samedi 12 janvier 2013 à 17h49

Vous vous en souvenez sans doute, en 2012 la Vuelta a España avait complètement snobé le sud du pays, en ne descendant pas plus bas que Madrid (et encore, il s'agissait presque d'une obligation pour trouver l'arrivée finale là-bas).

Cette année, en 2013, le Tour d'Espagne -au départ des Rías Baixas au sud de la région Galice (connue pour sa capitale Saint-Jacques-de-Compostelle)- retrouve le sud du pays et visite celui-ci de façon un peu plus équilibrée (même si l'est sera en reste) et cette Vuelta a España 2013 sera marquée par son côté montagneux (pas moins de 13 étapes de montagne et 41 cols) et ses nombreux et parfois très longs transferts. En clin d'oeil au Tour de France qui verra avec le Tour de France 2013 sa 100ème édition, une visite de la France est au programme avec une arrivée à Peyragudes, mais également un passage par l'Andorre.


C'est cet après-midi que le parcours du Tour d'Espagne 2013 a été présenté au théâtre centre cultural Novacaixagalicia de Vigo (théâtre Garcia Barbon), près du lieu de départ de ce grand tour en 2013.

Le parcours du Tour d'Espagne 2013 en chiffres

Avec 3.319,1 kilomètres qui attendront les coureurs entre le 24 août 2013 et le 15 septembre 2013, entre Vilanova de Arousa et Madrid, cette 68ème édition du Tour d'Espagne est un tout petit peu plus long que l'année dernière (3.300).

Voici quelques autres chiffres sur cette Vuelta a España 2013 :
- 6 étapes de plaine
- 13 étapes de montagne, dont 9 avec arrivée en altitude (Baiona - Alto Do Monte Da Groba, Estepona - Alto de Peñas Blancas, Güéjar Sierra - Alto de Hazallanas, Andorra - Collada de la Gallina, (Peyragudes), Sallent de Gállego - Aramón Formigal, Peña Cabarga, Oviedo - Alto del Naranco et Alto de l'Angliru)
- 1 étape en contre-la-montre individuel (Tarazona > Tarazona en 38 kilomètres)
- 1 étape en contre-la-montre par équipe (Vilanova de Arousa > Sanxenxo en 27 kilomètres)
- 2 journées de repos (le mardi 3 septembre 2013 et le mardi 10 septembre 2013)
- 11 départs d'étapes inédits (Vilanova de Arousa, Lalín / A Estrada, Sober, Guijuelo, Antequera, Torredelcampo, Maella, Valls, Bagà, Graus, Leganés / Parquesur)
- 10 arrivées d'étapes inédites (Baiona - Alto do Monte da Groba, Mirador de Lobeira / Vilagarcía de Arousa, Fisterra - La Etapa del Fin del Mundo, Lago de Sanabria, Mairena de Aljarafe, Estepona - Alto de Peñas Blancas, Güéjar Sierra - Alto de Hazallanas, Tarazona, Castelldefels, Peyragudes (France))

Les étapes du Tour d'Espagne 2013 en détail

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Le tableau des étapes de la Vuelta a España 2013

Tout d'abord vous trouverez ci-dessous la liste des 21 étapes qui forment le Tour d'Espagne 2013. Cliquez sur une étape pour accéder aux détails la concernant.
#datedépartarrivéedistance
1sa. 24 août 2013Vilanova de ArousaSanxenxo
(CLM par équipes)
27 km
2di. 25 août 2013PontevedraBaiona - Alto Do Monte Da Groba176,8 km
3lu. 26 août 2013VigoMirador de Lobeira / Valagarcía de Arousa172,5 km
4ma. 27 août 2013Lalín / a EstradaFisterra - La etapa del Fin del Mundo186,4 km
5me. 28 août 2013SoberLago de Sanabria168,4 km
6je. 29 août 2013GuijueloCáceres177,3 km
7ve. 30 août 2013AlmendralejoMairena de Aljafare195,5 km
8sa. 31 août 2013Jerez de la FronteraEstepona - Alto de Peñas Blancas170 km
9di. 1er septembre 2013AntequeraValdepeñas de Jaén174,3 km
10lu. 2 septembre 2013TorredelcampoGüéjar Sierra - Alto de Hazallanas175,5
R1ma. 3 septembre 2013repos
11me. 4 septembre 2013TarazonaTarazona
(contre la montre individuel)
38 km
12je. 5 septembre 2013MaellaTarragona157 km
13ve. 6 septembre 2013VallsCastelldefels165 km
14sa. 7 septembre 2013BagàAndorra - Collada de la Gallina164 km
15di. 8 septembre 2013AndorraPeyragudes164 km
16lu. 9 septembre 2013GrausSallent de Gállego - Aramón Formigal147,7 km
R2ma. 10 septembre 2013repos
17me. 11 septembre 2013CalahorraBurgos184,5 km
18je. 12 septembre 2013BurgosPeña Cabarga186 km
19ve. 13 septembre 2013San Vicente de la BarqueraOviedo - Alto del Naranco177,5 km
20sa. 14 septembre 2013AvilésAlto de l'Angliru144,1 km
21di. 15 septembre 2013Leganés / ParquesurMadrid99,1 km

La carte du Tour d'Espagne 2013

Ci-dessous vous trouverez la carte officielle de la Vuelta a España 2013. Cliquez sur la carte pour l'agrandir.
La carte officielle de la Vuelta a Espa&ntildea 2013

La vidéo du parcours de la Vuelta a España 2013

Ci-dessous vous trouverez la présentation 3D officielle du Tour d'Espagne 2013. Comme vous verrez le début est similaire à celui de la vidéo 3D du parcours du Tour de France 2013 et c'est là qu'on voit que le rapprochement entre ASO et Unipublic est bien réel (même si personnellement je trouve cette vidéo moins réussie que celle du Tour).

1/ samedi 24 août 2013 - Vilanova de Arousa > Sanxenxo - 27 km - contre la montre par équipes

Le Tour d'Espagne 2013 commence par un contre la montre par équipes sur une distance de 27 kilomètres. Celle-ci aura lieu en bord de mer entre Vilanova de Arousa et Sanxenxo et la particularité de cette étape sera que les équipes prendront leur départ depuis un bateau dans le port de la ville de départ !
Le profil de la 1ère étape du Tour d'Espagne 2013

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2/ dimanche 25 août 2013 - Pontevedra > Baiona - Alto Do Monte Da Groba - 176,8 km - montagne

La première étape en ligne, la deuxième étape de cette Vuelta, est directement une étape de montagne, entre Pontevedra et l'Alto Do Monte Da Groba à Baiona. Il s'agit d'une étape de montagne certes, mais ceci quasiment uniquement en raison de son arrivée en altitude. En effet, à part la montée finale, les coureurs ne trouveront sur les 176,8 kilomètres qui composent cette étape seulement la montée de l'Alto de San Cosme qui a été classé en 3ème catégorie avec ses 390 mètres d'altitude. Avec un tel profil, tout va probablement se passer dans la montée finale, où ceux qui voudraient un jour porter le maillot rouge de leader du classement général auront peut-être leur chance de détrôner le leader de l'équipe vainqueur du contre-la-montre de la veille.
Le profil de la 2ème étape du Tour d'Espagne 2013

3/ lundi 26 août 2013 - Vigo > Mirador de Lobeira / Valagarcía de Arousa - 172,5 km - plaine

La troisième étape aura toujours lieu dans la région de Galice (Galicia), cette fois-ci pour une étape plaine de 172,5 kilomètres entre Vigo et l'arrivée en légère montée à Mirador de Lobeira / Valagarcía de Arousa. Une étape qui invite donc les baroudeurs à attaquer pour qui sait faire changer d'épaules encore le maillot rouge !
Le profil de la 3ème étape du Tour d'Espagne 2013

4/ mardi 27 août 2013 - Lalín / a Estrada > Fisterra - La etapa del Fin del Mundo - 186,4 km - montagne

La 4ème étape est classée étape de montagne par l'organisation et il s'agit en fait d'une étape vallonnée, la dernière en Galice. 186,4 kilomètres séparent le départ à Lalín / a Estrada de l'arrivée à la fin du monde : le Cap Finisterre ou simplement le point le plus occidental d'Espagne inentale.

Cet endroit est notamment connu pour les pèlerins puisqu'une fois passé à la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle ils continuent souvent leur chemin pour un petit peu moins de 100 kilomètres pour retrouver ce point pour y brûler leurs vêtements ou leurs chaussures ou (...) laisser ces dernières en offrande, à la tombée du jour comme on peut le lire sur la fiche Wikipédia correspondante.

Il s'agit d'une étape vallonnée avec un seul col référencé, l'Alto del Mirador de Ézaro à 265 mètres d'altitude, de 3ème catégorie.
Le profil de la 4ème étape du Tour d'Espagne 2013

5/ mercredi 28 août 2013 - Sober > Lago de Sanabria - 168,4 km - montagne

Un premier grand transfert plus loin (environ 225 kilomètres), c'est à nouveau une étape vallonnée, une étape courte entre Sober et Lago de Sanabria sur 168,4 kilomètres, qui attend les coureurs. Dans cette étape les coureurs trouveront 2 montées de 3ème catégorie, l'Alto de Covelo (1.045 m) et l'Alto de Padornelo (1.340 m). S'ils arrivent à passer ces petites grimpettes, la victoire de cette étape pourrait se disputer entre sprinteurs puisque pour une fois l'arrivée est sur route plaine.

Après cette étape, un nouveau long transfert attend les coureurs et les suiveurs de la course, sur une distance d'environ 240 kilomètres.
Le profil de la 5ème étape du Tour d'Espagne 2013

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6/ jeudi 29 août 2013 - Guijuelo > Cáceres - 177,3 km - plaine

Cette 6ème étape est une étape de plaine entre Guijuelo et Cáceres sur un peu plus de 177 kilomètres qui est promise aux sprinteurs, à moins qu'un coureur peut s'échapper en solitaire ou avec un petit groupe ?
Le profil de la 6ème étape du Tour d'Espagne 2013

7/ vendredi 30 août 2013 - Almendralejo > Mairena de Aljafare - 195,5 km - plaine

A une centaine de kilomètres de l'arrivée de la veille, le peloton se recompose à nouveau à Almendralejo pour une étape de plaine d'environ 195 kilomètres en direction de Mairena de Aljafare. Là aussi il s'agit probablement d'une étape promise aux sprinteurs.
Le profil de la 7ème étape du Tour d'Espagne 2013

8/ samedi 31 août 2013 - Jerez de la Frontera > Estepona - Alto de Peñas Blancas - 170 km - montagne

Après un nouveau transfert d'une centaine de kilomètres, ce samedi, la 8ème étape connaît un début tout plat à partir de Jerez de la Frontera, sur les 50 premiers kilomètres, suivi par une partie vallonnée avec l'Alto del Mirador (3ème catégorie, 825 m) dont le sommet sera atteint après un peu moins de 110 kilomètres.

Les 15 derniers kilomètres seront également en montée puisque cette étape connaîtra une arrivée en altitude, au sommet de l'Alto de Peñas Blancas à Estepona (1ère catégorie, 970 m).
Le profil de la 8ème étape du Tour d'Espagne 2013

9/ dimanche 1er septembre 2013 - Antequera > Valdepeñas de Jaén - 174,3 km - montagne

La deuxième étape de ce week-end, la 9ème de la Vuelta a España 2013 qui connaîtra son départ à Antequera à environ 150 kilomètres de l'arrivée de la veille, aura lieu sur un parcours assez exigeant, notamment dans la deuxième moitié de l'étape. Après 158 kilomètres les coureurs atteignent le sommet du premier col référencé, l'Alto de Fraile.

Après la descente de ce col, les coureurs monteront alors sur les derniers hectomètres vers l'arrivée à Valdepeñas de Jaén. L'organisateur parle d'une pente allant jusqu'à 30% mais ne considère pas cette arrivée comme une arrivée en altitude, probablement à cause de la longueur limitée.
Le profil de la 9ème étape du Tour d'Espagne 2013

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10/ lundi 2 septembre 2013 - Torredelcampo > Güéjar Sierra - Alto de Hazallanas - 175,5 km - montagne

Pour se rendre au départ de cette étape le transfert est relativement court, une quarantaine de kilomètres seulement. Ce lundi c'est la première étape de haute montagne qui est au programme de ce Tour d'Espagne avec une montée de première catégorie (l'Alto de Monachil à 1.500 m) et une arrivée en altitude sur l'Alto de Hazallanas à Güéjar Sierra qui s'enchaînent assez rapidement.

C'est donc en fin de cette étape que les favoris vont devoir répondre présent s'ils ne veulent pas perdre de précieuses secondes au classement général !
Le profil de la 10ème étape du Tour d'Espagne 2013

R1/ mardi 3 septembre 2013

Ce mardi les coureurs pourront profiter du premier jour de repos de cette 68ème Vuelta a España. A l'occasion de ce jour de repos, un transfert en avion du sud au nord de l'Espagne attend les coureurs.

11/ mercredi 4 septembre 2013 - Tarazona > Tarazona - 38 km - contre la montre individuel

La 11ème étape est le premier mais aussi le seul contre-la-montre individuel de cette Vuelta a España 2013, sur une distance de 38 kilomètres avec départ et arrivée à Tarazona.

A peu près à mi-chemin, les coureurs atteignent dans leur effort personnel le sommet de l'Alto del Moncayo (1.100 m, sachant que le départ est à une altitude d'environ 500 mètres). Il s'agit donc d'un contre-la-montre qui reste dans le même ton que le reste de cette Vuelta et qui laisse peu de place à d'autres coureurs que des grimpeurs pour briller au classement général.

Après cet effort individuel, les coureurs vont probablement au plus vite essayer de rejoindre leur hôtel puisque le lendemain le départ se trouve à une distance de pas moins de 210 kilomètres !
Le profil de la 11ème étape du Tour d'Espagne 2013

12/ jeudi 5 septembre 2013 - Maella > Tarragona - 157 km

Cette 12ème étape part de Maella pour se diriger vers l'arrivée au bord de mer, 157 kilomètres plus loin. La première moitié de l'étape est un peu vallonnée avec au kilomètre 88 le sommet de l'Alto del Collet (550 m). La suite de l'étape se déroule plutôt sur le plat donc un sprinteur qui aura réussi à passer les 11 premières étapes pourrait saisir l'opportunité à l'arrivée à Tarragona.
Le profil de la 12ème étape du Tour d'Espagne 2013

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13/ vendredi 6 septembre 2013 - Valls > Castelldefels - 165 km - montagne

De retour aux étapes de montagne pour cette 13ème étape, avec un départ à Valls et avec deux cols. L'étape commence quasiment tout de suite en pente puisque le sommet de l'Alto Can Llenas (2ème catégorie, 705 m) sera atteint après 22,8 kilomètres. L'étape continue alors sur terrain un peu vallonné jusqu'au kilomètre 100 environ où les coureurs s'approchent déjà de la ville d'arrivée, Castelldefels.

A partir de là ils attaquent néanmoins une pente bien raide, de première catégorie, la montée du Port del Rat Penat (485 m). En descendant vers Sitges ils se dirigent alors à nouveau vers Castelldefels où cette fois-ci ils passent la ligne blanche pour l'arrivée de l'étape.
Le profil de la 13ème étape du Tour d'Espagne 2013

14/ samedi 7 septembre 2013 - Bagà > Andorra - Collada de la Gallina - 164 km - montagne

Ce samedi 7 septembre, la Vuelta a España 2013 rentre dans les Pyrénées en se dirigeant depuis Bagà vers l'Andorre. Pas moins de 4 cols sont au programme de cette relativement courte étape, dont l'arrivée en altitude sur le Collada de la Gallina.

Dès l'arrivée en Andorre au kilomètre 59 ils commencent la montée vers le Port de Envalira (2.380 m, hors catégorie) qui sera suivi par le Coll de Ordino (1.990 m, 1ère catégorie) puis le Port de la Comella (1.350 m, 2ème catégorie) avant la montée finale.

Après le Port de Envalira les coureurs iront jusqu'à la frontière avec la France, au Pas de la Casa, avant de retourner à El Tarter et Carillo. Il ne semble y avoir d'autre choix qu'un retour par le Tunnel d'Envalira, long de presque 2,9 km (comparable au Tunnel dels Dos Valires qui a été emprunté l'année dernière en Andorre), pour rejoindre sur le rond point à 2070 mètres d'altitude la même route que lors de la montée vers le Port de Envalira. Pas évident à ce jour comment la fin de cette étape se déroulera pour éviter que le leader de l'étape croise la fin de la course. Peut-être que la course sera coupée en deux afin d'éviter des problèmes ?
Le profil de la 14ème étape du Tour d'Espagne 2013

15/ dimanche 8 septembre 2013 - Andorra > Peyragudes (FR) - 232,5 km - montagne

En partant d'Andorre, les coureurs se lanceront pour l'étape la plus longue de ce Tour d'Espagne 2013. L'organisation de la Vuelta (à 49% détenue par ASO) présente cette étape comme un hommage au 100ème Tour de France, celui de 2013 et a choisi pour cela le final d'une des étapes de la 99ème édition, celle de l'étape Bagnères-de-Luchon > Peyragudes du Tour de France 2012.

Avant d'arriver en France, les coureurs auront grimpé le Coll del Cantó (1.725 m, 1ère catégorie) et le Port de la Bonaigua (2.070 m, 1ère catégorie) alors que la fin de l'étape en France passe, comme lors du Tour de France 2012, par le Port du Balès (1.750 m, 1ère catégorie [hors catégorie sur le Tour]) et le Col de Peyresourde (1.590 m, 1ère catégorie) (non classé sur le Tour) avant d'accéder à Peyragudes (non classé sur la Vuelta, classé 1ère catégorie sur le Tour).
Le profil de la 15ème étape du Tour d'Espagne 2013

16/ lundi 9 septembre 2013 - Graus > Sallent de Gállego - Aramón Formigal - 147,7 km - montagne

Cette troisième et dernière étape pyrénéenne, au départ de Graus (à environ 140 kilomètres de l'arrivée de la veille) et en direction de la station de ski Aramón Formigal à Sallent de Gállego, est relativement courte avec ses 147,7 kilomètres mais contient quand même 3 cols, dont l'arrivée en altitude dans la station.

Après 29 kilomètres le sommet de la Puerto de la Foradada (1.010 m, 3ème catégorie) sera atteint et la descente de celle-ci sera suivie par une montée graduelle vers la montée de la Puerto de Cotéfablo (1.420 m, 2ème catégorie).
Le profil de la 16ème étape du Tour d'Espagne 2013

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R2/ mardi 10 septembre 2013

Après ce dernier effort pyrénéen un nouveau déplacement est au programme dans le cadre du deuxième jour de repos. Cette fois-ci il s'agit d'un déplacement d'environ 235 kilomètres.

17/ mercredi 11 septembre 2013 - Calahorra > Burgos - 184,5 km - plaine

Après l'enchaînement de plusieurs étapes de haute montagne, les 184,5 kilomètres entre Calahorra et Burgos permettent un retour en la matière plutôt calme.

Cette étape ne contient que deux montées de 3ème catégorie, dans la deuxième moitié de l'étape, l'Alto Pradilla (1.240 m) et l'Alto de Valmala (1.190 m).
Le profil de la 17ème étape du Tour d'Espagne 2013

18/ jeudi 12 septembre 2013 - Burgos > Peña Cabarga - 186 km - montagne

En repartant de Burgos, c'est une nouvelle étape de montagne qui attend le peloton sur les routes espagnoles.

Le début de l'étape sera vallonné et elle propose ensuite 3 côtes de 3ème catégorie, l'Alto de Bocos (790 m), la Puerto Estacas de Trueba (1.150 m) et la Puerto de Braguia (725 m) puis un col de 2ème catégorie, l'Alto de Caracol (840 m). Après la descente de ce dernier, les coureurs attaquent la montée finale vers Peña Cabarga (565 m), un col de 1ère catégorie.
Le profil de la 18ème étape du Tour d'Espagne 2013

19/ vendredi 13 septembre 2013 - San Vicente de la Barquera > Oviedo - Alto del Naranco - 177,5 km - montagne

Après un déplacement d'environ 70 kilomètres, les coureurs de cette Vuelta a España 2013 se retrouvent au départ de la 19ème étape à San Vicente de la Barquera, située sur la côte.

La première moitié de l'étape risque d'être ennuyeuse puisque ce n'est qu'après 100 kilomètres que commence la montée vers l'Alto de la Campa (400 m, 3ème catégorie). Le reste de l'étape est alors vallonnée avec deux autres côtes de 3ème catégorie, l'Alto de San Emiliano (520 m) et l'Alto del Padrún (375 m). Il y a néanmoins de fortes chances que pour le vrai spectacle il va falloir attendre l'arrivée en altitude de 1ère catégorie à Oviedo, sur l'Alto del Naranco (1ère catégorie, 605 m).
Le profil de la 19ème étape du Tour d'Espagne 2013

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20/ samedi 14 septembre 2013 - Avilés > Alto de l'Angliru - 144,1 km - montagne

L'avant-dernière étape risque d'être très attendue, non pas pour les 100 premiers kilomètres après le départ d'Avilés avec la montée de l'Alto de la Cabruñana (360 m, 3ème catégorie) et celle de l'Alto de Tenebredo (510 m, 2ème catégorie), mais pour la fin de l'étape avec la montée d'un col de 1ère catégorie, l'Alto del Cordal (780 m) et la montée finale - hors catégorie - vers l'Alto de l'Angliru.
Le profil de la 20ème étape du Tour d'Espagne 2013

21/ dimanche 15 septembre 2013 - Leganés / Parquesur > Madrid - 99,1 km - plaine

Comme d'habitude, la dernière étape est plutôt une procession classique vers l'arrivée finale de la Vuelta a España plutôt qu'une étape intéressante. Les 99 kilomètres tout plat entre Leganés / Parquesur et Madrid où un circuit local attend les coureurs ne feront plus de différence au classement général.
Le profil de la 21ème étape du Tour d'Espagne 2013


Ci-dessus vous avez pu trouver une présentation détaillée de toutes les étapes de la Vuelta a España 2013 ainsi que les profils de chacune de ces étapes. Pour en savoir plus, je vous suggère de visiter la version espagnole du site officiel de la Vuelta (en effet, sur cette version il reste quelques erreurs de dates mais la plupart des informations est bonne, ce qui n'est pas le cas sur les versions française et anglaise à l'heure de publication de cet article).

Vous remarquerez que j'ai indiqué 9 arrivées en altitude contrairement aux 11 annoncées dans certains média. En effet, je ne considère qu'une arrivée ne peut être qualifiée d'arrivée en altitude seulement quand l'organisateur de la course a classé l'arrivée pour le classement du meilleur grimpeur, ce qui est le cas pour 9 arrivées sur cette Vuelta a España 2013.

door Thomas Vergouwen
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26 commentaires | 51609 vues

cette publication est référencée dans : Vuelta a España | Vuelta a España 2013

Commentaires

Il y a actuellement 26 commentaires !
  1. alors la ... J'avais déja critiqué la Vuelta l'an passé, mais le tracé est toujours aussi éloigné d'un GT, niveau transfert ca risque d'etre un record ?!

    L'Angliru la veille de l'arrivée à Madrid, c'est à mon sens la pire erreur faisable.... Comment figer une course pendant trois semaine, sachant que le seul Angliru suffit à gagner la Vuelta...
    Ce n'est pas le nombre de km CLM qui vont contredire ce fait ...

    Sinon, magnifique abordage de la montagne avec une course de cote en deuxième étape, ca c'est assez intéressant dans la mesure ou ca casse les codes !

    Parcours à fustiger autant que l'an dernier, mais visiblement Unipublic croit que c'est le parcours de l'an dernier qui a fait le spectacle, alors qu'il s'agit simplement de coïncidences du calendrier avec 4 coureurs ...

    Bref, moins d'arrivée que ce qu'AurélienM avait annoncé ! Encore cependant beaucoup, avec une grosse lacune dans les CLM !

    | florian | samedi 12 janvier 2013 om 18h43


  2. En effet, tu avais largement critiqué le parcours l'an dernier et pourtant, le quotidien AS (ainsi qu'une bonne partie de la presse spécialisée) a dit qu'il s'agissait d'une des plus belles Vuelta de ces 50 dernières années.

    En meme temps, tu vais encensé le parcours du Tour 2012 (son cote 'innovant') et là également, il y a eu un large consensus pour dire que ça a été la plus grosse purge de ces 30 dernières années.

    Je balaie au préalable l'argument de la participation : à part Contador, Valverde et Froome étaient présents sur le Tour. Quand à Roriguez, il avait estimé que le parcours du Tour ne permettait pas aux grimpeurs de s'exprimer (ce qui s'est confirmé).

    Bref, il ne faut etre trop sectaire dans ses jugements... On verra en aout ce que ça donnera...

    En terme de parcours, ce qu'il faut éviter, il


    En mˆem
    De la meme manière, tu avais en

    | Dom | samedi 12 janvier 2013 om 19h47

  3. A 1ère vue, j'ai l'impression de voir un copier collé du tracé de l'an dernier.

    Un seul CLM par équipe, qui plus est avec une bosse et seulement 38km, c'est beaucoup trop peu.
    9 arrives au sommet , c'est encore trop, 7 serait un maximum. Et les étapes de montagne se ressemblent beaucoup.

    L'excursion en France pour un final copié collé du Tour est quasiment la seule proposant un enchaînement de plus de 2 cols intéressant.

    Je trouve qu'il y a également beaucoup d'étapes pour sprinteurs. J'ai peur que les baroudeurs aient beaucoup de mal sur un tel parcours.

    J'analyserais plus en détail le parcours par la suite.

    | Olivier73 | samedi 12 janvier 2013 om 20h05

  4. il doit y avoir plus de km de transfert que de km de course

    | julien | samedi 12 janvier 2013 om 20h59

  5. Année exceptionnelle pour la France qui verra donc en 2013 les 3 grands tours ( Tour de France of course 100 % hexagonal cette année, mais aussi Giro au Galibier et donc Vuelta avec Peyragudes )
    Je ne suis pas certain que cela soit déjà arrivé qu'un même pays figure au menu des 3 grands tours la même année

    | OLIVIER | samedi 12 janvier 2013 om 21h01

  6. Bonsoir,

    Florian, j'avais dit 11 arrivées au sommet / en côte, et j'en compte 11 et même 12 avec Fisterra (2 km à 4%, mais ils auraient pu rajouter 1 km à 10%, ils ne l'ont pas fait).

    deux clm, dont un par équipe, 55 km en tout. 11 arrivées en altitude.
    J'espèrais Superbagnères et pas Peyragudes, mais c'est sûrement pour faire plaisir à Valverde.
    Le plus gros point négatif est les transferts vraiment trop importants.

    Je rejoins Olivier sur le fait que nous aurons toujours une lutte entre favoris ou entre sprinteurs, mais aucune étape pour les échappés.

    En tout cas, parcours où il faut être en forme du début à la fin, voir un coureur doubler tour et vuelta est impossible. Sur ce point là c'est très intéressant, mais l'angliru la veille de l'arrivée risque de bloquer certaines étapes jusqu'aux 3 derniers kilomètres (comme cette année). De beaux écarts et prévoir.

    Mais il faudrait quand même qu'unipublic revoit ces arrivées d'étapes pour ne pas avoir que des arrivées au sommet (même si arrivée en descente et assez compliqué en Espagne).

    Belle Vuelta, j'attend le mois d'aout avec impatience.

    | Aurélien M. | samedi 12 janvier 2013 om 21h22

  7. Mon dieu que c'est moche. Que c'est mal dessiner. Mis à part dans les Pyrénées, toutes les étapes décisives se ressemblent: une vadrouille de 150 bornes pour commencer, puis un mur pour finir. Mais bon, c'est pas comme si on avait l'habitude, ça fait longtemps que la Vuelta ne ressemble plus à un Grand Tour de toute manière.

    En somme, le copier-coller a l'air de bien marcher en terre espagnol. Et moi qui me plaignais de la redondance du Grand Bornand ou de Gap avec le col de Manse... En Espagne, je serais servis!

    | thibaut | dimanche 13 janvier 2013 om 11h19

  8. Bonsoir.

    Je suis d'accord pour stigmatiser le "déséquilibre" d'un parcours privilégiant spectacle, comme je n'hésite pas à pointer du doigt les "épures" construites pour l'audimat avec "obligation" de maintenir le suspense le plus longtemps possible.

    Mais, lorsque le déroulement d'un Tour est intéressant, les orgnisateurs auront toujours "beau jeu" pour prétendre avoir eu raison dans leurs choix.
    Aujourd'hui, les "amateurs" sont de plus en plus vite contents !
    Quelques escarmouches dans les derniers kilomètres suffisent pour qualifier de "belle étape" ...

    Si on examine en détail les trois grands tours, il n'y a pas photo au niveau des étapes de montagne.
    Le Tour d'Italie (malgré certaines dérives de Zomegnan) offre les plus belles étapes sur papier et dans leur déroulement. Y a pas photo !

    En 1995, le Tour d'Espagne fit halte à Luz Ardiden. Le Tour d'Italie devait arriver à Briançon, mais suite à des risques d'éboulements, l'étape fut amputée de l'Agnello (50000 tifosi furent évacués) et de l'Izoard.
    La "tapetta" (terme utilisé ...) trouvant son épilogue à Chianale.
    Briançon acceuillit le départ le lendemain vers Aoste, avant de recevoir l'arrivée promise en 1996.

    En 1955 (de mémoire), Bayonne et Cannes furent respectivement ville arrivée et départ de la Vuelta et du Giro.

    | André | dimanche 13 janvier 2013 om 18h18

  9. Bonsoir tout le monde,

    La vuelta 2012 fut passionnante en plus du plateau, grace aux bonifications sur les arrivées au sommet sinon ce tour aurait été moin spectaculaire.

    Il faudrait une réforme concernant les points UCI pour que les places d'honneur rapportent moin de points par rapport a une victoire dans une classique et un grand tour, ce qui remettrait peut-ètre un peu plus d'interet a la course et obligerait les coureurs a jouer la gagne au lieu d'une cinquième place.

    En dehors des deux étapes francaises qui sont belle, je n'appelle pas une étape avec 2 petits cols ou 1 arrivée au sommet une étape de montagne surtout en Espagne.

    Je peux constater que ASO lutte toujours autant contre le dopage, ce qui prouve bien l'hypocrisie entière qui règne dans ce milieu.

    Quand a peyragudes c'est un copié collé de 2012, certes beau, mais cela me fait penser a l'étape de gap de 2011 qui revient en 2013, a croire que certains sont tombés fans sachant que chaque courses est différente avec des coureurs souvent différents.

    En 2022 nous verrons 21 étapes dont 20 arrivées au sommet.

    | bernard | dimanche 13 janvier 2013 om 23h35

  10. Bonjour,

    Ça fait longtemps que je n'avais pas posté ici mais quand j'ai vu le tracé, je me suis senti obligé de venir commenter.

    Bon globalement, à part Aurélien M, tout le monde est conscient que c'est un déséquilibre démesuré.

    Je rejoins surtout l'analyse de florian (#1) : les organisateurs ont fait une analyse primaire du succès de la Vuelta 2012 (jugement personnel, pas celui de la presse pseudo-spécialisée et réellement ultra-chauvine qu'est AS) et applique donc la même recette, soit le même parcours. Je ne suis donc pas du tout surpris par ce parcours.

    Contrairement à Dom (#2), je maintiens l'argument du plateau. "Seul" Contador n'était pas là... mais c'est déjà beaucoup. C'est l'un des seuls coureurs actuellement à ne pas répugner l'offensive. Un duel avec Wiggins sur le Tour aurait changé bien des choses, notamment sur le rôle de Froome, présent mais totalement bridé en juillet. Enfin Valverde était présent mais justement en préparation pour la Vuelta. Et on omet encore deux absents de juillet, Andy Schleck et Joaquin Rodriguez. Parler de plateau, ce n'est pas seulement lister leurs noms mais aussi leur forme du moment !

    Et le succès de la Vuelta tient surtout à l'abnégation de Contador pour déloger Rodriguez qui semblait parti pour gagner l'épreuve grâce à son punch pour rafler les bonifs au sommet des innombrables et grotesques murs d'arrivées. Le fait d'être passer du pire à l'impossible retournement en une étape fait le succès de cette Vuelta (et le charme du cyclisme en général).

    Pour revenir sur le tracé 2012, il y a deux autres "nuances de critique" qui m'alarment.

    ** La réutilisation du finale de Peyragudes 2012. Ok, c'est pas très original mais sur le papier c'est bien la seule étape qui sort du schéma de la simple course de côte, non ? C'est de la recopie, mais au moins la recopie d'une bonne étape (histoire de passer en France, et de fêter le centenaire du Tour, on aurait pu aussi mettre une arrivée à Pau ^^) et plus généralement d'une bonne idée (utiliser les Pyrénées françaises). Surtout il y a beaucoup d'autres exemples, plus frappants, de graves soucis d'originalité :

    - Pena Cabarga : 3 fois sur les 4 dernières éditions
    - Valdepenas de Jaen : 3/4 aussi
    - Angliru : 2/3
    - Andorre : 5/7 avec Gallina 2/2, même si la boucle originale autour de l'Envalira apporte de l'originalité


    ** La remarque de André sur les parcours crées pour le suspense. C'est effectivement à regretter, mais me semble moins graves que les surdosages italiens et espagnols. Mais surtout ce tracé 2013 est soumis aux 2 ! Certes il y a environ 10 arrivées au sommet, mais la plus dure, la plus longue, celle où les écarts peuvent se faire, bref celle qui fait le plus peur, c'est l'Angliru et elle est la veille de l'arrivée. C'est très bien pour le suspense et pour la com', mais pour la course c'est pas très emballant : ça peut être une apothéose, comme la fin du calvaire.

    | Svam | lundi 14 janvier 2013 om 14h26

  11. Bonjour à tous,

    Je tiens à préciser que post 6 j'ai oublié : "points négatifs : " avant de débiter le reste.
    Donc Svam je ne suis pas un cas à part, désolé.

    Vu que tu m'invites à répondre, je vais le faire :
    Vuelta très mal tracée, les arrivée en côtes sont trop nombreuses (comme le dit Valverde, trop de montagne est indigeste ou un truc du genre). Je suis quand même quelqu'un que tu as critiqué maintes fois parce que je prône des longs chronos de 50 km et 60 km pour les clm par équipe, je ne ne peux me réjouir de 55 km en tant sur un GT. pareil pour la montagne, moi qui prône les enchainements que nous ne verrons plus parce que soit-disant trop dur (ce que tu penses notamment).

    Par contre, j'ai bien dit belle Vuelta, pour la simple raison qu'on se fait chier à regarder le TDF où il se passe des choses sur 5 étapes seulement. Si je me souviens bien j'ai presque rien suivi du dernier TDF parce que je le sentais mal (en espérant qu'en 2013 avec Contador tout change). Vu que nous n'avons plus de courses avec un déroulement de style amateur, espoir ou féminin (oui je préfère suivre ces courses), mais des courses "'plates", les organisateurs de la Vuelta ont compris qu'il fallait bien faire bouger, ne serait-ce que dans le final pour éviter l'ennui le plus total. Le parcours est également en fin d'année et n'intéresse plus beaucoup de coureurs, ne le cachons pas non plus, alors autant assurer le spectacle pour cacher le manque de "niveau".

    Je vais défendre unipublic une petite fois encore, puis les critiquer : l'espagne est quand même assez désertique, tracer une arrivée au sommet d'un col ou d'un cul-de-sac sur un parking vaut mieux que s'arrêter en vallée ou en plaine au milieu de nulle part, dans des coins perdus. Les descentes espagnoles laissent également à désirer, des routes larges, droites, où nous prenons le vent et perdons du temps sur un groupe qui nous précède. Rares sont les belles descentes techniques qui existent en Italie ou en France.
    Mais elles existent, et les rares sympathiques devraient quand même être utilisées. Au lieu de monter l'Alto de Monachil puis aller chercher Hazas Llanas, autant monter Hazas Llanas et descendre par l'alto de Monachil pour arriver à Monachil voire à Granada.
    L'autre problème de l'Espagne est qu'il n'existe pas forcément de cols intéressants à la fois en montée et en descente, les enchaînements intéressants sont également très rares.

    | Aurélien M. | lundi 14 janvier 2013 om 16h59

  12. Bonjour a tous,

    Alors réponses ...

    @ Dom, le débat sera le même que l'an dernier ... C'est pas un GT ce parcours, c'est un copier coller de celui de l'an dernier, qui n'a marché que par un concours de circonstances !
    Ok, le Tour 2012 a probablement été un échec, mais si la même armada Sky avait régné sur la Vuelta.... En fait, l'objectif d'Unipublic est de ne ramener qu'un peloton de grimpeurs?
    Les points positifs de ce parcours existent, mais ils sont noyés par les lacunes de ce parcours.

    @ Aurélien M : Désolé, je me suis fié au chiffre de l'article, mais 12 arrivées en altitudes sur 22 ?! autant ne faire que des arrivées en altitudes. Je maintiens que l'Angliru la veille signe l'arret de mort du spectacle ...
    Le débat sur le spectacle, et sur le fait que le TDF n'a que " 5étapes interessante" est assez bizarre. Ok, il n'y a que 5 étapes, mais regarder les 3 derniers kilomètres ne suffit généralement pas sur celles-ci... Alors que la dizaine d'arrivées au sommets espagnole réduit le "spectacle" à 3 km.

    @ Bernard : LEs bonifs sont évidemment génératrice de spectacle, mais seulement sur les 3 derniers kilomètres de chaque étape, ce qui est à la fois valable et justifiable mais aussi réducteur... Je vous rejoins sur le problème des points UCI, qui bloquent entierement la course, une 2e place valant mieux qu'une attaque risquée ...

    @Svam : Le plus incroyable dans tout ca, c'est que le manque d'originalité est un des arguments antiASO majeurs .... Lorsqu'on voit ce tracé ....



    | florian | lundi 14 janvier 2013 om 20h18

  13. En fait, il y a un débat entre ceux qui préfèrent avoir "3 minutes" de spectacle assurées lors des arrivées au sommet de la Vuelta et ceux qui ESPERENT un hypothétique spectacle sur une ou deux étapes complètes tracées façon ASO.

    Sans trancher le point, il faut bien avouer que les millésimes 2012 du Tour et de la Vuelta n'ont pas forcément donné raison aux seconds... On verra en 2013 avec un tracé du Tour enfin digne d'un grand tour.

    | Dom | lundi 14 janvier 2013 om 22h39

  14. Bonjour florian et Dom.

    Le défaut du tour est que le spectacle se fait dans les derniers kilomèttres quand même, rares sont les attaques lointaines (et nous avons eu Contador à Fuenté Dé cette année sur le Vuelta). l'heure est aux rouleurs sur les tours, qui attendent presque toujours les clm pour faire la différence. les autres ne veulent jamais attaquer de trop loin (rares sont les attaques comme Schleck en 2011 : ah si ! Landis en 2006) par peur de se faire reprendre et finir complètement lâché. Ce qu'à fait Contador a Fuenté Dé, on ne le voit que sur des jeux de simulations, la réalité est tellement autre qu'obliger les coureurs à s'attaquer (même sur 2 km comme à Valdepenas de Jaen) est parfois pas une mauvaise chose. C'est dans cette logique que je vois la disparition de nombreux kilomètres de clm (pour en avoir max 60, pas vu plus depuis 2010).
    Je n'ai jamais dit que c'était une bonne chose mais les points, les primes aussi et surtout, bloquent la course, donc je les comprend ces organisateurs de la Vuelta. Puisqu'ASO veut faire un grand tracé pour 2013, mais où l'action aura lieu ? Ventoux, Alpe d'Huez et Semnoz, avec des attaques dans la seconde partie de chaque ascension également. Dans des cas comme celui-là, sans prendre en compte les tactiques actuelles de course, la Vuelta est 100 fois mieux réussi qu'un tour toujours plus inintérressant.

    bonne journée

    | Aurélien M. | mardi 15 janvier 2013 om 08h42

  15. Aurélien, Dom

    Le problème est qu'aujourd'hui, et avec des tracés tels que ceux de la Vuelta, il est possible de gagner un GT dans les trois derniers kilomètres de chque étape, chaque jour.

    Je maintiens qu' Schleck ou contador sur le Tour 2012 auraient changés le spectacle (peut etre pas le classement).

    Alors oui, on peut considérer que réduire les CLM et ne mettre que des arrivées en altitude est une solution... Mais ce n'est pas rendre service au cyclisme et à son public.

    L'attentisme des coureurs est un réel problème. Je l'ai déjà dit à Dom l'an dernier, il me semble que le tour 2012 a voulu casser cet attentisme, et le manque de coureurs explosifs en montagne (puisqu'on "ne fait rien pour les attirer"...) a signé la fin de ce challenge.

    C'est un cassant les codes, que ca soit dans les ténors ou dans les parcours qu'on a du spectacle. Si Contador attaque dans le Télégraphe en 2011, il y a pour une grosse part la présence, en Jaune d'un certains T.Voeckler, qui est très différent des standards des ténors du peloton ...

    La parcours donne aussi l'opportunité de casser les codes, et donc de bousculer la hierarchie des "cadors"... reste aux dénommés "seconds couteaux" d'en prendre le risque.

    | Florian | mardi 15 janvier 2013 om 21h05

  16. @ Florian :

    Je suis le premier à vouloir changer les codes, je n'aime pas le conservatisme d'ASO, les tracés avec le frein à main, cette théorie du suspens. Mais le parcours du Tour 2012 est le parfait exemple de ce qu'il faut faire pour avoir une course d'attente... pendant un tour entier, et y compris dans les 3 derniers kilomètres de chaque étape.

    Les coureurs que tu cites (Contador, mais particulièrement Schleck - très mauvais descendeur -) n'attaquent quasiment que lors d'arrivées difficiles au sommet. Je vois pas bien où un Schleck aurait placé une attaque sur le Tour 2012...

    Le parcours de cette Vuelta est certes loin d'etre terrible, mais quand meme très largement au parcours du Tour 2012. Il y aura un minimum de spectacle garanti lors des arrivées, c'est déjà ça.
    Le seul point où il semble y avoir un consensus, c'est qu'il faut rallonger le nombre de km de chrono, très nettement insuffisant sur cette Vuelta.

    | Dom | mardi 15 janvier 2013 om 22h57

  17. Bonjour,

    Tout à fait Dom,
    Schleck est mauvais descendeur (très mauvais c'est plutôt Franck qu'Andy). Contador n'a jamais besoin d'attaquer de loin, excellent grimpeur et rouleur, il peut se permettre de creuser un peu les écarts en montagne avec les arrivées en altitude et conserver l'avance sur chrono. le tour 2011 et la vuelta 2012 sont différentes parce qu'ils n'avaient pas la forme qu'on lui connait. les bons grimpeurs qui attaquent de loin sont toujours ceux qui ne jouent pas le général (excepté un coup de bluff d'Evans à la Touissuire et une prise de non-risque de Nibali vers Bellegarde).

    Pour le chrono, le seul objectif doit être de faire gagner Rodriguez, pour le faire venir, je ne vois vraiment pas d'autre explication. 60 km de clm sur la Vuelta devient une habitude, mais un seul clm aussi dur comme en 2012, c'est juste pour ne pas avantager les rouleurs.

    Florian, le tour 2012 était bien tracé dans l'ensemble, excepté les étapes de la planche des belles filles (trop facile l'accès) et du Grand Colombier (il aurait fallu monter par Virieu le Petit, reprendre après le col de la Biche puis Richemond pour oser attaquer de loin). la Toussuire était une belle étape bien tracée, Bagnères, Peyragudes également. Mais personne n'a oser bouger avant le final. Donc autant durcir toujours plus le final pour ne pas avoir 3 étapes décisives + clm et rien le reste : mais ce n'est pas ma philosophie non plus : les primes, les points UCI font que les courses sont ternes et aucun n'organisateur n'arrivera à bousculer les codes le temps que l'UCI conserve cette politique.

    | Aurélien M. | mercredi 16 janvier 2013 om 12h21

  18. Bonjour a tous,

    Post 10 Svam,

    Valverde a été prit dans les chutes la première semaine d'où la raison pour laquelle il a fait le tour en roue libre par la suite.
    Il était venu pour le général, un vainqueur de grand tour ne vient pas pour faire de la figuration.

    Concernant la vuelta 2012 certes le plateau était copieux, mais sans les bonifications la course aurait été moin passionnante, cela ne sert a rien de griller ses cartouches pour tout gagner.

    Pour cette année il faudra voir qui sera la dès le départ, car sans grands champions, il se peut que ce soit une purge.

    Le tracé du tour de France 2012 n'est pas vilain mais son déséquilibre est trop important entre chronos et étapes de montagne.
    Wiggins n'a pas l'envergure d'un vainqueur de tour de France ce qui prouve bien le niveau actuel du cyclisme qui est très bas.

    Le débat sur le fait de casser les codes se discute.
    Quand une entreprise commence a couler on change de méthode ou pire il faut arréter,mais si ce n'est pas le cas, il faut s'adapter en innovant progressivement mais pas changer toutes les années.

    2011 et 2012 tracés opposés.
    Résultats final : 2011 très bon cru, 2012 cru médiocre.
    Wiggins aurait explosé dans l'étape du galibier même sans la course, les cols sont trop difficiles pour ce coureur.
    Il a eu du mal dans les étapes de la toussuire et de peyragudes alors la…

    Il n'y a pas de continuité et j'avoue que je ne comprends pas trop la logique ASO.

    Prendre le risque de changer toutes les années ne donnent pas forcément que du positif.
    Prudhomme depuis son arrivée a toujours changé et sa seule réussite fut 2011.

    Heureusement pour lui, du temps de Goddet et de Leblanc il y a eu des tours peu intérréssants et peu innovant donc il a encore une marge de manœuvre avec quelques ratés.


    | bernard | mercredi 16 janvier 2013 om 13h20

  19. Bonsoir.

    Florian :
    Ce n'est pas le manque d'originalité que je stigmatise systématiquement au niveau d'ASO, mais le manque d'audace et de prise de risques "sportifs".

    Bernard :
    Quand Goddet et Lévitan se "plantaient" (pas en mémoire un "fiasco" comme le Tour 2012), il subissait une volée de bois vert de la part d'une presse beaucoup plus critique qu'aujourd'hui. Le Tour suivant était construit en tenant compte des "manquements", "déséquilibres" et/ou "erreurs".
    Pourtant, ils furent confronté avec quelques longs règnes : Anquetil, Merckx, Hinault.
    Aujourd'hui, ASO (Contador excepté quand il est au top) peut composer avec un certain "nivellement" des meilleurs, mais d'une année à l'autre les memes erreurs sont commises comme terminer le volet montagneux par un course de cote (Ventoux 2009/Semnoz 2013) insuffisante pour remettre en question une hiérarchie "établie". ASO n'exploite quasiment jamais certains "terrains" en profondeur, se bornant à de "pales esquisses" que ce soit "accidenté", moyenne montagne, pavés, "bords de mer". La haute montagne est rarement "incisive".
    En outre, les Tours de France de Christian Prudhomme ne permettent plus la "pleine" expression des qualités de résistance, récupération et d'énergie qui font la différence entre un très bon coureur et un authentique champion.

    Svam :
    Excepté 2011, je n'ai pas le sentiment que RCS a "surdosé" au niveau des arrivées au sommet ni au niveau montagne dans sa globalité.
    Maintenir le suspense fait partie des impératifs constants de tout organisateur, mais les "moyens" et certaines motivations ne cadrent pas avec ma vision d'un Grand Tour.
    Pour revenir à la Vuelta : l'Angliriu ainsi proposé la veille de l'arrivée ne m'inspire pas. Unipublic aurait du supprimer au minimum trois arrivées au sommet : Naranco ou Pena Caberga (deux montées que j'apprécie mais "redondantes"), une ou deux arrivées en première semaine, et/ou le Formigal. Gestion mauvaise des cronos.
    Deux points positifs avec effectivement l'enchainement des cols andorrans et une étape vers Peyragudes allongée de 90 km, donc sensiblement durcie comparativement au Tour 2012.

    Bonne nuit.

    | André | mercredi 16 janvier 2013 om 22h53

  20. Bonjour,

    @ Dom : Si vous n'aimez pas la théorie du suspens, comment défendre un parcours qui met l'Angliru la veille de l'arrivée finale. Ce schéma me rappelle le Ventoux 2009, ce n'est pas une référence il me semble... Schleck ou Contador auraient été contraints à attaquer. Une attaque telle que le galibier 2011 aurait été a planifier ... Les étapes de Peyragudes et la Toussuire permettaient des attaques dès Balès ou le Mollard.
    Vous trouvez que, pour le sport cycliste, c'est gratifiant d'avoir que des arrivées au sommet avec 3km de spectacle a chaque étape (je n'appelle pas spectacle des sommets comme l'Angliru ou il n'y a rien de possible car tout le monde est à bloc). ?

    @Aurélien : Effectivement, primes et points UCI bloquent énormément la course. Nous sommes d'accord sur le parcours 2012 du Tour, surement pas parfait, mais un gros challenge avec quelques belles étapes. Si on force les coureurs à attaquer (notamment par des lacunes en CLM pour certains par exemple), alors le spectacle sera de la partie. JE maintiens que le parcours du Tour 2012 venait de ce constat. Et que le plateau de coureurs y est pour beaucoup dans l'échec.

    @ Bernard : Valverde a quand meme tenté quelque chose dans l'étape de Peyragudes ... Cependant, il fait partie des coureurs qui auraient été obligés d'attaquer, et de loin vu le parcours. L'absence de bonifications est un réel problème.
    Les changements ASOistes sont liés à la volonté de créer du spectacle en cassant les codes.

    @André : D'accord, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que la Vuelta n'a aucune prise de risque, on copie-colle un schéma qui a marché via un concours de circonstance, basée sur une "analyse primaire" (Svam) des étapes de 2012.
    Doit-on pour autant dire qu'Armstrong a été un "authentique champion"? Peut-etre, mais durcir les parcours et lutter contre le dopage forme une équation très difficile ...

    | Florian | samedi 19 janvier 2013 om 11h57

  21. Bonjour a tous,

    André,
    Ce fut raté nous sommes tous d'accord dessus mais n'oublions pas qu'il fallait qu'un anglais gagne le tour avec l'affaire des JO et ce fut le cas.

    Concernant les tracés moderne, je vais radoter mais pour avoir lu certaines interviews de Prudhomme il n'aime pas les grands cols, il préfère la moyenne montagne et veut du suspens jusqu'au bout.
    Je me souviens de propos qui m'ont marqué ou il avait dit que si il pouvait se passer des alpes ou des pyrénées voir des 2 tout en passant a la frontière des ces 2 massifs et favoriser la moyenne montagne il l'aurait fait mais le cahier des charges l'interdit.

    Des étapes avec des grands cols il en met 3 en moyenne comme en 2012, et le tour 2011 reste une exception du au centenaire du galibier.

    Le cru 2011 est tracé a l'ancienne, un tour difficile sans ètre extrème.
    Les extrèmes sont 87 et 97.

    Depuis 30 ans car je n'ai pas tout les tracés dans l'esprit mais 86,93,94 et 2011 sont costauds en terme de cols durs répertorié.

    Les tours de France et je reprends vos propos qui exigent la résistance, la récupération et l'energie sont finis depuis 98 et nous ne reviendrons pas en arrière, c'est une certitude.

    Le véritable test sera 2014 car si ce tracé est dans la ligné de 2012, la nous pourrons dire que les erreurs du passé n'ont pas été retenu.

    Florian,
    Casser les codes c'est très bien mais quand la méthode ne marche pas ou plus.

    Les duo Anquetil, Bahamontès – Merckx, Ocana, - Hinault, Lemond – Indurain, Chiappucci – Amrstrong,Ullrich auraient donné pour vainqueurs les premiers cités car le tour 2012 n'étaient pas assez exigeant.

    Vous ne battrez jamais un très grand champion avec une seule étape dans les alpes et une pau-luchon, et même si froome a été bloqué par ses dirigeants, dans 20 ans on se souviendra que du vainqueur qui se nomme Wiggins.

    | bernard | samedi 19 janvier 2013 om 14h34

  22. @ Florian 20 :

    Tout d'abord , je ne défends pas particulièrement cette Vuelta, j'ai meme dit qu'elle était "loin d'etre terrible". Elle me semble simplement largement supérieure au Tour 2012 (pour moi le tracé idéal pour la purge et la course d'attente), que vous avez mis tant d'ardeur à défendre.

    Sur la théorie du suspens. Mettre l'Angliru (ou le Semnoz) le dernier jour ne me gene pas plus que ça... du moment qu'il y a de quoi faire avant. Et là, c'est le cas. Il y a une arrivée au sommet dès le 2ème jour, c'est intéressant. Les gars sont obligés d'etre en forme tout de suite!
    Il y a quasiment 3 semaines d'écart entre la 1ère arrivée en altitude et la dernière. C'est ça qui, à mon avis, incite aux retournements de situation, aux attaques des battus des 1ers jours, bref, à une course de mouvement. Car il est difficile de maintenir le meme niveau de forme sur 3 semaines. Je pense que la Vuelta 2012 a été réussie notamment à cause de ça.
    Sur le Tour 2009, il n'y avait eu qu'une seule VRAIE étape de montagne (celle du Grand-Bornand) avant le Ventoux... Ca incite pas à se secouer.

    | Dom | vendredi 25 janvier 2013 om 17h17

  23. @ Bernard, Dom

    Ce que vous dites reste tout de même a nuancer ! Le parcours du Tour 2012 n'etait pas dessiné pour l'offensive, certes mais il n'y avait rien d'impossible ! La preuve est que Froome aurait pu le faire, tout comme Contador s'il avait été présent. Le tout est d'arriver à forcer les coureurs a prendre des risques. Il était possible de faire quelquechose sur l'étape du GrandColombier par exemple, les directeurs sportifs ont bien mis en place des tactiques sur des étapes bien moins accidentées non ?

    @Dom
    J'ai défendu le Tour 2012, dans le sens où, je vais encore réitérer mon argument du plateau, le parcours n'est pas le premier responsable de la course d'attente !
    Alors, l'Angliru (ou le Semnoz) en dernier jour, ca ne me génerai pas plus que ça, car effectivement il y a de quoi faire avant, mais il est de plus en plus avéré que les coureurs attendent ces arrivées pour se battre, et encore plus si elles sont les dernières !
    Je suis entièrement d'accord avec vous sur l'espacement des étapes difficiles, et ASO devrait d'ailleurs s'en inspirer. Dans une moindre mesure, les Tour 2010 et 2011 ont été en ce sens. Dans les deux cas, pavés ou côtes finales ne remplacent pas un bon tronçon de moyenne montagne surement plus propices aux retournements de situations.
    Le Tour 2009 a été un sérieux échec, à mon sens médiatiquement bien plus que celui de 2012 car l'argument du plateau ne tenait pas debout ! N'oublions pas tout de meme qu'il a permis de faire connaitre une enchainement des plus utilisés ici qu'est RommeColombière avec une étape magnifique !

    | Florian | vendredi 08 février 2013 om 10h38

  24. Bonjour Florian,

    Si froome qui est un vainqueur potentiel de grand tour avait prit le jaune, il n'aurait jamais été mit en difficulté sur ce parcours tout comme contador si ce dernier avait été présent.

    Les grosses étapes de montagne qui sont dans la légende ne sont pas du style de bellegarde avec le grand colombier.
    Nous ne sommes plus dans les années 60, 70 ou 80 sachant que c'est la haute montagne qui a fait l'histoire dans ces décénnies.

    Les DS bloquent la course, c'est vrai, mais les coureurs peuvent prendre l'initiative de passer a l'offensive ce n'est pas interdit.

    La seule étape de moyenne montagne qui reste depuis 20 ans c'est Mende 95 sachant que Indurain n'aurait ni perdu le jaune ni le tour ce jour la face a jalabert.
    Ce qui est retenu pour cette étape est l'exploit tactique.

    Les étapes qui marquent les personnes sont pra-loup, l'alpe d'huez 86, val louron, les deux alpes 98 et le galibier 2011 c'est un fait.

    Il faut mettre des étapes de moyenne montagne sur un grand tour mais elles doivent ètre placés soit au milieu soit a la fin quand les organismes commencent a ètre éprouvés.

    Les grands champions cités sur mon post précédent n'auraient jamais été mit en difficulté sur des étapes du style de bellegarde qui fait suite a une semaine de plaine.

    | Bernard | vendredi 08 février 2013 om 13h44

  25. @23. Non, je suis absolument avec vous. Une étape comme celle du Grand Colombier ne peut pas etre intéressante et sélective dans le cyclisme moderne. Nibali a essayé, on a vu.

    On est plus dans les années 70, l'échappée de Merckx vers Pau, ect, tout ça c'est fini...

    Complètement d'accord avec Bernard. Une fois l'étape de la Toussuire passée, aucun champion digne de ce nom ne peut etre mis en difficulté sur un tel parcours.


    | Dom | vendredi 08 février 2013 om 23h25

  26. Bon, alors ce parcours est assez mauvais, à peu près du niveau de celui du Giro mais dans un autre style. Toutes ces arrivées en altitude sont navrantes, ce déficit en contre-la-montre aussi. Mais le pire, ça reste l'arrivée à l'Angliru la veille de l'arrivée, là on touche le fond dans la logique "suspense et audimat à tout prix". Ce qu'on peut espèrer de mieux, ce sont de belles courses de côte à l'Hazallanas, à la Gallina, à Pena Cabarga et à l'Angliru, pas plus.
    Le bon côté des choses c'est que pour sa 100ème édition, c'est le Tour de France qui a le meilleur tracé des 3 GT.

    | AT | mardi 26 février 2013 om 21h22

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