux encore) en haut du Monte Padrio (1825 m, 9,5 km à 9,8%) ou du Monte Colmo (1850 m, 12,5 km à 9,4%), rebelote vers Aprica (13,9 km à 3,6%, une déclivité assez faible, négligée, comme noté ci-dessus, pour l'amorce du Terminillo). Alors qu'après le Zoncolan, il eût été logique d'aborder les Dolomites linéairement par l'est, et donc le Gavia, qui aura l'honneur d'être la "Cima Coppi", par son versant le plus pentu (17,3 km à 7,9%, par Ponte di Legno), le 29 mai, on partira de Bormio. Idem pour le Tonale, le terme de "l'étape-reine" après 11 km à 5,7%, alors que de l'autre côté, il y a 14,5 km à 6,8%. En consultant la carte du Trentin-Haut-Adige, ces va-et-vient assez débiles sautent aux yeux. Le contre-la-montre entre San Vigilio di Marebbe et le Plan de Corones promet au minimum du spectacle. Toutefois, s'il pleut ou s'il reste trop de neige, l'exercice tombera à l'eau. Les six derniers kilomètres, après la barrière du Passo Furcia, ne sont pas asphaltés. En résumé, pourquoi proposer "du lourd", comme vous l'avez écrit avant-hier, si l'on réfrène son "audace" en rechignant à profiter pleinement des potentialités qu'offre le terrain? Financièrement peut-être pas, mais stratégiquement, il s'agit de "placements" à mauvais escient. J'ai dénombré huit étapes d'une longueur supérieure à 200 bornes, dont celle du mercredi 19 mai, à 256. De plus, la foultitude de transferts (je ne parle même pas du rapatriement des Pays-Bas vers la Botte) risque de peser également dans les organismes. Les deux journées de "repos" seront consacrées à des migrations.
    Hier, j'ai imaginé comment j'agencerais l'ultime semaine du Giro, sur la base d'un parcours voisin de celui commis par les gens de RCS Sport. Je vous livre les fruits de mon "travail".
    - Belluno - Pocol: 146 km, avec le Passo Cibiana (1536 m, 9,8 km à 7,8%, 2ème cat.), le Duran (1601 m, 8,2 km à 8,2%, 1ère cat.), le colle Santa Lucia (1485 m, 8 km à 5,7%, 2ème cat.) et le Passo di Giau (2236 m, 10,1 km à 9,1%, HC), à 9,2 km du but.
    - Cortina d'Ampezzo - Prene: 176 km, avec le Passo Tre Croci (1809 m, 7,9 km à 7,3%, 2ème cat.), le Passo di Monte Giovo (2094 m, 15 km à 7,5%, 1ère cat.), la grimpée vers Prene (1424 m, 11,2 km à 8,5%, HC).
    * Repos à Merano.
    - Merano - Bolzano: 31 km de "plat" c.l.m.
    - Bolzano - Valda: 145 km, avec le passage à Tires (8,5 km à 8,1%, 1ère cat.), le Passo Nigra (1688 m, 7,7 km à 8,2% après San Cipriano), le Passo di Lavaze (1805 m, 9,5 km à 8,4%, 1ère cat.), le colle di Cauria (1512 m, 12,7 km à 10%, HC), puis une descente de 11 kilomètres et demi.
    - Mezzolombardo - Monte Colmo: 175 km, avec le Tonale par son flanc oriental, le Monte Padrio, le Mortirolo par Mazzo di Valtelina, comme dans la version officielle, et la grimpée finale. J'ai déjà indiqué les coordonnées de ces ascensions.
    - Pour clore l'épreuve, Breno - Milano: 138 km, avec quatre passages au coeur de la métropole lombarde.
    Je respecte scrupuleusement les critères que j'ai édictés: des trajets plus courts, des ascensions très ardues, beaucoup moins de transhumances.
    Excellente lecture.
    Tchao,

    René

    (1) L'Archivio delle salite d'Europa (site ciclismo.sitiasp.it) en liste maints, très praticables, avec des pourcentages assez effrayants.

    | René HAMM | woensdag 28 oktober 2009 om 16u36

  5. slt rené.
    déja le giro 2010 sera plus intérréssant que cette année rien qu'a voir le nombres de cols ce n'est pas comparable.
    concernant son tracé on comprend pourquoi les mecs se chargent mais mal tracé ou pas les cols sont impressionnants... la pour le coup c'est un giro pour pur grimpeur et si cela avait été il y a 10 ou 12 ans en arrière pantani l'aurait écrasé.

    les étapes de 200 km ne me gènent pas ce sont des pros et il y a encore 20 ans sur le tour de france il y avait des étapes de 300 Km c'est leur boulot donc ils doivent s'adapter a tout style de parcours.

    ce que l'on peut reprocher c'est le départ de hollande ou de belgique.

    pour le tour de france c'est pas méchant ce sont des pays frontaliers mais concernant l'espagne ou l'italie je confirme que ce n'est pas terrible mais c'est l'évolution.

    Maintenant le plus intérressant sur les grands tours c'est a la limite les tracés car au niveau course et grands champions cela commence a dater que l'on soit limité sur ces plan-la.

    Sur le giro 2010 c'est quand mème un très bon cru pour les grands cols.

    | fred | woensdag 28 oktober 2009 om 17u04

  6. Bonsoir Fred,

    Pour moi, le tracé ne relève pas de la bagatelle, du "détail". Si vous en avez la possibilité, dépliez une carte du Trentin-Haut-Adige et vous constaterez à quel point celui imposé par Angelo Zomegnan et ses collègues est abracadabrantesque. Deux exemples: le 28 mai, on part de Brescia pour retourner dans les Dolomites, le surlendemain, après un voyage en voiture d'environ 145 kilomètres, on redescend pour se fixer à Vérone, distante de 55 bornes de... Brescia. Le 29, les coureurs effectueront, en sens inverse, une grande partie de l'itinéraire emprunté, la veille, assis dans le bus de l'équipe. Si je plaide pour des tronçons montagneux très exigeants, en revanche, j'épargnerais ce genre de "fantaisies" aux concurrents. C'est d'autant plus stupide en Italie, un pays relativement petit, très exigu (sauf dans le haut de la Botte), représentant les trois cinquièmes de l'Hexagone.
    Les étapes d'une longueur entre 200 et 225 kilomètres devraient constituer l'exception. Alors, pour trois cents kilomètres, j'oppose un niet ferme et définitif. Sept à huit heures en selle me semblerait insensé, en tout cas dans un Tour. A la limite, pour une classique, okay!
    J'approuve évidemment l'arrivée au Zoncolan et au Plan de Corones. Mais inscrire au programme le Grappa (j'aurais laissé de côté le Terminillo pour décider d'une arrivée sur le Monte surplombant Semonzo), le Mortirolo et le Gavia en les plaçant sur le parcours de telle sorte qu'ils ne jouent pas le rôle dû à leur rang ainsi qu'à leur degré de complexité revient à les galvauder. Idem lorsque chez nous on bifurque vers Pau après le Tourmalet ou l'Aubisque.
    Ciao,

    René

    | René HAMM | woensdag 28 oktober 2009 om 18u10

  7. bsr rené,
    si on prend l'exemple du tour de france 97 l'étape d'andorre arcalis comme celle de pampelune l'année précédente c'est abusé mais celle de courchevel en 97 aussi car 3 cols de 20 Bornes sur 148 Km c'est chaud et on arrive aux excés que l'on a connu.
    Mais faire une étape de plat sur 250 Bornes ( c'est mon point de vue )c'est pas méchant par contre pour la montagne c'est vrai qu'il faut arréter.

    Faire des étapes moin longue incite des tours moin long mais pas forcément plus passionnant d'aileurs après 97 on a eu 2003 de bon c'est pas beaucoup pour le tour de france depuis 12 ans.
    Le giro c'est différent mais mème si le tracé n'est pas cohérent le principal est de mettre des ascencions qui peuvent faire la différence la il y en a.

    Dans le giro les cols comme le stelvio m'impressionne et le monte grappa c'est du lourd.

    Leblanc faisait des tours classique et beaucoup de monde n'aimaient pas,
    la le giro est peut-ètre fantaisiste mais il y a de belles étapes de montagne, après les transferts c'est leurs choix.

    Dans tous les cas cela n'empechera pas les gars de se doper.

    Ce sont les coureurs qui font la course donc ils doivent s'adapter a tous les tracés mème s'il y a peu de repos pour cause de transferts.

    le giro sera plus intérressant que le tour a mon avis mais l'idée des pavés ca change.

    | fred | woensdag 28 oktober 2009 om 20u19

  8. Je suis d'accord à propos des transferts, c'est aux coureurs de devoir s'adapter, même si la tendance sur le Tour de France est à la limitation des grands trajets en voiture , quand on regarde la carte du Tour 2008 et 2009 on a déjà vu pire. Sous l'ère Leblanc on avait régulièrement des transferts assez long y'a qu'a regarder la carte des Tours 2004 et surtout 2005, mais c'est surtout dû aux candidatures déposées à notre époque le Tour de France c'est une moyenne de 30,35 villes étapes où le lieu de départ est très souvent different du lieu d'arrivée la veille...
    Concernant le Giro c'est clair qu'il va en falloir du gazole,entre le Terminillo et Frosinone, ou encore Cesenatico et Ferrara y'a du kilomètre sans parler (comme l'a fait remarqué René), entre le Passo del Tonale et Verone...
    Sinan si on regarde le parcours, effectivement c'est un très beau tracé, mais il fait un peu trop "frère jumeau" du Giro 2008 à mon gout, et il aurait pu passer ds les Alpes Italiennes franchement même si il y a moins de routes qu'en France, un passage ds le Queyras ou le Mercantour n'aurais pas fait de mal ;)

    | thibaut | donderdag 29 oktober 2009 om 23u14

  9. ce qui est intérressant sur ce tracé c'est qu'il y a les cols pour faire la différence cela change du tour.
    l'année prochaine tu vires les pavés et l'arrivée au sommet du tourmalet il n'y a rien d'extraordinaire.
    Comme je l'avais dit par la passé le port de pailhères et le port de balès mème si ce sont des cols dur n'ont jamais été décisif donc a voir.
    Je trouve assez risqué le fait de tout miser sur un massif...
    en italie tu peux faire des tracé plus cohérent mais si on veut le faire en passant du nord au sud ou vice versa il faudra peut-ètre faire des étapes plus longues...avec montagne ou pas.
    Sur la vuelta on peut trouver plus de choses sur les tracés des tours précédent pour le giro c'est un peu plus compliqué.

    | fred | vrijdag 30 oktober 2009 om 16u44

  10. Bonsoir Thibaut,

    Avec une étape de montagne dans le Latium, une dans le Frioul, une dans le Trentin et trois dans le Haut-Adige, en rajouter dans les Alpes aurait été too much. Cependant, compte tenu du profil, avec le transfert des Pays-Bas à Cuneo via l'aéroport international Sandro Pertini de Turin-Caselle, au pied des montagnes piémontaises, il ne m'eût pas paru incongru de prévoir l'un ou l'autre tronçon dans cette région et d'alléger le programme dolomitain. Les possibilités ne manquent pas. Là encore, j'invite à étudier la carte routière (1). Je ne citerai ici que trois "géants" enquillables à la file: le Valcavera (2416 m, 22,8 km à 7,1%), le Sampeyre (2284 m, 16,2 km à 8,2%) et le colle dell'Agnello, le plus haut sommet accessible en Italie sur une chaussée macadamisée (2744 m, 13,9km à 8,1%, dont 5 à 10% et 2 à 10,5% de moyenne, dans sa seconde portion à forte inclinaison après un faux-plat de 3,4 km).
    Si dans mes interventions sur le Tour de France j'ai énoncé x grimpées auxquelles j'attribue le prédicat "hors catégorie", aucune n'atteint l'escarpement du Zoncolan et du Mortirolo. Les derniers 12,3 km à 9,7% du Mont du Chat depuis Le Bourget-du-Lac et Labérouat (1450 m, 10 km à 9,7%) s'en rapprochent. En revanche, je dresserais un parallèle entre le Terminillo, à partir de Vazia, et l'Aubisque par Laruns, le Grappa (2), tel qu'il sera escaladé le 22 mai, et le Ventoux, le Plan de Corones et le Signal de Bisanne (14,4 km à 8,5% par sa voie "classique"), encore que celui-ci soit goudronné jusqu'au bout. Le Gavia, comparable, côté sud, au Tourmalet, servira-t-il de "juge de paix" lors de "l'étape reine", alors qu'il n'affiche "que" 5,6% de moyenne à la sortie de Bormio? En conséquence, oui, les coureurs se coltineront quelques gros obstacles, mais malheureusement, hormis le Terminillo, le Zoncolan et le Plan de Corones, les autres difficultés supposées majeures sont très mal exploitées. Avant-hier, Fred insistait sur les ascensions susceptibles de générer des différences. Je n'imagine pas que les favoris se découvriront dans le Grappa, alors qu'après le franchissement de celui-ci, il restera 41,6 kilomètres jusqu'à Asolo. Je trouve cela aussi inane que de fixer, comme cette année, une arrivée à Tarbes ou à Pau, l'été prochain, au sortir des Pyrénées.
    Comme sans doute beaucoup d'autres, je m'octroie parfois le rôle du grand ordonnateur de la Grande Boucle, du Giro et du Tour de Suisse, non sans avoir arrêté des critères. Je maintiens que des pensums journaliers plus courts, des montées à forte déclivité et des longs transferts réduits au strict minimum (d'où l'importance du tracé global) modifieraient la donne. Avec des parcours comme ceux que j'ai esquissés, mercredi, dans mon message numéroté 4, sans dizaines de bornes en vallée, je gage qu'il y aurait du sport, et pas uniquement dans l'ultime escalade.
    Tchao,

    René

    (1) Les plus complètes sont celles confectionnées par Hallwag Kümmerly + Frey à Schönbühl-Bern (Suisse).
    (2) Il mériterait une arrivée à son faîte, situé à 1745 m, à l'issue de 18,5 kilomètres à 8,3% depuis Semonzo.

    | René HAMM | vrijdag 30 oktober 2009 om 18u18

  11. quand on voit la configuration du massif alpin on peut constater notamment pour les alpes francaises ( alpes maritimes,haute-provence,hautes alpes ou la savoie que les chaines traversées sont très hautes donc cols très long et pas mal de vallée entre chaque ascencions c'est comme ca on ne peut rien y faire.

    Dans les pyrénées on fait que montées et descentes peu ou pas de vallée mais les cols sont moin haut et moin long sauf pour quelques exceptions et surtout l'altitude et moin présente...c'est plus difficile d'aller faire une route autour de l'iseran qu'en arriège par exemple.

    Ce qui n'enlève en rien la difficulté des cols pyrénéens car il y a autant de HC que dans les alpes francaise ca se jouent a quelques ascencions près.

    Dans le giro c'est un peu le mème style de montagne dans les dolomites montées et descentes peu de vallée des ascencions pas forcément longues mais plus sèches que chez nous,par contre suivant les endroits ce n'est pas forcément très haut non plus mais c'est dur.

    Après je ne connais pas toutes les ascencions d'italie mais un grand tour doit ètre pour un coureur complet sinon il n'y aurait que des étapes de montagnes et cela ne serait pas forcément plus intérressant car ce sont les coureurs qui font la course.

    René pour le monte grappa je ne suis pas d'accord si les mecs ils en ont ils peuvent faire les 41 K restant après c'est dans la tète en plus des jambes évidemment.

    Hinault ne se posait pas de question il partait quelque soit le tracé,en 96 a pampelune les mecs y sont allés c'est une question de mentalité.
    En 97 a courchevel les gars partent dans le glandon en 94 lors de l'étape de val-thorens ce ne fut pas le cas mais si tu fais la mème étape en 97 il y a au moin 130 ou 150 H-Délais.

    Ce qui est beau en italie c'est surtout la difficulté de certains cols.
    stelvio,gavia,mortirolo,monte zoncolan,plan de corones et d'autres encore c'est du lourd la on peut dire que c'est pour les purs grimpeurs.

    En espagne tu as moin de cols dur mais après de la a dire que cela vaut le tour de france je n'y crois pas car le tour peut se perdre tous les jours, le rythme,les coureurs tout est différent...

    | fred | vrijdag 30 oktober 2009 om 21u08

  12. Bonjour Fred,

    9 H 45.
    Heureusement que mon cerveau est moins embrumé, ce matin, que la colline du Bischenberg sur laquelle j\'habite.
    Je consacre mes premiers traits de plume de ce samedi à vous répondre.
    Dussions-nous échanger x emails sur le blog paris.thover, nous ne tomberons pas d\'accord. A chacun ses conceptions, sa \"philosophie\".
    Je réfute imperturbablement la multiplication des étapes supérieures à 200 kilomètres et fixerai le \"seuil de tolérance\" à cinq heures et demi quotidiennes en selle. Je condamne sans ambages l\'idée que les coureurs \"n\'ont qu\'à s\'adapter\" à ce que leur imposent les organisateurs. Beaucoup se plaignent de l\'amplitude, entre le lever, très tôt, et la douche revigorante, le soir, à l\'hôtel. Si, au regard du profil, le Giro est indicutablement plus dur que la \"Grande Boucle\", la pénibilité de celle-ci résulte essentiellement du brimborium collatéral, des obligations vis-à-vis des médias, en particulier de France Télévisions dont les \"journalistes\" (?!?) vampirisent littéralement leurs interlocuteurs en short et maillot, y compris lorsque ces derniers sont couchés sur leur lit. Leur arracher un mot (alors que la plupart d\'entre eux n\'ont vraiment rien de passionnant à dire!) leur semble un haut fait susceptible d\'enjoliver leur curriculum vitae. La manière dont les deux chaînes détentrices des droits, installées sur l\'esplanade Henri de France, meublent leur programme me laisse assez pantois.
    Vous citez souvent Bernard Hinault et vantez ses exploits. Le 12 juillet 1978, au départ de la demi-étape vers Toulouse, le \"blaireau\", alors néophyte sur le Tour qu\'il remportera onze jours plus tard, s\'était mis en première ligne pour dénoncer les déplorables conditions de travail (transferts, phases de récupération bien trop étriquées...). André Chalmel, son équipier chez Renault-Gitane-Campagnolo, avait déclaré: \"Nous ne demandons pas plus d\'argent, mais simplement un peu plus de considération\".
    J\'oeuvre actuellement à une étude circonstanciée quant aux ascensions sur notre continent, que je synthétiserai d\'ici février 2010. La péninsule transalpine en possède infiniment plus au-dessus de 8,5% (distance minimale: 8,5 km) que l\'Hexagone (1). Aux personnes intéressées par cette question, mais non convaincues de la justesse de ma thèse, je recommande de cliquer sur l\'Archivio delle salite d\'Europa. Livio Marzoli et ses potes recensent 4476 montées dans la patrie de Damiano Cunego, dont la superficie ne représente que les trois cinquièmes de notre pays, et 1687 chez nous. Je signale également climbbyke.com ainsi que le dossier quasi-exhaustif, coordonné par Guy Bodoin, afférent aux grimpées sous nos latitudes (www.centcols.org). Il semblerait que le portail Geocities avec les challenging road climbs ait giclé très récemment. J\'avais vraiment eu le nez creux de l\'imprimer. Dans un classement des trente pentes très hard, parfaitement carrossables, les autochtones se compteraient sur les doigts d\'une main, voire brilleraient par leur absence. Je déplore d\'autant plus [sorry de me répéter!] que les gens d\'A.S.O. négligent systématiquement la plupart d\'entre elles. Un tel \"hot parade\" est évidemment subjectif, car il dépend surtout des critères retenus. Pour moi, les 12,8 kilomètres à 10,3% du Mortirolo devancent nettement les 18,1 à 6,9% du Galibier ou même les 19 à 7,4% du Tourmalet.
    Pour conclure, je rebondis sur deux autres éléments de votre message d\'hier soir. Quelle belle étape à concocter avec le Stelvio (plus de 7% sur 24,3 kilomètres d\'un côté et 21,5 sur l\'adret) à la sortie de Bormio après le franchissement du Gavia par son versant sud (17,3 km à 7,9%)! Je gagerais dès maintenant que, le samedi 22 mai, les favoris n\'attaqueront pas dans le Monte Grappa, qui mériterait assurément un statut plus flatteur, dans l\'intention de creuser un écart à Asolo.
    Tchao,

    René

    (1) Le \"palmarès\" de l\'Autriche et de la Suisse m\'impressionne pareillement.

    | René HAMM | zaterdag 31 oktober 2009 om 13u59

  13. Rebonjour Fred,

    Une précision. Le "seuil de tolérance" de cinq heures et demi quotidiennes en selle n'est évidemment que purement théorique, car ce sont les coureurs qui déterminent la vitesse de pédalage et donc le temps qu'ils mettent entre la ville-départ et la ligne blanche.
    Une observation à propos d'un des points que vous avez soulevés hier soir. Vous avez comparé les possibilités autour de l'Iseran et celles en Ariège. Le second plus haut sommet français bitumé, je l'aborderais toujours depuis Bonneval-sur-Arc (12,9 km à 7,4%). Terminus, soit Val d'Isère après 17 bornes de descente, soit la station de Bon-Conseil au-dessus de Sainte-Foy-Tarentaise (1550 m, 4,6 km à 10,91%). En l'occurrence, j'acquiesce à votre remarque, mais ajoute que globalement le massif alpin offre davantage de potentialités que les Pyrénées. Mais si les gens d'A.S.O. prévoient quasiment chaque année une virée entre Saint-Béat et Saint-Girons, c'est parce qu'ils manquent singulièrement d'imagination. Je me suis déjà exprimé sur les itinéraires très sélectifs qu'offre le Pays basque.
    Tchao,

    René

    | René HAMM | zaterdag 31 oktober 2009 om 16u21

  14. bsr rené.
    concernant l'opinion des personnes chacun pense ce qu'il veut c'est certain mème si cela peut-ètre discutable et je me mets dans le lot.

    Mais pour hinault je sais qu'il s'est plein a son époque mais cela ne l'a pas empéché de gagner 5 tours de france et tout ce qui suit.

    Quand on se plaint soit on change soit on se tait et hinault faisait les courses et il les gagnées...ca me fait penser a un mec qui roule a 200 km/h et qui va dire je dois arréter mais il continue,quand on veut on peut,( tout dépend de la situation évidemment ), après chacun sa manière de penser et de faire mais sur ce plan la hinault n'est pas le meilleur exemple.

    Oui les coureurs doivent s'adapter comment ils faisaient il y a 50 ans et plus, des étapes de plus de 300 Km il y en a eu un bon petit paquet dans le tour.

    On est en 2009,ce sont des hommes oui,des pros oui et on va réduire leurs nombres de kilomètres car c'est trop dur alors qu'ils gagnent 10 fois plus qu'il y a 20 ans pour certains faut pas abuser.

    Si les coureurs ne sont pas contents ils peuvent changer et aller travailler dans le batiment par exemple pour le SMIC et on verra s'ils préfèrent ne pas courir,les massages, les bon salaires...etc.
    Mème si le cyclisme est certainement le sport le plus difficile faut pas éxagérer sur les coureurs de notre époque sinon que dire pour les anciens...

    Concernant les commentaires sur le tour je confirmes que cela devient lourd vu qu'ils ne sont pas terrible.

    L'argent dirige le monde donc je doutes que l'ont voyent beaucoup de nouveautés dans les années a venir sur le tour de france sauf pour les départs a l'étranger.
    Si demain celui-ci peut partir de chine,du japon ou d'australie ils le feront.

    | fred | zaterdag 31 oktober 2009 om 19u28

  15. Concernant les cols le tourmalet et un peu plus dur que le galibier mais on pourrait classer le second plus difficile par valloire car on fait le télégraphe avant et on monte a 2645 Mètres je crois.

    Le ventoux comme la madeleine du coté de la chambre c'est du lourd tout comme le glandon par le versant nord mais après c'est psychologique pour certains coureurs...tourmalet,galibier,ventoux ca fait peur.

    En italie il y a souvent des cols comme joux-plane donc on peut y créer des écarts mais il y a aussi des ascencions très longues a pourcentage assez dur ce qui est fort intérressant pour faire les tracés et voir des grimpeurs gagner.

    Un pur grimpeur aimera des changements de rythme et en italie c'est le pied...une pente qui reste a 7% sur 10,12 ou 15 Km ne fera pas forcément beaucoup d'écarts d'ailleurs on peut le voir avec le plateau de beille mème si pantani a gagné la-bas.
    Des personnes pourront toujours dire il faut un col avant mais une ascencion dur fera des écarts.

    le mortirolo et le port de larrau en sont de bons exemples.

    Mais c'est vrai que le giro peut faire réver pour voir des tours très montagneux.

    | fred | zaterdag 31 oktober 2009 om 21u03

  16. Beste Thomas,
    Etappe 3 zou misschien Noordwijkerhout aan doen, en in ieder geval Alphen niet! Is hier reeds meer over bekend? Ben benieuwd!

    | Kees Warmerdam | maandag 02 november 2009 om 16u16

  17. Bonsoir Fred,

    Bernard Hinault, en début de carrière à l'époque de la mini-"grève" de Valence-d'Agen, était sensible aux excès imposés par les organisateurs. Du reste, ceux-ci apportèrent quelques améliorations, qui calmèrent les ardeurs "militantes" des meneurs au sein du peloton. Je déplore qu'au fil des ans il n'y ait pas eu de changements notoires, ni davantage de contestation de la part des principaux concernés.
    Nous pourrions épiloguer longuement sur les rémunérations des cyclistes, qui ont bénéficié, comme la plupart des sportifs, du tristement célèbre "arrêt Bosman", rendu le 15 décembre 1995 par la Cour de Justice des Communautés européennes à Luxembourg. Deux des effets induits par la décision de supprimer les indemnités de transfert pour les footballeurs en fin de contrat ainsi que les quotas de joueurs étrangers, citoyens d'un pays de l'U.E.: la professionnalisation de disciplines, comme le rugby, le handball, le basket-ball ainsi que l'explosion des salaires. Je referme la parenthèse en ajoutant que les émoluments et primes versés aux coureurs ne sont pas calculées en fonction du degré de difficulté des épreuves; c'est la loi de l'offre et de la demande, donc la surenchère pratiquée par les patrons d'équipe. Loin de moi l'intention de plaindre ces messieurs (je connais maintes personnes infiniment moins bien loties qu'eux!), mais je ne démordrai pas de ma thèse: des étapes de montagne (rangs 4 et 5) plus courtes (entre 140 et 180 bornes) avec des ascensions très accentuées rehausseraient l'intérêt de la course. Je ne connais pas d'exemple correspondant vraiment à mes critères (dans de précédents messages, j'avais imaginé quelques parcours); par conséquent, cela reste de la théorie. Samedi soir, vous-même aviez écrit que des pentes à 7% (ce qui est déjà costaud) sur dix, douze ou quinze kilomètres ne creusent pas forcément d'importants écarts. Pour moi, le seuil de grosse difficulté commence avec des pourcentages supérieurs à 8%. Une précision: le plateau de Beille affiche 15,8 km à 7,9% et justifie pleinement son classement en hors-catégorie.
    Sur l'usage au meilleur escient du Mortirolo, je me suis déjà extériorisé. Le Port de Larrau n'est pas idéalement placé pour servir de rampe de lancement, puisqu'après l'avoir franchi, on roule longtemps sur un terrain à très faible pourcentage avant d'aborder le col de la Pierre Saint-Martin. Je préconiserais une arrivée au col d'Erroymendi (1362 m, 10,8 km à 9,1%); après le sommet, il y a 1,2 km quasiment plat, avant l'attaque du Larrau proprement dit.
    Excellente soirée,

    René

    | René HAMM | maandag 02 november 2009 om 17u54

  18. Bonsoir rené,
    Je connais très bien l'arret bosman et sachant que je suis le foot et le vélo depuis que je suis gosse j'ai pu voir quand j'étais un peu plus agé les conséquences de ce problème dans le sport...mais le cyclisme est un sport de coeur a la différence du foot.

    Maintenant les étapes de 140 Km ne donnent pas forcément beaucoup de courses.
    en 1994 bourg-d'oisans-val thorens :
    Il ne s'y passe pas grand-chose a part la chute de marco Pantani et le fait qu'il y est environ 60 H-Délais.

    L'étape de Bourg-d'oisans-courchevel en 1997 rentra dans la légende car la course part d'entrée mais il y a malheureusement eu ce que l'on connait par la suite.
    Faire des étapes au dela de 170 Km jusqu'a 200 Km ok,
    mais plus c'est vrai que c'est beaucoup trop.

    Comme je l'ai déja dit a plusieurs reprises ce sont les coureurs qui font la course quelque soit le tracé.

    Après l'affaire festina tout a changé,
    la mentalité,le tracé des tours,l'évolution du dopage...le cyclisme a l'ancienne c'est fini depuis longtemps.

    | fred | maandag 02 november 2009 om 20u56

  19. comme étape courte on pourrait faire:
    barcelonnette-le granon: vars,izoard,le granon.
    briancon-l'alpe d'huez : galibier,télégraphe,croix de fer,l'alpe d'huez.
    bourg-d'oisans-le granon : croix de fer,télégraphe,galibier,le granon.
    bourg-d'oisans-val d'isère: galibier,télégraphe,l'iseran.
    bourg st maurice-verbier : petit st bernard,colle san carlo?,grand st bernard,verbier.
    cuneo-super-sauze : la lombarde,bonnette,super sauze.
    bourg-d'oisans-les deux alpes : croix de fer,télégraphe,galibier,les deux alpes.
    bourg-d'oisans-les menuires,meribel ou valmorel: glandon ou croix de fer,madeleine + une des 3 stations cités.
    Je ne parle pas des pyrénées par préférences pour les alpes.

    | fred | maandag 02 november 2009 om 23u13

  20. j'ai prit les routes souvent empruntés mais cela n'empèche en rien d'introduire des nouvelles arrivées près des cols cités.

    | fred | woensdag 04 november 2009 om 17u43

  21. Bonsoir Fred,

    Le profil du Giro 2010 ne semble pas inspirer grand monde, puisque nous sommes les seuls à alimenter cette page du blog. Et encore, là vous reparlez du Tour de France. Le Granon n'a figuré qu'une seule fois au programme, le 20 juillet 1986, lors du 17ème tronçon, en provenance de Gap, remporté par l'Ibère Eduardo Chozas. Il vaut mieux aborder ce col (2413 m, 11,5 km à 9,2%) après avoir franchi le Télégraphe et le Galibier. Vous mentionnez l'étape Bourg-d'Oisans - Courchevel du 20 juillet 1997, "entrée dans la légende"; j'ai vérifié: elle n'avait "que" 148 kilomètres.
    Lors de mes précédentes interventions, j'avais déjà dessiné quelques itinéraires "courts".
    J'en rajoute trois autres, pas forcément pour une même édition, dans le massif alpin.
    * Nantua - Ubine: 156,5 km, par Genève, le Salève (1307 m, 9,5 km à 8,4%), le col du Cou (1116 m, 6 km à 8,9%), celui du Feu (1117 m, 7 km à 6,6%), le Corbier (1235 m, 6 km à 8,6%) et la montée vers Ubine depuis Centfontaines (1495 m, 6,5 km à 9,4%). Le Chablais, encore une région aux potentialités négligées!
    * Albertville - Saint-Pierre-de-Chartreuse : 143 km, avec le col de Marocaz (958 m, 7,4 km à 8,2%), la côte de Saint-Marcel-d'en-Haut (1070 m, 7,8 km à 9,1%), le col du Coq (1434 m, 12,9 km à 8,5%), puis dix bornes de descente.
    * La Tour-du-Pin - Val Pelouse: 143,5 km, par le col de la Crusille (573 m, 7 km à 4,5%), celui de l'Epine (980 m, 7 km à 7,8%), le Granier (1134 m, 11,5 km à 7,2%), la côte de Saint-Marcel-d'en-Haut (1070 m, 6,3 km à 9,5%; il y a un kilomètre et demi en moins que dans le tracé précédent, car on ne passe pas par Chapareillan), le Barioz (1041 m, 5,9 km à 6,8%) et, enfin, l'escapade vers l'ancienne station (1728 m, 13,2 km à 8,9%).
    Deux triptyques pyrénéens.
    * Saint-Gaudens - Luz Ardiden (168 km), par le col d'Azet (1580 m, 7,5 km à 8,3%), la Hourquette d'Ancizan (1564 m, 10,3 km à 7,8%), le Tourmalet (2115 m, 17 km à 7,5%), puis l'ascension, via la route de Viscos, vers la station (1720 m, 12,6 km à 8,7%).
    * Lourdes - Col d'Erroymendi: 152 km, avec le col de Marie-Blanque (890 m, 5,5 km à 7,8%), celui d'Ichère (690 m, 3,8 km à 8,4%), de Lie (601 m, 2,6 km à 7,7%), la Hourcère (1440 m, 12,3 km à 8,3%) et le terminus (1362 m, 9,8km à 10%). [Le col d'Erroymendi, avec son prolongement, le Larrau, le 25 juillet 2007, constitua le premier (et le plus difficile!) obstacle, à l'occasion de la 16ème étape Orthez-Gourette/Aubisque (218,5 km)].
    * Mauléon-Licharre - Plateau d'Iraty: 154 km, par le col d'Arangaïtz ou de Lecharria (832 m, 7,3 km à 7,9%), le col d'Ipharlatzé (328 m, 2,6 km à 8,7%), Azconzabal ou Gamia (503 m, 3 km à 9,7%), le Landerre (1058 m, 8,7 km à 8,6%), le Burdincurutcheta (1135 m, 9,5 km à 8,4%), cinq bornes de descente vers la forêt (D 18).
    Dans le sens inverse des aiguilles, je concocterais par exemple ceci:
    * Bayonne - Plateau d'Iraty: 140 km, avec le Puerto de Otxondo (570 m, 10 km à 5%), le col d'Ispéguy (672 m, 6,6 km à 4,9%), le col d'Arnosteguy (1185 m, 9 km à 9,1%), Arthaburu (1119 m, 7,7 km à 10,5%), puis 9,5 kilomètres de descente.
    * Saint-Jean-le-Vieux - Labérouat: 152 km, par le Landerre (1058 m, 8,7 km à 8,6%), la Hourcère (1440 m, 12,3 km à 8,3%), le Soudet via le Suscousse (1540 m, 4,5 km à 7,2%), l'Ichère (680 m, 4,4 km à 6,2%), le Houaratate (1009 m, 7,4 km à 7,5%) et la grimpée finale (1450 m, 10 km à 9,7%).
    * Oloron-Sainte-Marie - La Curadière: 152 km, via Arudy, Saint-Christau, avec le col de Marie-Blanque (1035 m, 8,5 km à 7,7%), l'Aubisque (1709 m, 16,6 km à 7,2%), le col de Spandelles (1378 m, 10,5 km à 8,1%), le Couraduque (1367 m, 3,9 km à 4,2%), le col des Bordères (1157 m, 3,2 km à 8%), la route terminale (1617 m, 10,2 km à 9,2%).
    "Après l'affaire Festina, tout a changé", écrivez-vous. En pire! Les méthodes de doping se sont "affinées", la plupart des fraudeurs s'en sont sortis sans trop de dommages. Richard Virenque pérore comme "consultant" sur Eurosport, Bjarne Riis, qui a reconnu, le 25 mai 2007, avoir ingéré des substances illicites pour gagner en 1996 et déclaré s'en foutre de rendre éventuellement son maillot jaune (d'abord biffé des tablettes, il fut réhabilité pour son "honnêteté" (?!?!), le 4 juillet 2008), dirige l'équipe CSC, devenue Saxo Bank, cette année. Rolf Aldag, qui a confessé ses "fautes" du temps où il portait le maillot magenta de la Telekom, puis de la T-Mobile, manage le team Columbia High Road. Le plus pernicieux et pervers des tricheurs, Lance Armstrong, continue de dicter sa loi d'airain. Christian Prudhomme n'a apparemment pas les mêmes lectures que moi...
    Tchao,

    René



    | René HAMM | zaterdag 07 november 2009 om 20u53

  22. bonjour rené,
    concernant bourg d'oisans-courchevel c'est une des dernières étapes avec celle des deux-alpes en 98 a faire parti du cercle légendaire sur le tour.
    Celle de 99 a sestrières elle est mise sur les livres mais en dehors de la victoire d'armstrong qui n'a rien d'exeptionnelle mème si cela signifie son retour je ne comprends pas sauf pour ses fans.

    Les étapes données sont pour des grimpeur qui pourraient faire éventuellement une échappé solitaire comme richard a son époque.

    Mais virenque n'a pas fait pire que les mecs des années 60,70 ou 80 notamment fignon qui lui prenait de la cocaine chose que l'on pourrait classer de trafic et c'est plus grave encore que le dopage organisé ou en solo qui existe depuis des lustres dans le cyclisme et autres sports.

    Si j'ai dit qu'en 98 avec l'affaire festina tout avait changé...
    c'est certain que c'est en pire sinon je n'aurais pas dit que le cyclisme a l'ancienne serait fini.

    De plus hier j'ai regardé le premier grand chrono du tour 98 et quand je vois hamilton et ekimov battre olano et berzin...quand on connait la suite on comprend mieux pourquoi ce sport a touché le fond a commencer par cette année la avec des abus de ce style.

    Quand je vois le classemment de hamilton en 97 et l'année suivant il va presque battre ullrich du moin en chrono...j'ai du mal a voir que les organisateurs laissent faire...c'est vrai que voir un mec inexistant sur un tour en finissant dans les choux sachant que l'année suivante il peut battre le vainqueur sortant c'est quand mème phénoménal comme réveil.

    Bientot le 150è du tour 2009 va gagner le tour de france 2010...l'abus a été bien trop important a partir de 98 c'est une certitude.

    Si a l'époque les tours avaient été moin montagneux cela n'aurait pas empéché le dopage mais certains n'auraient pas eu la pastèque et cela aurait été différent.

    Beloki,rumsas,hamilton,botero,landis ca vaut rien a part peut-ètre une 20è ou 30è place sur le tour avec une étape mais jamais les perfomances qu'ils ont pu avoir.

    Concernant le giro mettre le monte zoncolan et plan de corones c'est beau et lourd a la fois...
    Après j'ai regardé les tracé des giro 2006,2007 et 2008 c'est pas mal non plus.

    | fred | zondag 08 november 2009 om 15u25

  23. Bonjour Fred,

    D'abord, une rectification: il s'agit non point de la Curadière, mais de la Curadère. Le bas de la pente se trouve à environ huit kilomètres au sud-ouest d'Argelès-Gazost. Sur certains sites de randonneurs évoquant l'escalade vers le pic de Cabaliros, j'ai lu que l'on peut garer la voiture au bout de la piste forestière, à la cote 1660. Je me fie aux renseignements glanés sur pau.pyrenees.64, où les derniers 500 mètres sont indiqués "en très mauvais état". L'altitude du parking: 1617 mètres. Moyennant quelques déblayages et aménagements (pourquoi ne pas goudronner le secteur terminal?), cette ascension mériterait de figurer au menu du Tour. Théorie, fantasme, utopie!... Cela supposerait tout bonnement que des organisateurs vraiment novateurs suppléent les gens d'A.S.O., et sur un plan pratique, évidemment que les véhicules de la caravane publicitaire ne dépassent pas Sireix. Pour calculer le pourcentage, j'ai pris le point le plus bas de ce village (675 m). Vous l'aurez compris: j'aime beaucoup ce type d'itinéraires, avec plusieurs montées réparties sur une distance relativement courte. Ceux au Pays basque s'inscrivent dans une vision des choses identique. Mon credo: "la montagne, différemment!".
    Je constate notre convergence d'opinions quant au dopage: oui, ce n'est pas le profil des courses qui pousse des protagonistes à se shooter. Tant que les autorités (UCI, les Comités olympiques, le Tribunal arbitral du Sport de Lausanne...) ne prononcent pas de sanctions exemplaires, comme la suspension à vie et l'interdiction d'exercer de quelconques fonctions dans le vélo (manager, directeur sportif, "soigneur"...), le fléau ne sera pas éradiqué.
    Avec vos connaissances historiques et vos archives, vous concurrencez aisément Jean-Paul Ollivier, surnommé "Polo la science".
    Excellente journée,

    René

    | René HAMM | maandag 09 november 2009 om 12u07

  24. Bonjour rené,
    non absolument pas,
    polo reste et restera polo c'est une bible a lui seul mais quand j'aurais son age,si j'y arrive, peut-ètre...
    Mais ce n'est pas mon but de lui ressembler ( ni a personne d'ailleurs ) et puis je suis déja en concurrence avec un membre de ma famille en matière de connaissance sur le vélo sachant qu'il est plus jeune mais je peux vous dire qu'il en a vu et quand on a les étapes de montagne du tour de france depuis 83 en vhs + celle du giro et de la vuelta a partir des années 90 ca aide.

    Avec polo je ne suis pas d'accord a 100 % sur les livres ou il retrace les étapes de légendes car pour lui les années 90 c'est oublié.
    Seul l'étape du val louron en 91 et celle de sestrières en 99 sont dans la légende...chacun son époque mais il faudrait qu'il pense a mettre d'autres étapes et puis mettre fignon dans sa rétro sachant qu'il a prit de la cocaine... ce n'est pas le seul mais bon cela me laisse perplexe.

    Faire les louanges aussi de certains gars sachant qu'ils se sont fait prendre comme Joop ZOETEMELK,Thévenet que j'apprécie beaucoup et d'autres...que dire de plus.

    Ils ne sont pas mieux que les virenque,pantani,ullrich et j'en passe...

    Polo a le droit de ne pas aimer les années 90 mais il doit rester logique sur des faits chose qui n'est pas le cas sur cette époque la après concernant les années 2000 no comment...

    Il pourrait mettre sestrières en 92, Mende en 95, les arcs en 96, courchevel en 97 + andorre ainsi que les deux-alpes en 98.
    Je ne pense pas me tromper mais bon chacun ses opinions.

    J'envoie un peu sur les mecs que je ne supporte pas car c'est physique en plus de leurs mentalité,je pense a armstrong notamment.

    Pour avoir des livres de routes depuis 90 leblanc a fait des tours trop montagneux a partir de 93 et faire une moyenne de 20 cols n'aurait pas fait de mal au tour de france.

    En 95 : 23 cols / 96 : 24 cols / 97 : 25 cols et comme par hasard les mecs tombent...

    Mème si ce n'est pas les ascencions du giro il en faut pour tout le monde et a mon avis Jean-marie Leblanc avec l'aspect financier en plus a trop abusé et on eu ce que l'on connait a partir de 98 c'est un fait.

    Le giro est un tour très intérressant mais tous les mecs se font prendre pour dopage...ca devient très lourd.

    Je pense aussi que les organisateurs devraient se calmer...
    le giro 2010 sera très dur.

    Pour en revenir au tour de france.

    En 97 par exemple si jean-marie leblanc avait fait :

    pau-luchon : soulor,tourmalet,aspin,peyresourde /

    luchon-plateau de beille : ares,portet d'aspect,core,port,plateau de beille /

    chrono de st-étienne le mème que 2005 /

    le lendemain arrivée a l'alpe d'huez sans le col du grand bois /

    Bourg d'oisans-le pleynet sept laux : ornon,la morte,luitel,cote de st martin d'uriage,mouilles,barioz,le pleynet /

    Allevard-morzine : tamié, l'épine, marais, croix-fry,colombière,cote de chatillon sur cluses,joux-plane /

    Morzine-macon : berthiand.

    Ce n'est pas très original,n'y trop dur,pas d'étapes de légendes mais ce n'est pas vilain.

    Richard et pantani ne montent pas sur le podium et l'affaire festina n'y est pas.
    Je suis sur que sans cette affaire Lance ne gagne pas le tour du renouveau et il n'en gagne pas sept.

    | fred | maandag 09 november 2009 om 13u27

  25. je trouve que ce tour d\\\'italie est plus intérréssant que le tour de france (plus d\\\'arrivés au sommet et plus de côtes ...)

    | tour de france | maandag 15 maart 2010 om 16u22

  26. Wouaoh!!! La dernière semaine risque d'être...terrible!
    Un peu trop peut-être car les leaders risquent de se neutraliser à Terminillo,
    sans compter les nombreux sprinteurs qui risquent d'abandonner avant.
    Mais bon, on voulait du spectacle, et bah, je crois qu'on va être servi!

    | Val | vrijdag 30 april 2010 om 15u56

  27. Bonjour,
    Vous avez l'air de spécialistes... Est-ce que quelqu'un connaitrait une belle histoire de cyclisme qui s'est déroulée sur un des cols franchis par le Giro cette année?
    Merci

    | ju | maandag 03 mei 2010 om 10u20

  28. Bonjour tout le monde !! Ce message s'adresse au créateur de ce magnifique article. Je voulais tout simplement lui dire de mettre à jour son article car les cartes et profils des étapes ne sont plus exactes. Il suffit d'aller voir sur le site www.gazzetta.it rubrique Giro d'Italia et de regarder les profils et cartes à cet endroit. Voilà. Merci. Louis92i

    | Louis92i | vrijdag 07 mei 2010 om 14u58

  29. Ju certains cols du giro ont une histoire notamment un qu'ils ont fait en 2009 a moitié légende du grand Eddy.
    Mais comme le giro a l'époque conmptait plus pour les coureurs que la vuelta après le tour bien sur beaucoup de cols sont connus mais après pour les histoires la c'est plus compliqué il faut retrouver des archives du temps de merckx et de hinault pour ne pas ètre trop lointain...

    | fred | vrijdag 07 mei 2010 om 15u44

  30. salut, le tour sera aussi spectaculaire que le giro le jour où les organisateurs oseront y mettre des montées impossibles comme le grand colombier dans le sud du massif du jura (des passages à 19 et 22%), la dent du chat pas très loin et pas des autoroutes de montagne. Cela fait 6 ans que je regarde le giro au mois de mai et que je me fais moins chier qu'en regardant le tour en juillet.

    | dipo | vrijdag 07 mei 2010 om 17u35

  31. Dipo tu ne peux pas le comparer certes comme tu l'as dit au niveau des cols mais au niveau des coureurs a part 2 ou 3 il n'y a pas grand monde aujourd'hui.
    Il y a 15 ans de ca par exemple il y avait la quantité et la qualité et des mecs qui étaient la pour gagner et non pour faire de la figuration.
    Mais c'est l'évolution.

    | fred | vrijdag 07 mei 2010 om 20u04

  32. @Louis92i : merci pour votre message. Je sais effectivement que les cartes et les profils des étapes ne sont plus exactes.
    En effet, ce qui est bien avec le Giro, c'est que dès la présentation officielle les cartes détaillées sont disponibles. Par contre, ce qui n'est pas bien, c'est que de toute façon elles changent encore complètement avant le départ du Giro et après reconnaissance probablement.

    Au lieu de simplement mettre à jour cet article avec les nouvelles cartes et profils, je voulais vous proposer quelque chose de mieux encore : Le parcours du Giro d'Italia 2010 sur Google Maps / dans Google Earth et les itinéraires horaires !

    C'est donc maintenant chose faite pour les 4 premières étapes et ce sera bientôt le cas pour les autres étapes. Le parcours complet sera alors aussi téléchargeable dans Google Earth, comme d'habitude ...

    | Thomas Vergouwen | zaterdag 08 mei 2010 om 00u46

  33. Bonsoir Dipo,

    Je partage absolument votre avis, formulé vendredi, quant au manque d'audace patent affiché par les organisateurs de la Grande Boucle.
    Je me permets de vous renvoyer à mes commentaires postés sur ce site, les numéros 4 et 6 du 28 octobre 2009, 10 du 30, 12 et 13 du lendemain, 17 du 2 novembre 2009, 21 du 7 et 23 du 9 novembre dernier. Vous lirez que je critique également le tracé, selon moi fort mal dessiné, du Giro qui vient de débuter et quelques "fausses bonnes idées". Tout en raccourcissant les étapes, j'énonce des propositions de parcours qui rendraient la course plus "spectaculaire" .
    Tchao,

    René HAMM

    | René HAMM | dinsdag 11 mei 2010 om 18u30

  34. c'est un parcourt de costaux les etapes de montagnes sont belles l'une que l'autre j'aurai aimer que contadore et amstronge soient présent on aurai vu de beau duels mais il es claire que une fois le giro terminé il sera difficile de récupéré pour le tour de france dommage ... j'espère que le jeune italien nibali aura l'occasion de brillé cé un jeune plein de ressources ciao moez de tunis

    | moez | woensdag 12 mei 2010 om 05u23

  35. Bonsoir Moez,

    Vous devez être satisfait. Vincenzo Nibali vient de revêtir le maglia rosa à l'issue du contre-la-montre par équipes entre Savigliano et Cuneo, que la Liquigas a brillamment remporté. Du reste, Angelo Zomegnan, le patron de l'épreuve, aura sans doute également retrouvé le sourire. Qu'Alexandre Nicolaïevitch Vinokourov ait revêtu le maillot de leader, avant-hier à Middelburg (Pays-Bas), ne l'avait pas vraiment comblé de joie. Il n'avait qu'à ne pas autoriser Astana à prendre le départ ou poser ses conditions! Si l'on permet à un coureur de s'aligner, on endosse le "risque" qu'il gagne une ou des étape(s), voire qu'il s'empare de la tête du classement général. Christian Prudhomme n'aurait pas non plus apprécié la victoire du Kazakhe à Liège-Bastogne-Liège, le dimanche 26 avril. Je trouve ce genre d'attitude assez hypocrite. Soit on met un veto à la participation d'un "indésirable", soit on la boucle si ce dernier fait des étincelles!

    | René HAMM | woensdag 12 mei 2010 om 18u08

  36. Moi jdi c Sastre ki va rajouté le giro a son palmarès!!

    | Louis92i | woensdag 12 mei 2010 om 23u11

  37. bonsoir rené merci pour nibali pourvu que ca dure :)
    moi aussi je suis contre le dopage mais il faut etre aussi souple avec les coureurs le fautif a eu sa part de punissions donc il ne faut pas en rajouté plus personne n'ai innocent et personne n'ai coupable il faut savoir pardonner et passer a autre chose le cyclisme a subi beaucoup de scandale j'aimerai enfin regarder du beaux spectacles ...

    | moez | donderdag 13 mei 2010 om 03u34

  38. Nous avons en France des cols très pentues aussi de plus de 10 km à 10%, un exemple me vient en tête, le Joux Plane, le mont du Chat 12KM 0 10%, le Granon fait 11km à 9.5%, etc ... et y'en a d'autres je dis ces noms de mémoire. Que penser de la Bastille à Grenoble 3200 m à 17% qui pourrait clore une belle étape de montagne avec des cols comme: le Télégraphe, le Galibier, le col de Sarennes (qui annonce une moyenne de 7.5% pdt 12 kms mais quand on regarde en détail, c'est un col irrégulier avec des plats et même un descente et des passages entre 9.5% ET 13.5% sur plusieurs km et le Luitel (10.3 km à 8.7%, passages à 14%)avant le terrible Bastille chère à Bernard Hinault en 1977? Croyez moi y'a de quoi faire du pourcentage en France aussi.
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Col-de-Sarenne&MountainID=6415

    | Emmanuel | zaterdag 15 mei 2010 om 10u07

  39. Le Salève 6 km à 11% de moyenne en partant de Collonges sur Saléve de 570m à 1238 m d'altitude sur 6 kms http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Mont-Salève&MountainID=9740

    Le Grand Colombier à partir de Virieu le Petit http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Col-du-Grand-Colombier&MountainID=6621 Pas mal non plus ?

    | Emmanuel | zaterdag 15 mei 2010 om 10u36

  40. Même en Allemagne y'a des fort pourcentage:

    4.3 kms à 14.4% LE Grüntenhütte
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Grüntenhütte&MountainID=1183

    Le Kehlsteinstrasse énorme 10.2 kms à 11.6%
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Kehlsteinstrasse&MountainID=1200

    Le Nebelhorn 7.8 kms à 14%
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Nebelhorn&MountainID=1211

    Le Shlappold 5.7km à 13.2%
    http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Schlappold-Alpe&MountainID=1230

    | Emmanuel | zaterdag 15 mei 2010 om 10u54

  41. Bonjour Emmanuel,

    En me basant notamment sur l'Archive des côtes d'Europe ("salite.ch" ou "ciclismo.sitiasp.it"), je n'ai déniché dans l'Hexagone aucune ascension avec une pente de 10% de moyenne sur 10 kilomètres (1). Le Mont du Chat (1504 m), par son versant occidental, affiche 10,9% sur 8,3 km à partir de Trouet. Le Granon (2413 m) "offre" une déclivité de 9,2% sur 11,5 km. Ce col ne fut abordé qu'une seule fois par les coureurs du Tour de France; le 20 juillet 1986, l'Espagnol Eduardo Chozas y triompha à l'issue de la 17ème étape, avec 6'26" d'avance sur le Suisse Urs Zimmermann et l'Américain Greg Lemond. Dans les Alpes, je vous signale trois grimpées particulièrement exigeantes: le collet de Vaujany (1707 m, 9,2 km à 9,7%), que l'on pourrait "raccrocher" comme site d'arrivée (sur certaines portions, la réfection du revêtement s'imposerait au préalable) après la descente du col de Sarenne sur la D 211a vers Villard-Reculas via l'Alpe-d'Huez, puis en empruntant la D 43a jusqu'à Vaujany avant de bifurquer à gauche; le Signal de Bisanne (1939 m, 13,2 km à 9,3% par la route du Mont) dans le Beaufortain; le plateau des Saix (1626 m à 9,2% sur 10 km) dans le Chablais. Je me permets de vous renvoyer à mes diverses contributions sur le blog dédié au Tour de France 2010. J'y mentionne d'autres montées, y compris dans les Pyrénées et le Jura, expose ma "philosophie" quant au profil de l'épreuve (par exemple comment accroître l'intérêt de celle-ci en la durcissant tout en épargnant aux moins costauds la hantise du "hors-délais") et détaille quelques tronçons que j'ai concoctés. Ces derniers temps, j'ai lu sur des blogs de "paris.thover" que plusieurs passionnés de la "petite reine" partagent certaines de mes thèses.
    Tchao,

    René HAMM
    Bischoffsheim (Alsace)

    (1) En Autriche, en Italie et en Suisse, on dénombre beaucoup plus de voies, parfaitement carrossables en l'état, aux pourcentages supérieurs à 8,5%.

    | René HAMM | zaterdag 15 mei 2010 om 12u42

  42. Tu as raison on trouve plus de pentes raides en Italie ou en Autriche mais ce n'est pas que ca qui fait la difficulté d'une course de toute manière. C'est aussi la façon de courir et quels coureurs sont au départ. En Allemagne y'a aussi de très belle pentes raides. Après la Suisse, l'Espagne tous ces pays ont de grands cols.

    Un Bernard Hinault ou un Eddy Merckx étaient capable de transformer une étape de moyenne montagne en étape décisive !

    | Emmanuel | zaterdag 15 mei 2010 om 13u14

  43. Ne penses tu pas que le Pic de Beillurti est aussi dur qu\'un Mortirolo ? Et personnellement le Pic du Midi je le trouve énorme aussi http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Pic-du-Midi&MountainID=7042 en tant qu\'ancien coureur amateur je trouve ce pic plus difficile que les 10 kms du Mortirolo le Pic du Midi est mortel car long et pentue avec les 3 derniers km à plus de 10% pour une moyenne totale de 7.8% sur 24.7 kms !!!Et quelquefois faut se méfier des moyennes car y a des cols avec des replat ou descentes au milieu si on les enléves on a plus de 10 de moyenne pour bp de col.

    | Emmanuel | zaterdag 15 mei 2010 om 13u42

  44. Rebonjour Emmanuel,

    Vérification opérée, au lieu d'aborder, côté est, le Mont du Chat directement par Le-Bourget-du-Lac, l'on pousse sur la Nationale 211 jusqu'au port de Charpignat pour bifurquer à gauche sur la D 42, l'on gravirait sur 11,6 kilomètres la longue route la plus escarpée de notre pays (10,7%).
    Eu égard aux écarts qu'Eddy Merckx avait créés à l'issue de chevauchées fantastiques, j'ai quelque peine à imaginer que le "cannibale" avait accompli ces exploits sans user de substances prohibées... Je n'approfondis pas le sujet ici et reviens sur la thématique de nos échanges. Dans mon message N°423 du 2 octobre 2009, j'avais omis de mentionner la variante vers l'Elhursaro (1145 m) par le col de Beillurti (1093 m), qui présente, sur 9,4 km, une déclivité de 9,5%. Pour le Beillurti lui-même, j'ai repéré deux cotations: 6,7 km à 12,7% sur "salite", et 7,8 km sur "lyontoposvtt" (donc une moyenne de 10,8%). Depuis Mazzo, l'accès au Mortirolo (1852 m), d'une longueur de 12,4 bornes, affiche 10,5%. J'incline à juger le col transalpin plus difficile que celui du Pays basque, que j'inscrirais évidemment volontiers au programme de la Grande Boucle, sous réserve que la chaussée soit rendue praticable.
    J'ai lu sur plusieurs sites que la route sablonneuse (à péage) de 5,5 km vers le col des Laquets (2637 m) est désormais interdite à toute circulation.
    Pour mon calcul des pourcentages, je prends en compte des montées quasi ininterrompues (à condition que le degré de la pente se maintienne au-dessus de 2,3%!). Par conséquent, l'indication de la moyenne me semble absolument pertinente. A partir d'un replat, d'un segment inférieur à 2,3% et a fortiori d'une descente excédant un kilomètre, je prends en compte le point le plus élevé avant le début de ces portions, puis je considère qu'une nouvelle ascension autonome débute. Pour éviter toute confusion ou un casse-tête, je citerais le col d'Andrion dans les Alpes du Sud. Premier tronçon de 12,1 km jusqu'au col des Abeilles (1017 m), soit 6,4%; quatre kilomètres de légère descente, puis la seconde escalade de 8,2 km jusqu'au faîte de l'Andrion (1681 m), avec une pente de 8,3%.
    Tchao,

    René

    | René HAMM | zaterdag 15 mei 2010 om 17u10

  45. Bonsoir Moez,

    Comme vous êtes un fan déclaré de Vincenzo Nibali, sachez que votre "chouchou" vient de remporter la quatorzième étape du Giro entre Ferrara et Asolo. Le Sicilien s'était échappé dans la descente du Monte Grappa, dont le sommet était situé à 40,8 kilomètres du terme. Ivan Basso, son équipier de Liquigas, qui n'avait évidemment pas mené la chasse, a réglé au sprint, vingt-trois secondes plus tard, Michele Scarponi et Cadel Evans. L'Espagnol David Arroyo a revêtu le maillot rose de leader.
    Tchao,

    René

    | René HAMM | zaterdag 22 mei 2010 om 17u50

  46. N'oubliez pas que tous les jours un résumé de l'étape est publié sur ce blog. Aujourd'hui c'est donc également le cas avec l'article Vincenzo Nibali remporte la 14ème étape du Giro d'Italia 2010 grâce à sa bonne descente, l'espagnol David Arroyo prend le maillot rose.

    Par ailleurs, au cas où vous ne l'avez pas encore vus, le parcours du Tour d'Italia 2010 sur Google Maps et téléchargeable dans Google Earth est maintenant disponible pour l'ensemble des étapes.

    | Thomas Vergouwen | zaterdag 22 mei 2010 om 18u20

  47. merci pour ce profil exhaustif du Giro. cela va me permettre de bien suivre notamment les étapes de montagne. je suis tunisien et j'adore les grands tours européens.

    | monfes ben tahar | donderdag 27 mei 2010 om 17u40

  48. Voilà une route qui serait à goudronnée sur la fin: http://www.climbbybike.com/fr/profil.asp?Climbprofile=Croix-de-Lipodère&MountainID=8161

    et la croix de Toulouse à côté de Briançon aussi

    Qu'en penses-tu ?

    | Emmanuel | dinsdag 01 juni 2010 om 13u42