Ajouté: dimanche 19 mai 2013 à 18h13

Commentaires

Actuellement il y a 10 commentaires!
  1. Sur le Tour, ils auraient annulé l'étape à 100%.

    C'est bien ce que les organisateurs ont fait, le cyclisme a besoin de ces moments. Que les coureurs redeviennent des héros.

    | Dom | dimanche 19 mai 2013 à 20h06

  2. @Dom

    Ce n'est pas parce qu'il y a eu de la neige que les coureurs sont redevenus des "héros" pour autant. Pour preuve : zéro attaque de favoris dans "le col le plus dur du monde". Un giro qui s'annonce aussi soporifique que le Tour de l'an dernier. Sans Rodriguez, Contador et Froome, les grands tours ne ressemblent à rien et ce n'est pas une question de parcours.

    | AT | dimanche 19 mai 2013 à 21h52

  3. @ AT : Qui a annoncé le Galibier comme "col le plus dur du monde"?

    Et avez-vous au moins regardé l'ensemble des étapes de ce Giro? Si l'on peut concevoir qu'il semblerait que Nibali se dirige vers une victoire sur ce premier des trois grands tours, chaque étape a été beaucoup plus mouvementée, prise individuellement, que chaque étape du TDF de ces dernières années. Et des mouvements dont je n'ai pas souvenir depuis BIEN LONGTEMPS sur le notre tour national (une tentative en solitaire à 50km de l'arrivée victorieuse? une chute d'un favori dans une descente et un peloton qui décide de rouler pour le semer et non faire une pause décontraction pour l'attendre?). La réponse à cette question me semble, du coup, négative ...

    Et la présence de Froome sur le TDF 2012 ne l'a pas rendu pour autant passionnant, de même pour les présences de Rodriguez et Contador sur celui de 2010 ...

    | Mrmoving | lundi 20 mai 2013 à 07h46

  4. Bonjour à tous,

    je reviens du Giro où j'ai assisté aux 2 étapes du week end.

    Etape du Monte Jafferau : Bravo à RCS qui n'hésite pas à aller des cols étroits et en cul de sac. J'ai fait toute la monté à pied, et c'était vraiment difficile, particulièrement le dernier kilomètre, et surtout il faisait très très très froid.

    Les organisateurs privilégient le course au détriment de l'économique. Pas de caravane,aucune voiture de spectateurs et surtout très peu de voitures de l'organisation sont montées au sommet, où il n'y avait pas de place. Vraiment Bravo, ASO devrait s'en inspirer.


    Etape du Galibier : très surpris en arrivant au Plan Lachat, où il n'y avait pas de neige, alors qu'avec tout ce qu'on avait entendu, je m'attendais à en trouver un bon mètre. Les 4 derniers kilomètres étaient interdis au public, mais il était possible de gruger en passant dans les paturages en dessus du barrage fait par la gendarmerie. Du coup, quasiment toutes les personnes présentes au plan Lachat se sont retrouvé dans les lacets entre 1.5 et 4km de l'arrivé.

    De nouveau peu de voitures sont montées, même s'il y en avait plus que la veille. Comme indiqué sur be In Sport, il faisant beau et bon, sauf lors du passage des coureurs, où la neige s'est mise à tomber. Une fois le grupetto passé, le soleil est revenu.

    Superbe organisation de la par de la commune de Valloire. A peine arrivé aux Verneys, j'ai pu monter en bus jusqu'au plan Lachat et le retour après la course a été tout aussi rapide (bon, ils ont bien été aidés par le peu de personnes qui ont osé monté vu ce que la météo et la préfecture de Savoie).

    Finalement, alors que je m'attendais à me transformer en bonhomme de neige au sommet du Galibier, je me retrouve avec un coup de soleil sur le visage.

    | Olivier73 | lundi 20 mai 2013 à 19h31

  5. J'enfile ma cape pro-ASO car encore une fois les critiques gratuites affluent.

    Sur l'annulation, qu'est ce qui permet de dire que ASO aurait annulé ? On entend souvent dire qu'ils ne font que de la com' alors autant dire qu'annuler ce genre d'étape phare leur nuirait grandement. Et que comme RCS, ASO ferait tout pour la maintenir en accord avec la préfecture et la sécurité des coureurs.

    Puis surtout l'annulation n'aurait pas changer grand chose tellement il ne s'est rien passé. L'attentisme a été pire que sur les premières arrivées au sommet du Tour. Mais chut ne critiquons pas RCS, pourfendeur d'ASO !

    Sur le déroulement de ce Giro, c'est quand même pas fameux. On est loin de l'édition folle de 2010. Beaucoup d'étapes gâchées par les chutes et une course à élimination (Hesjedal, Wiggins, Gesink, Scarponi, Santambrogio...) entre les leaders. Sur le détail :
    - "une tentative en solitaire à 50km de l'arrivée victorieuse" : la victoire de Belkov, je suppose ? Très bel exploit personnel mais qui démontre aussi le manque d'intérêt des leaders pour faire la course. On tarde et donc échoue à enterrer Wiggins, puis Hesjedal, ce jour là. Seul Betancur attaque pour échouer très près du russe, preuve que vu son gabarit il y avait la place pour une belle passe d'armes. Même topo à Pescara pour la victoire de Hansen...
    - "une chute d'un favori dans une descente"
    Ça arrive tout le temps sur le Tour en première (remember l'hécatombe de 2011) et je ne vois pas en quoi c'est positif. Enfin si, après ce que Wiggins a fait, toute revanche est permise !
    - "un peloton qui décide de rouler pour le semer et non faire une pause décontraction pour l'attendre?" : Alors là je pense qu'on a pas vu la même course. Vers Pescara, il y a eu 7km pour rouler, plus à l'initiative des Vini Fantini et Bardiani d'ailleurs. Vers Florence, on a mis 10km à embrayer... trop tard ! C'est finalement à Trévise que Wiggo perd le Giro mais plus par sa faillite personnelle (malade) que l'action des adversaires. Enfin, je suis pas sûr que le Contador de 2011 soit d'accord avec le fait que ça n'arrive jamais sur le Tour...


    Concernant l'arrivée au Jafferau, cela nécessite bien sûr de détourner la caravane. Même si celle-ci est et reste un emblème du Tour, je suis favorable à ce que cela puisse se faire exceptionnellement pour l'intérêt sportif (et par exceptionnellement, je veux dire 1 ou 2 fois maxi par édition, et pas 10-12 fois comme nécessaire dans la plupart des contre-Tours présentés ici). A ce propos, on ne peut d'ailleurs pas concilier suppression de la caravane et ouverture à des nouveaux sites sportifs qui sont pour la plupart des communes avec peu de moyens.

    | Svam | mercredi 22 mai 2013 à 11h22

  6. Effectivement, ça fait un petit bout de temps qu'on s'ennui sur le Giro, en particulier sur celui-ci.

    Déjà, la plupart des parcours, exceptés 2007 et 2010 récemment, laissent à désirer. Mal tracées ou mal dessinés, les étapes forçant la décision entre les coureurs se font rare du fait que l'élimination se produit souvent dans des cols terribles où les coureurs ne dépassent pas le 13 kms/h. Le pire c'est qu'on présente de plus en plus le Giro comme l'évènement phare du cyclisme planétaire au détriment du Tour alors que la course me donne une tout autre impression. Une course à l'économie qui jouit d'une aura presque supérieure au Tour de France aujourd'hui chez les blogueurs et amateurs de sport cycliste. Je ne sais pas si c'est l'effet de la pente ou l'état gravilloneux des routes italiennes qui entretiennent ce mythe mais quelquechose d'autre m'a également marqué dimanche dans le Galibier. C'est le nivellement des niveaux entre les coureurs, les favoris et les seconds couteaux. Les leaders se désintéressent du déroulement de la course, on repousse l'échéance plus loin. C'était déjà le cas l'an dernier. Je vois ça aussi au fait qu'il m'est presque impossible de deviner le top 10 au départ de chaque Giro.

    Le souci, c'est que RCS s'est lancé dans une course à l'altitude avec le Tour de France en multipliant les arrivées au sommet des cols qui ne sont pas fait pour ça au départ. C'est un vrai paradoxe car RCS est blâmé pour son zèle montagneux et ses étapes infernales alors qu'ASO est critiqué pour son classicisme rébarbatif. Je pense, au final, que les deux boucles doivent emprunter l'une à l'autre un peu de sa méthode de tracé, juste sur une ou deux étapes. Dans de justes limites, les tracés doivent être perméables à toute forme d'innovation.

    | thibaut | mercredi 22 mai 2013 à 12h27

  7. @ 5 : En 1996, ASO avait annulé le passage au Galibier, alors qu'on était manifestement très loin des conditions de dimanche.

    Voilà pourquoi je dis qu'ASO aurait annulé ; ils l'ont déjà fait. R. Virenque avait d'ailleurs crié au scandale à l'époque.

    | Dom | mercredi 22 mai 2013 à 13h12

  8. @ 6. Tu veux insérer des étapes tracées à l'envers 'spécial Pescheux' dans les parcours du Giro? Je ne suis pas sûr que les tiffosi apprécient beaucoup cet "emprunt" au Tour...

    | Dom | mercredi 22 mai 2013 à 13h16

  9. Bonsoir.

    Je suis d'accord avec Mrmoving dans son analyse du déroulement du Giro.

    Certes, comparativement à d'autres époques, nous restons en retrait.

    Mais les premières étapes ont connu une animation et des écarts entre favoris.

    Les différences sont significatives avec les Tours 2011 et 2012 où toutes les étapes de plaine en première semaine se soldèrent par des sprints massifs (plat ou montée) avec des fuyards systématiquement repris juste à temps pour empecher toute attaque terminale et permettre aux équipes de sprinters (ou finisseurs-puncheurs) d'"enrouler" dans un fauteuil.

    Il serait judicieux de reproduire des étapes du type Marina di Ascea et Pescara.
    Au moment de la chute de Wiggins, plusieurs leaders avaient déjà attaqué. La course était lancée et le dernier vainqueur du Tour "serrait" déjà les fesses dans les descentes affichant une incroyable "froussardise"
    Les descentes sous la pluie font partie de la course. Une des forces de tous les grands champions qui ont inscrit les plus belles pages du cyclisme fut de savoir tirer profit de toutes les circonstances de course.
    Souvenons-nous de Spa 2010 : "verglas d'été" selon Pescheux.
    Evans (en jaune à Avoriaz au moment de sa blessure) et Menchov (futur troisième) devant, mais Armstrong, Contador et surtout les Schleck attardés à des échelons divers. La course était lancée, il appartenait à chacun (directeus sportifs et coureurs) de "s'adapter" (avec les oreillettes ...).
    Les "basses" et "ignomigneuses" tractations qui aboutirent à cette inqualifiable temporisation nous ont privé d'une belle partie de manivelles.
    Je n'ose imaginer la colère des pères du Tour jadis, mais les "caciques" d'Issy-les-Moulineaux ont accepté la non-course (sauf pour Chavanel ...).

    Le Galibier : déçu évidemment, mais je crois que tous étaient "marqués" par la succession d'étapes sous la pluie.
    Je suis convaincu que les autorités préfectorales, Valloire et RCS (ASO aurait plus que probablement adopté la meme attitude) ont géré une situation difficile au mieux d'un point de vue sportif et sécuritaire.

    En 1996, j'ai été aussi frustré par le "rabotage" vers Sestrières.
    Si un reproche aurait du etre adressé à Jean-Marie Leblanc, ce n'était pas l'annulation de l'Iseran, le Télégraphe et du Galibier mais de ne pas avoir anticipé d'itinéraire de remplacement (Madeleine, Glandon, Lautaret par exemple) alors que ces conditions étaient déjà prévues le vendredi (soit trois jours avant).

    Nibali : gagnera-t-il le Giro ? Si oui ce serait une suite logique après ses succès à Tirreneo-Adriatico et au Tour du Trentin où il domina successivement les meilleurs. En 2012, Wiggins (dans un registre différent et moins spectaculaire) avait lui aussi fait "pédale" basse sur toutes les courses de préparation avant le Tour ...
    Je suis en désaccord total avec ceux qui prétendent qu'il est préférable de ne pas trop se montrer avec le grand objectif. Au contraire, pour la confiance et celle des équipiers, pour l'impact psychologique sur ses adversaires, pour le confort vis-à-vis des sponsors, il vaut mieux afficher sa force et engranger les victoires.

    Il serait grand temps de refixer les dates du Giro. Jadis, la "corsa rosa" trouvait son épilogue entre les 10 et 15 juin (parfois quelques jours plus tot quand concurrence avec le mondial de foot).
    Les dirigeants de l'UCI ont réduit l'écart entre Tour et Vuelta. Rendons au Giro des dates mieux adaptées avec plus de chance de pouvoir respecter les itinéraires prévus (meme si je suis conscient que début juin des conditions climatiques difficiles sont toujours prévisibles).

    Je ne perçois pas l'intéret de multiplier des arrivées en haute altitude.
    Mais, force est de constater que parmi les plus belles (dans leur déroulement) étapes (tous tours confondus) de ces dernières années, nous avons le Galibier 2011 et le Stelvio 2012. Pourtant les découpages n'étaient pas "parfaits", mais l'accumulation des difficultés et des contextes favorables ont permis la réalisation d'exploits. A méditer ...

    Pourquoi limiter les arrivées "caravane publicitaire off" ?
    Si en 2014 (ou 2015), ASO nous propose des arrivées spéciales par exemple au Mont du Chat, à L'Espérou (arrivée jadis d'une étape du Midi-Libre) par Asclier, les Vieilles et la Luzette, et sur un "sterrata" basque, qui s'en plaindra ?
    Si cela s'inscrit dans le cadre d'une "Grande boucle" équilibrée, audacieuse, et bien construite, pourquoi pas ?

    Salutations.

    | André | mercredi 22 mai 2013 à 21h38

  10. Bonjour,

    Le problème du Giro est qu'il est déjà plié, sauf défaillance de Nibali (je ne vois pas Evans lui reprendre du temps dans les trois dernières étapes qui risquent d'être tronquées avec le temps catastrophe annoncé).
    Mais il y a beaucoup plus d'animation que sur n'importe quel TDF, les parcours y étant plus appropriés. Pour l'étape de Pescara, Nibali avait déjà attaqué (je rejoint André) et même gouté le bitume bien arrosé avant Wiggins.

    Dire qu'ASO annulerait les étapes est peut-être exigéré : Prudhomme n'est pas Jean-Marie Leblanc, il annulerait pas forcément ; et comme les salariés d'ASO sont meilleurs que météo France, ils ont tout de suite préféré éviter la "haute" montagne pour cette année et des changements de dernière minute.

    L'"ennui" sur ce giro est le manque d'adversité : Wiggins hors forme, Hesjedal pas mieux, Evans qui espère mais qui en garde sous la pédale pour le tour ; après des coureurs offensifs mais trop loin. le reste de la montagne finira comme le Galibier, le meilleur grimpeur est en rose et n'a plus qu'à contrôler, si qui aurait été différent si Wiggins avait été en rose avec de l'avance, obligeant les grimpeurs à attaquer constamment.

    La caravane publicitaire : ASO ne s'en passera jamais. Sarennes est une exception puisqu'il n'y aura personne (ou presque) sur le bord des routes. ASO passe ses intérêts financiers avant l'intérêt sportif (ce n'est pas une association à but non lucratif), donc ne rêvont pas trop non plus malheureusement.

    Bonne journée

    | Aurélien M. | jeudi 23 mai 2013 à 12h10