Ajouté: mardi 08 octobre 2013 à 01h26

Commentaires

Actuellement il y a 25 commentaires!
  1. Bonjour Thomas. Belle présentation.

    Nous avions (avec Aurélien) anticipé les étapes (y compris la 4, voir mon message de dimanche) sur l'autre "ligne". Je précise que lorsque j'ai posté l'avant-dernière "mouture" (juste à deux étapes près), aucun blog italien (à ma connaissance) n'avait présenté de parcours.

    Je suis contre, mais si RCS a besoin financièrement d'organiser des départs hors frontière pour "sauver" une course comme Tirreneo-Adriatico, je m'incline.

    J'aurais préféré un chrono collectif le troisième jour qu'en entame.

    Première semaine "soft" avec trois étapes à peine accidentée. L'arrivée en 3ème catégorie (très roulante) au Montecassino coincide avec les batailles de 1944 (70 ans). J'aime mieux le type d'étape "Pescara 2013".

    Abordage de la montagne le second week-end.
    Beau final sur les flancs du monte Carpegna (quelles étapes en 1973 et 1974 avec Merckx, Battaglin, et Fuente). Arrivée inédite.
    Le lendemain, la montée finale se caractérise par un passage de 3 km à 9% aux deux-tiers de l'escalade. Final de 4 km en faux-plat à 3,6%.

    Pas d'étape en Toscane en mémoire à Gino Bartali (né en 1914) mais un circuit (décidé au dernier moment) en remplacement. Attention au "Nez du Chat" (très raide et inédit) meme si à 30 km de Savone.

    Exceptionnel (par son cadre) clm. individuel dans les prestigieux vignobles piémontais. J'attends impatiemment un Nuits-Saint-Georges - Gevrey-Chambertin sur le Tour.

    Les Alpes occidentales sont réduites à l'étape d'Oropa, bien construite avec en "première" le pentu Alpe di Noveis, le long et difficile valico di Bielmonte (inauguré en 1993), et Oropa (5 derniers km à 8%).
    Etape à la mémoire de Pantani (1999). En 1993, Indurain (la veille de l'arrivée) avait failli y perdre le Giro (au profit d'Ugrumov). La première arrivée au sanctuaire date de 1963 (victoire de Vito Taccone qui avait enchainé 4 succès d'étapes variées de suite).
    Nouvel hommage au pirate (1998 duel avec Tonkov, gros écarts à l'arrivée) le lendemain avec l'interminable course de cote de Plan di Montecampione. En 1982, Bernard Hinault avait renversé une situation compromise sur la course de cote (85km) qui se terminait à la station intermédiaire (altitude 1110m).

    Les organisateurs reprogramment l'étape annulée de 2013. 139 km via les légendaires Gavia et Stelvio, et la montée inégale du Paradiso del Cevedale.
    Le Gavia "à froid" au lendemain d'un repos pourrait etre "explosif".
    Encore 3 cols vers la nouvelle arrivée (très dure) de Panarotta 2000.
    Le Giro devrait se jouer là, sinon sur le terrible "cronoscalata" du Monte Grappa (hommage cette fois à la "grande guerre"). Le Giro est arrivé en 1968 au Monte Grappa.
    L'étape du Zoncolan (escalades inédites) est bien construite (col raide-col long), mais j'aurais mieux aimé une arrivée pareille plus tot dans l'épreuve.

    Comme en 1973, Trieste acceuillera l'arrivée du Giro.

    Sur base de ce commentaire, on pourrait en déduire une appréciation flatteuse.
    Non ! Je néglige les "faux-plats" de Cassino et du Lupo, mais subsistent 6 arrivées au sommet en ligne plus un chrono : trop ! Plus grave, sur 8 étapes de montagne ou haute montagne, aucune ne trouve son épilogue en descente.
    Ce déséquilibre est le gros point négatif.
    Autre motif de grief : 5 étapes montagneuses sont composées de 3 cols.
    Je conçois l'allègement (-5000m délévation) du tracé, mais il manque une grande étape de 5 cols. Le Giro 2014 ignore les Dolomites. Selva di Val Gardena (candidate) dans les vallées ladines aurait été le terrain idéal pour une grande étape avec arrivée en descente de 11-12 km (via
    le final Marmolada-Sella ou le "Sella Ronda").
    Point positif : les transferts sont moins nombreux.

    Cela aurait pu etre un très beau Tour d'Italie (avec deux ou trois adaptations en montagne) : une bonne charpente, des chronos "justes", des cols à découvrir, équilibré. Dommage.

    Ciao.

    | André | mardi 08 octobre 2013 à 09h16

  2. Bonjour,

    Merci Thomas pour cette présentation.
    J'ai été désagréablement surpris (mais pas une découverte) hier lors de la présentation sur deux points: la volonté de rendre un parcours plus humain, et les courses de côtes trop nombreuses.

    Il n'y a donc aucune arrivée en descente ou vallée pour les étapes de montagne (comme le soulignait déjà André) : cette course au spectacle est-elle réellement la solution ? La Vuelta propose certes plus d'arrivées au sommet que le reste du parcours, puisque, à l'exception du Pays-Basque, il n'existe aucune descente qui vaille la peine et de trop nombreuses routes de montagne sont des cul-de-sac. L'Italie possède de nombreuses petites villes en vallées et de nombreuses descentes sont très intéressantes. ce qui m'amène à être encore plus surpris sur l'utilisation des descentes. Depuis l'accident de W. Weylandt, il n'y a plus (ou presque plus) de descente un peu technique sur le parcours (seulement deux pour ce giro : Gavia et Stelvio ; nous pourrions presque inclure le Redebus).

    Un grimpeur qui ne sait pas tenir son vélo en descente (il y en a des tas ; ils devraient tous faire du vtt plus souvent) n'a même plus d'inquiétude sur ce type de parcours, il ne risque pas de se prendre des revers en descente, et l'absence de deux chronos plats individuels (sauf sur le tour), leur évite de perdre trop de temps également. Du coup, nous avons beaucoup plus d'"outsiders", et j'ai des doutes sur la compatibilité de l'augmentation de coureurs pouvant faire de jolis coups avec la lutte contre le dopage (qui est toujours au coeur de toutes les présentations) : plus la concurrence est présente ou plus il est possible d'espérer, plus le risque du dopage (individuel) est important.

    Donc sur le plan humain :
    la fatigue et le stress sont beaucoup plus importants avec uniquement des arrivées au sommet : stress pour être bien placé, ca frotte, ca bouge forcément pour les favoris. Avec des grandes étapes de montagne, les grimpeurs sont devant dès le départ et ne sont plus gênés (donc moins dangereux). supprimer les descentes entraîne également, et forcément, une augmentation du kilométrage "pédalé".
    course de côte = moins de temps perdu lors d'un jour sans : les courses par étapes perdent donc de leur intérêt.
    2 étapes de 250 km : trop (une seule maxi de +240klm selon l'UCI, mais les règles ne sont pas respectées)
    Seule bonne nouvelle, les transferts moins importants (bien que Irlande - Bari est déjà trop important à mon goût, même avec un jour de repos.

    Sinon, Viggiano (5 km à 5%) peu utile ; Montecassino, les 240 km de plat avant la montée feront mal.
    Montecopiolo, oui ; Sestola non, une arrivée en descente au village aurait été plus intéressante. Savone : étape traitre (étape longu que j'aurai gardé par rapport à celle de Cassino). L'étape va peser sur le chrono du lendemain.
    Oropa : non ! au bas de la descente de Bielmonte, se trouve une montée plus directe vers Oropa (par la Galleria Rosazza ; Colle della Colma : 7.65 km à 8.05%, alt. 1497m ; descente de 5 klm)
    Montecampione : pousser au sommet de la station (0.9km à plus de 8%) m'aurait plus plu.
    Panarotta, seul bon accès aurait été par Pellegrino et Manghen, donc déçu.
    Magnifique chrono du Grappa, le TDF devrait prendre exemple dessus.
    Pura et Zoncolan, belles montées, et je ne suis pas contre cette présence le dernier jour.

    Par contre, Trieste, dommage d'une absence de l'arc oriental des Alpes et d'un parcours vallonné (via Bellavista) pour terminer.

    Je suis contre un départ à l'étranger également, mais quand la situation économique prend le dessus, il faut bien s'y résigner. Mais il y a mieux que l'Irlande pour l'Italie : l'Autriche, la Slovénie et la Croatie.

    Bonne journée

    | Aurélien M. | mardi 08 octobre 2013 à 10h50

  3. (Re)bonjour,

    Nibali semble hésiter à y aller au Giro (pour défendre son titre ; il sait de toute façon que, pour gagner le tour, il faut jouer sur l'absence improbable de Froome) ; Quintana préfère le Giro ; Evans veut retenter.

    Les meilleurs préfèrent le Giro, plus dur, que le Tour : ceci devrait quand même amener ASO à repenser ses parcours.

    | Aurélien M. | mardi 08 octobre 2013 à 11h03

  4. @ Aurélien: Tu te mets en porte-à-faux en critiquant d'un côté le contenu du Giro et de l'autre en disant que ASO devait repenser ses parcours. Sauf que la seule manière de répondre, c'est justement de céder à cette stupide course à l'armement lancé par RCS et Unipublic. Franchement, je ne suis pas trop inquiet. Le schéma à 10 courses de côtes se noiera sitôt qu'un coureur écrasera la course en collant 1' aux autres à chaque arrivée au sommet. D'un coup, on prendra conscience de la nécessite d'étape variées : cours de côte, mais descentes, étapes toboggan, marathon de moyenne montagne, etc...

    | Svam | mardi 08 octobre 2013 à 12h51


  5. Très très beau parcours en général. Adapté au cyclisme moderne comme disent les organisateurs -> Pas de Spéciale Pescheux encore cette année.

    Ils auraient pu introduire pour varier 1 ou 2 étapes se finissant en bas d'un col en effet...

    Sur les 2 dernières étapes - superbes avec le Grappa en chrono et le Zoncolan-, le Tour, avec Machin-Bergerac le vendredi et son éternel chrono-plat-somnifère du samedi, risque de souffrir de la comparaison. En ce sens, l'introduction du Semnoz avait été une très belle initiative en 2013...

    Que va faire Quitana en 2014...?

    | Dom | mardi 08 octobre 2013 à 14h14

  6. Bonjour Aurélien et Svam.

    Je ne perçois pas de "syllogisme" dans l'analyse d'Aurélien.

    Lorsque je préconise des arrivées en descente (je pense qu'Aurélien partage ma vision), j'exclus la majorité des arrivées proposées ces dernières années par ASO.

    De mémoire.
    2009 :
    Saint-Girons : Lers à 45 km
    Tarbes : Tourmalet à 70 km (risible)
    Colmar : Firstplan pas assez difficile
    Petit Saint-Bernard (pas vraiment un col dur) à 30 km ("acceptable" surtout avec Testa d'Arpy !)
    Grand Bornand : superbe final
    2010 :
    Saint-Jean de Maurienne : Madeleine à 32 km (oui car dernier col long et dur, descente 20 km, mais étape mal équilibrée)
    Gap : cette fois la "mayonnaise n'a pas pris" voir 2011/2013
    Luchon : oui Balès à 20 km
    Pau : sans commentaire
    2011
    Lourdes : non, Aubisque à 45 ou 48 km
    Gap : oui (surtout la descente de Manse : 10 km)
    Pinerolo : oui descente courte et "dangereuse"
    2012 :
    Bellegarde : Gd Colombier à 40 km (le faux-plat de Richemont est un handicap supplémentaire pour l'attaquant)
    Annonay : pfff... c'est la phisosophie de l'étape qui ...
    Foix : Péguère à 39 km
    Luchon : cette étape de légende a été injustement "dépréciée" meme si l'espace Aspin-Peyresourde n'est pas idéal.
    2013 :
    Bagnères de Bigorre : mouais compte tenu du contexte (9ème étape) meme si Ancizan à 25 km.
    Gap : oui toujours cette descente piègeuse
    Grand Bornand : non ! découpage proche de Bagnères mais ne convient pas à une des dernières étapes décisives. Si, compte tenu de la pluie, cette étape avait été bien construite ... regrets éternels !

    Si un coureur domine le schéma sera revu mais si meme suspense qu'aux Tours d'Espagne 2012 2013, ça risque de devenir "récurrent".
    ASO a persisté dans des tracés "sans envergure" uniquement en "surfant" sur le binome "suspense-audimat" !

    L'exemple d'une arrivée en descente idéale : Cortina d'Ampezzo (Giro 2012, 17 km : après enchainement Duran-Staulanza-Giau sans plat).

    Ciao.




    | André | mardi 08 octobre 2013 à 14h25

  7. Est ce que quelqu'un sait si les organisateurs envisagent de reprendre le monte crostis un jour ? l'enchainement avec zoncolan est potentiellement le plus dur du cyclisme moderne, reste bien sur cette descente vertigineuse mais peut être que des travaux pourraient altérer sa difficulté....

    | maziro | mardi 08 octobre 2013 à 15h03

  8. Bonjour Maziro.

    Des travaux sont effectivement prévu/envisagé pour aménager la "route panoramique. Cela a été évoqué dans le cadre de la présentation du Tour d'Italie 2014. Très bonne remarque.

    Ciao.

    | André | mardi 08 octobre 2013 à 15h18

  9. La répétition des arrivées au sommet donne un aspect lourd au parcours. C'est dommage car il y a quelques étapes sympas!

    Je note juste quelques difficultés inutiles: on se serait bien passer de Val Martello ou de Valsugana, qui sont de trop dans ce parcours. C'est sur qu'une arrivée en vallée après le Manghen aurait donnée, mais bon ce n'est pas nous qui faisons les parcours.

    | thibaut | mardi 08 octobre 2013 à 16h11

  10. @ André : On a déjà eu le débat 20 fois mais je suis partant pour le refaire. Je trouve que votre analyse souffre de quelques erreurs.

    - Sur 2009 rien n'a dire.
    - Sur 2010, critiquer la Madeleine me semble incongru. Surtout vous commettez cette erreur que j'estime grave (j'appelle ça une arnaque de l'esprit) de référencer la distance à l'arrivée depuis le sommet du col. Une descente conserve globalement les écarts, voire permet de les accentuer puisque les hommes de têtes sont plus frais et lucides que leur poursuivant. De plus, plus le col est long (donc dur), plus sa descente est longue, donc en théorie plus il serait défavorable de proposer des grands cols pour ce genre d'étape, ce qui est bien sûr faux ! Il faut simplement admettre que la descente fait partie du col et il faut donc référencer la distance entre le pied de la descente et l'arrivée (et si c'est moins de 3km, on parle d'arrivée en descente, sinon en vallée).
    - Parenthèse importante fermée, je poursuis. En 2010, Madeleine c'est donc 13km de vallée, ce qui est raisonnable. Ensuite, l'étape de Gap ne comprend pas le col de Manse comme en 2011,2013, ce qui peut expliquer le rien (une descente s'exploite mieux si les coureurs sont dans le rouge, que si ils sont peinards depuis le matin). Balès, c'est en descente donc rien à dire.
    - En 2011, Lourdes est donc ok puisqu'il n'y a que 13km de vallée à partir d'Argelès. La descente comprend certes un passage où il faut rouler mais la difficulté de l'Aubisque suffit à créer des écarts. L'échec de cette étape est calendaire car elle est encadrée entre deux grosses arrivées au sommet. Gap, ok et Pinerolo qui doit surtout montrer que ASO n'a pas peur de lâcher les coureurs sur des routes franchement limites.
    - 2012 : le GC est raté effectivement (même si Nibali a tenté). Citer Annonay est une escroquerie, ça n'a jamais été une étape tracée pour une quelconque descente ou une bataille entre les favoris. Péguère est trop loin aussi pour des raisons de voiries assez douteuses, par contre l'attentisme du jour est tout aussi impardonnable quand on sait que les forts pourcentages sont justement la faiblesse de Wiggins. Luchon, je suis d'accord et j'ajoute que le souci est encore calendaire avec une arrivée au sommet le lendemain.
    - 2013 : BdB était juste parfaite, Fuglsang et Martin prouvent que la vallée n'était pas un problème, Valverde et Contador sont des ânes c'est tout. Gap, ok. Gd-Bornand était bien construite mais là encore un problème calendaire avec le Semnoz le lendemain. Vous parlez d'étape mal construite et je me souviens que vous étiez partisan de Glandon-vallée-Romme-Colombière, ce qui ressemble beaucoup au schéma de la Madeleine 2010 que vous estimez mal construite. Où est la logique ? De plus, et j'avais argué à l'époque du besoin d'étapes toboggan pour bouger les Sky. Votre grand-Bornand se rapproche de l'étape d'Ax, la mienne de l'étape de BdB. Dans laquelle Froome a été mis en difficulté ?

    Au final, j'ai 1 à 2 étapes en descente/vallée par édition du Tour. Sur la même période, la Vuelta en compte 0 et le Giro 2 : Cortina 2012 et Grappa 2010. Je maintiens donc mon constat et ma "critique" à Aurélien : le Giro et la Vuelta déraillent, le Tour lui a juste à optimiser son programme, pas à tenter de suivre ces deux idiots.

    | Svam | mardi 08 octobre 2013 à 16h58

  11. Bonjour à tous,

    je vais être redondant avec certaines remarques exprimées.

    Sur l'allure générale, si on excepte le départ d'Ireland et cette mauvaise habitude des départs étranger bientôt une fois sur 2 sur les grands tours (on parle déjà des Pays Bas pour le Giro 2016), le parcours traverse toute l'Italie, avec moins de transferts qu'au préalable.
    La 1ère semaine est plutôt facile, avec une arrivée à Viggiano que je ne compte pas pour une arrivée au sommet. J'aurais aimé avoir une approche de MonteCassino un peu plus dure.

    Les étapes de montagne sont toutes bien tracées, même si je rejoins les critiques sur le nombre trop important d'arrivées au sommet.
    Je compte 7 étapes pour sprinteurs, un bon nombre.

    Il faurait essayer un jour de faire une étape Ponte di Legno - Gavia - Stelvio - arrivée au bas de la descente. Cela ferait une étape courte et musclée.

    Je regrette qu'il n'y a pas une grosse étape casse patte dans les Apennins, surtout que nous en avions déjà été privé en 2012.

    J'ai entendu beaucoup de remarques indiquant que ce Giro était moins difficile que les précédents, j'ai un doute. Il y a tout de même beaucoup d'étapes avec au moins un col difficile dans le final, je le trouve bien plus difficile que le cru 2013 (surtout après les annulations).



    | Olivier73 | mardi 08 octobre 2013 à 19h21

  12. Rebonjour Svam.

    Que nous soyons en désaccord sur certaines approches ne me dérange pas.

    Quelques "recadrages".
    Ma critique sur Saint-Jean de Maurienne 2010 ne porte pas sur le final mais l'"esprit" de cette étape : 3 cols successifs en 95 km, 50 km de "boulevard" ("parfait" pour décourager les envies offensives des favoris avant), et le pied de la Madeleine. Proposez-vous des schémas similaires dans vos Tours fictifs ?
    Vous mettez en parallèle une arrivée au Grand Bornand 2013 par Romme-Colombière.
    Glandon-Bonvillard-Hery-Araches-Romme-Colombière 230 km "réductibles" de quelques km par un départ différé. Personnellement, un "trip" de 240 km me convient.

    Annonay 2012 : "escroquerie" : effectivement ! Affirmer qu'un Tour propose 20 ou 22 cols majeurs et fixer certains à 140 km de l'arrivée sans aucune autre difficulté notable est "condamnable". Que dire de la "surclassification" de certains cols ? C'est un autre débat qui reviendra le 23 octobre.

    Vous attribuez les déroulements décevants de Lourdes 2011 et Luchon 2012 aux étapes du lendemain (Luz-Ardiden 2011, la veille accoucha d'une souris). Comment expliquer Galibier 2011 (schéma et positionnement similaires à Luchon) suivi de l'Alpe et chrono, et Asolo 2010 (schéma similaire à Lourdes) avec le Zoncolan le lendemain ?
    Le contexte était différent ? Soit, mais cet argument pourra etre avancé dans d'autres circonstances ...

    Les descentes de cols : Je me suis déjà exprimé.
    A défaut de comparer des poires et des pommes, vous "mélangez" les pommes "sucrées" et les pommes "sures".
    Madeleine : 20 km à 8%.
    Soulor (après déjà 10 km, de descente technique puis courte remontée peu pentue) : 8 km à 7,5% puis 12 km à 3,5%
    Le Monte Grappa : 11 km à 7, 4 km de quasi plat, 11 km à 7,5.
    Autre critère important : les virages. Combien entre Arrens-Marsous et Argelès-Gasost ?

    Les deux (surtout l'ultime) dernières étapes de montagne :
    Je pars du principe qu'à ce stade de la course le nombre de prétendants réels à la victoire est très réduit : deux ou trois (avec une exception pour 2011) ou un (2013) pour le Tour. Memes parametres pour les autres grands tours.
    Duel d'homme à homme.
    Ma vision (modeste) consiste à proposer des difficultés concentrées dans le cadre d'étapes consistantes avec possibilités de porter des attaques sur minimum deux montées. Auparavant, le terrain doit etre suffisamment sélectif pour "éliminer" chez l'adversaire un maximum (tous) d'équipiers.
    Je proscris donc les vallées entre les derniers cols.
    Je ne pense pas que "lancer" des équipiers en "éclaireur" soit le meilleur choix. L'exception est 2011 avec 8 coureurs en 3 minutes à quelques jours du terme et l'attaque de Schleck dans l'Izoard.

    Je vais en surprendre.
    Je préfère (en cloture du volet montagneux) Pau-Tarbes via Marie-Blanque, Aubisque, Tourmalet, Courade, Couret et 34 km vallonnés-accidentés à Pau-Hautacam via Aubisque, Tourmalet 18 km de descente, 18 km de plat et plus que probablement une course de cote (certe spectaculaire) entre les derniers prétendants.

    Salutations.

    | André | mardi 08 octobre 2013 à 19h25

  13. Un contre-la-montre par équipe pour débuter : ok mais où sont des difficultés pour modifier le classement général ? Le Tour 2011 et la Vuelta 2013 sont des bons exemples de départ (même trop dure pour ce dernier peut-être). Ici le séjour Irlandais est ''capoté'' par cette effort collectif inaugurale. Le Tour de France a lui réussit son départ ''british'', pas le Giro. Il y a avait pour la second étape par exemple des côtes au dessus de Belfast voire les massif du Nord.
    Attention au vent pour ces deux étapes en ligne.
    Sinon je ne suis pas (du tout) pour ces départs à l'étranger à rallonge … mais je reste assez permissif pour le pays frontalier. L'Irlande se doit être l'extrême limite au niveau transfert (et heureusement que l'UCI autorise ce jour de repos supp').
    D'ailleurs il y a de gros progrès sur ce dernier point par rapport à l'année dernière.

    Retour sur ''terre'' et étape en boucle … Les organisateurs avait surement prévu le coup avec une étape courte pour recommencer. Mais l'UCI a encore favorisé les choses.
    Il y avait plus pentu (versant sud et sud-est : 5,5% et 8,8% respectivement) pour montée à Viggiano. Attention quand même au surprise après 200 km + un très long transfert.
    Arrivée ensuite sur une montée que j'avais déjà repérer lors de me quelques parcours Italiens. Je ne l'avais pas retenu … mon avis va de même.
    L'étape 7 éliminera les sprinters les moins forts mais rien n'empechera certains de s'imposer à Foligno (pour les amateurs de parcours il y a de quoi faire à l'Est de la ville avec de belles stradas bien pentus ! ;)
    Le Week-End commencera bien pour nous téléspectateur avec ce beau finale que beaucoup aimerait voir en juillet. Mais je ne vais pas dire que des choses biens de ce Giro, loin de là …
    *André : pourriez vous m'éclairer sur le Cippo di Carpena (est-ce la route peu large ? Car elle risque donc d'être refaite, surtout la descente, très très compliqué comparé à Spandelles !? )
    Je reste par contre très mitigé sur cette montée de Sestola (4ème arrivée au sommet). Elle fera partit de ma ''grande critique'' de ce parcours.

    1ère semaine : compliqué comme d'habitude. 1 er constat : beaucoup d'arrivée au sommet (la moitié) mais par toujours justifiés.

    On reprend assez tranquillement encore même si le final sera compliqué.
    Ensuite la montée de Naso di Gatto (7,3 km à 7,9%) sera belle mais la descente de 30 km semble trop longue et surtout trop peu pentue ou compliquée (4-5%).
    Et enfin le clm si attendu pour les amateurs de vignobles … ;) Deux petits villages dit donc ! Bonne distance sinon avant les Alpes.
    Oropa : final sur les pavés ? Sinon l'étape est dure mais la dernière montée n'offre que peu de % (8 km à 7% max). Le tunnel devait êtr un problème au sommet car un final par le Nord aurait été terriblement plus convainquant (même si on passe de 12 à 8 km de montée)
    Pour finir la semaine la 6 ème arrivée en altitude et 200 km qui ne serviront qu'à épuiser les organisme. Sinon je préfère déjà cette longue montée dans le style SuperBagnères. Sinon il doit y avoir un petit replat car on a une montée en deux partis à 8,5% chacune. Le versant par Artogne offrait 8 km à 9,6% ! On aurait ensuite pu descendre en vallée (l'arrivée doit être la station de la ville de Pian Camuno ?).

    2 ème semaine : plus équilibré avec une arrivée en descente (!) et un clm. Mais où est la vraie étape toboggan ou montagne russe avec les forts % caractérisant le Giro (cf Pescaca 2013).

    On fait en geste pour Val Martello ce qui est normale mais je reste dubitatif par la vallée après le Stevio. Je sais comment la conçois Svam mais encore faut-il des écarts après le Stevio : on verra … car on aurait déjà pu voir ;)
    Panarotta : je fais confiance à André qui parle de montée irrégulière. Ce qui ne semble pas faux. Sinon on remarque qu'il n'y a pas autant de site d'arrivée potentielle en France (et la même capacité d'accueil au sommet) …
    J'approuve ce cronocalata. Il est d'ailleurs bien placé avant le Zoncolan mieux précédé qu'en 2010 et 2007. 2011 on ne sait pas voire on ne sera jamais ??? RCS est trop marqué par l'incident ? A quand le versant par Priola ?
    Sinon l'étape est plus belle que si on l'avait emprunter deux fois (comme un moment bien annoncé dans les médias spécialisés)


    En conclusion :
    -De belles arrivées au sommets
    -Un parcours beaucoup plus équilibré que l'année dernière (espérons de meilleurs conditions météo' pour les coureurs mais aussi pour nous cyclotouristes ;)
    -Des difficultés crescendos sur tout le parcours

    Mais :
    -Comment peut-on ne pas proposer d'arrivée en descente en montagne ! Ce parcours est de ce point du vue incompréhensible car il n'y en a même pas une ! Il y a Savona mais la descente n'est pas compliquée (sauf si ''savonneuse'' ;). Cependant le cru 2013 ne faisait pas mieux avec juste de faiblardes arrivées en descente la première semaine.
    -Pas d'étape dite toboggan ou montagne russe. Enfin pas de vraie belles étapes de moyennes montagnes comme avant.

    Du coup je trouve ce parcours tout de même mieux qu'en 2013 (de plus belles étapes notamment de montagne) mais rien de me fera changer d'avis que sans arrivée d'étape de montagne en descente on en peut avoir un bon parcours. Certains diront ''ASO pourrait en prendre de la graine !'' ''Voilà un vrai parcours ! Pas comme ceux d'ASO …'' ''Quand comprendront-ils que les arrivées aux sommets c'est 100 fois mieux qu'une arrivée en vallée …?'' ''Il faut 21 arrivée au sommet !'' (discours que j' ai pu déjà lire : lol mdr xd !).
    Place maintenant à la lecture de vos commentaires que j'espère dans le même sens : critique !

    ***Par contre bravo à l'esthétisme de la présentation (j'ai pas vu la conf' mais la vidéo, la pub, la communication sont vraiment bien travaillés : à part Aquarone et la RCS ;). Là ASO devrait copier un peu plus.

    | bapt77 | mardi 08 octobre 2013 à 22h06

  14. Bonsoir Bapt.

    Où en etes vous de vos 21 Tours ?

    Monte Carpegna : jadis (Giri 1973-1974-2008) la route "flirtait" jadis avec le sommet de la montagne (1400m) : 6,5 km à 10% réduits de 500m. Terrain d'entrainement privilégié de Marco Pantani. Sur le Giro, pas d'exigence "nickel-chrome" pour les routes ni les descentes. C'est du vrai cyclisme !

    Méfions-nous du Lupo : 3 km à 9% précèdent les 4 derniers en faux-plat.

    Le pied du Naso del Gatto : 5 km à 10% !

    Plan di Montecampione : 11 km à 7,9%, 3 km de "falsopiano, 6,2 km à 8,5 au final.

    C'est l'arrivée au Paradiso del Cevedale-Val Martello qui est inégale. Panarotta 2000 offre 15,3 km à 8,3% quasiment en permanence au-dessus de 8%.

    Le versant de Priola pourrait servir de tremplin à une arrivée sur la "strada panoramica" au sommet du Monte Crostis (15 km à 9% !) prochainement aménagé.

    Buona notte.

    | André | mardi 08 octobre 2013 à 22h53

  15. Bonjour,

    Svam, Je ne pense pas avoir fait l'apologie de la Vuelta et du Giro. je conçois simplement que les courses de côte sur la Vuelta soient une quasi-obligation (quasi ne signifie pas complètement: j'ai déjà signalé qu'outre le Pays-Basque, rien (ou presque) ne convient à des arrivées en descente (parkings aux cols, aucune place dans les villages de vallés, énormément de cul-de-sac).
    Pour l'Italie, il est déplorable que le parcours adopte le même schéma.

    La seule chose à relever est ce qui se passe sur la Vuelta : 11 arrivées en côte = 11 journées qui ont été décisives (chaque jour, le classement changeait) ; sans prendre en compte les deux chronos.

    Prenons le tour de France 2013 : journées décisives hors chrono : 3 grandes journées décisives (Ax ; Ventoux, Saint-Amand-Montrond) ; 2 qui ont contribué pour finir de fixer une hiérarchie qui était déjà claire dès le Ventoux (Alpe d'Huez et Semnoz) ; et c'est tout (B. de Bigorre n'a servi qu'à éliminé Porte, qui avait déjà montré qu'il ne récupérait pas forcément bien de grands efforts : je ne le voyait même pas dans le top 15 au début du tour). Tiens : que des arrivées au sommet et presque que des courses de côte (excepté Ax ; puisque je ne considère pas l'Alpe d'Huez comme une grande étape de montagne, ce fut une grande arnaque à mon goût).
    Tour 2012 : étapes décisives = Planche des Belles Filles, Toussuire, Bagnères et Peyragudes : seulement 4, donc peu de spectacle, peu d'intérêt pour la course, pour l'audimat (moins d'audimat = vente des droits moins élevé). à l'exception de Bagnères, il s'agit d'une course de côte et de deux étapes mieux tracées, mais, même si plusieurs cols étaient sur le parcours vers la Toussuire et vers Peyragudes, rien ne s'est fait avant la montée finale (si ce n'est le raté d'Evans dans la Croix-de-Fer). Autant miser sur de simples courses de côte avec plus de pente dans ce cas, si certains coureurs n'osent pas attaquer de loin (tous n'ont pas le panache de Quintana, ou à un degré moindre de Rolland).
    Pire : ce qui se passe sur la Toussuire en 2012 est l'exemple même du raté des parcours ASO : Froome qui attend Wiggins, qui peut revenir "facilement" sur les autres du groupe. Voilà à quoi se résume le Tour de France (plus que n'importe qu'elle autre course) : une stratégie d'équipe, où il faut défendre ses intérêts avant d'en vouloir plus. C'est un cyclisme calculé qui n'a rien à voir avec les stratégies des classiques où tout le monde court pour gagner (sauf quand Cancellara a déjà relegué tout le monde à 50km de l'arrivée) et où nous pouvons voir de grandes chevauchées sur tous les terrains. Personne n'ose attaquer de loin sur les grands tours par soucis d'économie (peur du retour de manivelle plus tard dans l'étape ou le lendemain) : du coup, tout se joue tout le temps sur 5/10 km d'une dernière montée. Tout le monde se comporte comme Rodriguez (qui n'est pas attentiste, il faut avec ces moyens ; d'ailleurs qu'elle insolence que votre jugement sur les coureurs), sauf Froome, qui paye en fin de tour (pour moi, il n'a pas géré sa fin de tour, il était moins fort que Rodriguez et Quintana). Et en cas de jour sans, personne ne perd 10/20 min au court d'une étape maintenant.

    Unipublic et RCS offrent un terrain à spectacle, nous ne pouvons pas dire le contraire. Mais les organisateurs oublient que le spectacle se fait aussi en descente (Giau 2012 en est le meilleur exemple) : mais pour cela, il faut faire exploser le peloton (Duran et Staulanza avant le Giau). C'est ce que je reproche aux derniers Giro (aucune arrivée en descente en 2014 et 2013 ; juste 1 en 2012 ; rien en 2011 ; 1 en 2010, etc.).
    Mais, est-ce que le tour de France offre continuellement du spectacle ? Non. les étapes de plaine sont promises aux sprinteurs (jamais de Naso del Gatto sur un parcours) ; un parcours vallonné offre soit une bosse finale pour offrir un victoire aux puncheurs (sans créer d'écarts) ou pour les échappés (bosses trop loin de l'arrivée) : le tour 2011 en est l'exemple flagrant. Enfin, la montagne offre souvent des cols mal placés (le tour 2011 est une exception, mais ce coup là ASO avait même abusé = 9 HC, 8 arrivées en côte/au sommet). La surcôte des difficultés par ASO (comparé à RCS) est aussi un symbole de l'allègement des parcours. et la volonté de faire de petites côtes (qui n'auraient même pas été repertoriées par RCS) en 2C (Marsolinu et Sarenne sont les meilleurs exemples) permet de proposer une arnaque constante.
    Enfin, La Vuelta et le Giro proposent également dans les deux dernières semaines, des montées finales très dures et pentues (du coup sélectives). Sur le Giro 2014 : nous aurons Montecampione, Grappa, Panarotta et Zoncolan (il est regrettable que Zoncolan soit une arrivée au sommet). Dire que de telles ascensions n'existent pas en France serait un mensonge : elles valent mieux que Croix-Fry, Peyragudes, Peyresourde, Toussuire, Galibier Sud, Ardiden, Avoriaz, Risoul, etc. A l'exception du tour 2013 qui offrait du pourcentage (agréable suprise), le tour n'offre que des montées de second rang. Il manque également du pourcentage en descente et des vrais routes "techniques" (Croix-Fry = boulevard ; Peyresourde = lignes droites constantes ; Richemond = franchement bof ; tour 2011 = Gap et Pinerolo sont sympas ; Galibier-Lauraret = "autoroute", etc.) : la preuve réside dans Luchon 2012 où Nibali ne peut même pas distancer Froome et Wiggins qui sont franchement pathétiques sur un vélo. Est-ce cela une descente ? Quand on voit les descentes proposées sur le tour de Suisse, le cyclisme c'est Meiringen et la descente monsieur tout le monde c'est La Punt, or le TDF n'oserait jamais une descente comme celle vers Meiringen (Sarennes est vraiment une exception qui a fait beaucoup parlé pour rien).

    Je maintiens le fait que le Giro est malheureusement trop mal tracé (et pas forcément plus humain) ; mais que les modèles du spectacle et de la difficulté fortement présente doivent être retenu par ASO pour attirer les meilleurs coureurs : un tour sans Nibali, Evans, Basso, Quintana (même Rodriguez trouverait un terrain plus approprié pour lui) : c'est un tour ou Froome sera confronté à des coureurs à qui le tour ne convient pas (Valverde est le meilleur exemple) et des outsiders, ainsi qu'à Contador et Schleck, s'ils retrouvent leurs jambes, mais je n'y croit plus trop.
    Le manque de grands coureurs et un spectacle moindre sont préjudiciables pour le tour et ASO le sait, mais ils ne doivent pas tomber dans le travers de la course de côte constante (ce qui se dessine pour 2014).

    | Aurélien M. | mercredi 09 octobre 2013 à 11h13

  16. Désolé pour le doublon,

    Bapt,
    Le Monte Carpegna, monté par Lunano et Ponte Nuovo, puis Carpegna, puis la route au dessu de Ca' Vandi. Elle n'existe pas entièrement sur Googlemap, mais nous pouvons voir qu'il est écrit sur une pancarte : interdit au transit. Elle rejoint la cima del Carpegna, et la descente est également très peu large jusqu'au col en contrebas. On ne refait pas les routes pour un Giro ;).
    Ensuite, descente vers Pennabilli, montée finale par Maciano, en deux temps ; arrivée en plein sur le monte Carpegna (pentes importantes comme le souligne André).

    Pour le Monte Crostis : j'ai lu également un commentaire sur la page des rumeurs du tour.
    André, je ne pense pas que RCS prenne le risque de faire descendre le Zoncolan vers Ovaro, la seule descente non dangereuse (pente (surtout) et étroitesse) est celle vers Sutrio. Quant à une arrivée vers le Crostis, seul un endroit est possible (au niveau de l'accès vers les fermes), mais il est impossible de se débarasser des voitures avant. Même avec des aménagements, il serait compliqué de faire disparaître les voitures (ce qui est plus facile à faire au sommet du Zoncolan).

    Bonne journée

    | Aurélien M. | mercredi 09 octobre 2013 à 12h41

  17. Bonjour à tous !

    Ma réaction sur ce Giro 2014 sera assez semblable à la votre, à savoir, le manque d'arrivées en descente mais aussi la trop forte division entre étapes pour sprinteurs et pour favoris.

    En effet, à part Savone peut-être, il n'y a aucune étape "piège", type marathon en moyenne montagne (que j'aurais bien vu du côté de Sestola par exemple).

    Pour les descentes, c'est quand même grave et frustrant !
    Dans les deux premières semaines, les arrivées "au sommet" sont justifiables.
    Mais après :
    - Oropa est plutôt pas mal même si par l'autre côté, l'enchaînement est plus costaud (et arrivée en descente).
    - Montecampione : très longue puis course de côte, acceptable si c'est la seule.
    - Val Martello : ok pour le "rattrapage" de 2013 mais j'aurais bien vu un schéma encore plus original avec 112 km et une arrivée à Silandro (la seule portion plate du parcours intervient dans les 10 derniers kilomètres -> arrivée en descente)
    - Vittorio Veneto : a sa place ici et peut être piégeuse avec le Ca' del Poggio plutôt bien placé.
    - Panarotta : illustre typiquement le problème de ce Giro, une étape avec des cols assez durs mais qui s'enchaînent mal et une très grosse arrivée au sommet, là c'est trop (pour moi, arrivée en descente avec le Manghen comme dernier col)
    - Grappa : parfait comme exercice
    - Zoncolan : 1ère fois que je vois le monstre pas précédé de plat, les cols précédents sont pas mal non plus mais la seule difficulté finale est telle ...
    => sur cette étape, si les écarts sont faibles, ça peut être spectaculaire (Angliru 2013), si c'est déjà plié ou que les écarts sont plus conséquents mais pas irréversibles, alors ça sera (très) décevant.

    Voilà, j'ai envie de proposé un parcours détaillé en gardant l'architecture globale de ce Giro, je le publierais (si j'ai le temps) dans la partie "A votre Tour".

    Bonne journée.

    Elie.

    | Elie | mercredi 09 octobre 2013 à 14h39

  18. Est-ce que Quintana aura l'accord d'Unzue pour disputer le Giro ?? C'est LA grande question. Cette saison déjà, le petit colombien voulait courir en Italie, mais Unzue a opposé son veto. J'espère que l'an prochain, Quintana obtiendra satisfaction.

    Rodriguez partant certain, Quintana et Nibali partants possibles ( l'italien envisage de doubler Giro et Tour ), le Giro pourrait donc bénéficier d'une participation de trés grand luxe.

    On aurait 3 des 5 coureurs qui sont montés sur le podium des 2 derniers Tours !! Seuls les 2 british manqueraient à l'appel..

    Honnêtement, il est certain qu'um match Nibali-Quintana (Rodriguez en outsider) sera, à priori, bien plus excitant que la domination attendue de Froome sur les routes de juillet. A moins que l'italien parvienne à enchainer les 2 GT au même niveau, chose qui n'a plus été réalisée depuis un bon moment ( depuis que les tracés du Giro sont allés dans la surenchère montagneuse , en fait ).

    | trousselier | mercredi 09 octobre 2013 à 17h21

  19. [[ commentaire supprimé, aucun lien avec le Giro ]]

    | HONORÉ BONNET | jeudi 10 octobre 2013 à 11h37

  20. [[ commentaire supprimé, aucun lien avec le Giro ]]

    | HONORÉ BONNET | jeudi 10 octobre 2013 à 17h27

  21. Le chrono dans le Piémont sera très différente de l'etape qui a été présenté en Octobre. Le départ sera immédiatement en montée, très doux, mais encore une dizaine de kilomètres à 3-4%, puis une descente rapide et facile à Alba, un quelques chilometre plat et deux courtes montées. Je pense que les hommes comme Quintana ou Rodriguez perds moins secondes avec cette nouvelle étape.

    | Ale Giro | mardi 21 janvier 2014 à 16h56

  22. I was wondering if the info for Stage 12, 22MAY was the revised ITT course. I think it might be the older course, the one first announced, but am not sure. Please let us know!

    | Jennifer Buntz | mardi 29 avril 2014 à 06h25

  23. @Jennifer, all the information above is based on the initial presentation. There might thus be several changes and especially indeed for that ITT stage.

    I'm currently working on the race routes on Google Maps, as usual :-), so when I'll publish that it'll contain all detailed information (this will take a while though since it's quite a lot of work!).

    You can find the new map of the ITT stage hereunder:

    Stage 12 race route

    | Thomas Vergouwen | mardi 29 avril 2014 à 09h08

  24. L'etape 5 de Viggiano a été changé, la montée finale sera traversé deux fois.

    | Ale Giro | mardi 29 avril 2014 à 18h57

  25. @Ale Giro, comme déjà indiqué dans mon commentaire qui avait été publié juste quelques heures avant le vôtre, les informations dans cet article sont celles telles qu'elles ont été annoncées lors de la présentation officielle.

    Bonne nouvelle, vous pouvez maintenant découvrir Le parcours du Tour d'Italie 2014 sur Google Maps/Google Earth et tous les détails avec des cartes Google Maps, les profils précis et les itinéraires de chacune des étapes, ainsi que la possibilité d'ouvrir le parcours dans Google Earth !

    @Jennifer, the English translation will follow, but you can now find the precise race itineraries and routes on Google Maps in the article The Tour of Italy 2014 race route on Google Maps/Google Earth and all details!

    | Thomas Vergouwen | jeudi 08 mai 2014 à 15h34