Ça faisait quelque temps qu'on n'avait pas eu l'occasion de faire le point avec Jérémy Roy. Victime d'une toxoplasmose, le coureur de la FDJ a coupé une semaine avant de revenir sur le Rhône Alpes Isère Tour 2011. Hier, il s'est tout de suite illustré dans une échappée solitaire près de l'arrivée !
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J'ai coupé, ça m'a fait le plus grand bien
Tu sors d'une toxoplasmose que tu as traîné pas mal pendant les dernières courses que tu as faites. Tu t'es reposé, du coup ça va mieux ?Oui, j'ai coupé, après Liège j'ai fait 7 jours sans vélo, donc ça m'a fait le plus grand bien. Je sentais déjà que sur Liège j'étais sur la voie de la guérison parce que j'ai pu finir. J'ai fini sur une bonne note même si j'étais distancé mais déjà d'avoir fini la course longue de 250 kilomètres c'était pas mal.
Du coup je me suis reposé puis je me suis bien entraîné la semaine dernière et je sentais que ça revenait petit à petit.
Ici c'est une classe 2, il y a peut-être un peu moins de niveau même si c'est dur quand même, je suis content quand même de m'être illustré un peu aujourd'hui, ça rassure !
On pensait au début que c'était une fatigue accumulée du début de saison, de mon gros début de saison. Je sentais quand même que malgré que je lève le pied à l'entraînement, je ne récupèrait pas donc on a poussé les examens un peu plus loin mais un peu trop tard du coup. Et c'est là qu'on a décelé que c'était une recrudescence d'une ancienne toxoplasmose que j'avais eu quand j'étais plus jeune.
Faire du rythme en course et me faire plaisir
Le circuit c'était assez dur notamment avec le vent, il y avait aussi le dernier virage en descente, il n'était pas trop dangereux ?C'est vrai que c'est particulier comme arrivée, heureusement qu'on n'a pas ça tous les week-ends. Heureusement que ça s'est étiré aussi dans la bosse où il y a eu pas mal de dégâts du coup. Mais c'est vrai que c'était dangereux quand même comme arrivée, c'est pas trop à renouveller.
Qu'est-ce que tu t'es fixé comme objectifs sur cette course ?
Reprendre mes repères, me faire plaisir et surtout refaire du rythme en course parce qu'à l'entraînement je faisais des longues sorties en endurance et en résistance donc c'est surtout le rythme qui me manquait un peu. Je vais le retrouver ici, sur les classes 2 généralement c'est un peu plus nerveux que sur des courses 1 ou hors catégorie où il y a plus d'attaques.
Non, j'étais concentré sur mon effort, j'ai essayé de le gérer, parce qu'avec la bosse et le vent on peut pas tout donner pour creuser et gérer par la suite. Là il fallait que je gère sur la durée de mon échappée pour pas buter dans la bosse et descendre en bas quoi !
Je me suis dit "si j'ai une minute d'avance au pied de la dernière c'est bon", mais je n'avais que 30 secondes. J'arrive avec 20 secondes de retard à l'arrivée et je finis avec des crampes !
Peut-être verra-t'on encore Jérémy Roy à l'avant de la course dans les 3 étapes à venir ? Dans tous les cas, il prendra le départ de l'étape aujourd'hui en maillot violet de meilleur grimpeur.
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L'interview sous forme de podcast
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